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Suisse

Novartis lance un rachat d'actions à 15 milliards de dollars

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Un bâtiment du campus Novartis à Bâle (archives). (© KEYSTONE/GEORGIOS KEFALAS)

Novartis annonce jeudi le lancement d'un vaste programme de rachat d'actions, doté d'une enveloppe de 15 milliards de dollars. Le financement de l'opération est assuré par le produit de la récente cession au concurrent Roche d'un gros paquet d'actions.

Les deux multinationales pharmaceutiques rhénanes avaient créé la surprise début novembre en annonçant le rapatriement par Roche de 53,3 millions de titres au porteur détenues depuis le début du millénaire par Novartis, pour quelque 19 milliards de francs ou 21 milliards de dollars en fonction des diverses comptabilités. Novartis prévoyait de tirer de l'opération un produit de 14 milliards de dollars.

L'offre de rachat court jusqu'à la fin de 2023, précise un communiqué.

Novartis requerra lors de la prochaine assemblée générale en mars la mise à disposition de 10 milliards supplémentaires pour couvrir la différence entre le montant dédié au programme et les 8,8 milliards actuellement disponibles pour ce faire.

Croissance annuelle de 4%

Le groupe profite de l'occasion pour rappeler son objectif de croissance récemment formulé de 4% annuellement à l'horizon 2026 et promet d'affiner les perspectives en matière de dividende et de croissance lors de la présentation début février de ses résultats annuels en 2021.

Nonobstant sa quatrième position dans la liste de priorités de Novartis en matière d'allocation de capitaux, derrière la croissance organique, les dividendes et les acquisitions complémentaires, le lancement du programme de rachat d'actions était largement attendu, rappelle Stefan Schneider, de Vontobel. L'analyste calcule que l'opération porte sur environ 7,5% du capital-actions actuel.

Grosse acquisition peu probable

Laurent Flamme, à la Banque cantonale de Zurich (ZKB), soupçonne que l'annonce du jour constitue une réponse de Novartis à la pression de certains investisseurs déplorant un manque de lisibilité dans les allocations de capitaux subséquentes de la transaction avec Roche. L'opération limite dans tous les cas la probabilité que Novartis procède prochainement à une acquisition d'envergure, sans l'exclure complètement.

A 11h33, la nominative Novartis s'appréciait de 4,6% à 78,42 francs et caracolait en tête d'un SMI en hausse de 1,49%.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Lausanne

Un an de plus pour élaborer un congé parental vaudois

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Les députés unanimes ont accordé un délai supplémentaire au Conseil d'Etat vaudois (archives). (© KEYSTONE/CYRIL ZINGARO)

Le Conseil d'Etat vaudois souhaite présenter un contre-projet à l'initiative socialiste pour un congé parental de 34 semaines. Il a obtenu mardi du Grand Conseil un délai supplémentaire d'un an pour lui soumettre un préavis.

L'initiative de la gauche et des syndicats prévoit un congé de 34 semaines, dont seize iraient à la femme, quatorze à l'autre parent et quatre semaines à se partager entre les deux. Déposée en juin 2022, elle avait recueilli plus de 13'000 signatures.

D'une manière générale, le gouvernement souscrit aux buts généraux de l'initiative, mais il estime que le projet entraîne des coûts trop importants. Il a besoin de temps supplémentaire pour présenter un contre-projet direct avec des coûts supportables à long terme. Le Conseil d'Etat entend notamment étudier de plus près les modèles genevois (24 semaines au total) et tessinois (18 semaines).

La prolongation du délai a été votée à l'unanimité. La députée Monique Ryf (PS), membre du comité d'initiative, a soutenu cette proposition qui permettra au Conseil d'Etat de trouver la solution "la meilleure possible".

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Économie

Pétition et propositions pour sauver la verrerie de Saint-Prex (VD)

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Les salariés ont présenté l'état intermédiaire de leurs travaux pour la sauvegarde du site (archives). (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

La pétition "Non à la fermeture de Vetropack" a été remise mardi aux autorités vaudoises. Le texte, muni de 5003 signatures, demande le maintien des 175 emplois du site de Saint-Prex (VD), la dernière verrerie industrielle de Suisse. Dans le cadre de la procédure de consultation, le personnel a fait lundi une première série de propositions à la direction.

La représentation des employés a présenté à la direction l'état intermédiaire de ses travaux et a défendu son projet pour la sauvegarde de la verrerie. La procédure de consultation a été prolongée, et court désormais jusqu'au 30 avril.

Le projet des employés "permettrait au groupe de développer son usine la plus écologique et innovante d'Europe", expliquent les syndicats Unia et Syna dans un communiqué. Il présente notamment "un potentiel pour la réduction de la consommation énergétique ainsi que des solutions innovantes pour la réduction de l'empreinte carbone".

