Rejoignez-nous

Suisse

La Suisse envisage de rendre le service obligatoire pour les femmes

Publié

,

le

La population est plutôt réticente à l'idée d'étendre l'obligation de servir aux femmes tant que l'égalité n'est pas atteinte dans d'autres domaines (arhive). (© KEYSTONE/SANDRO CAMPARDO)

Les femmes pourraient se voir obligées de servir en Suisse. Le Conseil fédéral a évalué cette possibilité parmi d'autres afin d'éviter une pénurie d'effectifs au sein de l'armée.

Les effectifs de la protection civile sont déjà légèrement inférieurs à la valeur cible de 72'000 membres, a indiqué le gouvernement vendredi dans un communiqué. À la fin de la décennie, l’armée aura des difficultés à assurer l’effectif réel de 140'000 militaires s’il n’est pas possible de réduire les départs prématurés de manière substantielle, a-t-il ajouté.

Plusieurs pistes présentées dans un rapport provisoire du Département fédéral de la défense (DDPS) ont ainsi été évaluées. Le Conseil fédéral a retenu deux options: celle de rendre le service obligatoire pour les femmes, et ainsi doublé les effectifs, et celle prévoyant la fusion du service civil et de la protection civile pour former une nouvelle organisation. Dans ce cas, l'alimentation en effectifs de la protection civile serait assurée.

L'obligation pour les femmes de participer à la journée d'information sur l'obligation de servir dans l'armée serait une possibilité moins radicale que le gouvernement a également retenue.

Points à clarifier

Des questions restent toutefois à clarifier, prévient le Conseil fédéral. L'équité en matière de service doit être garantie. Les répercussions concrètes de tels changements ainsi que le besoin réel d'augmenter le nombre de jours de service à accomplir dans la protection civile doivent en outre être évalués.

Le gouvernement a ainsi chargé le DDPS, en collaboration avec le Département fédéral de l'économie (DEFR) d'examiner ces options d'ici 2024. Deux autres options, envisageant un service citoyen, ont en outre d'ores et déjà été écartées par le Conseil fédéral.

Dans son rapport, le DDPS a par ailleurs lancé une enquête auprès de la population afin d'évaluer son rapport à l'armée. Il en est ressorti une volonté d'accomplir le service.

Les personnes engagées souhaitent toutefois une meilleure conciliation avec la vie privée. S'agissant de l'obligation de servir pour les femmes, la population est plutôt réticente tant que l'égalité n'est pas atteinte dans d'autres domaines.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture
1 commentaire

1 commentaire

  1. Annick

    4 mars 2022 à 19:08

    Pourquoi pas, mais une femme n’a malheureusement pas les mêmes aptitudes que l’homme. Et une femme enceinte que va t elle faire à l’armée ? Elle sera obligée de différer sa grossesse ? Est ce bon de faire de gros efforts alors qu’elle a ses règles ? Pas facile à gérer tout ça pour des chefs à l’armée. Laissez celles qui veulent le faire.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Culture

Nouveau centre culturel à Vernier (GE): ouverture prévue en 2026

Publié

le

Le futur "Concorde espace culture" comprendra quatre corps de bâtiments distincts. (© HRS Real Estate SA)

La cérémonie de la pose de la première pierre du nouveau centre culturel à Vernier (GE) "Concorde espace culture" a eu lieu jeudi en présence des autorités cantonales et communales. Ce lieu dédié à la promotion des arts sous toutes leurs formes devrait ouvrir ses portes en septembre 2026.

La construction de ce nouveau bâtiment, qui se situe au carrefour des avenues de Châtelaine et de l'Ain, est devisée à 130 millions de francs, indique jeudi l'entreprise HRS, en charge des travaux. Le chantier préparatoire a débuté en mai dernier.

Le centre comprendra des studios de danse et de musique, des ateliers d'arts visuels, une salle de spectacle pouvant accueillir entre 200 et 1000 personnes, des logements pour artistes et étudiants ainsi qu'un hôtel et des espaces de restauration. La bibliothèque municipale sera aussi intégrée dans ce complexe.

