Rejoignez-nous

Suisse

La conseillère nationale Ruth Humbel ne se représentera pas en 2023

Publié

,

le

Ruth Humbel, spécialiste des questions de santé et de politique sociale, siège au Conseil national depuis 2003 (archives). (© KEYSTONE/ALESSANDRO DELLA VALLE)

La conseillère nationale Ruth Humbel (Centre/AG), 65 ans, ne se représentera pas lors des élections législatives fédérales de 2023. "C'est ma dernière législature", déclare-t-elle dans un entretien diffusé vendredi par l'Aagauer Zeitung.

La juriste argovienne, spécialiste des questions de santé et de politique sociale, siège au Conseil national depuis 2003. Si elle n'exclut pas de se retirer avant les élections prévues en automne 2023 pour des raisons tactiques, elle critique son parti, qui a déjà publiquement fait savoir qu'elle quitterait le Parlement cette année encore.

Un viticulteur de la région de Zurzach (AG), Andreas Meier, a en outre démissionné du Grand Conseil argovien avant l'été pour reprendre le siège de Mme Humbel. "C'est une pression que l'on peut qualifier de 'mobbing'", lâche-t-elle. Il y a "d'abord l'annonce de mon départ en été et maintenant la démission d'Andreas Meier du Grand Conseil et son annonce qu'il me remplace", ajoute-t-elle.

Une discussion sur un éventuel départ anticipé a bien eu lieu, explique la conseillère nationale, mais M. Meiller n'a jamais mentionné vouloir démissionner dès cet été.

La priorité actuelle de l'élue fédérale est la votation fédérale du 25 septembre sur la réforme de l'AVS. "Je veux d'abord gagner la votation sur l'AVS. Depuis 19 ans que je suis conseillère nationale, nous n'avons encore jamais réussi à faire passer une réforme des assurances sociales. Le moment est venu".

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture
Cliquez pour commenter

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Économie

L'emploi, variable d'ajustement des PME industrielles à la peine

Publié

le

La composante des commandes a légèrement progressé, mais reste très faible. (KEYSTONE/Christian Beutler) (© KEYSTONE/CHRISTIAN BEUTLER)

Les petites et moyennes entreprises (PME) industrielles voient leur activité pécloter, avec des carnets de commandes qui continuent de se vider. Les PME, sous pression, ont supprimé des effectifs, selon Raiffeisen.

L'indice PMI PME a légèrement augmenté à 46,8 points en novembre, contre 45,2 points précédemment, note la banque coopérative de saint-galloise, mais il est resté nettement sous le seuil de croissance de 50. "L'évolution de l'activité est donc restée négative, tout juste un peu moins forte qu'en octobre".

La légère amélioration de l'indice global s'explique avant tout par la composante "production", qui a nettement progressé, passant de 42,5 à 48,5 points, se rapprochant de nouveau du seuil d'expansion. Or il ne s'agit que d'une contre-réaction au plongeon d'octobre, qui avait enregistré un volume de production extrêmement faible en raison des vacances. "Les signes d'un véritable retournement de tendance ne sont pas perceptibles", souligne Raiffeisen, et sont même imprévisibles "dans un contexte de faible évolution de la demande étrangère".

La composante des commandes a légèrement progressé, mais reste très faible.

"La récession industrielle persistante se répercute désormais plus fréquemment sur l'emploi", chutant à 44,4 points de 48,6 points, et constituant désormais la lanterne rouge des sous-indices.

Pénurie de main-d'oeuvre

S'appuyant sur les derniers chiffres de l'Office fédéral de la statistique (OFS), Raiffeisen note que l'emploi a légèrement baissé dans l'industrie manufacturière pour la première fois depuis la pandémie. Un peu moins de 1000 postes ont été supprimés en équivalents temps plein. C'est moins que lors des récessions industrielles précédentes, comme le choc du franc de janvier 2015, avec la suppression de 3000 postes dans un premier temps puis de 4000.

"Pour l'instant, la plupart des entreprises industrielles suisses hésite encore à licencier", patientant en attendant le redémarrage de l'activité. D'autant que la pénurie de main d'oeuvre qualifiée "constitue une autre raison majeure de ne pas précipiter la suppression des effectifs" pour éviter une pénurie de personnel. Près de la moitié des entreprises industrielles est concernée par les difficultés de recrutement, selon l'OFS.

