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Coronavirus

Le Conseil fédéral reste en retrait à une semaine des votations

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Alain Berset a appelé la population à prendre ses responsabilités. (© KEYSTONE/PETER SCHNEIDER)

A quelques jours de la votation sur la loi Covid-19, le Conseil fédéral ne serre pas la vis pour freiner la pandémie. Face aux disparités régionales, il indique que c'est aux cantons d'agir.

"Ce n'est pas le moment d'alléger ou de renforcer le dispositif central en vigueur au niveau national", a expliqué mercredi le ministre de la santé Alain Berset. Le Conseil fédéral a toujours agi au moment approprié, avec les moyens appropriés, "avec ou sans votation", a-t-il poursuivi. Cela a été le cas avec l'extension du pass sanitaire.

Alain Berset a appelé la population à prendre ses responsabilités. "Nous avons tous un rôle à jouer pour sortir de la pandémie. Il est toujours temps de se faire vacciner".

L'hygiène des mains, une aération régulière des espaces intérieurs, la distance sociale, le dépistage dès l'apparition des symptômes sont également d'une importance capitale. La population doit les respecter de manière conséquente pour éviter que la situation ne se dégrade trop au cours des semaines à venir.

Le but est d'éviter que les groupes à risque ne soient touchés et soient admis dans les hôpitaux. Actuellement, l'occupation des lits de soins intensifs reste faible. Si la situation continue son évolution actuelle, les hôpitaux feront face à des problèmes, a précisé Patrick Mathys, chef de la section gestion de crise et coopération internationale de l'Office fédéral de la santé publique.

Actions régionales

Le gouvernement table sur le comportement des citoyens et une réaction régionale pour freiner la propagation. Le Conseil fédéral et les cantons avaient décidé que ces derniers avaient la main dès lors que la situation évoluait de manière différente au niveau régional. C'est le cas actuellement.

Les plus touchés sont appelés à prendre davantage de mesures. Ils peuvent par exemple étendre l'obligation du port du masque, notamment dans les écoles ou obliger le télétravail. "Ils sont les plus à même de prendre les mesures adaptées à leur situation et à leur population. Les restrictions pourront ainsi être mieux comprises et acceptées", estime le ministre de la santé.

Certains cantons ont déjà pris des mesures plus strictes. Le Conseil fédéral appelle ceux qui ne l'ont pas encore fait à mettre en place les tests répétitifs et à introduire l'obligation de présenter un certificat pour entrer dans les établissements de santé, comme les homes.

Les structures hospitalières doivent aussi être préparées à une nouvelle surcharge. M. Berset a toutefois rappelé que les possibilités étaient limitées en raison du manque de personnel et de la fatigue. Les cantons doivent également encourager la vaccination. La troisième dose doit être administrée aussi rapidement que possible, surtout pour les personnes à risque.

Activités de saison

Ces mesures seront prises en fonction de la situation et par étapes, rappelle la Conférence des directeurs cantonaux de la santé (CDS). Les sports d'hiver ou les marchés de Noël ne doivent pas être interdits. Mais des concepts de protection doivent être présentés. Si la situation se dégrade, ces manifestations peuvent être réduites.

Dans la mesure du possible, les fermetures d'écoles ou de crèches doivent être évitées. Les mesures préventives doivent être mises en avant. Les cantons ont également la possibilité d'adapter le traçage des contacts en fonction de la situation et de prendre des mesures aux frontières si nécessaire.

Nouvelles mesures en vue

Le Conseil fédéral avait décidé en mai dernier d'orienter les mesures en fonction de la situation du système de santé, dès lors que la vaccination était accessible à la population de plus de douze ans. Cela comporte des risques, reconnaît le gouvernement.

Il est difficile d'éviter totalement une surcharge des hôpitaux tout en autorisant un taux d'infection élevé. Si les mesures cantonales et le comportement des habitants ne devaient pas montrer d'effet, le Conseil fédéral mettra en consultation des mesures plus strictes au niveau national.

Une vaccination obligatoire comme en Autriche n'aura pas lieu, a assuré M. Berset.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Allemagne: un sexagénaire vacciné 217 fois contre le coronavirus

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Le sexagénaire allemand se porte bien malgré ses nombreuses vaccinations (archives). (© KEYSTONE/PETER KLAUNZER)

Des scientifiques allemands se sont penchés sur un homme de 62 ans qui s'est fait vacciner plus de 200 fois contre le coronavirus. Son système immunitaire fonctionne "tout à fait normalement", a indiqué l'Université Friedrich-Alexander d'Erlangen-Nuremberg.

Aucun effet négatif sur le système immunitaire n'a été constaté, rapportent les scientifiques dans la revue britannique The Lancet Infectious Diseases. Certaines cellules immunitaires et certains anticorps contre le SARS-CoV-2 sont même nettement plus fréquents que chez les personnes qui n'ont reçu que trois vaccins.

Jusqu'à présent, on ne savait pas exactement quels étaient les effets de ce que l'on appelle l'hypervaccination sur le système immunitaire. Certains scientifiques partent du principe que les cellules immunitaires deviennent moins efficaces en raison d'un effet d'accoutumance. Or, ce n'est pas le cas chez l'individu en question.

L'attention des scientifiques avait été attirée par des articles de presse sur ce résident de Magdebourg (D) qui, selon ses propres dires, s'était fait vacciner 217 fois en 29 mois contre le Covid-19; 134 de ces vaccinations ont été officiellement confirmées.

Aucun dommage

Le parquet de Magdebourg a ouvert une enquête contre l'homme pour fraude, écrivent les chercheurs dans l'étude. Il n'a toutefois pas été mis en accusation.

