Suisse
Lafarge en Syrie: une mise en examen annulée en cassation
La Cour de cassation française a annulé la mise en examen du cimentier français Lafarge, filiale du zougois Holcim, pour mise en danger de ses salariés syriens. La mise en examen pour complicité de crime contre l'humanité reste cependant confirmée.
"La loi française n'étant pas applicable, la Cour de cassation annule la mise en examen de la société", selon le communiqué de la plus haute juridiction de l'ordre judiciaire hexagonal transmis à l'agence AWP.
"La société demeure par ailleurs mise en examen des chefs de complicité de crime contre l'humanité et financement d'entreprise terroriste", ajoute la Cour de cassation.
L'instance devait trancher sur les mises en examen de Lafarge pour complicité de crimes contre l'humanité et mise en danger de la vie d'autrui de ses salariés en Syrie, qui avaient été confirmées par la cour d'appel de Paris en 2022 et que l'entreprise conteste.
Le groupe est soupçonné d'avoir versé en 2013 et 2014, via sa filiale syrienne Lafarge Cement Syria (LCS), plusieurs millions d'euros à des groupes jihadistes, dont l'organisation Etat islamique (EI), et à des intermédiaires, afin de maintenir l'activité d'une cimenterie à Jalabiya, alors même que le pays s'enfonçait dans la guerre.
La loi syrienne applicable ___
Le texte de la décision de mardi rappelle qu'"entre 2012 et 2015, le territoire sur lequel se trouve la cimenterie a fait l'objet de combats et d'occupations par différents groupes armés, dont l'organisation dite Etat islamique (EI)" et que "pendant cette période, les salariés syriens de la société ont poursuivi leur travail, permettant le fonctionnement de l'usine, tandis que l'encadrement de nationalité étrangère a été évacué en Egypte dès 2012, d'où il continuait d'organiser l'activité de la cimenterie".
Ils ont alors "ont été exposés à différents risques, notamment d'extorsion et d'enlèvement par des groupes armés, dont l'EI". La cimenterie a finalement été évacuée en urgence en 2014, peu avant que l'EI ne s'en empare.
Le Cour de cassation a toutefois estimé que Le délit de mise en danger de la vie d'autrui n'est constitué qu'en cas de violation d'une obligation imposée par une loi ou un règlement français", or "la loi syrienne était applicable à la relation de travail entre la société française et les salariés syriens, puisque ceux-ci travaillaient en Syrie".
Cette annulation de la mise en examen a pour effet d'attribuer automatiquement à la société hexagonale le statut de "témoin assisté". "En l'état, elle ne pourrait être renvoyée devant un tribunal pour ces faits", précise la Cour.
Contacté par AWP, un porte-parole de Lafarge se contente d'expliquer qu'"il s'agit d'une question héritée du passé, que Lafarge S.A. est en train de régler dans le cadre de la procédure judiciaire en France."
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp
Suisse
SGS et Bureau Veritas discutent d'une fusion
Le géant de l'inspection et de la certification SGS discute d'une fusion avec son concurrent français Bureau Veritas. "Rien ne garantit que ces discussions aboutiront à une transaction ni à un autre arrangement," a implicitement confirmé le groupe genevois mercredi.
L'agence Bloomberg avait indiqué la veille que les pourparlers portaient sur d'ultimes questions de détails. Ensemble, SGS et Bureau Veritas afficheraient une valeur de marché de près de 35 milliards de dollars.
SGS prévient dans sa prise de position n'avoir aucune intention de commenter plus avant les informations autour de ce rapprochement parues dans la presse, assurant au passage qu'une communication sera faite, le cas échéant, au moment opportun.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp
Genève
Duel suisse entre 2 clubs en manque de confiance
Genève et Zurich vont se battre pour une place en finale de la Champions League mercredi aux Vernets et mardi prochain lors du retour à Zurich. Une bouffée d'air pour deux clubs qui se cherchent.
Les deux derniers champions de Suisse. Les deux clubs qui ont remporté la Coupe d'Europe. Zurich avait accompli cet exploit en 2009, Genève l'a imité l'an dernier. Sauf que le passé glorieux ne trouve pas d'écho dans le présent. Ou en tous les cas pas depuis le début de l'année 2025.
Les deux clubs ne traversent pas cette saison de la même manière. Genève, piètre 11e de National League, se bagarre actuellement pour une place en play-in, alors que Zurich (4e) tutoie les sommets, même si le champion en titre couche sur quatre défaites lors de ses cinq dernières parties.
En revanche, les deux organisations ont connu un changement d'entraîneur pendant les fêtes de fin d'année. Celui au bout du Léman était attendu. Celui du côté d'Altstetten a surpris bien du monde.
Cadieux et Crawford plus là
A Genève, Jan Cadieux a été remplacé par ses deux assistants Yorick Treille et Rikard Franzen et les résultats ne sont pour l'heure pas à la hauteur des ambitions du club. En sept matches, le duo a engrangé trois victoires pour quatre défaites ou huit points sur 21 possibles. Insuffisant.
Sur les bords de la Limmat, Marco Bayer a dû succéder en catastrophe à Marc Crawford qui s'est retiré pour soigner des problèmes mentaux. En cinq rencontres, les Lions ont récolté quatre points avec une victoire riquiqui à Langnau (1-0) et une défaite aux tirs au but dans le derby face à Kloten alors qu'ils menaient 4-1.
