Économie
Les prix à la consommation sont restés stables en novembre
Les prix sont restés stables en novembre sur un mois, l'indice correspondant s'étant inscrit à 101,6 points. Mais sur un an, le renchérissement atteint 1,5%, précise l'Office fédéral de la statistique (OFS) dans son relevé mensuel.
"La stabilité de l'indice par rapport au mois précédent résulte de tendances opposées qui se sont compensées dans l'ensemble", explique l'OFS. Alors que les prix des carburants et mazout ont augmenté, de même que les loyers du logement, les prix pour les nuitées hôtelières et ceux des légumes-fruits ont baissé.
Sur un an toutefois, l'indice des prix du logement et énergie a enflé de 2,7%, tandis que celui des restaurants et hôtels a pris 1,5%. L'indice pour l'alimentation et les boissons non alcoolisées a pour sa part reculé de 1,7% sur un an.
Le renchérissement a été bien plus marqué pour les produits importés, qui ont pris 4,1% sur un an, contre seulement +0,7% pour les produits indigènes. L'inflation sous-jacente, c'est-à-dire hors produits frais et saisonniers, énergie et carburants, s'est inscrite à +0,1% sur un mois et +0,7% sur un an.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp
Économie
L'inflation suisse plus faible que prévu jusqu'en 2025
Le groupe d'experts de la Confédération pour les prévisions conjoncturelles a raboté ses prévisions de renchérissement jusqu'en 2025. Pour cette année, l'inflation est ainsi attendue à 1,2%, contre 1,4% lors du dernier pointage du mois de juin.
En ce qui concerne 2025, le renchérissement en Suisse devrait atteindre 0,7%, indique jeudi le Secrétariat d'Etat à l'économie (Seco), qui publie ces prévisions trimestrielles. Ce niveau est sensiblement revu à la baisse par rapport au taux de 1,1% de juin.
Aucun changement ne se dessine pour l'économie helvétique cette année, dont la croissance du produit intérieur brut (PIB) est toujours escomptée à 1,2% en 2024. Le Seco rappelle dans son communiqué qu'une telle évolution serait "nettement" inférieure à la moyenne depuis 1980. Les spécialistes pointent du doigt un "rythme d'expansion de la demande mondiale (...) inférieur à la moyenne historique au cours des prochains trimestres".
Après un deuxième trimestre porté essentiellement par les secteurs chimique et pharmaceutique ainsi que la vigueur des exportations de marchandises, la croissance devrait cependant être modérée dans un avenir proche, précise le communiqué. Le Seco rappelle que la dynamique pour l'industrie et la demande intérieure demeure faible. L'appréciation du franc constitue un autre frein, alors que les marchés européens d'exportation rencontrent des difficultés.
Une légère détérioration est ainsi envisagée pour 2025, le groupe d'experts ayant raboté ses prévisions de PIB à 1,6%. Cela représente 0,1 point de moins par rapport aux estimations de juin. La moyenne à long terme est fixée à 1,8%.
Risques internationaux, effets locaux
Le nombre de chômeurs devrait augmenter, le taux de sans-emplois étant attendu à 2,4% cette année et à 2,6% en 2025. Ces prévisions demeurent inchangées.
Le groupe d'experts a identifié une série de risques conjoncturels parmi lesquels figurent les conflits armés en Ukraine et au Proche-Orient. Ceux-ci pourraient entraîner une forte hausse des prix des matières premières ou des coûts de transports, impliquant des répercussions inflationnistes, selon le communiqué.
L'assouplissement monétaire dans les principales économies se fait à un rythme lent, ce qui augmente les risques liés à l'endettement et au bilan des institutions financières. Ces perspectives pourraient conduire à des corrections sur les marchés financiers. La faiblesse des économies allemande ou chinoise figure également parmi les facteurs qui pourraient gripper la machine, tout comme un fléchissement potentiel de la conjoncture aux Etats-Unis.
Une demande internationale plus faible aurait un impact sur le commerce extérieur suisse et la conjoncture domestique, souligne le Seco. Dans un tel contexte, le franc continuerait à s'apprécier.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp
Économie
Financement de la santé: les cliniques privées montent au créneau
Déjà insatisfaites de la révision de la planification hospitalière dans le canton de Vaud, les cliniques privées remontent au front. Elles dénoncent un système de financement et de planification de la santé "déséquilibré, opaque et surtout illégal".
"Nous voulons faire entendre notre voix par rapport aux coûts de la santé et à la hausse de primes maladies, et donc être entendu et respecté. Nous voulons des règles claires, transparentes et équitables, dans le respect du droit régissant le financement de la santé dans notre canton", a déclaré Marc-Olivier Buffat, président de Vaud Cliniques, l'association des cliniques privées vaudoises (11 cliniques, 3500 employés, dont environ 1000 médecins, et 200'000 hospitalisations en moyenne par année).
"Le dialogue avec le canton est difficile. Les cliniques privées peinent à être prises au sérieux. Elles souhaiteraient être mieux considérées comme un partenaire valable et très efficient", a-t-il affirmé jeudi devant les médias à Lausanne.