Porté par la Fondation pour le développement des arts et de la culture (FODAC), ce centre accueillera aussi les apprentis du CFC danse de toute la Suisse. La FODAC est soutenue par Vernier, l'Association des communes genevoise (ACG), des privés et le canton. Vernier a notamment engagé un cautionnement de 67 millions de francs pour ce projet.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

Suisse

Bond des exportations horlogères en août, mais nuages à l'horizon

Publié

le

Sur huit mois, l'industrie a envoyé pour 17,1 milliards de francs de montres à l'étranger, en recul de 1,4% par rapport à la même période de l'an passé. En 2023, la branche avait enregistré un record annuel, avec des envois pour une valeur totale de 26,7 milliards de francs. (KEYSTONE/V. Flauraud) (© KEYSTONE/VALENTIN FLAURAUD)

Les exportations horlogères suisses ont augmenté de 6,9% en août sur un an, après un rebond en juillet. Mais la tendance reste négative pour la branche, de quoi augurer d'une fin d'année difficile notamment sur les marchés clés que sont la Chine et Hong Kong.

Le mois dernier, les envois de garde-temps helvétiques ont totalisé 1,95 milliard de francs, selon le communiqué de la Fédération horlogère suisse (FH) jeudi.

Sur huit mois, l'industrie a envoyé pour 17,1 milliards de francs de montres à l'étranger, en recul de 1,4% par rapport à la même période de l'an passé. En 2023, la branche avait enregistré un record annuel, avec des envois pour une valeur totale de 26,7 milliards de francs.

Les perspectives pour la fin de l'année en cours restent "négatives", d'après la faîtière, pour qui "les entreprises du secteur déplorent un manque de visibilité à moyen terme, les incitant à la plus grande prudence pour la suite, voire à la réduction de l'activité pour nombre d'entre elles."

En début de semaine, la FH et la Convention patronale de l'industrie horlogère suisse (CP) ont alerté sur le ralentissement de la demande et la baisse des exportations depuis le début de l'année, qui pèsent en particulier sur les sous-traitants et les entreprises opérant dans l'entrée et le milieu de gamme. La faîtière et le patronat ont réclamé un franc moins fort pour améliorer la compétitivité du secteur.

Les Etats-Unis en force

En août, la plupart des marchés se sont inscrits en hausse, parfois soutenue. Les plus fortes variations ont concerné les Etats-Unis (+7,6%), qui restent le premier destinataire de montres suisses. Le Japon (+14,4%), qui se classe troisième, Singapour (+9,3%), les Emirats arabes unis (+26,9%), l'Italie (+17,6%) ou la Corée du Sud (+14,2%) ont aussi affiché de fortes augmentations.

Les marchés européens tels que le Royaume-Uni (+3,5%), l'Allemagne (+2,9%) et la France (+0,7%) se sont tenus en retrait.

A l'inverse, les exportations horlogères vers la Chine (-5,9%), redevenue la seconde destination mensuelle des envois, et Hong Kong (-11,1%) ont encore reculé, mais de manière moins marquée que les mois précédents. Les prévisions pour les prochains mois restent toutefois très défavorables pour ces deux débouchés, assure la FH.

Depuis le début de l'année, les envois vers l'Empire du Milieu, où de nombreux indicateurs économiques continuent de se dégrader, ont fondu de 21% et ceux vers l'ancienne colonie britannique de presque 19%.

En volume, les principaux groupes de matières ont tous diminué en août d'environ 10%, soit 125'000 pièces de moins qu'en août 2023.

Les montres de plus de 3000 francs (prix export) ont porté la croissance, avec une progression mensuelle de 14,9% en valeur. Pour les segments inférieurs à ce montant, l'évolution s'est révélée clairement négative, aussi bien en valeur (-14,4%) qu'en nombre de pièces (-11,3%).

Prudence des analystes

Si le résultat mensuel dépasse les prévisions de la Banque cantonale de Zurich (ZKB), l'analyste Patrik Schwendimann met en garde contre toute surinterprétation, car il ne s'agit pas de ventes. De plus, il estime que les chiffres sont "fortement dénaturés" par certaines grandes marques indépendantes comme Patek Philippe, Audemars Piguet et Rolex, qui peuvent notamment liquider leurs listes d'attente. Cela ne reflète donc pas la marche des affaires de Richemont et Swatch Group.

L'expert rappelle avoir raboté lundi ses estimations en matière de bénéfice pour Richemont et Swatch Group tant pour 2024 que 2025 en raison des difficultés des marchés chinois et hong-kongais. Le genevois et le biennois sont recommandés chacun à "pondérer au marché".

