Culture
Le Léopard d'Or pour un film iranien tourné sous le manteau
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Locarno76 voit triompher "Mantagheye bohrani" (Critical Zone) d'Ali Ahmadzadeh et le récompense par le Léopard d'Or. Le réalisateur de 37 ans n'a pas pu quitter l'Iran pour venir présenter son film à Locarno.
Au terme d'un festival de onze jours (2-12 août), Locarno76 a couronné, parmi 17 films en compétition, "Mantagheye bohrani" (Critical Zone), un film tourné clandestinement dans les rues de Téhéran, en déjouant la censure des autorités iraniennes.
Un seul réalisateur suisse concourait en compétition internationale. Basil Da Cunha, qui repart bredouille de Locarno. Il y a présenté "Manga D'Terra", son troisième film, tourné dans le quartier de Reboleira à Lisbonne.
On peut encore mentionner "Nuit obscure - au revoir ici, n'importe où" du réalisateur Sylvain George, co-produit par la Suisse (Alina Film/Genève) et la France. Ce long-métrage de plus de trois heures suit des mineurs qui tentent de rejoindre l'Europe depuis Melilla, l'enclave espagnole au Maroc. Il a reçu une mention spéciale en compétition internationale.
Cinq prix d'interprétation non genrés
Les prix de la meilleure interprétation, non genrés depuis cette année, ont été décernés à deux actrices dans la catégorie "Compétition internationale" : la comédienne grecque Dimitra Vlagopoulou dans "Animal" et l'actrice hollandaise Renée Soutendijk pour "Sweet Dreams".
Dans la section "Cinéastes du présent", deux femmes et un homme ont également reçu le prix de la meilleure interprétation : l'Allemande Clara Schwinning pour "Ein schöner Ort" ainsi que l'Islandaise Isold Halldórudóttir et le Grec Stavros Zafeiris, qui forment un couple improbable dans "Touched".
Le prix du public UBS a été décerné au réalisateur britannique Ken Loach pour "The Old Oak". Le film se déroule dans un ancien village minier du nord-est de l'Angleterre et dans le dernier pub restant, donnant son titre au film. Celui-ci avait été présenté en avant-première au Festival de Cannes en mai dernier.
Participation en hausse
"Cette édition a réaffirmé le rôle du Festival du film de Locarno d'explorer le cinéma contemporain sous toutes ses formes. Locarno76 est une excellente édition, marquée par une participation en hausse de 10%", a déclaré le directeur artistique Giona Nazzaro dans un communiqué samedi.
La fréquentation du festival a donc progressé malgré une météo capricieuse au début de la manifestation. Les spectateurs auront pu voir plus de 200 films (214) au cours de 466 projections.
Beaucoup de cinéma francophone sur la Piazza Grande
Avec "Yannick", "Anatomie d'une chute", "La Voie Royale" du Suisse Frédéric Mermoud et "L'Étoile Filante", la production cinématographique francophone a dominé les premiers jours du festival sur la Piazza Grande. Sans oublier ensuite Luc Jacquet et son "Voyage au pôle Sud" et l'acteur français Lambert Wilson, qui aura survolé tout le festival, à la tête du jury.
L'Italie y était également bien représentée avec "La bella estate" et "Non sono quello che sono - The Tragedy of Othello di W. Shakespeare".
Le réalisateur britannique Ken Loach n'a pas fait faux bond au rendez-vous locarnais, où il est venu présenter "The Old Oak", un long métrage en compétition à Cannes en mai dernier. Car plusieurs acteurs, producteurs ou réalisateurs ne sont pas venus au Tessin en raison de la grève des scénaristes - depuis le 1er mai à Hollywwod -, rejoints ensuite par les réalisateurs.
En grève
C'est le cas de l'actrice Cate Blanchett, dont le dernier film qu'elle a produit sera diffusé le dernier soir du festival sur la Piazza Grande samedi. "Shayda" de Noora Niasari, qui a conquis le Sundance Film Festival en janvier dernier, raconte en toile de fond les combats sociaux et civiques en Iran.
Locarno aura aussi vu pour la dernière fois Alain Berset comme ministre de la culture, Ivo Kummer à la tête de la section cinéma de l'Office fédéral de la culture ainsi que Marco Solari à la présidence de son festival.
