Suisse
Le Conseil fédéral présente une grande réforme de l'énergie
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Le développement des énergies renouvelables indigènes doit être renforcé et l'approvisionnement en électricité, notamment en hiver, assuré. Le Conseil fédéral a adopté vendredi une grande réforme de l'énergie, qui prévoit aussi une ouverture complète du marché.
"Nous n'avons pas de temps à perdre", a lancé la ministre de l'énergie Simonetta Sommaruga devant les médias à Berne. Avec ou sans loi sur le CO2, refusée dimanche par le peuple, la décarbonisation de l'économie se poursuit. "Les énergies renouvelables doivent être développées."
L'accent doit être mis sur le photovoltaïque, plus consensuel et dont les prix deviennent toujours plus attractifs, a-t-elle poursuivi. La Confédération a en effet fixé pour 2035 des valeurs cibles contraignantes de 17TWh pour toutes les énergies renouvelables, dont 14TWh pour l'énergie solaire.
"Le développement d'énergies indigènes est aussi particulièrement important après l'abandon de l'accord-cadre avec l'Union européenne", a précisé la conseillère fédérale. Il n'est désormais pas clair quand un accord sur l'électricité pourra être conclu. Des discussions sont en cours pour établir si des mesures transitoires sont nécessaires pour assurer la stabilité du réseau.
Contributions d'investissement
La vaste réforme du Conseil fédéral prévoit notamment de renforcer le soutien aux énergies renouvelables. L'actuel système de rétribution de l'injection, qui prendra fin en 2022, sera remplacé par des contributions d'investissement pour les nouvelles installations ou les agrandissements d'anciennes.
Les grandes installations photovoltaïques seront encouragées par le biais d’appels d’offres publics. Et il y aura davantage de moyens pour les grandes installations hydroélectriques.
Pas question en revanche de maintenir les primes de marché pour les installations existantes. "Nous souhaitons nous concentrer sur les nouvelles constructions et les agrandissements", a expliqué Simonetta Sommaruga.
Le financement de ces instruments d’encouragement restera assuré par le supplément perçu sur le réseau de 2,3 centimes par kilowattheure. Il ne subira pas d’augmentation, mais sera prélevé plus longtemps.
Supplément hivernal
Pour assurer la production hivernale, qui doit augmenter de 2TWh d'ici 2040, les centrales hydrauliques à accumulation seront mieux soutenues. Les consommateurs d’électricité paieront un supplément plafonné à 0,2 centime par kilowattheure à cette fin.
Une réserve d’énergie stratégique sera également mise sur pied. "Elle servira à couvrir des laps de temps relativement limités dans la deuxième partie de l'hiver lorsque l'eau des lacs de barrage est basse", a expliqué Benoît Revaz, directeur de l'Office fédéral de l'énergie.
Un appel d'offres sera publié. Les grands fournisseurs d'électricité pourront y répondre, mais également les "prosommateurs", à savoir des consommateurs qui produisent aussi de l'électricité.
Ouverture complète du marché
"L'augmentation de l'énergie renouvelable pose la question de son intégration dans le marché", a encore relevé la ministre de l'énergie.
C'est pourquoi le Conseil fédéral plaide pour une ouverture complète. Elle permettra l’émergence de modèles d’affaires novateurs, tels que les communautés d’énergie, qui ne sont pas autorisées dans un monopole. L’intégration de l’électricité renouvelable dans le marché serait améliorée.
Les ménages et les petites entreprises auront aussi plus de choix. Ils pourront toutefois toujours revenir à l'approvisionnement de base. "Il sera à 100% indigène et renouvelable. La commission de l'électricité surveillera ses prix pour s'assurer qu'ils soient appropriés", a précisé Benoît Revaz.
Proposition surchargée?
La réforme englobe de nombreux aspects, peut-être un peu trop. La ministre de l'énergie l'a elle-même admis à demi-mot. Le Conseil des Etats devra décider s'il veut traiter le paquet dans son ensemble ou procéder par étapes, par exemple en approuvant d'abord la solution transitoire présentée par le National, a-t-elle pointé.
A la session d'été, les députés ont accepté un projet reprenant dans les grandes lignes la proposition du gouvernement quant au soutien des énergies renouvelables. Les débats s'annoncent nourris.
Suisse
Le franc devrait rester solide en 2026
Le franc ne faiblit pas, malgré le choc des droits de douane américains qui menaçait de frapper l'économie suisse. Selon les experts, la monnaie helvétique devrait poursuivre en 2026 sa tendance haussière qui dure depuis des années.
Quels arguments en faveur du franc?
Les experts citent comme principaux piliers du franc la stabilité politique, les excédents élevés de la balance courante, le faible endettement, une économie forte et très innovante, ainsi qu'une inflation très faible en Suisse. C'est pourquoi il est considéré depuis des décennies comme une valeur refuge, très prisée en période de crise.
