Économie
Malgré le franc fort, la BNS intervient peu
La Banque nationale suisse (BNS) ne s'oppose visiblement pas trop à l'actuelle appréciation du franc. Pour la deuxième semaine consécutive, l'institut d'émission n'est apparemment que peu intervenu sur le marché des changes.
Indice d'une éventuelle intervention de la banque centrale helvétique, les avoirs à vue des établissements commerciaux déposés auprès de la BNS ont augmenté la semaine dernière de 100 millions de francs. Les dépôts de la Confédération et des banques ont atteint 719,4 milliards de francs, après 719,3 milliards la semaine précédente, a indiqué lundi l'institut d'émission.
La semaine précédente la hausse avait atteint le même montant, soit 100 millions de francs.
L'évolution des avoirs à vue de la BNS est considérée comme étant un indicateur d'intervention de l'institut d'émission sur le marché des changes, afin d'affaiblir le franc. La banque centrale suisse achète pour ce faire des devises étrangères et inscrit le montant correspondant en francs sur les comptes des banques auprès de la BNS.
Alors que le franc évolue actuellement face à l'euro à un cours moyen à 1,04439 EUR/CHF, contre 1,041 EUR/CHF vendredi en fin d'après-midi, le garant de la stabilité monétaire ne s'oppose plus fondamentalement à un renchérissement du franc, a estimé Thomas Gitzel, chef économiste de VP Bank. De plus, l'industrie suisse, largement exportatrice, ne crie pas au scandale.
Pour autant, la BNS ne resterait pas les bras croisés. Les interventions minimes effectuées sont là pour lisser le mouvement d'appréciation du franc face à l'euro, a ajouté M. Gitzel.
De son côté, Gero Jung, chef économiste de Mirabaud, a indiqué que les éventuelles interventions qui ont eu lieu vendredi, jour marqué par les réactions des marchés face au nouveau variant du coronavirus, ne seront visibles que lors de la publication de la semaine prochaine.
Alessandro Bee, économiste chez UBS a lui "l'impression que la BNS a abandonné la barre des 1,05" EUR/CHF. Cela a du sens, selon lui, au vu du décalage en matière de parité du pouvoir d'achat.
Si la reprise mondiale se confirme, en dépit de la pandémie, le franc pourrait s'affaiblir par rapport à la monnaie européenne, a expliqué Thomas Gitzel.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp
Économie
UBS: Iqbal Khan vaut gagner massivement de nouveaux fonds clientèle
UBS s'est fixé d'ambitieux objectifs de croissance. Iqbal Khan, le directeur Gestion de fortune globale, veut rattraper les principaux fournisseurs aux Etats-Unis en y investissant massivement ces trois prochaines années, a-t-il déclaré à la NZZ am Sonntag.
Du côté de la clientèle, on s'attend à ce que la banque aux trois clés constitue un contrepoids à l'oligopole des banques américaines. "Nous avons la chance unique d'être une banque entièrement globale basée en Suisse", a relevé M. Khan. L'objectif est d'acquérir chaque année 150 milliards de dollars de nouveaux fonds clientèle.
Quant à la crainte que la taille d'UBS puisse devenir un risque, M. Khan souligne qu'au contraire, une présence globale constitue un avantage, gage de plus de stabilité et de prévisibilité des affaires.
M. Khan entend susciter la confiance des anciens collaborateurs de Credit Suisse qui sont passés à UBS "avec transparence et présence". Les employés veulent de la clarté, ce qui leur permet de faire face aux difficultés. Cela vaut pour tous, et la différence entre CS et UBS n'a pas d'importance, selon le dirigeant.
Ce qui est décisif, a-t-il ajouté, c'est que l'intégration soit juste, transparente et basée sur des critères de méritocratie. Tout le monde doit comprendre que, pour chaque position, c'est la personne la plus capable et la plus adéquate qui a été choisie.
Khan rejette les critiques sur Greensill
M. Khan a par ailleurs rejeté les critiques selon lesquelles il serait coresponsable de la faillite des fonds Greensill parce qu'il faisait partie, jusqu'en 2019, de la direction de Credit Suisse. "Je n'ai jamais rencontré M. Greensill et n'ai jamais eu de discussion avec lui", a-t-il affirmé. Par ailleurs, aucune enquête interne ou externe par la Finma n'a montré de manquement de sa part.
Agé de 47 ans, M. Khan fait partie des papables qui pourraient, le moment venu, succéder au directeur général (CEO) Sergio Ermotti. Il est prématuré de parler de cela, a-t-il relevé, précisant que la collaboration avec M. Ermotti était "super".
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp
Économie
Le climat au Conseil fédéral est très bon, dit Karin Keller-Sutter
La ministre des finances Karin Keller-Sutter réfute l'existence d'un climat empoisonné au Conseil fédéral, comme l'ont décrit les commissions de gestion. "Tout se passe très bien actuellement. Nous avons une culture ouverte de la discussion et de la contradiction".
La période de la pandémie de Covid-19, sur laquelle les commissions parlementaires ont enquêté dans le cadre des fuites dans la presse, n'a effectivement pas été facile en raison des nombreuses indiscrétions, relève Mme Keller-Sutter dans un entretien diffusé dimanche par la SonntagsZeitung. "Mais, entre-temps, la collaboration est redevenue vraiment bonne".
