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Suisse

La Suisse gère bien la crise, selon le FMI

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Malgré la pandémie de coronavirus et les mesures prises pour contrer la progression des infections, la Suisse s'en sort plutôt bien d'un point de vue économique, selon le FMI (Image symbolique © KEYSTONE/URS FLUEELER)

La Suisse a bien amorti les impacts économiques de la crise du coronavirus, en limitant le ralentissement conjoncturel. Elle doit maintenant orienter sa politique économique pour une reprise forte et durable, selon le Fonds monétaire international (FMI).

L'économie suisse s'est contractée de 2,9% en 2020, moins que les économies des autres pays européens. Cette évolution s'explique notamment par la solidité des finances publiques et des ménages privés, une industrie d'exportation compétitive, un secteur financier bien capitalisé et un système de santé bien doté, a indiqué le FMI mercredi au terme de son examen annuel.

Les mesures urgentes pour atténuer les effets de la crise du coronavirus et apporter un soutien ciblé aux entreprises et aux travailleurs ont aussi été déterminantes pour limiter le marasme économique. Elles représentent un peu plus de 10% du produit intérieur brut (PIB).

La Suisse a fait preuve de flexibilité pour répondre au choc, a expliqué Mark Horton, chef de la délégation du FMI lors d'un point de presse virtuel. Sa réaction a été rapide, forte et durable.

La conjoncture helvétique devrait s'améliorer cette année. La reprise a démarré au troisième trimestre 2020 malgré les nouvelles vagues d'infection. Le Fonds monétaire international (FMI) prévoit une croissance de 3,5% pour 2021 et de 2,8% pour 2022.

Budget suffisant

Vu la marge de manoeuvre budgétaire qui lui reste, la Confédération devrait poursuivre ses aides pour préserver les emplois et soutenir la demande, conseille le FMI. Mais il faudra être prudent pour éviter que des mesures de trop longue durée n'entravent les ajustements structurels nécessaires.

Les effets de la crise seront encore visibles longtemps après la fin de la pandémie, notamment dans les secteurs où la reprise pourrait être plus lente, comme le tourisme ou l'événementiel. Le chômage, l'endettement et l'insolvabilité n'ont pas beaucoup augmenté, mais la situation pourrait s'inverser au moment où la Confédération cessera son aide.

L'inflation restant modérée, le FMI recommande à la Banque nationale suisse de poursuivre sa politique monétaire expansionniste. Celle-ci peut continuer à intervenir sur le marché des devises en cas d'afflux importants de capitaux en Suisse et de pressions marquées sur le franc.

La BNS pourrait aussi tirer les leçons de la pandémie et se donner les instruments nécessaires pour affronter une autre crise, a ajouté M. Horton. Le secteur bancaire bénéficiait d'une santé solide à l'entrée de la pandémie et n'a pour l'instant subi que des pertes limitées. Mais il n'est pas à l'abri d'une crise.

La situation sur le marché immobilier doit aussi faire l'objet d'une surveillance accrue. La hausse des prix de l'immobilier résidentiel s'est poursuivie et la crise du coronavirus a affecté le secteur commercial. En matière de fiscalité, les réformes envisagées du droit de timbre et de l'impôt à la source vont alléger les charges fiscales et améliorer le fonctionnement des marchés de capitaux.

Réforme de l'AVS à poursuivre

La Confédération ne doit pas relâcher ses efforts pour réformer les retraites. Malgré les mesures prises en faveur des chômeurs âgés ou les débats en cours sur l'AVS et le deuxième pilier, elle devrait envisager des réformes plus poussées pour assurer le financement de la prévoyance vieillesse, a relevé M. Horton.

Le FMI salue aussi le bien-fondé des objectifs fixés dans la nouvelle loi sur le CO2, sur laquelle le peuple se prononcera en juin. Tout en reconnaissant que les investissements des autorités helvétiques contre le réchauffement climatique sont conséquents, il estime que la Suisse pourrait promouvoir davantage une croissance durable et numérique.

Le modèle d'un "green new deal" comme en Europe et aux Etats-Unis serait une voie à suivre. Des avancées sont également souhaitées dans les négociations avec l'Union européenne pour garantir un accès à ce marché à des conditions favorables. Grâce à la vaccination, l'économie européenne pourrait croître plus vite que prévu.

Pandémie oblige, la délégation du FMI a procédé à son examen annuel de la Suisse 17 mars au 7 avril par vidéoconférence. L'an dernier, elle avait dû renoncer à mener son évaluation.

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Économie

La BNS maintient son taux directeur à 0,0%

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La BNS maintient sa politique monétaire inchangée, son taux directeur restant fixé à 0,0% (archives). (© KEYSTONE/PETER KLAUNZER)

La Banque nationale Suisse (BNS) prolonge la pause sur les taux d'intérêt. Le taux directeur reste inchangé à 0,0%. Elle restera active au besoin sur le marché des devises.

Les avoirs à vue détenus par les banques à la BNS se voient appliquer, jusqu'à un seuil défini, le taux directeur de la BNS. Pour la part des avoirs à vue dépassant ce seuil, le taux appliqué continue d'être inférieur de 25 points de base au taux directeur.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Suisse

Transport régional: le Parlement valide 160 millions de plus

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Durant les débats, le ministre des transports Albert Rösti a assuré que, malgré les coupes budgétaires, les transports publics régionaux pourront continuer à remplir leur fonction de desserte de manière appropriée (archives). (© KEYSTONE/ALESSANDRO DELLA VALLE)

Les transports publics régionaux bénéficieront d'une enveloppe de 3,5 milliards de francs pour les années 2026 à 2028. Le National a accepté jeudi la proposition du Conseil des Etats d'augmenter de 160 millions le crédit d'engagement demandé par le Conseil fédéral.