Interventionnisme "inéquitable"
Dans le viseur de Vaud Cliniques: l'interventionnisme "inéquitable" de l'Etat et de son Département de la santé et de l'action sociale (DSAS) à travers l'instrument des "prestations d'intérêt général" (PIG), un terme défini par la loi fédérale sur l'assurance-maladie (LAMal).
Il s'agit de prestations hospitalières que peuvent financer les cantons et qui sont entièrement à leur charge, contrairement aux actes médicaux relevant du système forfaitaire DRG pour les soins stationnaires hospitaliers. Pour ces derniers, la facture des soins est partagée entre les assureurs (45%) et les cantons (55%).
Payés par les impôts, ces PIG vont de la formation des médecins à la politique de prévention, en passant par la recherche ou encore le maintien de capacités hospitalières dans des régions périphériques. Ils ne doivent en revanche pas couvrir horizontalement les salaires ou servir à investir dans des équipements et du matériel.
Critiques de la Cour des comptes
Un rapport de la Cour des comptes l'an passé a remis en question cette pratique des PIG vaudoises, la jugeant peu transparente, mal pilotée et encadrée par le DSAS. Chaque année, les hôpitaux vaudois - le CHUV en tête - reçoivent environ un demi-milliard de francs pour financer ces PIG, dont 150 millions concernent des PIG dits "implicites", soit sans affectation et objectifs précis.
"Le système actuel repose sur des pratiques non conformes au droit, avec des centaines de millions de francs versées sans base légale", a pour sa part insisté Jérôme Simon-Vermot, secrétaire général de Vaud Cliniques. "Ces fonds sont prélevés directement dans les poches des contribuables, déjà confrontés à des hausses massives de leurs primes d'assurance-maladie", souligne-t-il.
"Ces versements contournent en particulier la Constitution fédérale et la LAMal. Cette situation fausse le marché de la santé en favorisant avant tout l'hôpital propriété du canton, au détriment des cliniques privées qui, elles, respectent scrupuleusement les règles de la LAMal", ajoute-t-il.
"Une vaudoiserie"
"C'est une 'vaudoiserie'. Il faut arrêter de concentrer tout l'argent autour du CHUV, stopper cet autofinancement. Certains PIG conduisent à une distorsion de la concurrence et à un abus de position dominante", relève M. Buffat. "Un meilleur partenariat avec les cliniques privées permettrait d'ailleurs de désengorger le CHUV", observe-t-il.
L'association a interpellé le canton dès le mois d'août dernier et continue d'explorer les différentes voies que la loi lui garantit afin d'obtenir le respect du droit. Un recours au sujet de la planification hospitalière, qui doit entrer en vigueur le 1er janvier 2025, est déjà pendant auprès du Tribunal fédéral administratif (TAF).
D'autres actions judiciaires ne sont pas exclues, selon MM. Buffat et Simon-Vermot, par exemple aussi auprès de la Commission de la concurrence (COMCO).
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Économie
Introduction du salaire minimum à Genève: les femmes sont gagnantes
A Genève, un rapport sur l'introduction fin 2020 du salaire minimum dans le canton révélé jeudi montre que cette mesure a été positive pour les femmes. Leur chance de retrouver un emploi a augmenté de 6,5% par rapport aux hommes.
"Je me réjouis de voir que le salaire minium a réduit les inégalités entre les femmes et les hommes sur le marché de l'emploi, même si ces inégalités persistent malheureusement encore", a relevé Delphine Bachmann, cheffe du Département de l'économie et de l'emploi (DEE). Elle commentait le deuxième volet d'une vaste étude sur l'évaluation du salaire minimum.
La première partie, qui avait été présentée en décembre 2023, concluait que le salaire minimum n'avait globalement pas eu d'impact sur le taux de chômage. Une conclusion confirmée par ce second rapport qui décortique les données du chômage par catégories. Les femmes sont les gagnantes alors que les jeunes (18-25 ans) qui n'ont pas de diplôme sont les principaux perdants.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Économie
La baisse des taux a redynamisé le marché des villas en Suisse
Le marché helvétique des maisons individuelles a connu entre juillet 2023 et fin juin de cette année une nette hausse des annonces de ventes.
La durée de parution desdites annonces a progressé dans des proportions bien plus modestes, signe d'un intérêt intact pour ce type de biens, attisé qui plus est par la baisse des taux d'intérêts hypothécaires.
Les près de 75'000 villas proposées à l'achat représentent une augmentation de plus d'un tiers sur un an, quand la durée de parution des annonces n'a été prolongée que de 13%, selon une étude semestrielle menée conjointement par le portail immobilier ImmoScout24, l'association alémanique des propriétaires fonciers Hauseigentümerverband Schweiz, ainsi le Swiss Real Estate Institute de la Haute école d'économie de Zurich et de la tout aussi zurichoise association immobilière Schweizerischer Verband der Immobilienwirtschaft (Svit).
Les propriétaires de maisons individuelles attendaient que la précédente hausse des taux d'intérêt s'atténue avant de vendre, expliquent les auteurs du rapport.
Si la durée de parution des annonces a enflé de près d'un cinquième dans la région de Zurich, les alentours de la Cité de Zwingli demeurent avec ceux de celle de Calvin les zones où les villas se vendent le plus rapidement. Genève enregistre même un raccourcissement de 12%. A l'inverse, les propriétaires au Tessin ont dû faire preuve de plus de patience.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp
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