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Suisse

Le patron des CFF remet en question l'arrêt dans les petites gares

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Le directeur général des CFF Vincent Ducrot veut une nouvelle discussion sur le rôle futur de son entreprise dans les transports publics (archives). (© Keystone/ALESSANDRO DELLA VALLE)

Le directeur général des CFF Vincent Ducrot exige une discussion sur le futur rôle des CFF dans les transports publics en Suisse. Il s'interroge notamment sur la nécessité que les trains de l'ex-régie fédérale s'arrêtent à l'avenir dans les plus petites gares.

Les CFF sont forts dans les trajets moyens à longs, souligne le Fribourgeois dans une interview au Sonntagsblick. En revanche, la répartition fine des passagers dans le dernier quart d'heure de trajet relève des transports publics locaux, selon lui.

"Nous devons (...) avoir le courage de réfléchir aussi à des tabous, comme le principe nodal ou la politique des arrêts", affirme-t-il. "Nous devrions desservir les centres de manière plus flexible et nous affranchir de la structure rigide des noeuds 0/15/30/45. Pour les petites gares, nous devons réfléchir à l'endroit où il est judicieux qu'un train s'arrête."

Cadence au quart d'heure

La question avait déjà été évoquée lundi dernier lors de la conférence annuelle des CFF. Les dirigeants de l'entreprise avaient affirmé qu'ils souhaitent que la cadence augmente pour atteindre le quart d'heure entre les noeuds ferroviaires les plus importants à partir de 2035 .

La "structure des noeuds 0/15/30/45" signifie que les n½uds ferroviaires importants offrent des correspondances à XXh00, XXh15, XXh30 et XXh45, avait expliqué la présidente du conseil d'administration Monika Ribar.

Un train circulant toutes les 15 minutes permettra de "prendre quelques libertés" avec cette structure jugée rigide et d'assurer une desserte plus flexible. Les noeuds seront moins importants et les CFF n'auront plus à entretenir des infrastructures coûteuses pour gagner "quelques secondes" sur le temps du trajet, avait-elle ajouté.

Vincent Ducrot avait de son côté affirmé que la cadence au quart d'heure permettrait de résoudre les problèmes de correspondances sans que les trains ne doivent rouler plus vite.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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1 commentaire

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  1. Yannick Taillens

    17 mars 2024 à 14:57

    Bin heureusement que ce Monsieur n'est que employé et qu'il doit appliquer les décisions du peuple, car il faudrait lui rappeler que les cff appartienne à la confédération et que de ce fait il a beau dire ce qu'il pense, au final le peuple lui rappellera qu'être directeur général ne lui donne pas les pleins pouvoir. Au lieu de réfléchir à cela il ferait mieux de ce pencher sur l'état désastreux des infrastructures ferroviaires en Suisse Romande ou sur la gare de Lausanne, ou pour finir dans son raisonnement s'attaquer aux tarifs prohibitifs pratiquer.

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Économie

L'inflation rebondit au mois de juin en Suisse

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Certaines denrées alimentaires, comme les fruits et légumes (10,7%), ont vu leurs prix s'envoler sur un an. (archive) (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

Les prix à la consommation sont repartis de l'avant au mois de juin en Suisse, après avoir fait une brève incursion en territoire négatif le mois précédent.

En juin, l'inflation a augmenté de 0,1% sur un an et de 0,2% comparé au mois précédent, a annoncé jeudi l'Office fédéral de la statistique (OFS) dans un communiqué.

Ces données se situent dans le haut de la fourchette des prévisions. Les économistes interrogés par l'agence AWP prévoyaient en effet un taux d'inflation entre -0,1% et +0,1% sur un an et de 0,0% à +0,2% en variation mensuelle.

Alors que les prix des produits locaux ont progressé de 0,7% comparé à juin 2024, ceux des produits importés ont baissé de 1,9%. Ce recul s'explique par le repli des prix du pétrole et l'appréciation du franc, notamment face au dollar, qui rend les denrées importées moins onéreuses.

Parmi les catégories de produits, les plus fortes baisses ont été observées dans la location de voitures (-19% sur un an), le transport aérien (-11,2%) et l'essence (-9,7%).

A l'inverse, les loyers, principal poste de dépense des Suisses, ont accéléré de 2,6% sur un an. Certaines denrées alimentaires ont également vu leurs prix s'envoler, notamment les fruits et légumes (+10,7%), les oignons et poireaux (+11,9%) et les fruits à noyau (+6,7%).

L'inflation rejoint à nouveau la zone que la Banque nationale suisse (BNS) assimile à la stabilité des prix, soit un indice des prix à la consommation (IPC) entre 0% et 2%. Pour défendre cet objectif, elle avait abaissé mi-juin son taux directeur de 25 points de base à 0%, incitant ainsi entreprises et particuliers à la consommation plutôt qu'à l'épargne.

