Coronavirus
Le Parlement siège dès lundi pour libérer des milliards
La session parlementaire extraordinaire dédiée à la crise du coronavirus s'ouvre lundi. Les Chambres fédérales doivent libérer des crédits de plusieurs dizaines de milliards de francs. Mais elles tenteront aussi d'infléchir la gestion de la crise par le gouvernement.
Une longue série de motions ont été ajoutées à l'ordre du jour décidé vendredi. La majorité des enveloppes demandées par le Conseil fédéral pour affronter les conséquences économiques de la pandémie devraient être avalisées sans problème.
Le Conseil fédéral veut cautionner des crédits transitoires pour les PME et demande environ 41 milliards de francs à cet effet. La délégation des finances a déjà reconnu le caractère urgent de 30 milliards.
Eviter les abus
Les commissions craignent toutefois les abus et celle de l'économie a déposé une motion pour que le Conseil fédéral mette sur pied un système de contrôle. Comme elle, les commissions des finances réclament la garantie d'un taux zéro jusqu'à l'échéance du prêt et un allongement du délai de remboursement de cinq à huit ans dont le gouvernement ne veut pas.
La Confédération doit verser 6 milliards dans l'assurance-chômage pour les indemnités prévues en cas de chômage partiel. L'application de la compensation à tous les indépendants (via les allocations pour pertes de gain) a été largement saluée.
Chômage partiel
Le Conseil fédéral a toutefois fixé un plafond à 90'000 francs de revenus, qui fait grincer des dents plusieurs commissions. Aucune intervention parlementaire n'a toutefois été déposée à ce propos.
Les parlementaires discuteront toutefois d'une interdiction de verser des dividendes et boni aux entreprises qui font appel au chômage partiel. Une motion de la commission de la sécurité sociale du National l'exige même si le gouvernement fera de la résistance.
Une autre demande que les dirigeants d'entreprise salariés de celle-ci puissent aussi accéder au chômage partiel. La commission de l'économie du Conseil des Etats exige des mesures ciblées afin que les entreprises continuent à recruter et former des apprentis.
Aider les crèches
Le gouvernement pourrait être obligé de corriger le tir sur les crèches en difficulté malgré le chômage partiel ou d'éventuels prêts. Il ne veut pas, mais les commissions de l'éducation font pression par motion pour une aide financière de 100 millions de francs.
Les loyers commerciaux feront débat. Fermeture de leurs commerces obligent, les locataires ne peuvent plus utiliser les locaux et peinent à régler leur dû. Le Conseil fédéral ne veut pas intervenir mais pourrait y être contraint.
Une aide d'urgence aux médias sera également discutée. Les commissions des télécommunications ont déposé deux motions pour libérer en tout 65 millions. Une partie de l'argent irait à l'agence Keystone-SDA-ATS et servirait à la distribution postale des quotidiens, 30 millions seraient réservés aux radios et télévisions locales.
Le crédit de 1,9 milliard de francs sollicité par le Conseil fédéral pour le soutien au secteur aérien ne passera peut-être pas comme une lettre à la poste. Les prêts cautionnés seront soumis à des conditions strictes et ils ne devraient pour l'instant pas aller à la compagnie à bas prix easyJet, mais surtout à Swiss et Edelweiss. Mais l'absence de critères écologique énerve les milieux environnementaux.
Déconfinement
Le Parlement débattra aussi des étapes de déconfinement décidées par le Conseil fédéral. Plusieurs motions ont été déposées pour une ouverture plus ou moins rapide des établissements publics et des frontières.
A la demande du gouvernement, les Chambres fédérales se prononceront également sur un prêt sans intérêts de 200 millions accordé au Comité international de la Croix-Rouge et d'une enveloppe de 25 millions allouée au Fonds fiduciaire d'assistance et de riposte aux catastrophes du FMI.
Traçage contesté
L'application de traçage de contact Covid-19 fait des remous. Les commissions des institution politiques ont déposé des motions réclamant une base légale.