Le Conseil fédéral proposait 3,36 milliards de francs pour les trois prochaines années. Cela représentait une augmentation de 2,3% par rapport au crédit d'engagement décidé par le Parlement en 2021.

Ce montant tenait toutefois compte d'une baisse des moyens financiers fédéraux pour le trafic régional à partir de 2027, conformément au programme d'allègement budgétaire. Les coûts non couverts planifiés doivent être réduits de 5% dès 2027.

Le Conseil des Etats a refusé une telle réduction des moyens. Le National, qui voulait initialement suivre le gouvernement, a finalement plié, par 112 voix contre 76. Au grand dam de l'UDC et d'une partie du PLR.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse

Performance en repli pour Axpo sur l'exercice 2024/25

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Axpo explique le tassement de sa rentabilité par des effets uniques, notamment la performance du fonds destiné à la désaffectation et l'assainissement des centrales nucléaires (Stenfo) (archives). (© KEYSTONE/GAETAN BALLY)

Axpo affiche une performance en repli à l'issue de l'exercice décalé 2024/25. Subissant un tassement de ses revenus, le groupe énergétique argovien a vu sa rentabilité fortement s'éroder, le bénéfice net chutant de 42% sur un an à 879 millions de francs.

Sur l'exercice sous revue, clos fin septembre, le résultat d'exploitation avant intérêts et impôts (Ebit) s'est contracté à 1,19 milliard de francs, 32% de moins au regard de l'exercice 2023/24, indique jeudi Axpo dans un communiqué. Le groupe énergétique en mains de plusieurs cantons de Suisse centrale et orientale explique le tassement de sa rentabilité par des effets uniques, notamment la performance du fonds destiné à la désaffectation et l'assainissement des centrales nucléaires (Stenfo).

Ajusté des effets uniques, l'Ebit s'est inscrit à 1,26 milliard de francs, contre 1,85 milliard douze mois auparavant, un repli conforme aux attentes du groupe eu égard à des résultats "extraordinaires" durant les deux exercices précédents. La performance opérationnelle n'en demeure pas moins supérieure à celles des années antérieures.

Axpo, qui considère le résultat bon, note que toutes les divisions y ont contribué, les opérations internationales de négoce et avec la clientèle apportant la plus forte contribution. Les recettes totales se sont quant à elles hissées à 7,39 milliards de francs, en repli de 3,1%.

Production en baisse

La production d'électricité a reculé d'environ 10 % pour s'établir à 32,4 térawattheures. Cette baisse est principalement due à des interruptions prévues et imprévues dans les centrales nucléaires de Beznau et de Gösgen, ainsi qu'à une diminution de la production d'électricité d'origine hydraulique due aux conditions météorologiques. Axpo a fourni environ 40% de l'électricité consommée en Suisse.

Malgré la performance en net repli, le conseil d'administration propose néanmoins aux actionnaires le versement d'un dividende ordinaire de 100 millions de francs et d'un dividende extraordinaire supplémentaire de 100 millions.

Evoquant ses perspectives, Axpo se dit "convaincu de pouvoir relever les défis à venir, même dans un environnement qui reste difficile, et de pouvoir tirer parti des opportunités de croissance qui se présentent, notamment à l'international". En ce qui concerne le résultat, les prix de l'électricité garantis atteindraient leur niveau maximal au cours de l'exercice 2025/26.

Dans le même temps, le retard déjà connu dans le démarrage de la centrale nucléaire de Gösgen, qui devrait durer jusqu'en février 2026, devrait toutefois peser sur le résultat. La centrale nucléaire n'est plus connectée au réseau depuis le 24 mai.

Lors de la publication de ses résultats semestriels, Axpo avait prévu une baisse de ses revenus de 150 à 170 millions de francs, répartie sur les deux exercices 2024/2025 et 2025/2026, en raison de Gösgen.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Suisse

Le président de Sandoz candidat à la présidence de SGS

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Actuel président de Sandoz et ex-patron de Firmenich, Gilbert Ghostin devrait reprendre la présidence de l'organe de surveillance de SGS à l'issue de l'assemblée générale du 26 mars prochain (archives). (© KEYSTONE/GEORGIOS KEFALAS)

SGS désigne Gilbert Ghostine pour succéder à son président Calvin Grieder. La candidature de l'actuel président de Sandoz, spécialiste bâlois des génériques, et ex-patron de Firmenich, sera proposée à l'assemblée générale du 26 mars.

Agé de 65 ans, Gilbert Ghostine préside le conseil d'administration de Sandoz depuis 2023, précise jeudi SGS dans un communiqué. Il est également connu pour avoir dirigé le fabricant genevois d'arômes et parfums Firmenich jusqu'à la fusion en 2023 avec le néerlandais DSM. Il ne siège pas actuellement au conseil d'administration de groupe genevois d'inspection et de certification et devra donc y être élu avant d'accéder à la présidence.

Calvin Grieder, qui renonce à solliciter un nouveau mandat, est entré à l'organe de surveillance de SGS en 2019 et le préside depuis 2020. Durant cette période, il a supervisé la succession du directeur général Frankie Ng par Géraldine Picaud, en 2024.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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