Suisse
Karin Keller-Sutter, la "Dame de fer" de St-Gall
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La grande favorite Karin Keller-Sutter a été élue au Conseil fédéral. Elle est la première femme libérale-radicale à occuper cette fonction depuis Elisabeth Kopp. La Suisse orientale est ainsi à nouveau représentée à l'exécutif fédéral.
Karin Keller-Sutter a été donnée favorite dès l'annonce de sa candidature. Durant toute la campagne, il n'y a jamais eu de doute sur le fait qu'elle allait être élue. On ne lui a pas trouvé de point faible.
La St-Galloise a suivi un parcours classique à tous les échelons de la politique. Issue d'une famille PDC, elle a choisi le PLR, tourné le dos au conservatisme et soutenu le droit à l'autodétermination de la femme.
Dans sa jeunesse, puis comme étudiante, Karin Keller-Sutter a été fascinée par les Lumières et le libéralisme. Plus tard, elle s'est distinguée de son environnement familial en soutenant la solution des délais en matière d'avortement. "Le droit à l'autodétermination de la femme, capable de prendre une décision adéquate, est important pour moi", expliquait-elle il y a quelques années.
Traductrice
Parfaitement bilingue, Karin Keller-Sutter a suivi une partie de sa scolarité à Neuchâtel. Interprète et traductrice diplômée, puis enseignante dans une école professionnelle avant de devenir une professionnelle de la politique, elle dispose aussi d'un bagage universitaire en sciences politiques et en pédagogie.
En 1992, elle a été élue au parlement communal de Wil (SG), qu'elle a présidé cinq ans plus tard. Dès 1996, elle siège au Grand Conseil st-gallois, avant d'être élue au gouvernement cantonal quatre ans plus tard seulement. Elle y dirige le département de justice et police durant douze ans.
"Dame de fer" à St-Gall
Durant ses trois mandats de ministre, Karin Keller-Sutter s'est forgé une image de fermeté dans le domaine migratoire, notamment en tant que présidente de la Conférence des directeurs cantonaux de justice et police. Elle a mis en oeuvre des contrats d'intégration aux objectifs précis à atteindre par les migrants.
Sous son impulsion, St-Gall a aussi été l'un des premiers cantons à édicter une réglementation sévère en matière de débordements de fans de football et de hockey sur glace. L'ancienne conseillère d'Etat a été également très active dans la lutte contre la violence conjugale et les mariages forcés.
Echec en 2010
En 2010, elle brigue la succession de Hans-Rudolf Merz au Conseil fédéral. Donnée alors déjà favorite, du moins sur le papier, elle échoue pourtant, devancée par Johann Schneider-Ammann (PLR). Jean-François Rime (UDC) la double même lors de l'avant-dernier tour.
De son propre aveu, cet échec fait partie des moments les plus sombres de sa vie. Peut-être parce que sa carrière politique s'était quasiment déroulée sans accroc jusque-là.
En 2011, la libérale-radicale entre au Conseil des Etats. Elle est réélue aisément quatre ans plus tard et préside la Chambre des cantons depuis décembre 2017.
Santé et économie aux Etats
Eloquente, ambitieuse, dotée d'une grande maîtrise des dossiers, Karin Keller-Sutter a fait de la politique économique et sociale son domaine de prédilection à la Chambre des cantons. Membre des commissions de l'économie, de la santé et de la politique extérieure, la sénatrice a activement combattu la réforme des retraites, rejetée par le peuple en septembre 2017.
Aujourd'hui, la gauche ne considère plus Karin Keller-Sutter comme une alliée de l'UDC. La libérale-radicale a formé un binôme pragmatique au Conseil des Etats avec son compatriote st-gallois Paul Rechsteiner (PS), futur ex-président de l'USS. Elle convainc en s'attaquant à des dossiers comme la santé ou l'UE.
Selon les observateurs, la sénatrice ne voulait pas se lancer une nouvelle fois dans la course au Conseil fédéral sans la garantie d'être largement soutenue cette fois. Cette condition a été réunie, à tel point qu'Hans Wicki a fait figure de candidat alibi. L'élection de Karin Keller-Sutter a pris des allures de formalité, trente ans après la démission de la première conseillère fédérale, sa collègue de parti Elisabeth Kopp.
(KEYSTONE-ATS)
Culture
L'année 2025 sous le crayon des dessinateurs de presse à Morges
La Maison du dessin de presse à Morges (VD) présente du 6 décembre au 8 février une rétrospective de l'année 2025. L'exposition réunit près de 180 dessins de 37 artistes de toute la Suisse. Son maître-mot: l'effondrement.
L'effondrement peut être celui de la montagne à Blatten (VS), des villes subissant la guerre ou celui de la démocratie, avec le retour de Donald Trump à la Maison Blanche. Pour illustrer ces phénomènes, l'exposition se présente sous la forme de décombres au milieu desquels s'imbriquent les dessins, disposés de façon chronologique, explique la Maison du dessin de presse.