Les crédits pour l'achat de matériel sanitaire ne s'annoncent pas contestés. La délégation des finances a déjà approuvé un crédit urgent de 700 millions de francs, sur un total de 2,4 milliards.
Le Parlement devra aussi donner son feu vert à un montant de 130 millions pour l'achat de médicaments permettant de traiter les patients. Dix millions de francs sont encore prévus pour que la Confédération participe aux efforts internationaux pour développer un vaccin.
Le crédit de 280 millions de francs pour la culture et les 100 millions prévus pour le sport ne sont pas controversés. Les Chambres fédérales devraient par ailleurs avaliser l'engagement de l'armée.
Coronavirus
Fin de la gratuité du vaccin Covid-19 en Suisse dès le 1er juillet
Les Suisses souhaitant se faire vacciner contre le Covid-19 devront participer aux coûts dès le 1er juillet. L'assurance obligatoire des soins (AOS) remboursera la vaccination pour les personnes auxquelles elle est recommandée.
Le 18 juin 2023, le peuple suisse a accepté la prolongation de certaines dispositions de la loi Covid-19. Celles-ci arrivent à échéance à la fin du mois. Parmi elles figure la prise en charge des coûts du vaccin contre le coronavirus par l'AOS, la Confédération et les cantons.
A partir du 1er juillet, les dispositions introduites spécifiquement pour la pandémie disparaîtront pour laisser place aux structures habituelles de remboursement par l'AOS, rappelle mardi l'Office fédéral de la santé publique (OFSP) dans un communiqué. La vaccination sera donc soumise à la participation aux coûts, avec franchise et quote-part.
La vaccination sera prise en charge par l'AOS pour les personnes auxquelles elle est recommandée, soit notamment les personnes vulnérables ayant des antécédents médicaux ou âgées de plus de 65 ans.
Dépistage de l'amyotrophie spinale
D'autres modifications concernant le remboursement des prestations par l'AOS entreront en vigueur au 1er juillet. Par exemple, le dépistage néonatal sera étendu à l'amyotrophie spinale, une maladie héréditaire rare et grave qui se caractérise par une faiblesse musculaire progressive.
Un traitement médicamenteux efficace existe en Suisse depuis 2017. Il sera désormais possible de diagnostiquer et de traiter cette affection à un stade précoce, avec l’espoir de meilleurs résultats thérapeutiques, salue l'OFSP.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Coronavirus
Allemagne: un sexagénaire vacciné 217 fois contre le coronavirus
Des scientifiques allemands se sont penchés sur un homme de 62 ans qui s'est fait vacciner plus de 200 fois contre le coronavirus. Son système immunitaire fonctionne "tout à fait normalement", a indiqué l'Université Friedrich-Alexander d'Erlangen-Nuremberg.
Aucun effet négatif sur le système immunitaire n'a été constaté, rapportent les scientifiques dans la revue britannique The Lancet Infectious Diseases. Certaines cellules immunitaires et certains anticorps contre le SARS-CoV-2 sont même nettement plus fréquents que chez les personnes qui n'ont reçu que trois vaccins.
Jusqu'à présent, on ne savait pas exactement quels étaient les effets de ce que l'on appelle l'hypervaccination sur le système immunitaire. Certains scientifiques partent du principe que les cellules immunitaires deviennent moins efficaces en raison d'un effet d'accoutumance. Or, ce n'est pas le cas chez l'individu en question.
L'attention des scientifiques avait été attirée par des articles de presse sur ce résident de Magdebourg (D) qui, selon ses propres dires, s'était fait vacciner 217 fois en 29 mois contre le Covid-19; 134 de ces vaccinations ont été officiellement confirmées.
Aucun dommage
Le parquet de Magdebourg a ouvert une enquête contre l'homme pour fraude, écrivent les chercheurs dans l'étude. Il n'a toutefois pas été mis en accusation.