Avec Maja Hoffmann
La prochaine édition, la 77e, se tiendra du 7 au 17 août 2024 sous la houlette de la nouvelle présidente Maja Hoffman. Cette dernière a créé la Fondation LUMA à Arles (F), un des projets culturels privés les plus importants d'Europe, consacré aux arts visuels.
La candidature de celle qui devrait succéder à Marco Solari devra encore être formellement avalisée en septembre par l'assemblée générale du festival de Locarno.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Culture
Sur TikTok, le business lucratif des faux comptes d'actualités
Augmentation générale "de 220 euros", "taxe sur les retraits d'espèces": les fausses infos pullulent sur TikTok, relayées par une myriade de faux comptes d'actualités. A la clé: des millions de vues et des revenus parfois conséquents pour leurs créateurs.
Entre faits divers inventés et annonces "choc" sur le porte-monnaie, ces vidéos mêlant images d'illustration et voix off générée par IA suscitent des commentaires indignés ou enthousiastes.
Et sur les réseaux sociaux, commentaires, partages et réactions égalent engagement, et donc rémunération, quitte à attiser le chaos informationnel.
Comme en témoigne sous un prénom d'emprunt Victor, 29 ans, qui s'est lancé sur TikTok il y a un an et demi, après une perte d'emploi.
"Il fallait que je rebondisse. Du coup, j'ai cherché plusieurs niches pour faire de l'argent", raconte cet habitant de la région marseillaise actif sur "deux ou trois comptes", auxquels il consacre environ six heures par jour.
"Industrialisation des fausses infos"
Il affirme gagner entre 1500 et 4500 euros brut par mois en racontant des histoires insolites, qui font "de l'audience".
Pour Océane Herrero, journaliste et autrice du livre "Le système TikTok", ces formats vidéo pensés pour générer "une réaction émotionnelle", notamment lorsqu'ils portent sur le coût de la vie, participent d'une "industrialisation des fausses infos".
Succès assuré pour les faux faits divers avec force points d'exclamation et emojis horrifiés (rumeurs de kidnapping, de fauves errants...) mais aussi pour un prétendu couvre-feu pour les mineurs après 23 heures ou une amende de 35 euros pour les automobilistes écoutant de la musique...
Si Victor publie aussi de vraies infos pour éviter de voir ses comptes interdits par la plateforme, en revanche, pas de sujet lié au Moyen-Orient ou à l'Afrique, régions non éligibles au programme de monétisation de TikTok.
Pour contourner cette restriction depuis Dakar, Eric (nom d'emprunt), 28 ans, diffuse ses vidéos sur le compte d'un ami vivant en France. Ses revenus lui ont permis de financer une opération d'environ 1500 euros après un accident, raconte-t-il à l'AFP.
Ces vidéos séduisent des centaines de milliers d'internautes, comme Benjamin et Will, interrogés par l'AFP: ils font "confiance aux médias indépendants" plutôt qu'aux médias traditionnels, qu'ils accusent de "lavages de cerveaux".
L'attrait de la monétisation
Difficile de quantifier le phénomène, mais le mot "actualité" fait apparaître sur TikTok une multitude de comptes ("actualités du jour", "actu France"). Souvent, un seul créateur en gère plusieurs.
"Je fais tout ça pour la monétisation", revendique Maxime (prénom d'emprunt), 19 ans, qui souhaite se payer une formation aux outils IA de création de films.
Grâce au succès de certaines de ses vidéos, comme un deepfake de la dirigeante italienne Giorgia Meloni mi-novembre, son compte est devenu éligible à rémunération et lui a rapporté 60 euros. Un "premier gros cachet" dont il se réjouit, tout en se disant "très gêné" que des internautes y croient. TikTok a depuis supprimé son compte.
Ces contenus contreviennent aux conditions du système de monétisation de la plateforme, le "Creator Rewards Program", ouvert aux comptes à plus de 10'000 abonnés, cumulant 100'000 vues sur les 30 derniers jours et aux vidéos de plus d'une minute.
"L'aspect trompeur et la quête d'engagement de ces comptes relèvent d'usages que TikTok est censé décourager", confirme Océane Herrero, rappelant que le réseau peut les sanctionner, dès lors qu'ils ont selon lui causé un "préjudice" important.
"Perte de confiance"
Contactée par l'AFP la plateforme assure agir "contre la désinformation", qu'elle soit "intentionnelle" ou non.
