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Coronavirus

La Suisse renoue avec le semi-confinement

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Face à la propagation rapide des nouvelles souches du coronavirus, le Conseil fédéral a pris de nouvelles mesures. (©KEYSTONE/PETER KLAUNZER)

Commerces non essentiels fermés, télétravail obligatoire, réunions privées restreintes: le Conseil fédéral a adopté mercredi une série de nouvelles mesures pour lutter contre le coronavirus. La Suisse reprend ainsi la route du semi-confinement.

Les mesures étaient dans l'air. Face à la levée de boucliers de certains milieux politiques et économiques, leur sort était incertain. La propagation rapide des nouvelles souches beaucoup plus contagieuses du coronavirus a toutefois convaincu le Conseil fédéral de serrer drastiquement la vis.

Craintes des nouvelles souches

Avec les mesures actuelles, les cas liés aux nouveaux variants doublent toutes les semaines, a expliqué le ministre de la santé Alain Berset devant la presse. La Suisse se trouve dans la même situation que le Royaume-Uni début décembre. "Il n'y a aucune raison de penser que le virus ne va pas se répandre de la même manière chez nous, avec une explosion des cas et une saturation des hôpitaux."

"La question n'est pas de savoir s'il faut prendre des mesures, mais quand elles doivent être prises", a poursuivi le conseiller fédéral. "Soit nous prenons des mesures maintenant et nous minimisons les conséquences négatives sociales, économiques et sanitaires. Soit nous attendons et devrons prendre des mesures plus dures dans cinq à six semaines avec des conséquences plus graves."

Le Conseil fédéral a opté pour la première solution. "Les mesures sont très dures", a reconnu Alain Berset. Mais elles visent à éviter une troisième vague brutale, des mesures ultérieures plus coûteuses et de mettre en danger la vaccination qui vient de débuter.

Retraits sur place possibles

L'idée principale est de réduire les contacts pour freiner la propagation du virus. Les mesures actuelles, notamment la fermeture des restaurants, des centres sportifs, de loisirs et de culture, ont donc été prolongées jusqu'à fin février.

Dès lundi, les commerces et les marchés vendant des biens non essentiels leur emboîteront le pas. Les marchandises pourront cependant être commandées à l'avance et récupérées sur place. Les restrictions horaires et dominicales pour les magasins vendant des biens de consommation courante, les stations d'essence et les kiosks sont en revanche levées.

Employés à risque mieux protégés

Plusieurs mesures ont également été prises concernant le travail. Le télétravail sera obligatoire partout où c'est possible. L'entreprise ne sera tenue à aucune indemnisation des salariés pour les frais d'électricité ou de loyer, la situation étant seulement temporaire.

Les employés, devant malgré tout se rendre sur place, devront porter un masque s'ils sont plusieurs dans un même bureau. La distance minimale entre les postes de travail ne suffit plus. Un employé ne sera dispensé de cette obligation que s'il dispose d'une attestation médicale. Les mêmes règles s'appliquent dans tous les autres espaces clos, y compris les véhicules.

Les personnes à risque devront quant à elles être mieux protégées. Le droit au télétravail ou à une protection équivalente sur le lieu de travail ou encore à un congé est introduit. Si les employés à risque ne peuvent pas être suffisamment bien protégés, ils pourront rester chez eux et recevoir la totalité de leur salaire.

"Moment crucial"

Le Conseil fédéral a encore décidé de restreindre les réunions privées à cinq personnes, adultes ou mineures, que ce soit à l'intérieur ou à l'extérieur. Le président de la Confédération Guy Parmelin a appelé la population à faire des efforts supplémentaires pour respecter les mesures. Et de parler de "moment crucial dans notre combat dans la pandémie".

Aucune restriction supplémentaire en revanche concernant les domaines skiables ou les écoles. Les cantons restent compétents en la matière.

Le Conseil fédéral a toutefois demandé aux cantons d'analyser quelles mesures pourraient être prises pour les écoles. Un renforcement des concepts de protection serait envisageable, et une fermeture n'est pas exclue. Elle ne doit cependant intervenir qu'en dernier recours, a insisté Alain Berset, pour éviter de creuser les inégalités entre les élèves.

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2 Commentaires

2 Comments

  1. Soa GIDDEY

    13 janvier 2021 à 15:31

    Les Chinois vont rire jaune vue l'ètendue du Coronavirus en Europe, en Amèrique du Nord et au Canada, les Occidentaux vont ètre la risèe du Sud -Est Asiatique

  2. Culetta

    13 janvier 2021 à 18:54

    Les hôpitaux sont pas colapsé, ils sont vides . Vous laissez même pas prendre soin de la population en faisant du sport pour prévenir les maladies et aider au système immunologique ( que à l’extérieur,maintenant avec le froid qui fait ce plus facile de tomber malade que si on le fait à l’intérieur avec des mesures d’hygiène et de distances)Mais Vous laissez que les magasins , et transports publiques se remplissent sans rien respecter. Nous êtes en train de nous manipuler et nous laisser toucher fond . Le peuple va ouvrir les yeux et se révéler. Ça peut pas continuer comme ça. Arrêtez de nous mentir et manipuler.