La fonction du système immunitaire contre d'autres agents pathogènes n'a pas non plus été modifiée, comme l'ont montré d'autres tests. Aucun dommage n'a été constaté malgré les nombreuses vaccinations.
Les auteurs de l'étude ont également souligné qu'il s'agissait d'un cas isolé. Il n'est donc pas possible d'en tirer des conclusions ou des recommandations pour la population générale.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Coronavirus
Maurer réaffirme qu'il y a eu "une hystérie autour du Covid"
Deux semaines après avoir tenu des propos sur le coronavirus ayant suscité une vive réaction, Ueli Maurer assume. "Bien sûr qu'il y a eu une hystérie autour du Covid", réaffirme-t-il dimanche dans la presse.
Cette hystérie était même "d'ampleur mondiale", assure le Zurichois dans Le Matin Dimanche et la SonntagsZeitung. "On a dit que le Covid était mortel, et à partir de cette supposition, on a tendu un filet sanitaire comme on n'en avait jamais vu auparavant, assure-t-il. Quiconque osait poser une question critique était écarté ou traité de 'conspirateur'".
Ueli Maurer avait déjà tenu des propos similaires dans la presse dominicale deux semaines plus tôt, suscitant une vive réaction. "Concernant le Covid, je n'ai que répété ce que j'ai toujours dit, réagit-il. Que cela ait suscité pareil tollé m'a surpris". Les critiques provenaient surtout des médias, selon l'ancien ministre des finances, qui dénonce un "réflexe anti-Maurer".
"Pas un antivax"
L'ancien conseiller fédéral nuance toutefois ses déclarations sur les vaccins anti-Covid qui ont particulièrement choqué. Il avait affirmé que ces vaccins renfermaient "beaucoup d'air chaud". "Bien sûr, on a tout de suite affirmé que j'étais un antivax. Ce qui n'est pas vrai", dit-il.
L'utilité des vaccins n'est pas contestée, mais la Suisse est allée trop loin en disant à tout le monde de se vacciner, assure Ueli Maurer. "Je suis convaincu que, ces prochaines années, nous nous occuperons de façon croissante des dommages causés par le vaccin", ajoute-t-il.
"L'Etat pas responsable de tout"
L'ancien conseiller fédéral revient également sur les crédits Covid dont il était en charge durant la pandémie. Il lui avait été notamment reproché d'avoir laissé tomber les PME. "L'Etat ne peut pas être responsable de tout. Il ne peut pas non plus protéger chacun de la mort", se défend-il.
La responsabilité individuelle a, selon lui, été dissoute comme jamais auparavant, poussant la Confédération à dépenser sans compter. "L'Etat doit protéger, mais il ne peut distribuer que l'argent qu'il prend d'abord aux gens".
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Coronavirus
Le "contact-tracing" n’a eu qu’une efficacité relative
Environ 40% des personnes infectées par le coronavirus ont été identifiées par le biais du suivi des contacts, selon une étude genevoise. Ces résultats suggèrent que le "contact-tracing" à lui seul ne suffit pas à stopper la propagation du coronavirus.
De surcroît, la proportion de personnes infectées identifiées de cette manière a fluctué selon le variant en cause, le type de logement habité, et la richesse du quartier.
En cas d'épidémie, le suivi des contacts doit donc être complété par une multitude d'autres mesures qui tiennent compte des caractéristiques spécifiques de chaque maladie, ont indiqué mercredi l'Université et les Hôpitaux universitaires de Genève (UNIGE/HUG) dans un communiqué.
Pour évaluer l'efficacité du traçage des contacts, une équipe dirigée par Delphine Courvoisier a analysé les données de plus de 140'000 cas de coronavirus recensés dans le canton de Genève entre juin 2020 et mars 2022. Ces résultats sont publiés dans la revue Eurosurveillance.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
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Kunzi
3 mai 2020 à 13:10
Il me parait insense et scandaleux de liberer 21 milliards pour l'armee alors que des gens n'ont meme pas de quoi se nourrir.