Grâce à l'accord récemment conclu dans le conflit douanier avec les Etats-Unis, la Suisse a également pu éliminer une menace massive pour sa compétitivité par rapport à d'autres pays. Ce danger semble désormais écarté.
Qu'est-ce qui pourrait nuire au franc?
La réintroduction des taux d'intérêt négatifs pourrait affaiblir le franc. Récemment, des données sur l'inflation négative, les incertitudes sur les marchés financiers et dans le domaine politique ont alimenté les spéculations à ce sujet. Mais celles-ci ont été immédiatement dissipées par la Banque nationale suisse (BNS). En effet, les taux d'intérêt négatifs ont des effets secondaires importants, notamment sur la prévoyance vieillesse, ce que la BNS souhaite éviter.
Et le dollar?
Le billet vert s'est nettement affaibli sous les effets des droits de douane américains. Encore à 0,9132 franc pour un dollar début janvier, la paire de devises a continuellement chuté pour atteindre fin décembre 0,78960 USD/CHF.
"Méfiez-vous du dollar", prévient cependant Thomas Stucki, directeur des investissements à la Banque cantonale de Saint-Gall. Si le président américain Donald Trump parvient à prendre le contrôle de la Réserve fédérale américaine (Fed) et que la nomination du successeur du président de la banque centrale, Jerome Powell, suscite de nouveaux doutes quant à l'indépendance de l'institution, cela pourrait nuire davantage à la confiance dans le dollar. Une baisse du cours vers 75 centimes ne serait alors plus très loin, estime M. Stucki.
La banque Valiant s'attend certes à de nouvelles baisses des taux d'intérêt de la Fed l'année prochaine, mais continue de voir le dollar évoluer dans une fourchette comprise entre 79 et 81 centimes. UBS ne voit quant à elle aucune raison d'anticiper une nouvelle faiblesse marquée du dollar.
Un euro stable?
En revanche, l'euro s'est révélé globalement assez stable en 2025. La monnaie unique est actuellement cotée à 0,9287 franc, après avoir démarré l'année à 0,9395 EUR/CHF. Son cours a toutefois été très volatil, oscillant entre un peu moins de 92 et près de 97 centimes. Mi-novembre, l'euro a même atteint un plus bas historique à 0,91783 EUR/CHF.
La plupart des experts s'attendent désormais à une évolution latérale de l'euro. Selon Valiant, cela s'explique notamment par le fait que la Banque centrale européenne (BCE) a déjà intégré le niveau actuel des taux d'intérêt de 2% dans ses prévisions pour l'ensemble de l'année 2026.
Selon Raiffeisen, l'euro offre certes des taux d'intérêt plus élevés que le franc, mais la banque coopérative table néanmoins sur un léger recul du cours euro-franc à 91 centimes d'ici fin 2026. Cette prévision s'explique par les perspectives économiques moroses dans l'UE et la volatilité des marchés.
L'évolution future de la monnaie unique européenne dépendra donc essentiellement de la mise en oeuvre effective du vaste programme d'infrastructures allemand et de sa capacité, conjuguée aux dépenses militaires colossales prévues en Europe, à relancer l'économie. L'euro pourrait alors se redresser quelque peu, selon Raiffeisen.
Vers un franc toujours solide
Le franc devrait rester fort et représenter un défi permanent pour l'économie suisse orientée vers l'exportation. "Surtout en combinaison avec les droits de douane plus élevés", avertit M. Heller. Cependant, l'économie d'exportation suisse a prouvé par le passé qu'elle était capable de faire face à cette situation.
Les consommateurs devraient, eux, se réjouir, qu'ils soient touristes d'achat dans les pays voisins ou voyageurs grâce à des effets de change substantiels selon les destinations.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp
Suisse
Les métaux précieux calment leurs ardeurs après de nouveaux sommets
Les cours de l'or, de l'argent et du platine se sont envolés ces dernières 24 heures, avant de voir leurs cours retomber lundi matin sous le coup des prises de bénéfices mais aussi des avancées dans les négociations de paix en Ukraine.
Mais même après ce repli, ces métaux précieux vont terminer l'année en fanfare. Allant de record en record, l'or a atteint dans la nuit de dimanche à lundi un nouveau sommet historique à 4550,52 dollars l'once avant de retomber dans la matinée à 4462,46 dollars (-1,55%). Depuis le début de l'année, le prix du métal jaune s'est envolé de 71,3%.
Les investisseurs semblent avoir pris leurs bénéfices, alors que les pourparlers de paix en Ukraine avancent, ont commenté les analystes de la plateforme Trading Economics.
