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Coronavirus

La Suisse à l'heure de l"endiguement strict"

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Daniel Koch, chef de crise du coronavirus à l'Office fédéral de la santé publique (OFSP). (©KEYSTONE/Peter Schneider)
A la faveur de la baisse des cas de Covid-19, la Suisse passera prochainement à une phase d'"endiguement strict" de la maladie. Berne va notamment s'appuyer sur une technologie qui devrait donner les assurances nécessaires en matière de protection des données, selon les experts.

Les chiffres de la pandémie due au coronavirus continuent de baisser dans le pays, avec 119 cas en plus annoncés vendredi. Il est dès lors possible d'envisager une phase d'"endiguement strict" des nouvelles infections, a annoncé devant la presse Daniel Koch, le chef de crise du coronavirus à l'Office fédéral de la santé publique (OFSP).

Dans cette nouvelle étape, il s'agit de freiner le plus possible la propagation du coronavirus. Chacun doit s'efforcer de ne pas transmettre le virus et de ne pas l'attraper: les règles primordiales de la distance sociale et d'hygiène - se laver les mains- restent en vigueur et doivent impérativement être respectées.

Pas de problème avec les enfants

Les assouplissements envisagés ne sont pas contradictoires, a ajouté M. Koch: "Nous ne sommes plus dans la situation de 1000 nouvelles infections par jour". Le responsable a aussi maintenu que les enfants n'étaient pas les vecteurs principaux de la maladie, et que la réouverture des écoles dès le 11 mai ne constituait pas un problème, ni pour les parents, ni pour les enseignants.

Les cantons seront astreints au suivi systématique de la maladie, qui vise à éviter un deuxième pic. Pour aide à traquer et endiguer les nouveaux cas, les autorités comptent notamment sur une application développée aux Ecoles polytechniques de Lausanne et de Zurich, et dont une première version devrait être disponible le 11 mai.

Basée sur la technologie du Bluetooth et fonctionnant donc sur un mode décentralisé, l'application DP3T respecte la protection des données, a assuré lors de la même conférence de presse Marcel Salathé, responsable du groupe d'experts "épidémiologie numérique".

Des inquiétudes à ce sujet ont cependant été exprimées par les commissions des institutions politiques du Parlement, qui ont exigé une base légale "solide" avant l'introduction de cet instrument. Une requête rejetée vendredi par le Conseil fédéral, selon lequel les demandes formulées sont déjà satisfaites.

Plusieurs aides balayées

Le gouvernement a par ailleurs traité vendredi toute une série d'objets liés aux aspects économiques de la crise, qui devrait coûter, pour le seul mois d'avril, quelque 5 à 7 milliards de francs en chômage partiel.

La plupart des demandes du parlement n'ont pas trouvé grâce aux yeux du gouvernement. Il a ainsi refusé d'accorder des conditions plus favorables aux bénéficiaires des crédits Covid-19: le délai de remboursement ne sera ainsi pas porté de 5 à 8 ans.

Le Conseil fédéral n'interviendra pas non plus dans le contentieux des loyers. Il a jugé que c'est aux locataires et aux bailleurs de locaux commerciaux de trouver une solution à l'amiable. Il a aussi balayé un soutien supplémentaire pour les crèches, soulignant qu'il s'agit là d'une compétence cantonale.

La presse non, les agences de voyage oui

La presse n'a pas eu plus de chance. Même si elle joue un rôle important pour la démocratie et qu'elle vit une situation difficile, le gouvernement a refusé une aide d'urgence à ce secteur.

Alors que les commissions des télécommunications demandaient une enveloppe totale de 65 millions de francs, le Conseil fédéral souhaite s'en tenir au paquet présenté ce mercredi, mieux à même selon lui de répondre à la crise structurelle du secteur.

Confrontées à une crise "historique", les agences de voyages ont elles trouvé une oreille attentive: le Conseil fédéral a décidé vendredi de soutenir une motion de la commission des affaires juridiques du National: les clients ne pourront pas engager des poursuites contre leur voyagiste, et ce jusqu'au 30 septembre.

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Allemagne: un sexagénaire vacciné 217 fois contre le coronavirus

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Le sexagénaire allemand se porte bien malgré ses nombreuses vaccinations (archives). (© KEYSTONE/PETER KLAUNZER)

Des scientifiques allemands se sont penchés sur un homme de 62 ans qui s'est fait vacciner plus de 200 fois contre le coronavirus. Son système immunitaire fonctionne "tout à fait normalement", a indiqué l'Université Friedrich-Alexander d'Erlangen-Nuremberg.

Aucun effet négatif sur le système immunitaire n'a été constaté, rapportent les scientifiques dans la revue britannique The Lancet Infectious Diseases. Certaines cellules immunitaires et certains anticorps contre le SARS-CoV-2 sont même nettement plus fréquents que chez les personnes qui n'ont reçu que trois vaccins.

Jusqu'à présent, on ne savait pas exactement quels étaient les effets de ce que l'on appelle l'hypervaccination sur le système immunitaire. Certains scientifiques partent du principe que les cellules immunitaires deviennent moins efficaces en raison d'un effet d'accoutumance. Or, ce n'est pas le cas chez l'individu en question.

L'attention des scientifiques avait été attirée par des articles de presse sur ce résident de Magdebourg (D) qui, selon ses propres dires, s'était fait vacciner 217 fois en 29 mois contre le Covid-19; 134 de ces vaccinations ont été officiellement confirmées.

Aucun dommage

Le parquet de Magdebourg a ouvert une enquête contre l'homme pour fraude, écrivent les chercheurs dans l'étude. Il n'a toutefois pas été mis en accusation.