La fonction du système immunitaire contre d'autres agents pathogènes n'a pas non plus été modifiée, comme l'ont montré d'autres tests. Aucun dommage n'a été constaté malgré les nombreuses vaccinations.

Les auteurs de l'étude ont également souligné qu'il s'agissait d'un cas isolé. Il n'est donc pas possible d'en tirer des conclusions ou des recommandations pour la population générale.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Maurer réaffirme qu'il y a eu "une hystérie autour du Covid"

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L'ancien conseiller fédéral Ueli Maurer se dit surpris du tollé suscité par ses propos tenus deux semaines plus tôt sur le Covid (archives). (© KEYSTONE/URS FLUEELER)

Deux semaines après avoir tenu des propos sur le coronavirus ayant suscité une vive réaction, Ueli Maurer assume. "Bien sûr qu'il y a eu une hystérie autour du Covid", réaffirme-t-il dimanche dans la presse.

Cette hystérie était même "d'ampleur mondiale", assure le Zurichois dans Le Matin Dimanche et la SonntagsZeitung. "On a dit que le Covid était mortel, et à partir de cette supposition, on a tendu un filet sanitaire comme on n'en avait jamais vu auparavant, assure-t-il. Quiconque osait poser une question critique était écarté ou traité de 'conspirateur'".

Ueli Maurer avait déjà tenu des propos similaires dans la presse dominicale deux semaines plus tôt, suscitant une vive réaction. "Concernant le Covid, je n'ai que répété ce que j'ai toujours dit, réagit-il. Que cela ait suscité pareil tollé m'a surpris". Les critiques provenaient surtout des médias, selon l'ancien ministre des finances, qui dénonce un "réflexe anti-Maurer".

"Pas un antivax"

L'ancien conseiller fédéral nuance toutefois ses déclarations sur les vaccins anti-Covid qui ont particulièrement choqué. Il avait affirmé que ces vaccins renfermaient "beaucoup d'air chaud". "Bien sûr, on a tout de suite affirmé que j'étais un antivax. Ce qui n'est pas vrai", dit-il.

L'utilité des vaccins n'est pas contestée, mais la Suisse est allée trop loin en disant à tout le monde de se vacciner, assure Ueli Maurer. "Je suis convaincu que, ces prochaines années, nous nous occuperons de façon croissante des dommages causés par le vaccin", ajoute-t-il.

"L'Etat pas responsable de tout"

L'ancien conseiller fédéral revient également sur les crédits Covid dont il était en charge durant la pandémie. Il lui avait été notamment reproché d'avoir laissé tomber les PME. "L'Etat ne peut pas être responsable de tout. Il ne peut pas non plus protéger chacun de la mort", se défend-il.

La responsabilité individuelle a, selon lui, été dissoute comme jamais auparavant, poussant la Confédération à dépenser sans compter. "L'Etat doit protéger, mais il ne peut distribuer que l'argent qu'il prend d'abord aux gens".

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Le "contact-tracing" n’a eu qu’une efficacité relative

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Le suivi des contacts mis en place pendant la pandémie de coronavirus n'a eu qu'une efficacité relative (archives). (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

Environ 40% des personnes infectées par le coronavirus ont été identifiées par le biais du suivi des contacts, selon une étude genevoise. Ces résultats suggèrent que le "contact-tracing" à lui seul ne suffit pas à stopper la propagation du coronavirus.

De surcroît, la proportion de personnes infectées identifiées de cette manière a fluctué selon le variant en cause, le type de logement habité, et la richesse du quartier.

En cas d'épidémie, le suivi des contacts doit donc être complété par une multitude d'autres mesures qui tiennent compte des caractéristiques spécifiques de chaque maladie, ont indiqué mercredi l'Université et les Hôpitaux universitaires de Genève (UNIGE/HUG) dans un communiqué.

Pour évaluer l'efficacité du traçage des contacts, une équipe dirigée par Delphine Courvoisier a analysé les données de plus de 140'000 cas de coronavirus recensés dans le canton de Genève entre juin 2020 et mars 2022. Ces résultats sont publiés dans la revue Eurosurveillance.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Des chercheurs trouvent des traces de Covid long dans le sang

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Les chercheurs de l'université et de l'hôpital de Zurich ont analysé plus de 6500 protéines dans le sérum sanguin de 113 personnes infectées par le Covid-19 et de 39 personnes en bonne santé, indique l'étude publiée jeudi dans la revue "Science". (© KEYSTONE/DPA/MARCUS BRANDT)

Une équipe de chercheurs zurichois a identifié une spécificité dans les protéines sanguines des personnes atteintes de Covid long. Elle pourrait servir à mieux diagnostiquer le problème et peut-être aussi à le traiter de manière plus ciblée.

Les chercheurs de l'université et de l'hôpital de Zurich ont analysé plus de 6500 protéines dans le sérum sanguin de 113 personnes infectées par le Covid-19 et de 39 personnes en bonne santé, indique l'étude publiée jeudi dans la revue "Science". Chez les personnes infectées, dont 40 ont développé un Covid long, ils ont réexaminé le schéma sanguin après 6 et 12 mois.

Dans le sérum des personnes atteintes de Covid long, ils ont constaté une modification des protéines liées au système dit "du complément", qui fait partie du système immunitaire. Ce système, qui lutte contre les infections, ne revient pas comme il le devrait à l'état de repos après l'infection chez les cas de Covid long, a expliqué Onur Boyman, responsable de l'étude, à Keystone-ATS. Il provoque ainsi des dommages cellulaires.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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