Économie
Les milieux publicitaires et du tabac contre "trop" de restrictions
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Les cigarettiers et les milieux de la publicité rejettent le projet de révision de la loi sur les produits du tabac qui souhaite interdire toute publicité pour le tabac susceptible d'atteindre les mineurs. L'UDC et le Centre jugent aussi que le texte va trop loin.
Les détracteurs de la révision reprochent au Conseil fédéral et au Département fédéral de l'intérieur (DFI) d'aller bien au-delà de l'objectif visé. Pour l'organisation faîtière economiesuisse, le projet manque totalement de proportionnalité et doit être rejeté.
Il déboucherait sur une interdiction totale de la publicité, en violation de la liberté du commerce et de l'industrie, dénoncent la faîtière de la communication commerciale KS/CS Communication, la Société générale d'affichage (SGA), l'association AWS Publicité extérieure Suisse, Swiss Tobacco et Swiss Cigarette.
Le projet du Conseil fédéral - qui touche également la publicité pour les cigarettes électroniques - est en revanche salué par Santé publique suisse, l'Association suisse pour la prévention du tabagisme, la faîtière alémanique "Fachverband Sucht" et les partis de gauche. Ils estiment qu'il prévoit une interdiction certes large, mais pas absolue de la publicité pour les produits du tabac.
Devoir d'annonce
Les opposants à la révision mise en consultation jusqu'à mercredi estiment que le projet va au-delà des exigences de l'initiative populaire "Pour la protection des enfants et des jeunes contre la publicité pour le tabac" acceptée en votation populaire en février dernier. Selon KS/CS Communication en particulier, la mouture proposée par le Conseil fédéral ne fait pas qu'appliquer le texte mais réécrit en partie la loi.
En outre, le devoir d'annonce aux autorités des dépenses publicitaires et du sponsoring de la part des fabricants et importateurs est déplacé, estiment les opposants. Cette obligation, relèvent Swiss Tobacco, Swiss Cigarette et economiesuisse, n'était pas prévue par l'initiative et ne contribue en rien à la protection des mineurs.
L'UDC va plus loin en estimant que le projet revient "dans les faits à interdire de fumer". Plus pondéré, le Centre fait valoir que les auteurs de l'initiative eux-mêmes n'avaient pas prévu d'interdiction totale de la publicité dans les médias imprimés.
PS et Verts satisfaits
Son de cloche opposé du côté du PS et des Verts: ils sont d'avis que le texte proposé correspond à la volonté du peuple et ne va pas trop loin en comparaison internationale. Il n'entraîne pas d'interdiction totale, selon eux.
Concernant le devoir d'annonce, les Verts pensent qu'il est essentiel de connaître le montant des dépenses publicitaires et les chiffres pour les différents supports concernés.
En outre, le projet permettrait que la Suisse puisse "enfin ratifier" la convention-cadre de l'OMS pour la lutte anti-tabac, relèvent les organisations de prévention du tabagisme. Elles sont favorables à l'idée selon laquelle les cantons et la Confédération effectuent des contrôles et le cas échéant infligent des amendes proportionnelles aux sommes brassées par les géants du tabac.
La Conférence des directeurs cantonaux de la santé publique voit également la révision d'un bon oeil. Elle est de nature selon elle à prévenir la tentation de commencer à fumer chez les jeunes et, in fine, à réduire les méfaits du tabac et des produits afférents.
La gauche mais aussi les consommateurs regrettent cependant que le projet ne prévoie pas de dispositions pour promouvoir la santé auprès de la jeunesse. Le problème de la vente en ligne de produits à base de tabac et de nicotine à des mineurs n'est en outre pas réglé par la révision, notent-ils.
L'entrée en vigueur de la loi est prévue pour début 2024.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Culture
Au cimetière près de Jim Morrison: Paris lance un tirage au sort
La ville de Paris a lancé cette semaine un tirage au sort inédit qui offrira aux heureux gagnants un repos éternel dans des tombes patrimoniales à l'abandon, en échange de leur restauration.
