Économie
Il est important pour la BNS de garder un différentiel de taux
Depuis la crise financière de 2008, la Suisse a eu des taux plus faibles que les autres. "Il est important pour nous de garder ce différentiel pour éviter une appréciation excessive du franc", a déclaré le vice-président de la Banque nationale suisse, Fritz Zurbrügg.
Interrogé mercredi dans les colonnes de L'Agefi sur la fin des taux négatifs, le dirigeant - qui quittera ses fonctions fin juillet après dix ans de mandat - a assuré que l'institut d'émission n'effectuait pas de pronostics, en soulignant l'interdépendance de l'économie globalisée dont la Suisse est également tributaire: "dès que la situation l'exigera, nous augmenterons notre taux d'intérêt".
Face aux convoitises que suscitent les réserves accumulées par la BNS au gré de ses interventions, M. Zurbrügg a plaidé en faveur du maintien du système actuel de distribution, régi par une convention qui laisse la Confédération et les cantons décider seuls de l'attribution de 6 milliards de francs.
Il a rappelé l'opposition de la BNS à l'affectation de postes de son compte de résultats, signalant que ce n'est pas le rôle de l'établissement de retenir un excédent de réserves. "Il est clair que l'on pourrait imaginer que la BNS octroie beaucoup plus que les six milliards prévus, mais ce montant tient compte des risques dans notre bilan", a-t-il poursuivi.
Flexibilité et indépendance
Le Zurichois a insisté sur la nécessité pour la BNS de conserver sa flexibilité et son indépendance à l'heure de réduire son bilan. Si l'argent de la banque centrale devait être utilisé pour financer des projets, cela pourrait se traduire par des conflits d'intérêts.
L'établissement tient à garder sa capacité d'intervenir sur le marché des changes pour remplir son mandat de stabilité des prix. "Nous avons utilisé cet instrument quand il le fallait, mais nous avons été beaucoup moins actifs en 2021 que pendant la première année de la pandémie", a indiqué M. Zurbrügg.
Une situation qui risque toutefois de changer en raison du contexte incertain, exacerbé par le conflit russo-ukrainien. "Considéré comme valeur refuge, le franc est particulièrement recherché pendant les crises et il s'est apprécié depuis la mi-février", a rappelé le vice-président de la BNS.
Alors même que la monnaie helvétique flirte à nouveau avec la parité face à l'euro, l'économiste souligne que l'évaluation de la BNS se base sur un ensemble de devises et pas sur une paire spécifique.
"L'appréciation du franc en termes nominaux ne correspond pas à une appréciation du même ordre en termes réels", affirme M. Zurbrügg, signalant qu'en tenant compte du différentiel d'inflation entre la Suisse et l'étranger, le cours de change réel du franc se retrouve au niveau d'avant la crise sanitaire, en dépit d'importantes variations.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp
Économie
Les achats d'entreprises suisses doivent être mieux contrôlés
N'importe quel investisseur étranger ne doit pas pouvoir acheter une entreprise suisse. Le National est entré en matière mardi sur un projet visant à empêcher les acquisitions menaçant la sécurité publique de la Suisse. Le débat se poursuit.
Le projet du gouvernement vise à instaurer un examen des achats par des investisseurs étrangers d'entreprises suisses actives dans un domaine critique. Il s'agit par exemple du matériel militaire, de l'approvisionnement en eau, de la production d'électricité ou encore des hôpitaux.
Par 135 voix contre 55, le National a décidé d'aller encore plus loin en imposant ce contrôle non pas seulement à des entreprises étrangères étatiques, mais aussi à celles privées. Il s'agit de combler une lacune, a déclaré Sidney Kamerzin (C/VS) pour la commission.
Cette mesure va trop loin, a réagi le ministre de l'économie Guy Parmelin, craignant une hausse de la charge administrative. Le groupe PLR a aussi freiné des quatre fers, avançant un risque de détérioration de la place économique suisse. En vain.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Économie
La BCE vise une baisse "progressive" des taux
L'économiste en chef de la Banque centrale européenne (BCE) a jugé lundi que les taux d'intérêt devaient suivre une trajectoire de baisse "progressive", tout en se disant confiant dans un retour de l'inflation à l'objectif l'année prochaine.