On ne peut donc pas parler de deux clubs en confiance au moment d'aborder cette demi-finale aller de Coupe d'Europe. Mais pourtant, sur la scène européenne, Aigles et Lions se comportent très bien. A croire, notamment pour Genève, que l'air continental redonne du plaisir. "On ne joue pas différemment en Coupe d'Europe qu'en championnat, analyse Simon Le Coultre. Il y a sûrement quelque chose de mental là derrière, mais je ne sais pas l'expliquer."
Trop peu d'entraînements
Le fait d'avoir remplacé le coach principal par ses assistants démontrait bien une envie de ne pas tout bouleverser. "On a gardé pas mal de bases, notamment sur le plan défensif, poursuit Simon Le Coultre. On a changé deux ou trois détails."
Seulement avec un calendrier très rempli, Genève n'a que peu d'opportunités pour s'entraîner. "C'est le vrai problème, estime l'arrière grenat. L'apprentissage se fait en match et c'est différent. Le calendrier n'est pas une excuse, mais c'est plus difficile de trouver des automatismes au niveau des lignes."
Suspendu pour cinq matches en championnat après avoir donné un coup de crosse à un officiel, Sakari Manninen sera sur la glace afin d'aider ses coéquipiers. Cela permettra peut-être aux Aigles d'avoir cette première ligne percutante.
Quant à Simon Le Coultre, il se dit encore à la recherche de sa forme. "Je dois faire la pire saison de ma carrière, conclut-il. Mais je continue de travailler pour inverser cette tendance. Et cela se traduit dans tous les aspects du jeu, pas seulement sur le plan offensif."
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Suisse
L'obésité doit être diagnostiquée différemment, selon des experts
Selon des experts, l'indice de masse corporelle (IMC) n'est pas une mesure fiable pour juger de la santé d'une personne. Un groupe international de médecins, notamment des Hôpitaux universitaires de Genève, propose de réviser les directives de diagnostic de l'obésité.
Outre l'IMC, les données relatives à la graisse corporelle - par exemple le tour de taille ou une mesure directe de la graisse - devraient être utilisées, recommande le groupe mercredi dans la revue britannique The Lancet Diabetes & Endocrinology.
Pour calculer l'IMC, on divise le poids en kilogrammes par la taille en mètres au carré. Actuellement, un IMC supérieur à 30 chez les personnes d'origine européenne est considéré comme un indice d'obésité.
Depuis longtemps déjà, des spécialistes critiquent le fait que cette valeur n'est pas une mesure directe de la graisse, qu'elle ne reflète pas sa répartition dans le corps et qu'elle ne fournit aucune information sur la santé et la maladie au niveau individuel.
Plus dangereux à certains endroits
"Se fier uniquement à l'IMC pour diagnostiquer l'obésité est problématique, car certaines personnes ont tendance à stocker un excès de graisse au niveau de la taille ou dans et autour de leurs organes tels que le foie, le c½ur ou les muscles", a expliqué Robert Eckel, de l'Université du Colorado à Aurora, co-auteur de cet article.
Selon lui, cela signifie un risque plus élevé pour la santé qu'un excès de graisse directement sous la peau dans les bras, les jambes ou d'autres parties du corps. De plus, les personnes présentant un excès de graisse corporelle n'ont pas toujours un IMC qui indique une obésité, de sorte que leurs problèmes de santé peuvent passer inaperçus.
Le groupe d'experts suggère d'utiliser différents moyens de diagnostic, comme par exemple, la mesure du tour de taille, le rapport tour de taille-hanches ou le rapport tour de taille-taille en plus de l'IMC, voire une mesure directe de la graisse corporelle. Seules les personnes dont l'IMC est supérieur à 40 seraient alors considérées comme présentant un excès de graisse corporelle sans nécessité d'autre confirmation.
Deux catégories
Outre les nouvelles directives de diagnostic, les experts réunis autour de Francesco Rubino, du King's College de Londres, proposent deux nouvelles catégories: l'"obésité clinique" pour la maladie chronique associée à un dysfonctionnement durable des organes et l'"obésité préclinique" pour la phase précédente présentant des risques pour la santé, mais pas encore de maladie chronique.
Des stratégies thérapeutiques différentes sont nécessaires dans les deux phases, selon les auteurs. La proposition de la "Commission on Clinical Obesity", qui réunit des médecins de différentes spécialités, est soutenue par 76 sociétés savantes et associations de patients dans le monde entier, comme le précise l'article.
On estime qu'il y a plus d'un milliard de personnes souffrant d'obésité dans le monde. En Suisse, la proportion a doublé au cours des 30 dernières années: chez les hommes, elle est passée de 6% en 1992 à 13% en 2022, et chez les femmes de 5% à 11%, selon les chiffres de l'Office fédéral de la statistique. Cette évolution s'observe dans toutes les classes d'âge.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / dpa
Suisse
Personne ne devine la bonne combinaison de l’Euro Millions
Personne n'a trouvé la combinaison gagnante à l'Euro Millions mardi soir. Pour gagner, il fallait jouer les numéros 18, 20, 29, 41 et 48 et les étoiles 5 et 9.
Lors du prochain tirage vendredi, 72 millions de francs seront en jeu, indique la Loterie Romande. Cette loterie transnationale est proposée dans douze pays européens, dont la Suisse et le Liechtenstein.
https://jeux.loro.ch/games/euromillions
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
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