Les réserves de commandes et les difficultés de recrutement dissuadent pour l'instant les licenciements sur une large échelle. Mais la banque cite le Centre de recherches conjoncturelles KOF selon lequel, au cours des prochains mois une majorité d'entreprises anticipe une nouvelle réduction des effectifs, et donc un impact sur le marché du travail.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

Continuer la lecture

Économie

La croissance de retour au troisième trimestre (Seco)

Publié

le

Le secteur des services a quant à lui de nouveau livré des "impulsions positives", malgré d'importantes disparités dans les différents domaines d'activité. (KEYSTONE/Salvatore Di Nolfi) (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

Le PIB de la Suisse est reparti à la hausse (+0,3%) au troisième trimestre 2023, après le recul de 0,1% accusé entre avril et juin, selon les chiffres du Secrétariat d'État à l'économie (Seco) publiés vendredi.

"La création de valeur a stagné dans l'industrie en raison du contexte international qui reste difficile", relève le Seco dans son communiqué, soulignant la demande toujours souffreteuse dans le secteur des machines et des métaux, alors que la chimie et pharmacie, peu exposés aux aléas conjoncturels, ont progressé (+1,2%).

Le secteur des services a quant à lui de nouveau livré des "impulsions positives", malgré d'importantes disparités dans les différents domaines d'activité. Alors que la création de valeur a grimpé dans le commerce (+1,1%), la santé et le social (+0,7%) les transports et communication (+0,3%), elle s'est affaissée modérément dans les services aux entreprises (-0,1%) et de manière plus marquée dans l'hôtellerie-restauration (-3,7%).

Corollaire de la faible demande intérieure, les importations de biens et de services ont connu une évolution timide (+0,7%). "L'un dans l'autre, la contribution du commerce extérieur à la croissance du PIB a été nettement positive" au cours du trimestre sous revue, à la faveur de la hausse marquée des exportations, signalent les experts du Seco.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

Continuer la lecture

Suisse

Nouvelle baisse des revenus dans le tertiaire en septembre

Publié

le

Reflet de la reprise post-Covid, les activités liées au voyage ont redécollé (+21,5%). (KEYSTONE/Martial Trezzini) (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

Les chiffres d'affaires du secteur des services ont reculé de 11,0% en septembre sur un an, selon les chiffres corrigés des jours ouvrables publiés vendredi par l'Office fédéral de la statistique (OFS).

On observe cependant une forte disparité entre les différents segments, le commerce et les activités immobilières accusant des replis de respectivement 18,4 et 7,4%, alors que les postes Hébergement et restauration (+10,9%), Information et communication (+7,8%) et Activités de services administratifs et de soutien (+5,4%) ont vu leurs recettes s'étoffer en rythme annuel.

Reflet de la reprise post-Covid, les activités liées au voyage ont redécollé (+21,5%).

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

Continuer la lecture

Suisse Romande

Transports publics renforcés entre les Chablais français et suisse

Publié

le

La ligne de bus qui circule actuellement de la gare d'Evian-les Bains à Saint-Gingolph France sera prolongée jusqu'à la gare suisse de Saint-gingolph et proposera neuf paires de courses quotidiennes du lundi au vendredi et cinq le week-end. (Image d'illustration). (© KEYSTONE/GAETAN BALLY)

La ligne de bus qui circule de la gare d'Evian-les Bains à Saint-Gingolph France franchira la frontière dès le 10 décembre. Elle desservira la gare suisse de Saint-Gingolph et permettra une connexion avec le réseau ferroviaire helvétique. La nouvelle offre sera testée durant un an.

"La mise en place de cette liaison franco-suisse est une solution pour contenir l'augmentation du trafic motorisé individuel sur le territoire", indiquent vendredi le réseau français de mobilité EVA'D et Chablais Région dans un communiqué commun. La ligne au départ de Thonon-les Bains dessert notamment la gare SNCF et l'embarcadère d'Evian-les-Bains.

La nouvelle connexion sera exploitée par des autocars de tourisme de 39 places qui effectueront dès le 10 décembre neuf courses allers et retours quotidiennes du lundi au vendredi. Durant les week-ends, "l'offre sera de cinq paires de courses comme actuellement", indiquent les partenaires, précisant que le temps de parcours sera de 46 minutes, dont 10 entre l'ancien terminus et la gare suisse de Saint-Gingolph.

En attendant la ligne Sud-Léman

La ligne 10 étendue sera testée durant une année. "Sa prolongation sera envisagée en fonction du résultat de fréquentation", précisent les partenaires.

La prolongation de la ligne de bus s'intègre dans la stratégie de mobilité transfrontalière élaborée par la plateforme réunissant des représentants politiques des communes du Chablais valaisan, vaudois et français. Le service valaisan de la mobilité "soutient ce projet structurant pour la région, qui répond aux enjeux relevés dans l'attente de la réouverture de la ligne ferroviaire du Sud-Léman à l'horizon 2030".

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

Les Sujets à la Une

X