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Alain Berset admet des contacts avec le directeur de Ringier

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"Bien entendu, je savais qu'il y avait des contacts avec le CEO de Ringier", affirme Alain Berset dans la presse. (© KEYSTONE/ANTHONY ANEX)

Le ministre de la santé Alain Berset admet avoir eu connaissance des contacts avec le directeur du groupe Ringier pendant la pandémie. Mais rien de confidentiel n'a été échangé, affirme-t-il mercredi soir dans la presse.

Le conseiller fédéral tire à boulets rouges sur le rapport des commissions de gestion (CdG) rendu public il y a deux semaines. "J'aurais attendu une enquête ouverte", dit-il dans les titres alémaniques du groupe Tamedia.

Le document ressemble, aux yeux du Fribourgeois, à une tentative de prouver que toutes les indiscrétions proviennent du Département fédéral de l'intérieur. "Je tiens à préciser d'emblée que je ne tolère aucune violation du secret de fonction au sein de mon département", précise-t-il.

"Bien entendu, je savais qu'il y avait des contacts avec le directeur de Ringier", affirme Alain Berset, admettant avoir été parfois présent lors de ces échanges. L'administration a toujours des contacts avec les milieux concernés par les décisions, dit-il.

"Je ne savais pas"

Le ministre de la santé affirme en outre que pas un seul élément du rapport des CdG montre que des informations auraient été utilisées pour influencer les décisions du gouvernement via les médias. Les contacts avec le directeur de Ringier étaient d'une toute autre nature qu'un contact avec un professionnel des médias, dit-il.

Alain Berset affirme en outre avoir pris connaissance des informations confidentielles partagées par son chef de la communication pendant l'enquête. "Je ne le savais pas, dit-il. Il va de soi que je ne lis ni ne contrôle les emails de mes collaborateurs".

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Fuites: Alain Berset au courant des échanges mais pas du contenu

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Le président de la Confédération Alain Berset était au courant des échanges entre son chef de la communication et les médias pendant la crise du coronavirus, mais pas de leur contenu. (© KEYSTONE/PETER SCHNEIDER)

Le président de la Confédération Alain Berset avait connaissance des échanges entre son chef de la communication et les médias dans le cadre des fuites pendant la pandémie. Mais il n'aurait pas su leur contenu, ont informé vendredi les commissions de gestion.

Il n'y a aucun indice qui permet de ne pas croire ce qu'a dit M. Berset, a indiqué Philippe Bauer (PLR/NE) au nom des commissions de gestion du Parlement devant la presse à Berne.

Les commissions ont rapidement pu établir qu'il y a eu de nombreuses indiscrétions. Mais "nous n'avons pas réussi à identifier tous les auteurs des indiscrétions, ni tous les destinataires", a précisé M. Bauer. "Des e-mails ont été effacés." L'ancien chef de la communication du Département fédéral de l'Intérieur (DFI) a notamment fait effacer ses mails privés.

M. Bauer a toutefois ajouté que, selon les commissions de gestion, d'autres mails envoyés par ou destinés à l’ancien chef de la communication du DFI laissent penser que les informations classifiées ou non publiques étaient traitées "à la légère". Il n’était pas rare que des informations soient sciemment partagées avec des personnes extérieures ou des médias.

Interrogé sur sa définition d'une indiscrétion, l'ancien chef de la communication Peter Lauener a indiqué que des renseignements pouvaient sans problème être partagés avec des journalistes afin de leur donner des informations contextuelles. Mais cette conception ne correspond pas aux prescriptions, indiquent les commissions dans leur rapport.

Le Neuchâtelois a cependant précisé: "Nous avons voulu garder la proportionnalité." Il n'est pas possible de contrôler toutes les adresses mails privées et publiques de toutes les personnes susceptibles d'avoir été concernées.

200 articles concernés

Quelque 200 articles publiés par 24 titres de presse concernant le Covid-19 ont été rédigés sur la base d'indiscrétions. Et 38 séances sur 50 du Conseil fédéral ont été "contaminées", a précisé Thomas de Courten (UDC/BL).

Les commissions ont étudié environ 500 articles et 50 séances du gouvernement. Seules douze d'entre elles n'ont pas été sujettes à indiscrétions. Dans les 38 autres cas, les décisions du Conseil fédéral avaient été publiées avant la séance.