La fonction du système immunitaire contre d'autres agents pathogènes n'a pas non plus été modifiée, comme l'ont montré d'autres tests. Aucun dommage n'a été constaté malgré les nombreuses vaccinations.

Les auteurs de l'étude ont également souligné qu'il s'agissait d'un cas isolé. Il n'est donc pas possible d'en tirer des conclusions ou des recommandations pour la population générale.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Maurer réaffirme qu'il y a eu "une hystérie autour du Covid"

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L'ancien conseiller fédéral Ueli Maurer se dit surpris du tollé suscité par ses propos tenus deux semaines plus tôt sur le Covid (archives). (© KEYSTONE/URS FLUEELER)

Deux semaines après avoir tenu des propos sur le coronavirus ayant suscité une vive réaction, Ueli Maurer assume. "Bien sûr qu'il y a eu une hystérie autour du Covid", réaffirme-t-il dimanche dans la presse.

Cette hystérie était même "d'ampleur mondiale", assure le Zurichois dans Le Matin Dimanche et la SonntagsZeitung. "On a dit que le Covid était mortel, et à partir de cette supposition, on a tendu un filet sanitaire comme on n'en avait jamais vu auparavant, assure-t-il. Quiconque osait poser une question critique était écarté ou traité de 'conspirateur'".

Ueli Maurer avait déjà tenu des propos similaires dans la presse dominicale deux semaines plus tôt, suscitant une vive réaction. "Concernant le Covid, je n'ai que répété ce que j'ai toujours dit, réagit-il. Que cela ait suscité pareil tollé m'a surpris". Les critiques provenaient surtout des médias, selon l'ancien ministre des finances, qui dénonce un "réflexe anti-Maurer".

"Pas un antivax"

L'ancien conseiller fédéral nuance toutefois ses déclarations sur les vaccins anti-Covid qui ont particulièrement choqué. Il avait affirmé que ces vaccins renfermaient "beaucoup d'air chaud". "Bien sûr, on a tout de suite affirmé que j'étais un antivax. Ce qui n'est pas vrai", dit-il.

L'utilité des vaccins n'est pas contestée, mais la Suisse est allée trop loin en disant à tout le monde de se vacciner, assure Ueli Maurer. "Je suis convaincu que, ces prochaines années, nous nous occuperons de façon croissante des dommages causés par le vaccin", ajoute-t-il.

"L'Etat pas responsable de tout"

L'ancien conseiller fédéral revient également sur les crédits Covid dont il était en charge durant la pandémie. Il lui avait été notamment reproché d'avoir laissé tomber les PME. "L'Etat ne peut pas être responsable de tout. Il ne peut pas non plus protéger chacun de la mort", se défend-il.

La responsabilité individuelle a, selon lui, été dissoute comme jamais auparavant, poussant la Confédération à dépenser sans compter. "L'Etat doit protéger, mais il ne peut distribuer que l'argent qu'il prend d'abord aux gens".

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Le "contact-tracing" n’a eu qu’une efficacité relative

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Le suivi des contacts mis en place pendant la pandémie de coronavirus n'a eu qu'une efficacité relative (archives). (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

Environ 40% des personnes infectées par le coronavirus ont été identifiées par le biais du suivi des contacts, selon une étude genevoise. Ces résultats suggèrent que le "contact-tracing" à lui seul ne suffit pas à stopper la propagation du coronavirus.

De surcroît, la proportion de personnes infectées identifiées de cette manière a fluctué selon le variant en cause, le type de logement habité, et la richesse du quartier.

En cas d'épidémie, le suivi des contacts doit donc être complété par une multitude d'autres mesures qui tiennent compte des caractéristiques spécifiques de chaque maladie, ont indiqué mercredi l'Université et les Hôpitaux universitaires de Genève (UNIGE/HUG) dans un communiqué.

Pour évaluer l'efficacité du traçage des contacts, une équipe dirigée par Delphine Courvoisier a analysé les données de plus de 140'000 cas de coronavirus recensés dans le canton de Genève entre juin 2020 et mars 2022. Ces résultats sont publiés dans la revue Eurosurveillance.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Des chercheurs trouvent des traces de Covid long dans le sang

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Les chercheurs de l'université et de l'hôpital de Zurich ont analysé plus de 6500 protéines dans le sérum sanguin de 113 personnes infectées par le Covid-19 et de 39 personnes en bonne santé, indique l'étude publiée jeudi dans la revue "Science". (© KEYSTONE/DPA/MARCUS BRANDT)

Une équipe de chercheurs zurichois a identifié une spécificité dans les protéines sanguines des personnes atteintes de Covid long. Elle pourrait servir à mieux diagnostiquer le problème et peut-être aussi à le traiter de manière plus ciblée.

Les chercheurs de l'université et de l'hôpital de Zurich ont analysé plus de 6500 protéines dans le sérum sanguin de 113 personnes infectées par le Covid-19 et de 39 personnes en bonne santé, indique l'étude publiée jeudi dans la revue "Science". Chez les personnes infectées, dont 40 ont développé un Covid long, ils ont réexaminé le schéma sanguin après 6 et 12 mois.

Dans le sérum des personnes atteintes de Covid long, ils ont constaté une modification des protéines liées au système dit "du complément", qui fait partie du système immunitaire. Ce système, qui lutte contre les infections, ne revient pas comme il le devrait à l'état de repos après l'infection chez les cas de Covid long, a expliqué Onur Boyman, responsable de l'étude, à Keystone-ATS. Il provoque ainsi des dommages cellulaires.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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