Le conseiller administratif Alfonso Gomez, 65 ans, est le nouveau maire de la Ville de Genève pour un an. L'élu écologiste, qui s'occupe du département des finances, de l'environnement et du logement, assume cette fonction pour la deuxième fois. Une cérémonie d'investiture se tiendra mercredi, annonce lundi la municipalité.

Sur le site de la Ville de Genève, Alfonso Gomez considère que le mandat de maire permet d'aller à la rencontre de toutes les catégories de la population, "pour entendre leurs préoccupations et leurs besoins". La fonction offre aussi la possibilité d'échanger avec "des personnes extraordinaires" du monde entier.

Né en Espagne et arrivé au début des années soixante en Suisse avec ses parents, le nouveau maire se réjouit de venir "au coeur des quartiers" pour des moments d'échanges. Il estime que dans un "monde qui vacille", il est nécessaire de prendre soin des autres et des valeurs que l'on partage.

La vice-présidence de l'exécutif de la Ville de Genève est assurée, jusqu'au 31 mai 2026, par la socialiste Christina Kitsos. La Ville de Genève, qui compte un peu plus de 200'000 habitants, est de loin la plus grande commune du canton de Genève.

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Malgré l'ouverture du système des vannes de fond, le niveau de l'eau est monté dans le barrage de Ferden (VS), en aval de Blatten. La situation est cependant considérée comme sous contrôle. Le lac pourrait retenir une éventuelle lave torrentielle, selon les autorités.

"Une surveillance active de la zone sinistrée et du comportement du lac, de la rivière et du barrage de Ferden est en cours. De nombreux équipements de mesures sont en place dans la zone concernée", a fait savoir l'organe cantonal de conduite, lundi dans un communiqué.

En raison du nombre trop important de sédiments charriés par la rivière Lonza, qui traverse le cône d'éboulis recouvrant Blatten, le turbinage ne peut plus être effectué au barrage de Ferden. Ce dernier avait été vidé par mesure de précaution et le système de vannes de fond a été partiellement ouvert vendredi, rappellent les autorités.

Quant au lac de Blatten, qui s'est formé en amont du dépôt d'éboulis, il est actuellement stable. Une intervention sur le cône d'éboulis n'est cependant toujours pas envisageable.

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La rupture d'une roue avait provoqué le déraillement d'un train de marchandises dans le tunnel de base du Gothard en août 2023. Le Service d'enquête de sécurité adresse lundi des recommandations à l'Agence ferroviaire européenne et à l'Office fédéral des transports.

Les dégâts aux infrastructures ont été considérables. Personne n’avait été blessé.

Afin d'éviter des incidents similaires à l'avenir, le Service suisse d'enquête de sécurité (SESE) adresse des recommandations de sécurité à l'Agence ferroviaire de l'Union européenne (ERA) et à l'Office fédéral des transports (OFT), lit-on dans un communiqué du SESE.

La cause

Le déraillement du train de marchandises dans le tunnel du Gothard était dû à la rupture de la roue droite du premier essieu du wagon 11, rappelle le SESE. Une surcharge thermique de la bande de roulement a entraîné des fissures de fatigue. Celles-ci ont continué à se développer dans le voile de roue jusqu'à la rupture de celle-ci.

La conception des aiguilles a également eu une influence sur les dommages.

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L’audit externe blanchit la direction du Service de l’enseignement obligatoire de langue française (SEnOF) de Fribourg des accusations de harcèlement, d’abus de pouvoir et de conflits d’intérêts. Six mesures d'amélioration seront prises.

"Les accusations graves et ciblées contre la direction du SEnOF (harcèlement, climat de peur, abus d’autorité, etc.) ne sont pas fondées", a indiqué lundi le Conseil d'Etat en lien avec l'audit. L’étude n’apporte pas d’éléments matériels quant à l’existence de conflits d’intérêts au sein de la direction du SEnOF.

Le canton va néanmoins mettre en oeuvre des pistes d'amélioration proposées par l'audit. Il espère "que la sérénité revienne à tous les échelons hiérarchiques d’un des plus grands services de l’Etat".

Il y a presque une année, un audit concernant le fonctionnement du service était lancé pour donner suite à un mandat du Grand Conseil. L'analyse a été menée par l’entreprise MoveUp auprès d'environ 4000 personnes, via une plateforme web et des entretiens.

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