Le patrimoine des cimetières parisiens compte 634'000 concessions, mais reposer près de Jim Morrison au Père-Lachaise ou de la célèbre écrivaine Simone de Beauvoir à Montparnasse restait jusqu'ici un voeu pieux, les cimetières historiques étant saturés depuis le début du XXe siècle.
Et pourtant, ces lieux regorgent de sépultures à l'abandon que leur valeur patrimoniale empêche de détruire.
Depuis lundi, la mairie propose trente monuments à la vente sur tirage au sort: 10 au Père-Lachaise, 10 à Montparnasse et 10 à Montmartre.
Signe de l'intérêt, "dès les 24 premières heures on a eu 1000 clics sur les dossiers de candidature", a indiqué à l'AFP Paul Simondon, adjoint à la maire de Paris Anne Hidalgo chargé des affaires funéraires.
Les candidats doivent "fournir des devis d'entreprises de marbrerie spécialisées pour montrer qu'ils connaissent le coût de la rénovation, afin qu'il n'y ait pas de surprise", a expliqué l'élu.
Réflexion pour étendre le dispositif
Si les conditions de restauration et d'achat ne sont pas remplies, "la vente du monument est annulée et l'acquéreur perd son investissement", prévient la Ville.
Ce mécanisme de restauration permet "pour la première fois aux familles d'anticiper l'achat d'une concession intramuros", fait valoir Paul Simondon.
Le dispositif a été selon l'adjoint "validé par les services de l'Etat, permettant de lier l'achat du monument, relevant du domaine privé, à l'obtention de la concession publique".
Ce premier tirage au sort constitue un test et la mairie réfléchit à étendre le dispositif, a ajouté Paul Simondon, soulignant l'"intérêt écologique" du réemploi des monuments funéraires.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Économie
COP30: la présence de Syngenta dans la délégation suisse est critiquée
La composition de la délégation suisse à la COP30 est sous le feu des critiques, à quelques jours de la conférence. Des associations climatiques dénoncent la participation d'une représentante de Syngenta. Elles demandent plus de transparence dans la sélection.
Lors de la 30e conférence annuelle sur le climat de l'ONU (COP30), qui s'ouvre lundi prochain à Bélem, au Brésil, la directrice du développement durable de Syngenta Petra Laux et un représentant de l'Union suisse des arts et métiers (usam) feront partie de la délégation officielle suisse. Ces nominations inquiètent les associations de défense du climat.
Les deux représentants sont liés à des organisations "dont les activités sont en contradiction directe avec les objectifs climatiques de la Suisse, notamment en matière de droits humains et d'intérêts liés aux énergies fossiles", ont fustigé jeudi BreakFree Suisse, Swiss Youth for Climate et Drop Fossil Subsidies dans un communiqué commun.
Ces associations climatiques dénoncent de graves conflits d'intérêts, la vulnérabilité de la Suisse face aux lobbies ainsi qu'une perte de crédibilité à l'international pour le pays.
Elles rappellent que Syngenta, géant de l'agrochimie racheté en 2016 par le groupe étatique chinois ChemChina, est régulièrement critiqué pour ses pratiques nuisibles à l'environnement. "Son modèle économique repose sur la vente à l'étranger de pesticides dangereusement toxiques."
Les associations climatiques soulignent encore que Syngenta fait actuellement l'objet d'une procédure au tribunal civil de Bâle. Deux paysannes et un paysan indiens reprochent à l'entreprise la vente d'un pesticide potentiellement mortel pour ses utilisateurs. Quant à la position de l'usam, elle contredit un certain nombre d'engagements climatiques de la Suisse, estiment les associations.
Transparence
Elles exigent des critères de sélection transparents et demandent d'impliquer à l'avenir le grand public dans le processus de sélection des représentants à la COP. Selon elles, il en va de l'intégrité des sommets sur le climat.
Elles appellent en outre à inviter dans la délégation suisse des entreprises qui se sont déjà engagées à atteindre le "zéro émission nette". "Celles-ci apporteraient davantage de cohérence ainsi que les connaissances et le réseau nécessaires à ces négociations climatiques cruciales."
