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Suisse

Etude vaudoise: 13% des professionnels de la santé suisses disent "stop"

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Personnel de santé et proches aidants seront suivis sur plusieurs années. (Image d'illustration: ©PIXABAY/Fernando Zhiminaicela)

L'étude Scohpica, qui s'intéresse au bien être des professionnels de la santé dans toute la Suisse, a livré ses premiers résultats. Selon le CHUV, Unisanté et la Haute école de la Source, 13% des répondants annoncent vouloir quitter le métier si les conditions de travail ne changent pas. L'étude se poursuivra une dizaine d'années pour des données sur le long-terme. 

80% des professionnels de la santé suisses se sentent bien. Ce chiffre est tiré des premiers résultats de l’étude nationale Scohpica, lancée il y a un an par le CHUV, Unisanté et La haute école de la Source. Y ont répondu quelque 1'700 personnes de toute la Suisse, représentant 30 professions différentes. L’objectif de cette étude : mieux comprendre la trajectoire de ces professionnels et leur vécu. Ceci afin de proposer des pistes concrètes pour améliorer leur bien-être.

Les sources premières d’insatisfaction des répondants : la charge de travail, le manque de ressources, les horaires et l’équilibre vie privée et professionnelle. Un résultat qui n’étonne pas Ingrid Gilles, responsable de secteur de recherche au CHUV.

Ingrid GillesResponsable de secteur de recherche au CHUV

Au rang des satisfactions, on retrouve notamment la cohésion d’équipe et le fait d’exercer une profession qui a du sens.

Départs en vue

Pour ce qui est des chiffres de l’étude : 11% des répondants se disent épuisés et 17% estiment ne pas avoir été bien préparés aux réalités du terrain. 13% des sondés vont même jusqu’à affirmer qu’ils quitteront le métier dans les prochains mois si les conditions ne s’améliorent pas. On retrouve Ingrid Gilles.

Ingrid GillesResponsable de secteur de recherche au CHUV

Notons que cette étude permet de récolter pour la première fois des données concernant certaines professions, notamment les pharmaciens.

Recommandations à venir

Au lancement de l’étude, ses initiateurs ont annoncé vouloir émettre des recommandations pour que des mesures soient prises. Mais ce n’est pas encore l’heure. Isabelle Peytremann Bridevaux, médecin-chef à Unisanté.

Isabelle Peytremann BridevauxMédecin chef à Unisanté

Cette récolte de données, soutenue notamment par l’Office fédéral de la santé publique, se poursuivra si possible une dizaine d’années. Dès avril 2024, le questionnaire sera également ouvert aux proches aidants. Des professionnels de la santé sont toujours recherchés pour affiner l'étude.

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Suisse Romande

Le nouveau collège de Sion nommé en hommage à Ella Maillart

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Le nouveau lycée-collège de Sion, portera le nom d’Ella Maillart, photographe et écrivaine qui a longtemps habité à Chandolin en Valais. Ici, en juin 1990. (archives) (© KEYSTONE/STR)

Le nouveau lycée-collège de Sion portera le nom d'Ella Maillart, en hommage à cette célèbre photographe et écrivaine qui a longtemps habité Chandolin (VS). Initialement prévue pour la rentrée 2025, l'ouverture de l'établissement, dont les travaux ont pris "un peu de retard", devrait avoir lieu en 2026.

Le Conseil d’Etat valaisan a choisi le nom de cette "personnalité exceptionnelle dont les qualités humaines peuvent servir d’exemple à la jeunesse" après avoir organisé un concours d’idées auprès des élèves et du corps professoral du lycée-collège de la Planta, indique-t-il lundi dans un communiqué. Car ce sont notamment eux qui investiront le nouveau bâtiment.

Née en 1903 à Genève, Ella Maillart a été une pionnière dans de nombreux domaines. Elle a représenté la Suisse aux Jeux olympiques d’été de Paris en 1924 en voile et a fait partie de l’équipe suisse de ski lors de plusieurs Mondiaux (1932, 1933 et 1934), liste le canton. Elle a marqué son époque par ses récits d'aventure en Russie et en Asie.

