Coronavirus
La Suisse renoue avec le semi-confinement
Commerces non essentiels fermés, télétravail obligatoire, réunions privées restreintes: le Conseil fédéral a adopté mercredi une série de nouvelles mesures pour lutter contre le coronavirus. La Suisse reprend ainsi la route du semi-confinement.
Les mesures étaient dans l'air. Face à la levée de boucliers de certains milieux politiques et économiques, leur sort était incertain. La propagation rapide des nouvelles souches beaucoup plus contagieuses du coronavirus a toutefois convaincu le Conseil fédéral de serrer drastiquement la vis.
Craintes des nouvelles souches
Avec les mesures actuelles, les cas liés aux nouveaux variants doublent toutes les semaines, a expliqué le ministre de la santé Alain Berset devant la presse. La Suisse se trouve dans la même situation que le Royaume-Uni début décembre. "Il n'y a aucune raison de penser que le virus ne va pas se répandre de la même manière chez nous, avec une explosion des cas et une saturation des hôpitaux."
"La question n'est pas de savoir s'il faut prendre des mesures, mais quand elles doivent être prises", a poursuivi le conseiller fédéral. "Soit nous prenons des mesures maintenant et nous minimisons les conséquences négatives sociales, économiques et sanitaires. Soit nous attendons et devrons prendre des mesures plus dures dans cinq à six semaines avec des conséquences plus graves."
Le Conseil fédéral a opté pour la première solution. "Les mesures sont très dures", a reconnu Alain Berset. Mais elles visent à éviter une troisième vague brutale, des mesures ultérieures plus coûteuses et de mettre en danger la vaccination qui vient de débuter.
Retraits sur place possibles
L'idée principale est de réduire les contacts pour freiner la propagation du virus. Les mesures actuelles, notamment la fermeture des restaurants, des centres sportifs, de loisirs et de culture, ont donc été prolongées jusqu'à fin février.
Dès lundi, les commerces et les marchés vendant des biens non essentiels leur emboîteront le pas. Les marchandises pourront cependant être commandées à l'avance et récupérées sur place. Les restrictions horaires et dominicales pour les magasins vendant des biens de consommation courante, les stations d'essence et les kiosks sont en revanche levées.
Employés à risque mieux protégés
Plusieurs mesures ont également été prises concernant le travail. Le télétravail sera obligatoire partout où c'est possible. L'entreprise ne sera tenue à aucune indemnisation des salariés pour les frais d'électricité ou de loyer, la situation étant seulement temporaire.
Les employés, devant malgré tout se rendre sur place, devront porter un masque s'ils sont plusieurs dans un même bureau. La distance minimale entre les postes de travail ne suffit plus. Un employé ne sera dispensé de cette obligation que s'il dispose d'une attestation médicale. Les mêmes règles s'appliquent dans tous les autres espaces clos, y compris les véhicules.
Les personnes à risque devront quant à elles être mieux protégées. Le droit au télétravail ou à une protection équivalente sur le lieu de travail ou encore à un congé est introduit. Si les employés à risque ne peuvent pas être suffisamment bien protégés, ils pourront rester chez eux et recevoir la totalité de leur salaire.
"Moment crucial"
Le Conseil fédéral a encore décidé de restreindre les réunions privées à cinq personnes, adultes ou mineures, que ce soit à l'intérieur ou à l'extérieur. Le président de la Confédération Guy Parmelin a appelé la population à faire des efforts supplémentaires pour respecter les mesures. Et de parler de "moment crucial dans notre combat dans la pandémie".
Aucune restriction supplémentaire en revanche concernant les domaines skiables ou les écoles. Les cantons restent compétents en la matière.
Le Conseil fédéral a toutefois demandé aux cantons d'analyser quelles mesures pourraient être prises pour les écoles. Un renforcement des concepts de protection serait envisageable, et une fermeture n'est pas exclue. Elle ne doit cependant intervenir qu'en dernier recours, a insisté Alain Berset, pour éviter de creuser les inégalités entre les élèves.