Ce sont surtout les médias alémaniques, en premier lieu les médias de Ringier et de Tamedia, qui ont profité des indiscrétions de l'administration fédérale et obtenu des informations classifiées. Le Blick, le Sonntagsblick, le Tages-Anzeiger et la SonntagsZeitung ont publié chacun 60 articles sur la base d'informations confidentielles; contre seulement six pour Le Temps et 24 heures.

Dans certains cas, ces journaux alémaniques étaient les premiers à publier des projets de mesures ou des contenus de propositions ou de co-rapports. D’autres journaux ont ensuite explicitement fait référence à ces premières publications dans leurs propres articles.

Perte de confiance

Le Conseil fédéral a essayé de prendre un certain nombre de mesures à cet égard, qui se sont "vite révélées relativement vaines", a poursuivi Philippe Bauer, citant par exemple l'augmentation du degré de classification des documents. Au final, le gouvernement "s'est résigné". Cela a conduit à une perte de confiance de la part de certains conseillers fédéraux, qui ont renoncé à déposer des co-rapports, ou alors ceux-ci étaient simplifiés.

En janvier dernier, les commissions de gestion ont décidé d’enquêter sur les indiscrétions liées aux affaires du Conseil fédéral relatives au Covid-19, y compris sur le rôle du chef du Département fédéral de l’intérieur.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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PNR 78: coopération insuffisante entre science et politique

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Quelque 200 chercheurs ont étudié différents aspects du coronavirus dans le cadre du Programme national de recherche "Covid-19". (Photo d'archives) (© Keystone/CHRISTIAN BEUTLER)

La science et la politique n'ont pas suffisamment collaboré pendant la pandémie de coronavirus. C'est la conclusion à laquelle sont parvenus les chercheurs dans le rapport de synthèse du Programme national de recherche "Covid-19" (PNR 78).

Le partenariat entre la communauté scientifique et les institutions publiques n'a pas été suffisamment développé pour résister à l'énorme pression d'une crise pandémique, peut-on lire dans le rapport final publié mardi devant la presse à Berne.

Sur le fond, les chercheurs tirent toutefois un bilan positif. Le programme de recherche a apporté une contribution constructive à la compréhension scientifique de la pandémie en Suisse, indique le rapport.

Le PNR 78, financé à hauteur de 20 millions de francs, a été lancé en avril 2020 dans le but d'acquérir de nouvelles connaissances sur Covid-19, d'élaborer des recommandations pour la gestion clinique et la santé publique et de faire progresser le développement de vaccins, de traitements et de diagnostics.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Le soutien du personnel fédéral à Lonza jugé positif

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Lonza a produit des vaccins anti-Covid sur le site de Viège (VS) (archives). (© Keystone/GAETAN BALLY)

Le soutien temporaire du personnel de la Confédération à l'entreprise Lonza à Viège (VS) durant la crise du Covid-19 est positif, a estimé mercredi le Conseil fédéral. Cette intervention étatique n'a pas distordu la concurrence et ne nécessite pas de revoir la loi.

En avril 2021, le Conseil fédéral a lancé le projet "Leute für Lonza" pour soutenir le site de production qui peinait à recruter du personnel. L'objectif était d’éviter tout retard dans la livraison des vaccins contre le Covid-19.

Au total, 29 spécialistes de l’Institut fédéral de métrologie, d’Agroscope, de l’Office fédéral de la sécurité alimentaire et des affaires vétérinaires et des deux écoles polytechniques fédérales (EPFZ et EPFL) ont travaillé pour Lonza jusqu'à fin 2021.

A la demande de la commission de gestion du Conseil national, le Conseil fédéral a évalué ce programme notamment en ce qui concerne l'intervention étatique dans l'économie privée et les bases légales. Il conclut que les collaborateurs de la Confédération ont "apporté une contribution précieuse pour renforcer la sécurité de la production."

Engagement volontaire

Etant donné qu’à ce moment-là, seule Lonza produisait un composant d’un vaccin contre le Covid-19 en Suisse et qu’elle était en manque de personnel, le programme n’a pas faussé la concurrence, indique-t-il sur la base d'un rapport qu'il a adopté mercredi.

Par ailleurs, l’engagement des personnes concernées ne pose pas de problème au regard de la loi sur le personnel de la Confédération. Les collaborateurs fédéraux ont décidé volontairement de s'engager. Mais si le placement avait eu lieu contre leur volonté, il faudrait compléter la loi, selon le rapport.

Le Conseil fédéral n’estime donc pas nécessaire d’adapter la loi sur le personnel de la Confédération. Tout programme similaire restera fondé sur le volontariat, précise-t-il.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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