Son parcours et son aura d’écrivaine et de photographe lui ont également permis de rencontrer de nombreuses personnalités comme Winston Churchill et de développer des liens d’amitié avec le premier ministre indien Nehru. Après la Seconde Guerre mondiale, Ella Maillart s’est installée à Genève et à Chandolin. Elle est décédée en 1997 dans son chalet du Val d’Anniviers.

Depuis janvier 2019, le Conseil d’Etat peut associer les établissements scolaires cantonaux à une personnalité dont l’aura est unanimement reconnue et dépasse largement les frontières cantonales. Il a ainsi aussi nommé l’Ecole de commerce et de culture générale de Sierre d'après S. Corinna Bille.

Ouverture repoussée

Initialement l'ouverture du nouveau lycée-collège était prévue pour la rentrée 2025. "Les travaux avancent bien mais ils ont pris un peu de retard et nous préférons miser sur une inauguration en 2026", indique lundi à Keystone-ATS le département de l'économie et de la formation. La planification définitive de la fin des travaux sera arrêtée d’ici le début de l’été.

Quant au coût des travaux, budgété à 85 millions francs, il "doit être adapté au renchérissement car entre 2020, moment de la décision du crédit d’engagement, et aujourd’hui, l’inflation dans le domaine de la construction a été importante", souligne encore le département. Le montant est financé via le fonds de financement de l'investissement et de la gestion des immeubles de l'Etat (Figi) et une participation à hauteur de 10% de la Ville de Sion.

Le nouveau collège pourra accueillir 1350 étudiants environ, soit quelque 300 de plus qu'actuellement dans les deux lycées sédunois. Le nouvel établissement scolaire s'érigera au nord du Cours Roger Bonvin et à l'ouest du centre culturel la Ferme-Asile.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse

A Genève, un jeune sur sept a des idées suicidaires

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Passer beaucoup de temps sur les écrans est corrélé à la détérioration de la santé mentale et physique des jeunes et la situation s’est clairement péjorée depuis la pandémie, selon cette étude genevoise (archives). (© KEYSTONE/CHRISTIAN BEUTLER)

A Genève, un jeune sur sept a des idées suicidaires. Un taux élevé mais comparable à celui mesuré avant la pandémie de Covid-19, selon une étude publiée dans la revue Swiss Medical Weekly.

L’étude menée entre décembre 2021 et juin 2022 est basée sur la cohorte de jeunes de SEROCoV-KIDS, un suivi populationnel conçu pour évaluer l’impact de la pandémie de coronavirus sur la santé et le développement des jeunes du canton de Genève.

Une équipe des Hôpitaux universitaires de Genève (HUG) a interrogé 492 jeunes de 14 à 17 ans, dont 52% de filles. Résultat: 14,4% ont rapporté des idées suicidaires dans les douze mois précédents.

Comme l’indique Roxane Dumont, doctorante en épidémiologie aux HUG et première auteure de l’étude, cette recherche "a permis de révéler plusieurs facteurs associés à l’idéation suicidaire, en particulier la détresse psychologique élevée (exprimée par 25% des jeunes), une faible estime de soi, l’identification à la communauté LGBTQI+ et le temps passé sur les écrans".

"Elle a également souligné l’effet protecteur des relations de qualité entre les jeunes et leurs parents", ajoute la chercheuse, citée lundi dans un communiqué des HUG.

Médias sociaux

Une faible estime de soi a été signalée par 8,3% des 492 jeunes. Comme d’autres études l’ont démontré, l’addiction aux médias sociaux est reconnue comme un facteur de risque important de détresse psychologique, soulignent les auteurs. Cela peut renforcer une mauvaise estime de soi, des comportements narcissiques et la solitude.

L'excès de temps passé devant un écran, y compris pour les activités scolaires, a également été identifié comme un facteur de risque important. Passer beaucoup de temps sur les écrans est corrélé à la détérioration de la santé mentale et physique des jeunes et la situation s’est clairement péjorée depuis la pandémie.