Les dessinateurs passent en revue les moments forts de l'actualité, comme, en janvier, les dix ans de la commémoration des attentats contre Charlie Hebdo ou l'élection de Zohran Mamdani à la mairie de New York en novembre. Forcément, il est beaucoup question du président américain Donald Trump, de ses taxes douanières, de ses velléités de conquête du monde et du Nobel de la Paix.
Dessinateurs exposés en hausse
L'Euro féminin de football, la violence urbaine, la famine à Gaza, la guerre en Ukraine, la mort du pape François, l'incarcération de Nicolas Sarkozy ou les inégalités se retrouvent sous le crayon bien taillé des dessinateurs. En Suisse, la chute du glacier au-dessus de Blatten a enseveli le village, marquant tous les esprits.
Le nombre de dessinateurs exposés est en augmentation. "De nouveaux auteurs, jeunes et motivés par l'actualité, font leur apparition, ce qui rend la sélection d'autant plus difficile", note le musée. Deux dessins au minimum sont exposés par artiste.
La rétrospective s'accompagne d'un catalogue. Celui-ci réunit 93 dessins choisis parmi ceux de l'accrochage.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Lausanne
Ecole de commerce dans quatre régions: nouveau cursus adopté
L'Etat de Vaud a adopté le nouveau cursus de ses Ecoles de commerce pour la rentrée 2026. Les élèves suivront une grille horaire qui renforce les bases théoriques ainsi qu'un apprentissage pratique progressif pour mieux les préparer tant aux études supérieures qu'à une entrée sur le marché du travail.
Le gouvernement avait annoncé en mai qu'à partir de la rentrée 2026, le cursus d'Ecole de commerce ne pourra plus se faire en gymnase comme c'est le cas actuellement, mais uniquement dans les écoles professionnelles commerciales de Lausanne, d'Aigle et de Nyon. Vendredi, le Canton a annoncé que cette formation serait aussi dispensée à Yverdon-les-Bains (au Centre professionnel du Nord vaudois - CPNV).
L'Ecole de commerce propose une formation à plein temps en école, pendant trois ans, suivie d'une année de stage en entreprise. A l'issue de ce cursus, les élèves obtiennent simultanément leurs deux diplômes: un Certificat de capacité (CFC) et une maturité professionnelle (MP) "Economie et services, type économie". Le but est d'offrir le choix entre la poursuite d'études dans une HES ou l'entrée dans la vie active, rappelle le canton.
Allemand renforcé
"La nouvelle grille horaire renforce les disciplines fondamentales et les domaines-clés du commerce pour favoriser la réussite des élèves. Les mathématiques, les finances et la comptabilité bénéficient de davantage d'heures. Dès le début du cursus, les élèves consolideront aussi leur maîtrise du français et de l'allemand", expliquent les services du conseiller d'Etat en charge de l'éducation Frédéric Borloz.
Plusieurs choix ont dû être opérés. L'italien a été retiré du tronc commun au profit du renforcement de l'allemand, tout en restant disponible dans les spécialisations à choix. Dans le complément au CFC, les arts visuels et la musique ne figurent plus au programme.
Une approche philosophique, notamment à travers l'enseignement des principes éthiques, est intégrée aux cours de français, d'économie et de droit. En résumé, selon le Département de la formation (DEF), la culture générale est développée, avec des bases plus solides et une orientation commerciale.
Pas d'impact pour le cursus en cours
Ces modifications n'ont pas d'impact pour les élèves qui sont déjà en formation, souligne le DEF. Les élèves déjà engagés dans l'Ecole de commerce au sein d'un gymnase pourront d'ailleurs continuer leur formation en restant dans le même établissement jusqu'en 2029.
Pour rappel, la sortie de l'Ecole de commerce des gymnases vaudois a suscité les critiques et les inquiétudes des syndicats de l'enseignement. Ils ont dénoncé une décision "unilatérale et opaque" de la part des services de M. Borloz. Ils regrettent "la fin de non-recevoir du DEF à leurs revendications", soit l'ouverture de négociations, des garanties sur le transfert des enseignants touchés et leurs conditions de travail.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Suisse
L'initiative vaudoise contre la "publicité indécente" est invalidée
L'initiative populaire cantonale "Pour une taxe progressive sur les dépenses publicitaires indécentes" est définitivement invalidée. Le Tribunal fédéral confirme la décision de la justice vaudoise.
Le texte avait été déposé en 2022 devant le Conseil d'Etat vaudois. Afin de réduire la consommation et les émissions de gaz, le mouvement citoyen Ag!ssons proposait d'introduire une taxe progressive sur la publicité, s'échelonnant entre 10% pour la tranche de 10'000 à 100'000 francs, de 50% pour 100'000 à 1 million de francs et de 100% au-delà.