Le président américain Donald Trump a en effet estimé dimanche être plus près que jamais d'un accord de paix en Ukraine, après une réunion avec son homologue ukrainien Volodymyr Zelensky et une conversation téléphonique avec le président russe Vladimir Poutine. Le locataire de la Maison Blanche n'a toutefois fait mention d'aucune avancée concrète.
Mais les tensions au Moyen-Orient, ainsi qu'entre les Etats-Unis et le Venezuela soutenaient la demande pour l'or en tant que valeur refuge, selon Trading Economics.
Les experts d'UBS ont pour leur part rappelé que l'envolée de l'or allait de pair avec la faiblesse du dollar, les investisseurs cherchant des placements plus solides.
"Les achats continus par les banques centrales, plus d'investissements dans les ETF et une plus forte demande en lingots et pièces soutiennent aussi le rally, alors que les taux directeurs devraient baisser aux Etats-Unis", ont ajouté les analystes de la banque aux trois clés. Ces derniers voient l'or grimper à 5000 dollars l'once dès mars 2026.
Les autres métaux précieux cédaient aussi leurs gains. Après avoir atteint un sommet à 83,97 dollars l'once, l'argent reculait de 5,9% à 74,60 dollars. Le platine faisait de même, baissant de 6,4% à 2291,29 dollars, après un plus haut à 2478,50 dollars. Depuis janvier, ces deux métaux ont également enregistré une importante envolée de respectivement 159,2% et 154,8%.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp
Économie
La Poste distribue plus de 23 millions de colis
La Poste a trié et distribué 23 millions de colis entre le Black Friday, fin novembre, et Noël. C'est 3,1% de plus que l'année précédente, a indiqué lundi le géant jaune dans un communiqué.
Le pic d’activité a été enregistré le 2 décembre. Ce jour-là, les employés de la Poste ont traité 1,3 million de paquets, un chiffre jamais atteint auparavant en une seule journée. Le nouveau directeur général Pascal Grieder a remercié le personnel pour "cette prouesse".
Pour faire face à la hausse du volume des colis résultant de l'augmentation du commerce en ligne, la Poste prévoit de moderniser ses centres colis nationaux à Härkingen (SO), Daillens (VD) et Frauenfeld (TG).
Pour maintenir ses capacités de tri pendant les travaux, elle va construire un centre colis régional supplémentaire à Frauenfeld dès le premier semestre 2026. La mise en service est prévue avant Noël 2029, juste à côté de l’actuel centre colis national. Environ 200 nouveaux emplois seront créés.
La Poste installera également l'année prochaine une machine supplémentaire de tri des colis dans son centre colis régional Urdorf (ZH). Avec une quarantaine de nouveaux emplois à la clé. Au total, la Poste trie les paquets sur quatorze sites à travers la Suisse.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Suisse
Seuls 27% des parlementaires déclarent tous leurs revenus
Près de la moitié des parlementaires suisses gardent le silence sur leurs revenus annexes. Selon un nouveau rapport de Lobbywatch, 44% des membres du Parlement ne déclarent pas les revenus de leurs mandats dans des entreprises ou des associations.
Seuls 27% déclarent tous leurs revenus annexes, selon le rapport de transparence 2025 de l'association Lobbywatch publié lundi.
Dans l'ensemble, la transparence stagne ainsi au niveau de la dernière enquête de début 2024: 42% des parlementaires ne déclaraient alors pas de revenus annexes.
Dans le nouveau rapport, Lobbywatch fait toutefois pour la première fois la distinction entre la transparence totale (tous les revenus sont publiés) et la transparence partielle (seules certaines rémunérations sont déclarées). La nouvelle méthodologie montre que seule une minorité est vraiment totalement transparente, écrit Lobbywatch.
Les Vert-e-s les plus transparents
Parmi les groupes parlementaires, les Vert-e-s font preuve de la plus grande transparence: 68% de leurs membres déclarent tous leurs revenus. Pour le PS, qui suit en deuxième position, c'est encore une bonne moitié (51%). Selon Lobbywatch, la transparence du PS et des Vert'libéraux a diminué.
En revanche, l'UDC est devenue plus transparente et se situe au même niveau que le Centre. Le PLR reste en queue de peloton: aucun membre ne publie tous ses revenus et seul un sur trois déclare une partie de ses rémunérations.
Les femmes plus que les hommes
Le Conseil national, avec 58% de membres partiellement transparents, est plus enclin à fournir des informations que le Conseil des Etats (48%). En ce qui concerne la transparence totale, les taux sont faibles dans les deux Chambres.
Selon le rapport, les femmes sont plus transparentes que les hommes: un tiers des femmes parlementaires publient toutes leurs rémunérations, contre seulement un quart des hommes.
Pour réaliser ce rapport, Lobbywatch a demandé, durant l'été 2025, à tous les parlementaires fédéraux de rendre publics leurs revenus.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
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