La BCE a abaissé ses taux pour la deuxième fois en trois mois jeudi dernier, dans un contexte de conjoncture poussive et de repli continu de l'inflation, mais le flou reste de mise pour la suite de l'assouplissement.
"Pour l'avenir, une approche progressive" pour réduire les taux "sera appropriée" si les prévisions de baisse de l'inflation se confirment, a déclaré l'économiste en chef Philip Lane, dans un discours au Luxembourg.
L'inflation a ralenti à 2,2% en zone euro au mois d'août et la BCE voit l'agrégat se stabiliser à 2%, sa cible idéale, au dernier trimestre de 2025.
La prochaine réunion pour décider de la politique monétaire aura lieu à la mi-octobre, suivie d'une dernière réunion en décembre pour 2024.
"Nous déciderons réunion par réunion et notre trajectoire, dont la direction est assez évidente, n'est pas prédéterminée, ni en termes de séquence, ni en termes de volume", a martelé jeudi dernier la présidente de l'institution Christine Lagarde devant la presse.
"En même temps, nous devrions conserver une certaine flexibilité quant à la vitesse d'ajustement" sur les taux, indique lundi M. Lane.
Si les données montrent une désinflation plus rapide ou un ralentissement de la reprise économique, une baisse plus rapide des taux pourrait être nécessaire.
À l'inverse, si la désinflation est plus lente ou la reprise plus forte, un ajustement plus lent des taux serait justifié, a-t-il argué.
Pour l'heure les données sur les salaires et les profits en zone euro "sont conformes aux attentes" et le scénario d'une reprise économique se dessine en 2025, "tirée par la demande" grâce aux hausses de salaires, a détaillé l'économiste.
Bien que l'inflation reste élevée en raison des hausses salariales, surtout dans les services, le ralentissement prévu de la croissance des salaires l'an prochain devrait aider à réduire l'inflation, a-t-il conclu.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp
Économie
Italie: l'inflation ralentit en août, confirmée à 1,1% sur un an
L'inflation en Italie a décéléré en août, baissant à 1,1% sur un an après 1,3% en juillet, selon des données définitives publiées lundi par l'Institut national de la statistique (Istat) qui a ainsi confirmé sa première estimation.
L'augmentation des prix à la consommation en Italie est inférieure à la moyenne de la zone euro qui a atteint 2,2% en août en glissement annuel et à l'objectif de 2% à moyen terme de la Banque centrale européenne (BCE).
Ce ralentissement des prix à la consommation est dû surtout à la chute plus prononcée des tarifs de l'énergie non réglementés et au recul des prix des biens durables, explique l'Istat.
Sur un mois, les prix à la consommation ont augmenté de 0,2% en août.
Les prix des produits énergétiques non réglementés ont accentué leur baisse sur un an, reculant de 8,6% en août, après 6% en juillet.
A l'inverse, les tarifs réglementés du secteur de l'énergie ont accéléré leur hausse, grimpant de 14,3% contre 11,7% en juillet.
Les prix des biens durables ont baissé de 1,8% en août, après 1,2% en juillet.
Le "panier de la ménagère" (produits alimentaires, de nettoyage, de soin et d'hygiène) a ralenti sa hausse, passant de +0,7% à +0,6%.
La hausse de l'indice d'inflation calculée selon les normes harmonisées de l'Union européenne (IPCA) a reculé à 1,2% en août sur un an, après 1,6% en juillet.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp
Économie
Le marché automobile continue de freiner en août
Les immatriculations de voitures neuves en Suisse ont reculé en août, a annoncé l'Office fédéral de la statistique (OFS). La décélération a été commune à tous les types de véhicules, sauf les voitures de tourisme à moteur hybride normal.
En août, 24'218 véhicules ont été mis en circulation, soit 13% de moins qu'il y a un an, selon un communiqué paru lundi.
Dans le détail des voitures de tourisme - principal groupe de véhicules, en recul de 16% - la plus forte baisse a été enregistrée par les véhicules dotés de moteurs à essence (-29%), suivi de l'hybride rechargeable (-28%), du diesel (-21%) et de l'électrique (-20%).
Seuls les moteurs à technologie hybride normale ont affiché une progression de 9%.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp
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