Rejoignez-nous

Suisse

La Suisse interprète la notion de réfugié de manière trop stricte

Publié

,

le

Les personnes fuyant une guerre civile ne reçoivent "de manière quasi systématique qu'une admission provisoire" en Suisse, selon le HCR (image d'illustration). (© KEYSTONE/TI-PRESS/FRANCESCA AGOSTA)

La Suisse respecte globalement les termes de la Convention de 1951 sur le statut des réfugiés. Elle interprète toutefois de manière "très restrictive" la définition de réfugié, dont certains groupes sont exclus, regrette vendredi le HCR.

C'est notamment le cas des personnes fuyant une guerre civile. L'asile ne leur sera accordé que si elles "peuvent prouver qu'elles sont persécutées individuellement", écrit le Haut Commissariat de l'ONU pour les réfugiés (HCR) dans un rapport publié vendredi à l'occasion des 70 ans de la Convention.

Il est "particulièrement difficile" d'apporter une telle preuve dans des contextes de guerre civile, "où des groupes de personnes sont persécutés parce qu'ils appartiennent au camp adverse ou parce qu'ils en sont soupçonnés", ajoute l'agence onusienne.

Le HCR mentionne, à titre d'exemple, le cas d'une famille syrienne dont le domicile a été bombardé par leur gouvernement ou un autre acteur, parce que des partisans du camp adverse étaient soupçonnés de s'y trouver. "Ne pouvant attester d'une persécution ciblée", les membres de cette famille "ne recevront de manière quasi systématique qu'une admission provisoire (permis F) en Suisse."

Nombreuses entraves

En Suisse, contrairement à d'autres pays européens, les admis provisoires ne jouissent pas des mêmes droits que les réfugiés (permis B), regrette Anja Klug, cheffe du bureau du HCR pour la Suisse et le Liechtenstein.

Ces personnes subissent de nombreuses entraves, notamment en matière d'accès à l'emploi. Elles "ne bénéficient tout simplement pas des mêmes chances pour s'intégrer", ajoute Mme Klug. Aujourd'hui, près de 50'000 personnes sont détentrices d'un permis F en Suisse.

Le HCR critique aussi une interprétation stricte de la Convention lors de la reconnaissance des personnes appartenant à un groupe social particulier, notamment les enfants, les victimes de violences sexuelles ou les personnes LGBTIQ. Des progrès ont été réalisés au niveau de la loi, notamment par rapport aux femmes, mais la pratique concernant les autres groupes continue à être très restrictive.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture
Cliquez pour commenter

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Lausanne

Différences justifiées entre agents de sécurité et policiers

Publié

le

La formation des agents de sécurité publique se distingue de celle des policiers. (archives) (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

Le Tribunal fédéral déboute un agent de sécurité publique armé et une association professionnelle qui recouraient contre le nouveau règlement général sur le personnel de police du canton de Genève. Ils contestaient plusieurs dispositions, concernant l'avancement et l'exécution des missions, notamment.

Pour les recourants, le règlement général sur le personnel de police (RGPPol), entré en vigueur début juillet 2024, entraînait une inégalité de traitement entre les agents de sécurité publique (ASP) et les policiers. Ainsi, les premiers sont soumis à une évaluation de leurs compétences après cinq ans pour accéder au grade d'appointés alors que les seconds y accèdent sans examen.

Dans un arrêt publié lundi, le Tribunal fédéral rappelle que le nombre de grades est différent dans les deux corps. Le grade le plus élevé chez les ASP est celui de capitaine alors que ceux de major, lieutenant-colonel et colonel existent pour les policiers.

Les juges fédéraux soulignent aussi que les missions et les conditions d'admission aux deux professions sont différentes. Ainsi, seuls sont engagés comme policiers les titulaires d'un brevet fédéral de policier alors qu'un examen de connaissances générales et d'aptitudes suffit pour les ASP.

Dans ce contexte, les conditions posées par le RGPPol ne violent ni l'égalité de traitement, ni l'interdiction de l'arbitraire, conclut la 1ère Cour de droit public. (arrêt 1C_256/2025 du 23 octobre 2025)

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

Culture

Le Lausannois Lorenzo Viotti signe avec l'Opéra de Zurich pour 2028

Publié

le

Lorenzo Viotti, né à Lausanne, sera le nouveau directeur musical de l'Opéra de Zurich à partir d'août 2028 (archives). (© Keystone/PETER SCHNEIDER)

Lorenzo Viotti sera le nouveau directeur musical de l'Opéra de Zurich. Le jeune chef d'orchestre lausannois a signé un contrat de deux ans et succède à ce poste à Gianandrea Noseda.

Lorenzo Viotti a été nommé nouveau directeur musical de l'Opéra de Zurich pour les saisons 2028/2029 et 2029/2030, précise lundi l'institution dans un communiqué. La durée initiale du contrat est fixée à deux ans et s'aligne sur le mandat actuel de l'intendant Matthias Schulz.

Le chef d'orchestre suisse n'est pas un inconnu à Zurich, où il a notamment dirigé "Werther" en 2018. Actuellement, il peut être entendu au pupitre de l'orchestre de l'Opéra de Zurich avec la nouvelle production de l'opérette de Strauss "Die Fledermaus" (la Chauve-Souris).