Ces comptes contribuent "à la perte de confiance dans le système politique", parce qu'ils "évoquent des mesures fictives, qui soufflent le chaud et le froid (...) avec une impression d'arbitraire", conclut l'experte.
L'AFP, parmi plus d'une quinzaine d'organisations de fact-checking, est rémunérée par TikTok dans plusieurs pays pour vérifier des vidéos qui contiennent potentiellement de fausses informations.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Culture
Le projet d'un futur centre culturel à Verbier (VS) se dévoile
Le projet d'un futur centre culturel à Verbier (VS) a été présenté publiquement dimanche dans la station du Val de Bagnes. Financée par des privés, cette infrastructure qui sera construite sur un terrain de la commune comprendra notamment une salle de concert de près de 800 places.
L'investissement s'élève à près de 90 millions de francs, a confirmé à Keystone-ATS Alessandra Cossu, responsable de presse pour le Centre culturel de Verbier. Elle revenait sur une information parue lundi dans le Nouvelliste. Le futur centre pourrait être opérationnel dès l'été 2031 avec une concert inaugural le 31 décembre 2031.
Le début des travaux est prévu pour 2028-2029. Mais la procédure est encore longue. Il faudra notamment modifier le plan de zones et accorder un droit de superficie à la Fondation qui chapeaute ce projet. A noter, qu'en parallèle, la commune veut construire un hôtel sur le même terrain. Ce site était initialement destiné à l'hôtellerie, a précisé Mme Cossu.
Le projet de Centre culturel se veut "ouvert pour les habitants de Val de Bagnes, tout en attirant un public international passionné par cette nouvelle destination artistique". Selon le site internet de présentation, "il proposera toute l’année une programmation de grande qualité, attentive à toutes les formes d’expression, ouverte aux artistes comme aux publics, dans toute leur diversité".
Le projet a été confié à l'architecte japonais Kengo Kuma qui mise sur le bois pour cette nouvelle construction. Selon les images de synthèse, le bâtiment présente une forme d'ailes.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Culture
Brigitte Bardot est morte à 91 ans
L'actrice mythique du XXe siècle Brigitte Bardot est morte à 91 ans. Dans son communiqué dimanche, la Fondation Brigitte Bardot n'a pas précisé le jour ou le lieu du décès.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Culture
"Adieu Teddy": décès à 65 ans d'un membre du groupe The Cure
Le guitariste et claviériste du groupe The Cure, Perry Bamonte, est décédé à l'âge de 65 ans, a annoncé vendredi le légendaire groupe britannique de new wave.
Perry Bamonte, dit "Teddy", devenu membre à part entière de The Cure en 1990, "est décédé chez lui après une courte maladie à Noël", selon un communiqué publié sur le site du groupe, disant son "immense tristesse".
"Discret, intense, intuitif, constant et d'une immense créativité, 'Teddy' était un coeur chaleureux et une part essentielle de l'histoire de The Cure. (...) Il nous manquera énormément"", indique ce texte.
The Cure, avec son emblématique chanteur Robert Smith, 66 ans, s'est transformé tout au long de ses décennies prolifiques.
Nombreux albums
Perry Bamonte a d'abord fait partie de l'équipe technique du groupe à partir de 1984 avant de connaître deux périodes comme membre du groupe, comme guitariste pendant 14 ans, jouant notamment de la basse six cordes, puis des claviers depuis 2022.
Dans son communiqué, The Cure a souligné qu'il avait contribué à la création de nombreux albums, dont "Wish" (1992), "Wild Mood Swings" (1996), "Bloodflowers" (2000), "Acoustic Hits" (2001) et "The Cure" (2004). Il a donné plus de 490 concerts, dont les plus récents figuraient "parmi les meilleurs de l'histoire du groupe", précise le communiqué.
Porté par la voix plaintive et déchirante de Robert Smith, The Cure a contribué à façonner le rock gothique avec des albums comme "Pornography" (1982). Le groupe a ensuite connu des succès avec des morceaux beaucoup plus enjoués, dont "Friday I'm in Love". Ses derniers albums datent de 2008 ("4:13 Dream") et l'an dernier avec "Songs of a Lost World".
Sur le réseau instagram, le batteur du groupe, Lol Tolhurst, s'est dit "tellement triste" du décès de Bamonte, ajoutant "Adieu Teddy". Perry Bamonte avait été également le bassiste du groupe Love Amongst Ruin, qui a sorti deux albums studio.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
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