"C'est comme dans toute relation: il arrive parfois des choses qui laissent des traces. Il faut alors se ressaisir. Il n'en va pas autrement au Conseil fédéral", ajoute la St-Galloise, citant comme exemple la collaboration de tous les départements pour le budget 2024. Pourtant, "cela n'allait pas de soi", dit-elle.
Credit Suisse
La ministre PLR évoque encore dans le journal le rapport attendu du Conseil fédéral sur la régulation des banques d'importance systémique. Le texte doit être présenté au Parlement d'ici au printemps.
"Ce qui est clair, c'est que nous devons renforcer la FINMA [l'autorité fédérale de surveillance des marchés financiers, ndlr]. Des hausses des liquidités et des fonds propres sont également à l'étude et, en cas de crise, la capacité de liquidation d'une banque d'importance systémique doit être améliorée", indique-t-elle.
Elle estime également choquant le fait que la direction de Credit Suisse échappe à toute sanction après la fusion forcée avec UBS sous la protection de l'Etat. "Je suis d'avis que les personnes qui dirigent mal une entreprise comme Credit Suisse doivent être tenues responsables", lâche la conseillère fédérale. "Pour que cela soit possible à l'avenir, il faudra, le cas échéant, écarter les obstacles légaux".
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Culture
La fille d'Uderzo veut empêcher la vente d'un dessin d'Astérix
La fille du dessinateur Albert Uderzo a déposé plainte pour empêcher la vente d'une célèbre planche d'"Astérix et Cléopâtre". Elle juge douteuses les conditions d'acquisition de l'oeuvre par le vendeur, a-t-on appris samedi auprès de son avocate.
Le dessin original de la couverture d'"Astérix et Cléopâtre" doit être mis en vente à Bruxelles le 10 décembre par la maison d'enchères Millon. La valeur de cette gouache de 32x17 cm, datant de 1963, est estimée de 400'000 à 500'000 euros.
Elle est vendue par un particulier qui affirme la détenir depuis "plus de 50 ans". Uderzo l'avait offerte "lors d'un dîner entre amis", avait affirmé Millon fin novembre dans un communiqué.
Pas de dédicace
"L'objectif, c'est à court terme d'empêcher la vente, en tout cas d'avoir le temps de faire le plus de lumière possible sur les circonstances de la détention de cette planche et peut-être même de la récupérer à terme", a expliqué à l'AFP Orly Rezlan, avocate de Sylvie Uderzo, confirmant une information du quotidien Le Figaro. La plainte a été déposée pour recel d'abus de confiance ou de vol.
L'avocate souligne qu'Albert Uderzo avait l'habitude de dédicacer les planches qu'il offrait, or celle-ci ne l'est pas. Selon elle, Sylvie Uderzo et sa mère ont été informées par la maison d'enchères de la mise en vente, avec "un narratif " qui "paraissait assez fumeux" sur les conditions d'obtention de l'oeuvre par le père du vendeur.
"Sûrs de notre bon droit"
Le directeur général de Millon Belgique, Arnaud de Partz, a indiqué à l'AFP avoir été informé de la plainte sans l'avoir encore reçue. Il reconnaît que la vente est désormais "incertaine".
Selon lui, le dessin a bien été offert par Albert Uderzo à un ami, dont le fils veut désormais le vendre. "Il y a beaucoup de planches qui ont été données et n'ont pas été dédicacées", affirme Arnaud de Partz, soulignant qu'à l'époque ces originaux n'avaient "pas de valeur".
"On est sûrs de notre bon droit. On a tout l'historique. On a une photo (du père du vendeur) avec Uderzo, il est certain qu'ils se connaissaient", a-t-il ajouté.
Sur le dessin de Une, Uderzo parodie l'affiche de la production hollywoodienne "Cléopâtre" de 1963, à l'époque le film le plus cher de l'histoire. La Cléopâtre d'Uderzo prend la même pose qu'Elizabeth Taylor, Astérix remplace le Jules César incarné par Rex Harrison, et Obélix Marc Antoine, joué par Richard Burton.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Économie
Bach "très satisfait" des préparatifs à Paris
Le président du CIO Thomas Bach a fait part vendredi de sa "satisfaction" par rapport à l'état de préparation des installations olympiques pour les JO de Paris (26 juillet-11 août)
"C'est toujours un grand moment d'être dans le village. Ici, c'est là où le coeur des JO va battre. Ce que nous pouvons voir ici est spectaculaire, compact, très pragmatique", a estimé le président du CIO après une visite du village olympique clôturant ainsi la commission exécutive qui s'est tenu à Paris depuis mercredi.
"Pas seulement moi mais aussi les autres membres du comité exécutif du CIO sommes très contents, très satisfaits du village et du niveau de préparation", a assuré le président du CIO.
Près de 300'000 mètres carrés d'immeubles sont désormais debout et quasiment terminés dans le village qui doit être livré officiellement fin décembre avec une remise des clés aux organisateurs "début mars" 2024, a rappelé Tony Estanguet, le patron du comité d'organisation (Cojo). "Les timings sont parfaitement respectés", a-t-il affirmé.
Ce village doit accueillir plus de 14'000 personnes (athlètes et staff) pendant les JO. Interrogé sur la sortie de la maire de Paris Anne Hidalgo qui avait affirmé il y a une dizaine de jours que les transports franciliens ne seraient "pas prêts" pour les JO, Thomas Bach a botté en touche. "C'est le Cojo notre partenaire, et il n'y aucune fissure avec eux", a-t-il dit.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
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