Dans les négociations, l'expertise et les connaissances spécifiques apportées par les représentants de la société civile sont très importantes, a relevé l'Office fédéral de l'environnement, contacté par Keystone-ATS. Et de souligner que les organisations de protection de l'environnement et de développement ainsi que l'économie sont représentées depuis de nombreuses années au sein de la délégation suisse.
Interpellé sur cette question durant la session d'automne, le Conseil fédéral avait indiqué que, lors de la sélection des représentants, une attention particulière est accordée à la diversité des points de vue et aux contributions thématiques à la conférence. Et d'ajouter que la délégation compte aussi des représentants du WWF et d'Alliance Sud.
Représentante du secteur privé
Egalement sollicitée, Syngenta répond qu'en tant que membre de la société civile, Petra Laux représente le secteur privé, et non Syngenta, a indiqué un porte-parole de l’entreprise.
Elle apportera la perspective de l’ensemble du secteur privé. Petra Laux a été sélectionnée de manière indépendante en raison de sa grande expertise en matière d’affaires et de développement durable ainsi que de son expérience dans de précédentes réunions de l’ONU, a encore dit le porte-parole de Syngenta.
La délégation sera menée par l'ambassadeur suisse pour l'environnement Felix Wertli. Le conseiller fédéral Albert Rösti participera à la COP30 lors de la deuxième semaine de la conférence.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Économie
SOS Méditerranée lance une mission d'observation aérienne
SOS Méditerranée veut pouvoir davantage identifier les migrants en détresse dans les embarcations entre l'Afrique et l'Europe. L'ONG lance une mission d'observation aérienne avec l'organisation suisse Humanitarian Pilots Initiative (HPI).
Cette initiative doit permettre également de mieux documenter les violations du droit maritime et du droit humanitaire, a précisé jeudi l'institution à Genève. Ces dernières années, l'ONG a déploré à de nombreuses reprises l'attitude des autorités italiennes et d'autres pays qui rend plus difficiles les missions de sauvetage en mer. Entre fin août et mi-octobre, quatre fusillades contre des navires d'ONG ou des embarcations en détresse ont fait au moins deux victimes.
Une première phase de lancement de la mission d'observation aérienne sera suivie dès début 2026 par des vols réguliers. Depuis 2016, SOS Méditerranée a secouru près de 43'000 personnes.
Cette année, plus de 1000 individus sont décédés en tentant de rejoindre l'Europe par la Méditerranée centrale. Le chiffre est probablement plus élevé en l'absence de témoins pour documenter certains naufrages, ajoute encore l'organisation.
"Nos avions font la différence à chaque vol, en recueillant des preuves et en protégeant les personnes vulnérables contre les atteintes à leurs droits fondamentaux", fait remarquer le directeur général de HPI, Omar El Manfalouty. "C'est pour cela que nous volons", insiste-t-il, saluant ce nouveau partenariat avec SOS Méditerranée.
Les autorités italiennes alertaient dans plus de la moitié des cas les situations de détresse en 2016 et 2017. Ce chiffre est passé actuellement à moins de 1%, déplore une responsable de SOS Méditerranée. Les avions des ONG et des dispositifs civils sont devenus indispensables pour identifier les embarcations qui doivent être secourues, selon l'organisation.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Économie
Pas de démission du gouvernement belge, 50 jours pour le budget
La coalition au pouvoir en Belgique, divisée sur les questions budgétaires, dispose d'un nouveau délai de 50 jours maximum pour conclure un accord, a annoncé jeudi le Premier ministre belge Bart De Wever devant les députés. Il a regretté ces divergences persistantes.
Bart De Wever avait fixé initialement la date butoir du 6 novembre pour parvenir à un accord au sein de sa coalition de cinq partis. Il est désormais exclu qu'un projet de budget de l'Etat fédéral pour 2026 puisse être adopté par le Parlement avant la fin de l'année 2025.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
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