Coronavirus
Fin de la gratuité du vaccin Covid-19 en Suisse dès le 1er juillet
Les Suisses souhaitant se faire vacciner contre le Covid-19 devront participer aux coûts dès le 1er juillet. L'assurance obligatoire des soins (AOS) remboursera la vaccination pour les personnes auxquelles elle est recommandée.
Le 18 juin 2023, le peuple suisse a accepté la prolongation de certaines dispositions de la loi Covid-19. Celles-ci arrivent à échéance à la fin du mois. Parmi elles figure la prise en charge des coûts du vaccin contre le coronavirus par l'AOS, la Confédération et les cantons.
A partir du 1er juillet, les dispositions introduites spécifiquement pour la pandémie disparaîtront pour laisser place aux structures habituelles de remboursement par l'AOS, rappelle mardi l'Office fédéral de la santé publique (OFSP) dans un communiqué. La vaccination sera donc soumise à la participation aux coûts, avec franchise et quote-part.
La vaccination sera prise en charge par l'AOS pour les personnes auxquelles elle est recommandée, soit notamment les personnes vulnérables ayant des antécédents médicaux ou âgées de plus de 65 ans.
Dépistage de l'amyotrophie spinale
D'autres modifications concernant le remboursement des prestations par l'AOS entreront en vigueur au 1er juillet. Par exemple, le dépistage néonatal sera étendu à l'amyotrophie spinale, une maladie héréditaire rare et grave qui se caractérise par une faiblesse musculaire progressive.
Un traitement médicamenteux efficace existe en Suisse depuis 2017. Il sera désormais possible de diagnostiquer et de traiter cette affection à un stade précoce, avec l’espoir de meilleurs résultats thérapeutiques, salue l'OFSP.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Coronavirus
Allemagne: un sexagénaire vacciné 217 fois contre le coronavirus
Des scientifiques allemands se sont penchés sur un homme de 62 ans qui s'est fait vacciner plus de 200 fois contre le coronavirus. Son système immunitaire fonctionne "tout à fait normalement", a indiqué l'Université Friedrich-Alexander d'Erlangen-Nuremberg.
Aucun effet négatif sur le système immunitaire n'a été constaté, rapportent les scientifiques dans la revue britannique The Lancet Infectious Diseases. Certaines cellules immunitaires et certains anticorps contre le SARS-CoV-2 sont même nettement plus fréquents que chez les personnes qui n'ont reçu que trois vaccins.
Jusqu'à présent, on ne savait pas exactement quels étaient les effets de ce que l'on appelle l'hypervaccination sur le système immunitaire. Certains scientifiques partent du principe que les cellules immunitaires deviennent moins efficaces en raison d'un effet d'accoutumance. Or, ce n'est pas le cas chez l'individu en question.
L'attention des scientifiques avait été attirée par des articles de presse sur ce résident de Magdebourg (D) qui, selon ses propres dires, s'était fait vacciner 217 fois en 29 mois contre le Covid-19; 134 de ces vaccinations ont été officiellement confirmées.
Aucun dommage
Le parquet de Magdebourg a ouvert une enquête contre l'homme pour fraude, écrivent les chercheurs dans l'étude. Il n'a toutefois pas été mis en accusation.
La fonction du système immunitaire contre d'autres agents pathogènes n'a pas non plus été modifiée, comme l'ont montré d'autres tests. Aucun dommage n'a été constaté malgré les nombreuses vaccinations.
Les auteurs de l'étude ont également souligné qu'il s'agissait d'un cas isolé. Il n'est donc pas possible d'en tirer des conclusions ou des recommandations pour la population générale.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Coronavirus
Maurer réaffirme qu'il y a eu "une hystérie autour du Covid"
Deux semaines après avoir tenu des propos sur le coronavirus ayant suscité une vive réaction, Ueli Maurer assume. "Bien sûr qu'il y a eu une hystérie autour du Covid", réaffirme-t-il dimanche dans la presse.