Jean-Philippe Bertschy de Vontobel estime aussi que les exportations suisses seront portées cette année principalement par Rolex et quelques marques indépendantes haut de gamme. Pour les autres, 2024 s'apparente à une remise des compteurs à zéro et à une normalisation de la croissance après l'essor post-Covid.

Il se montre positif quant à Richemont - recommandant le titre à l'achat - qui réalise plus de la moitié de son chiffre d'affaires dans la joaillerie et qui est positionné sur le haut de gamme. A l'inverse, l'expert se montre prudent à propos de Swatch Group ("hold"), en raison de sa forte dépendance à l'entrée et milieu de gamme et de son importante exposition à la Chine, qui pèse pour un tiers des ventes.

Vers 12h15, la porteur Swatch caracolait en tête d'un SLI en hausse de 1,1%, gagnant 4,7% à 160,55 francs. L'action de son concurrent Richemont prenait 1,3% à 119,50 francs.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

Continuer la lecture

Économie

L'inflation suisse plus faible que prévu jusqu'en 2025

Publié

le

Une demande internationale plus faible aurait un impact sur le commerce extérieur suisse et la conjoncture domestique, souligne le Seco. Dans un tel contexte, le franc continuerait à s'apprécier. (KEYSTONE/Michael Buholzer) (© KEYSTONE/MICHAEL BUHOLZER)

Le groupe d'experts de la Confédération pour les prévisions conjoncturelles a raboté ses prévisions de renchérissement jusqu'en 2025. Pour cette année, l'inflation est ainsi attendue à 1,2%, contre 1,4% lors du dernier pointage du mois de juin.

En ce qui concerne 2025, le renchérissement en Suisse devrait atteindre 0,7%, indique jeudi le Secrétariat d'Etat à l'économie (Seco), qui publie ces prévisions trimestrielles. Ce niveau est sensiblement revu à la baisse par rapport au taux de 1,1% de juin.

Aucun changement ne se dessine pour l'économie helvétique cette année, dont la croissance du produit intérieur brut (PIB) est toujours escomptée à 1,2% en 2024. Le Seco rappelle dans son communiqué qu'une telle évolution serait "nettement" inférieure à la moyenne depuis 1980. Les spécialistes pointent du doigt un "rythme d'expansion de la demande mondiale (...) inférieur à la moyenne historique au cours des prochains trimestres".

Après un deuxième trimestre porté essentiellement par les secteurs chimique et pharmaceutique ainsi que la vigueur des exportations de marchandises, la croissance devrait cependant être modérée dans un avenir proche, précise le communiqué. Le Seco rappelle que la dynamique pour l'industrie et la demande intérieure demeure faible. L'appréciation du franc constitue un autre frein, alors que les marchés européens d'exportation rencontrent des difficultés.

Une légère détérioration est ainsi envisagée pour 2025, le groupe d'experts ayant raboté ses prévisions de PIB à 1,6%. Cela représente 0,1 point de moins par rapport aux estimations de juin. La moyenne à long terme est fixée à 1,8%.

Risques internationaux, effets locaux

Le nombre de chômeurs devrait augmenter, le taux de sans-emplois étant attendu à 2,4% cette année et à 2,6% en 2025. Ces prévisions demeurent inchangées.

Le groupe d'experts a identifié une série de risques conjoncturels parmi lesquels figurent les conflits armés en Ukraine et au Proche-Orient. Ceux-ci pourraient entraîner une forte hausse des prix des matières premières ou des coûts de transports, impliquant des répercussions inflationnistes, selon le communiqué.

L'assouplissement monétaire dans les principales économies se fait à un rythme lent, ce qui augmente les risques liés à l'endettement et au bilan des institutions financières. Ces perspectives pourraient conduire à des corrections sur les marchés financiers. La faiblesse des économies allemande ou chinoise figure également parmi les facteurs qui pourraient gripper la machine, tout comme un fléchissement potentiel de la conjoncture aux Etats-Unis.