Le gouvernement avait émis des doutes sur sa mise en oeuvre mais laissé au peuple le soin de trancher. Attaquée par des particuliers proches des milieux patronaux, cette décision a été annulée par le Tribunal cantonal vaudois qui a jugé disproportionnée l'atteinte à la liberté économique car il n'était pas démontré que l'impôt proposé puisse avoir un effet sur les émissions de gaz à effet de serre au niveau du canton.
Impact positif pas démontré
Dans un arrêt publié vendredi, le Tribunal fédéral se rallie à cette position. Même s'ils ont invoqué le plan climat du canton, le rapport 2023 du GIEC et diverses études scientifiques, les initiants n'ont pas démontré que la taxe agirait sur le comportement des consommateurs vaudois dans un sens positif pour l'environnement et la santé. Ce point ayant déjà été soulevé par le Conseil d'Etat, il incombait aux recourants de l'étayer, précisent les juges de Mon Repos.
L'initiative porte aussi atteinte de manière disproportionnée à la liberté économique, ajoute la 1ère Cour de droit public. Les acteurs du secteur de la publicité seraient particulièrement impactés. Enfin, la taxe serait difficile à prélever hors du canton, voire impossible à l'international.
Débat empêché
Dans un communiqué, Ag!ssons conteste point par point les arguments du Tribunal fédéral. "Dès que nous proposons des solutions crédibles pour sortir de l'austérité, le Centre patronal active ses réseaux pour empêcher le débat. Cette décision ne nous fera pas taire: la démocratie appartient à celles et ceux qui s'engagent, pas aux lobbys qui veulent la confisquer", réagit Steven Tamburini, co-initiant et membre d'Ag!ssons.
Pour l'organisation, des dizaines d'études démontrent le lien entre publicité, surconsommation et empreinte carbone. Plusieurs Etats luttent ainsi contre certains types de publicité. Et la régulation des données, du tabac ou des produits financiers montre qu'il est possible d'agir au niveau international.
Enfin, une taxe progressive est le moyen le plus juste pour reconnaître la responsabilité des plus gros pollueurs, affirme le mouvement citoyen. (arrêt 1C_413/2024 du 7 novembre 23025)
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Lausanne
Vaud Talent Hub veut faciliter l'accueil et la rétention de talents
Pour faire face à la pénurie de main-d'oeuvre, la Chambre vaudoise du commerce et de l'industrie (CVCI) et l'Etat de Vaud lancent "Vaud Talent Hub", une plateforme commune dédiée à l'accueil, à l'intégration et à la rétention des talents. Les personnes hautement qualifiées y trouveront des informations pour obtenir un emploi et s'établir dans le canton.
Ce projet de partenariat public-privé s'inscrit dans le plan d'action cantonal "Pénurie de main-d'oeuvre, employabilité, intégration 2025–2027", adopté par le Conseil d'Etat à la mi-novembre. Cette nouvelle plateforme en constitue d'ailleurs l'une des 16 mesures, rappelle vendredi le gouvernement dans un communiqué.
Dans le canton de Vaud, 50'000 emplois à temps plein pourraient rester vacants d'ici à dix ans. "Dans ce contexte, attirer et fidéliser les talents - qu'ils soient diplômés des hautes écoles, professionnels qualifiés, talents internationaux ou Suisses de l'étranger - devient un facteur clé de compétitivité, explique le Conseil d'Etat.
C'est donc pour répondre à cet enjeu que la CVCI et l'Etat de Vaud ont développé ensemble Vaud Talent Hub. Bilingue, la plateforme est dédiée aux personnes qui "souhaitent s'installer, travailler et faire carrière dans le canton". Elle dispose d'un assistant conversationnel fournissant aux utilisateurs des réponses instantanées, basées sur les sources officielles référencées sur le site, complétées par des informations d'autres sources externes.
Meilleure visibilité
Elle rassemble les informations essentielles pour les talents: marché du travail vaudois, démarches pour travailler ou créer une entreprise, obtention d'un permis, installation dans le canton, intégration familiale, sociale et culturelle.
"Une attention particulière est portée aux diplômées et diplômés des hautes écoles vaudoises, aux talents internationaux qualifiés, aux personnes hautement qualifiées déjà installées en Suisse et aux Suisses de l'étranger envisageant un retour", est-il souligné.
"Les personnes hautement qualifiées constituent un pilier-clé de notre écosystème d'innovation, composé de PME, de groupes internationaux et d'industries à forte valeur ajoutée. Vaud Talent Hub vise à renforcer les liens entre les entreprises et les réseaux d'alumni des hautes écoles et des institutions académiques et de recherche du Canton", explique Raphaël Conz, directeur du Service de la promotion de l'économie et de l'innovation (SPEI).
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
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