Cette hystérie était même "d'ampleur mondiale", assure le Zurichois dans Le Matin Dimanche et la SonntagsZeitung. "On a dit que le Covid était mortel, et à partir de cette supposition, on a tendu un filet sanitaire comme on n'en avait jamais vu auparavant, assure-t-il. Quiconque osait poser une question critique était écarté ou traité de 'conspirateur'".
Ueli Maurer avait déjà tenu des propos similaires dans la presse dominicale deux semaines plus tôt, suscitant une vive réaction. "Concernant le Covid, je n'ai que répété ce que j'ai toujours dit, réagit-il. Que cela ait suscité pareil tollé m'a surpris". Les critiques provenaient surtout des médias, selon l'ancien ministre des finances, qui dénonce un "réflexe anti-Maurer".
"Pas un antivax"
L'ancien conseiller fédéral nuance toutefois ses déclarations sur les vaccins anti-Covid qui ont particulièrement choqué. Il avait affirmé que ces vaccins renfermaient "beaucoup d'air chaud". "Bien sûr, on a tout de suite affirmé que j'étais un antivax. Ce qui n'est pas vrai", dit-il.
L'utilité des vaccins n'est pas contestée, mais la Suisse est allée trop loin en disant à tout le monde de se vacciner, assure Ueli Maurer. "Je suis convaincu que, ces prochaines années, nous nous occuperons de façon croissante des dommages causés par le vaccin", ajoute-t-il.
"L'Etat pas responsable de tout"
L'ancien conseiller fédéral revient également sur les crédits Covid dont il était en charge durant la pandémie. Il lui avait été notamment reproché d'avoir laissé tomber les PME. "L'Etat ne peut pas être responsable de tout. Il ne peut pas non plus protéger chacun de la mort", se défend-il.
La responsabilité individuelle a, selon lui, été dissoute comme jamais auparavant, poussant la Confédération à dépenser sans compter. "L'Etat doit protéger, mais il ne peut distribuer que l'argent qu'il prend d'abord aux gens".
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Coronavirus
Le "contact-tracing" n’a eu qu’une efficacité relative
Environ 40% des personnes infectées par le coronavirus ont été identifiées par le biais du suivi des contacts, selon une étude genevoise. Ces résultats suggèrent que le "contact-tracing" à lui seul ne suffit pas à stopper la propagation du coronavirus.
De surcroît, la proportion de personnes infectées identifiées de cette manière a fluctué selon le variant en cause, le type de logement habité, et la richesse du quartier.
En cas d'épidémie, le suivi des contacts doit donc être complété par une multitude d'autres mesures qui tiennent compte des caractéristiques spécifiques de chaque maladie, ont indiqué mercredi l'Université et les Hôpitaux universitaires de Genève (UNIGE/HUG) dans un communiqué.
Pour évaluer l'efficacité du traçage des contacts, une équipe dirigée par Delphine Courvoisier a analysé les données de plus de 140'000 cas de coronavirus recensés dans le canton de Genève entre juin 2020 et mars 2022. Ces résultats sont publiés dans la revue Eurosurveillance.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
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Culetta
13 janvier 2021 à 18:54
Les hôpitaux sont pas colapsé, ils sont vides . Vous laissez même pas prendre soin de la population en faisant du sport pour prévenir les maladies et aider au système immunologique ( que à l’extérieur,maintenant avec le froid qui fait ce plus facile de tomber malade que si on le fait à l’intérieur avec des mesures d’hygiène et de distances)Mais Vous laissez que les magasins , et transports publiques se remplissent sans rien respecter. Nous êtes en train de nous manipuler et nous laisser toucher fond . Le peuple va ouvrir les yeux et se révéler. Ça peut pas continuer comme ça. Arrêtez de nous mentir et manipuler.