Une demande internationale plus faible aurait un impact sur le commerce extérieur suisse et la conjoncture domestique, souligne le Seco. Dans un tel contexte, le franc continuerait à s'apprécier.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

Continuer la lecture

Culture

Reproduction d'un tricycle d'Hiroshima au Musée de la Croix-Rouge

Publié

le

La famille de Shinichi Tetsutani s'est déplacée pour voir la reproduction du tricycle d'Hiroshima désormais exposée à Genève. (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

La reproduction en bronze d'un tricycle retrouvé à Hiroshima le 6 août 1945 après l'explosion atomique trône désormais au Musée international de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge à Genève. La Campagne pour l'abolition de l'arme nucléaire (ICAN) la lui a offerte.

L'objet n'est pas entouré de protection, laissant la possibilité aux curieux d'avoir une expérience tactile. "C'était voulu", a affirmé à la presse le directeur du musée, Pascal Hufschmid.

Positionné dans le hall d'entrée, le tricycle sera l'une des premières composantes de la nouvelle exposition permanente, attendue dans quatre ans. Il rappelle que derrière chaque conflit, "ce sont des histoires d'individus, de familles, de personnes", insiste le directeur.

Le tricycle avait été récupéré près d'un enfant de trois ans, Shinichi Tetsutani. Blessé et brûlé, celui-ci était décédé quelques heures plus tard. Désormais, la famille de Shinichi parle à la nouvelle génération chez elle et plus largement au Japon de l'importance de cohabiter en paix.

Et le tricycle en est un symbole qui doit être partagé avec les populations du monde entier. "C'est un objet commun. Il peut être trouvé dans chaque famille", affirme Hitomi Hasebe, représentante des Tetsutani, dont cinq membres sur trois générations étaient jeudi à Genève. Un frère de Shinichi, trop âgé, a dû rester au Japon.

Plusieurs autres objets

L'objet, exposé dans la ville japonaise, avait été numérisé en 2021 au Japon. La reproduction par les artistes Akira Fujimoto et Cannon Hersey a ensuite été relayée à ICAN en 2022 à Genève. L'organisation l'a offerte jeudi au Musée et à la Ville de Genève. "La Croix-Rouge a été l'une des premières organisations internationales à se rendre à Hiroshima après le bombardement atomique", fait remarquer sa directrice exécutive Melissa Parke.

Pour les artistes, il faut garantir que les souffrances d'Hiroshima ne soient pas oubliées. Pour le jour où aucun rescapé de l'explosion atomique ne sera plus présent, insiste Cannon Hersey, dont le grand-père avait été l'un des premiers à révéler au monde les effets d'Hiroshima.

Il y a un mois, l'artiste était avec ses trois enfants dans la ville japonaise. Et avec la famille de son collègue Akiro Fujimoto. "Nos grands-pères se faisaient la guerre et nos enfants jouent ensemble", glisse-t-il. Selon lui, la relation américano-japonaise peut inspirer le Proche-Orient ou encore la Russie et l'Ukraine vers la paix.

"C'est pour le futur que nous travaillons", dit-il. Une trentaine d'autres objets d'Hiroshima ont été numérisés et seront reproduits pour être montrés dans toutes les régions du monde.

Pour la Ville de Genève, ce don constitue aussi un instrument pour un message plus politique. Cette oeuvre "nous rappelle que nous devons travailler sans relâche" pour l'abolition de l'arme nucléaire, estime le conseiller administratif Sami Kanaan.

Initiative lancée par ICAN

La Suisse n'a toujours pas rejoint le Traité d'interdiction de l'armée nucléaire, entré en vigueur en 2021, malgré une motion approuvée au Parlement fédéral. Prix Nobel de la paix, ICAN a lancé en juillet une initiative populaire face à cette situation.

L'attaque sur Hiroshima avait fait près de 150'000 victimes. Les rescapés, les Hibakusha, subissent toujours les effets de cette explosion.

"Nous espérons que l'oeuvre inspirera la Suisse et le Japon" pour qu'ils s'associent au traité, "alors que la menace d'un nouveau recours à l'arme nucléaire n'a jamais été aussi élevée", a dit Mme Parke. Près de la moitié des Etats ont ratifié cet accord, l'ont signé ou ont dit vouloir le rejoindre.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

Derniers titres

Les 2 derniers titres

Votre Horoscope

Verseau

Si vous travaillez en équipe, n’hésitez pas à mettre vos multiples forces, au service du groupe… Cela renforcera la cohésion de l’ensemble.

Les Sujets à la Une

X