Matthias Schulz se félicite de l'arrivée de "l’une des voix les plus influentes de sa génération à l’international". Le Lausannois a notamment dirigé des productions à Milan, Paris et Dresde et sera à l'affiche de scènes mondiales cette saison. A partir de 2026/27, il deviendra également directeur musical de l’Orchestre symphonique de Tokyo.

Né en 1990 à Lausanne au sein d'une famille de musiciens franco-italiens, Lorenzo Viotti a d'abord étudié le piano, le chant et la percussion à Lyon avant de suivre une formation de chef d'orchestre à Vienne et à Weimar. En 2017, il a été distingué comme "Nouveau venu de l'année" aux International Opera Awards.

Le futur directeur musical de l'Opéra de Zurich succèdera à l'Italien Gianandrea Noseda, qui occupe ce poste depuis août 2021. Pour la suite de son mandat, ce dernier évoque des projets ambitieux, y compris de nouvelles productions et grandes tournées qui seront annoncées dans les semaines à venir.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

Suisse Romande

Anzère (VS) inaugure une nouvelle télécabine

Publié

le

La station d'Anzère dispose d'une nouvelle télécabine 10 places (archives). (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

La station d'Anzère (VS) a officiellement inauguré une nouvelle télécabine de 10 places. Reliant Les Grillesses et le Bâté, elle remplace un télésiège deux places qui avait été mis en service en 1970. Télé Anzère a investi 15 millions de francs pour cette nouvelle télécabine et ses aménagements annexes.

La télécabine, qui part de 1832 m pour arriver à 2412 m d'altitude, peut transporter 2000 personnes par heure. Elle a été baptisée "Malo Express" en hommage à sa marraine, la skieuse de Coupe du monde Malorie Blanc. Cette nouvelle installation "ne représente pas une finalité en soi, mais une première étape majeure d'une réflexion plus large sur l'accessibilité et les liaisons entre le village et le domaine skiable", écrit lundi Télé Anzère dans son communiqué.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

Suisse

Le stablecoin Tether "plus solide que les banques traditionnelles"

Publié

le

En 2022, la ville de Lugano a conclu un partenariat, baptisé "Plan B", avec Tether. Elle a investi plus de 100 millions de francs pour créer un environnement favorable aux entreprises du secteur des cryptomonnaies (image symbolique). (© KEYSTONE/GAETAN BALLY)

Paolo Ardoino, patron de la cryptomonnaie Tether et partenaire de la ville de Lugano, rejette la mise en garde sur la solidité de son stablecoin formulée par S&P. L'agence de notation représente la "vieille finance qui a peur du changement", selon le milliardaire.

Dans une interview publiée lundi dans le "Corriere del Ticino", Paolo Ardoino, 41 ans, assure que Tether représente un véritable modèle bancaire alternatif, plus solide que le modèle traditionnel.

Le milliardaire, qui a fait récemment les gros titres en Italie avec une offre d'achat (rejetée) du club de football de la Juventus de Turin, souligne que les institutions bancaires traditionnelles détiennent environ 10% des actifs liquides et prêtent les 90% restants. La couverture de Tether va jusqu'à 120% des dépôts, assure-t-il.

"Tether a résisté à un bank run"

"Aujourd'hui, sur environ 186 milliards de dollars de dépôts, nous avons plus de 140 milliards de dollars en bons du Trésor américain à court terme, environ 15 milliards de dollars en or physique et le reste en d'autres instruments équivalents à des liquidités, comme les bitcoins. C'est un portefeuille extrêmement plus sûr que celui d'une banque traditionnelle", argumente Paolo Ardoino.

Et de détailler le fonctionnement de sa cryptomonnaie: "Nous émettons, avec une couverture totale, un jeton numérique équivalent à un dollar américain: quand l'utilisateur souhaite récupérer son dollar, il lui suffit de nous restituer le jeton (le token) et nous lui rendons son dollar. En 2022, lors de l'effondrement du stablecoin Terra-Luna, nous avons été confrontés à une véritable ruée vers les guichets ("bank run"): en 48 heures, nous avons remboursé 7 milliards de dollars, et 25 milliards supplémentaires en 20 jours. Aucune institution financière n'a supporté un retrait de 25% de ses dépôts au cours des 50 dernières années".

L'entrepreneur souligne que la chute du Credit Suisse ou de banques régionales américaines en 2023 montre que le modèle traditionnel n'est pas sans risque. "La nôtre est une innovation technologique disruptive et il est normal qu'elle n'émane pas du système bancaire: il est difficile pour un secteur économique d'inventer quelque chose qui détruit son propre modèle d'affaires. C'est comme si les chauffeurs de taxi avaient inventé Uber. C'est improbable".

Partenariat avec Lugano

En 2022, la ville de Lugano a conclu un partenariat, baptisé "Plan B", avec Tether. Elle a investi plus de 100 millions de francs pour créer un environnement favorable aux entreprises du secteur des cryptomonnaies.

Fin novembre dernier, l'agence de notation S&P Global Ratings a réduit son jugement sur la capacité de Tether à maintenir son ancrage au dollar, en la faisant passer de 4 (limitée) à 5 (faible). La société a pointé l'augmentation de l'exposition des réserves de Tether à des actifs à haut risque. Elle a aussi souligné les lacunes persistantes dans la communication sur la composition de ces mêmes réserves.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

Derniers titres

Les 2 derniers titres

Votre Horoscope

Balance

Sollicité de toutes parts, votre diplomatie naturelle fait des merveilles. Et on vous voit, sans broncher, rester souple, charmant et super réactif

Les Sujets à la Une