Les loyers pèsent

En mai, l'inflation avait basculé en territoire négatif, s'établissant à -0,1% sur un an pour la première fois depuis mars 2021.

Pour cette année, la majorité des économistes table sur une inflation entre 0,1% et 0,3% et en 2026 de 0,2% à 0,9%.

"Hors loyers, l'inflation suisse serait négative à -0,5% sur un an, traduisant une situation de déflation sur la quasi-totalité des autres biens et services", a fait remarquer Arthur Jurus, directeur des investissements d'Oddo BHF Suisse.

Pour M. Jurus, "la hausse des loyers empêche l'IPC de plonger, faisant des coûts du logement le principal foyer d'inflation en Suisse et laissant craindre la persistance de pressions inflationnistes tant que la crise du logement ne sera pas résolue".

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Économie

Plombée par radicant, la BLKB prend congé de ses élites

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La BLKB confirme d'ores et déjà ses projections pour 2025, laissant augurer une certaine stabilité dans les résultats d'une année à l'autre. (archive) (© )

La Banque cantonale de Bâle-Campagne avertit jeudi avoir inscrit un nouveau correctif de valeur, de 105,5 millions de francs, sur sa participation dans radicant.

L'établissement annonce dans la foulée le retrait de son directeur général pour fin mars 2026 et du président de son conseil de banque pour fin juillet 2026. Le choix d'un nouveau président pour succéder à Thomas Schneider sera tranché conjointement par le demi-canton et par la banque. Le processus de succession à John Häfelfinger à la tête de l'exécutif a, lui, d'ores et déjà été amorcé, précise un communiqué.

La direction assure toutefois l'investissement dans radicant comme stratégique. Le correctif de valeur, induit par un vaste chantier de réduction des coûts et d'optimisation, sera partiellement amorti par une dissolution de réserves pour risques bancaires généraux. La date prévue pour le franchissement du seuil de rentabilité se voit encore repoussée à 2029, contre 2027 ou 2028 en février encore.

Le conseil d'administration de la filiale accueillera prochainement Matthias Kottmann, représentant de la direction générale de la maison-mère. Marco Primavesi remettra par contre son mandat à la fin de l'exercice en cours.

Dans l'attente de la présentation des résultats semestriels mi-juillet, la BLKB confirme d'ores et déjà ses projections pour 2025, laissant augurer une certaine stabilité dans les résultats d'une année à l'autre.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Économie

L'inflation a légèrement augmenté en juin

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Alerte Info (© )

Les prix à la consommation en Suisse ont augmenté de 0,1% au mois de juin en comparaison annuelle et de 0,2% sur un mois, selon les chiffres publiés jeudi par l'Office fédéral de la statistique (OFS). Les prix de l'hôtellerie et de la parahôtellerie ont notamment crû.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : awp / ats

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Économie

Implenia remporte plusieurs contrats pour 200 millions

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Les projets d'Implenia en Allemagne vont de l'hôtellerie au bâtiment résidentiel, en passant par un centre de données et une école. (archive) (© KEYSTONE/URS FLUEELER)

Le géant de la construction Implenia a décroché plusieurs contrats en Suisse et en Allemagne d'une valeur totale de 200 millions de francs. Les projets vont de l'hôtellerie au bâtiment résidentiel, en passant par un centre de données et une école.

Implenia sera notamment chargé de la reconstruction et de la rénovation du Grand Hotel Park de Gstaad, exploité par la chaîne canadienne Four Seasons, indique jeudi le groupe zurichois. Erigé en 1910, cet établissement a été le premier cinq étoiles de la station oberlandaise. Le chantier pour ce projet a déjà commencé en octobre 2024 et la réouverture de l'hôtel est prévue pour la saison d'hiver 2026/27.

En Allemagne, Implenia sera impliqué dans plusieurs projets, dont un bâtiment scolaire et un centre commercial à Heilbronn, ainsi qu'un complexe résidentiel à Sindelfingen, ces deux villes étant situées dans le Land de Bade-Wurtemberg. Le groupe construira également un autre centre commercial à Bamberg, en Bavière.

Du côté de Beringen, dans le canton de Schaffhouse, il s'agira pour Implenia d'ériger un centre de données d'ici 2027.

La société immobilière lucernoise Mobimo a par ailleurs mandaté le géant de Dietlikon comme entreprise générale pour l'extension du projet Nordbau du Aeschbachquartier à Aarau, qui doit aboutir à la construction de 122 appartements résidentiels et des espaces commerciaux totalisant une surface de presque 200 mètres carrés. La fin du projet devrait intervenir d'ici mi-2028.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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