Le Covid-19 a grandement impacté la vie des jeunes, relèvent les scientifiques. Toutefois, son effet sur les comportements suicidaires reste peu clair, et le taux d’idéation suicidaire observé dans cette étude deux ans après le début de la pandémie est comparable à celui de la période prépandémique.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse Romande

Affaire de l'EMS à Saxon (VS): le faux infirmier écope de 5 ans

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Le procès s'est tenu en début de semaine passée au Tribunal du IIIe arrondissement pour les districts de Martigny et St-Maurice (image d'illustration/archives). (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

L'homme qui avait dénoncé des cas de maltraitance au sein d'un EMS à Saxon a écopé de 5 ans de prison ferme. Le tribunal de première instance l'a reconnu coupable notamment d'escroquerie, de calomnie aggravée et de faux dans les titres et les certificats.

Selon le dispositif de jugement, dont Keystone-ATS a obtenu une copie, la peine est assortie de dix ans d'expulsion du territoire suisse. Le trentenaire qui s'était prétendu infirmier ne pourra plus non plus exercer une activité, professionnelle ou non, "impliquant des contacts réguliers avec des personnes particulièrement vulnérables" pour une durée de dix ans.

Le procès s'est tenu en début de semaine passée au Tribunal du IIIe arrondissement pour les districts de Martigny et St-Maurice. Toutes les parties peuvent encore faire appel de ce jugement.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse

40'000 signatures contre l'expérimentation animale en Suisse

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Cinq organisations ont demandé lundi à Berne la fin des expérimentations animales sévères. Elles ont déposé une pétition avec plus de 40'000 paraphes. (© KEYSTONE/PETER SCHNEIDER)

La Suisse devrait en finir avec les expérimentations contraignantes sur les animaux. Cinq organisations ont déposé une pétition lundi à Berne, munie de plus de 40'000 signatures en faveur d'une recherche scientifique "sans douleur animale".

La Suisse devrait devenir un exemple pour une place scientifique innovante, efficace et sans douleur animale, lit-on dans un communiqué. Animalfree Research, la Ligue suisse contre la vivisection, Associazione svizzera per l'abolizione della vivisezione, Tier im Recht et Tierschutz de Zurich ont participé à l'action sur la terrasse du Palais fédéral.

Dans un geste symbolique, les organisations ont "libéré" d'une cage de laboratoire des baudruches en forme d'animaux. "Ces 40'550 signatures sont un signal fort", poursuit le communiqué. Comme le montrent des sondages, une majorité de personnes souhaitent que la recherche s'effectue sans contrainte sévère sur les animaux.

Sombre réalité

Mais la réalité est tout autre, déplorent les organisations. Actuellement, une grande partie des expérimentations animales est autorisée sans autre et financée massivement par les contribuables. Chaque année, des centaines de milliers de souris et d'autres animaux de laboratoire meurent lors d'expérimentations.

C'est une impasse, selon les organisations, notamment parce que les résultats des expériences menées sur les animaux sont difficilement reproductibles sur l'être humain. Et de réclamer un plan d'action réaliste qui permettrait de sortir de l'expérimentation animale contraignante par étapes.

La sénatrice écologiste Maya Graf (BL) partage les buts de la pétition. Elle entend agir au Parlement en ce sens. "Un plan d'action contraignant permettra de compléter la législation sur la protection des animaux et la stratégie actuelle des 3R" (Remplacer, réduire et réformer, qui prévoit que les contraintes infligées aux animaux soient limitées le plus possible), indique-t-elle, citée dans le communiqué.

Plusieurs échecs en votation

En 2022, le nombre d'animaux utilisés dans des expériences est monté à près de 586'000, en hausse de 2%; ceux utilisés pour des expériences qui causent des douleurs importantes étaient aussi en augmentation, de 5%, notamment pour des recherches sur le cancer et les maladies neurocognitives.

Depuis 1985, le peuple a rejeté quatre initiatives populaires visant à interdire à divers degrés l'expérimentation animale, la dernière en 2022 à plus de 80%. Les opposants ont relancé une récolte de signatures l'an dernier pour une nouvelle initiative.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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