Pétition et sensibilisation

Mardi, une délégation des salariés, accompagnés de syndicalistes, se sont rendus au Grand Conseil pour sensibiliser les députés à l'importance de maintenir la dernière verrerie de Suisse. Ils ont remis au chancelier et au président du Grand Conseil une pétition de plus de 5000 signatures, "récoltées en moins d'un mois", a expliqué à Keystone-ATS Nicole Vassali, d'Unia Vaud.

Ce texte demande aux autorités de mettre en place un cadre qui permette la sauvegarde du site, proche du village et de la gare. "Nous voulons un positionnement clair du Grand Conseil et du Conseil d'Etat sur l'affectation du terrain, qui doit rester à vocation industrielle et ne pas servir à la spéculation immobilière", a relevé la syndicaliste.

Sceller la vocation industrielle d'un site

Une motion déposée mardi au Grand Conseil prévoit un renforcement de la LATC (loi sur l'aménagement du territoire) et du Plan directeur cantonal afin de sceller à très long terme la vocation industrielle et artisanale des terrains affectés aujourd'hui à ces activités.

A Saint-Prex, l'objectif est aussi d'éviter une délocalisation qui serait néfaste pour l'environnement. Si le site ferme, le verre recyclé en Suisse devra être transformé à l'étranger avant d'être réimporté. "C'est très bien de parler d'économie circulaire, mais il y a des investissements à faire en Suisse", a ajouté Mme Vassali.

En mars déjà, le Grand Conseil a voté une résolution qui demandait à Vetropack et au Conseil d’Etat d’étudier des solutions alternatives à une fermeture. Les conseillers aux Etats Pierre-Yves Maillard et Pascal Broulis - tous deux anciens conseillers d'Etat - ont apporté leur appui aux employés qui se battent contre cette fermeture.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse

"Pas de processus de paix en Ukraine sans la Russie", dit M. Cassis

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Ignazio Cassis et ses services préparent le Sommet sur l'Ukraine au Bürgenstock (archives). (© KEYSTONE/GEORGIOS KEFALAS)

Il ne peut pas y avoir de processus de paix en Ukraine sans la Russie, a déclaré le conseiller fédéral Ignazio Cassis mardi à Berne. "La Russie doit monter à bord", a-t-il dit en vue de la Conférence sur la paix en juin au Bürgenstock (NW).

Le conseiller fédéral en charge des Affaires étrangères s'exprimait avant sa rencontre avec son homologue autrichien Alexander Schallenberg.

M. Cassis n'a pas souhaité commenter les récentes déclarations de son homologue russe Sergueï Lavrov, qui avait qualifié la Suisse de "pays hostile". Il a réitéré l'attachement suisse à la neutralité: "C'est une neutralité au sens militaire. Nous n'envoyons pas d'armes ni de troupes en Ukraine. Mais il ne s'agit pas d'une neutralité de valeurs", a précisé M. Cassis.

Les préparatifs pour la Conférence de paix du Bürgenstock vont bon train. Les invitations vont être envoyées. Le dialogue avec des pays comme l'Inde et la Chine est très important, a dit encore le conseiller fédéral. "L'objectif de la conférence sera d'ouvrir un processus de paix."

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Jeux olympiques - Beijing 2022

Maison suisse à Paris: zone et soirée dédiées au canton de Vaud

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Le canton de Vaud, qui abrite notamment le siège du CIO, investira la Maison suisse lors des JO de Paris (photo d'illustration). (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

Le canton de Vaud bénéficiera d'un espace au sein de la Maison suisse lors des Jeux olympiques de Paris de cet été. Une soirée vaudoise y sera notamment organisée le 27 juillet, en présence de quatre membres du Conseil d'Etat.

Cet espace proposera "une immersion dans une quinzaine d'écrans qui projetteront des images représentant différents atouts du canton", annonce mardi l'Etat de Vaud.

Installée à l'ambassade de Suisse de Paris, la Maison suisse exposera aussi une oeuvre inédite imaginée par l'Ecole cantonale d'art de Lausanne (ECAL). Intitulée "Vaud-o-rama", elle plongera le spectateur "dans les multiples facettes du canton."

La présence vaudoise à Paris vise notamment à "affirmer la place de choix du canton" dans l'accueil de nombreuses fédérations sportives et des organisations sportives internationales, à commencer par le CIO.

En organisant une "soirée vaudoise" le 27 juillet, le canton souhaite aussi renforcer ses liens avec son voisin français. Christelle Luisier (présidente du Conseil d'Etat et ministre des sports), Isabelle Moret (économie et innovation), Valérie Dittli (finances et agriculture) et Frédéric Borloz (formation) seront de la partie.

Le lendemain, ils assisteront, comme le veut la tradition, au repas offert par la Fondation Lausanne capitale olympique au CIO et aux fédérations sportives internationales installées dans le canton de Vaud.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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