Suisse
Les règles pour les exportations d'armes devraient être durcies

- Share
- Tweet /home/clients/a0d505b655321b17f8ff9c921bca9d03/lfm/wp-content/plugins/mvp-social-buttons/mvp-social-buttons.php on line 72
https://www.lfm.ch/wp-content/uploads/2021/06/brf016-6-1000x600.jpg&description=Les règles pour les exportations d'armes devraient être durcies', 'pinterestShare', 'width=750,height=350'); return false;" title="Partager sur Pinterest">
Les critères pour exporter du matériel de guerre devraient être durcis. S'il ne veut pas de l'initiative dite correctrice, le Conseil des Etats a toutefois soutenu jeudi, par 30 voix contre 11, un contre-projet indirect.
L'initiative populaire "contre les exportations d’armes dans des pays en proie à la guerre civile" entend revenir sur des assouplissements décidés à partir de 2014. Elle veut interdire les exportations de matériel de guerre vers les pays impliqués dans un conflit armé. Les pays violant les droits humains ou qui pourraient agir comme intermédiaire ne pourraient pas non plus acquérir d'armes.
Les critères d'autorisation des exportations seraient inscrits dans la Constitution. Le Conseil fédéral et le Parlement ne pourraient donc plus les modifier. Toute adaptation devrait être soumise à l'approbation du peuple et des cantons.
Economie affaiblie
Une telle réglementation au niveau de la Constitution ne serait pas pertinente, a pointé Brigitte Häberli-Koller (Centre/TG) pour la commission. "La marge de manœuvre du Conseil fédéral et du Parlement en serait excessivement restreinte."
"Les entreprises d'armement et leur chaine d'approvisionnement, constituée principalement de PME, seraient affaiblies", a quant à lui mis en garde Thierry Burkart (PLR/AG). Il est important de maintenir le savoir-faire en Suisse pour éviter de faire courir de risque au pays et d'accroitre sa dépendance envers l'étranger.
"Le texte créerait des insécurités juridiques. Les termes utilisés sont flous", a également critiqué le ministre de l'économie Guy Parmelin. Et de donner en exemple la remise en question des livraisons de pièces de rechange. "La confiance de nos partenaires en serait affaiblie."
Assurer le dialogue démocratique
La gauche s'est retrouvée bien seule à soutenir l'initiative. "Le potentiel d'abus existe", a pointé Daniel Jositsch (PS/ZH). Du matériel de guerre suisse se retrouve régulièrement entre de mauvaises mains, comme le montrent plusieurs rapports.
"Le dialogue démocratique doit pouvoir avoir lieu sur la question", a complété Lisa Mazzone (Verts/GE). Le Conseil fédéral ne doit pas être le seul à décider en modifiant les ordonnances. Le Parlement et la population doivent pouvoir s'exprimer.
La sensibilité sur le sujet augmente au sein de la population, a souligné de son côté Carlo Sommargua (PS/GE). "Les citoyennes et les citoyens souhaitent de plus en plus une cohérence entre les intérêts économiques et les valeurs du pays, à savoir la défense des droits humains et la promotion de la paix."
Objectifs quasi remplis
Les sénateurs ont toutefois préféré le contre-projet indirect concocté par le gouvernement. "Il remplit presque intégralement les objectifs de l'initiative", a salué Brigitte Häberli-Koller.
Le texte prévoit de supprimer l’exception pour les pays qui violent gravement et systématiquement les droits humains. Les exportations dans les pays en proie à la guerre civile demeureront exclues.
Les critères d'autorisation seront en outre inscrits dans la loi et non plus dans une ordonnance. Le Parlement pourrait les adapter et le peuple aurait le dernier mot par le biais du référendum facultatif.
Dérogations en question
Le gouvernement pourrait s'écarter de ces critères d'autorisation lorsque des circonstances exceptionnelles le justifient. Cette mesure doit cependant être nécessaire à la sauvegarde des intérêts du pays en matière de politique extérieure ou de politique de sécurité.
La disposition a été particulièrement critiquée et finalement rejetée par 22 voix contre 20 et deux abstentions, contre l'avis de la commission. "La clause dérogatoire annule l'efficacité de la loi", a dénoncé Lisa Mazzone. Elle permet au Conseil fédéral de contourner les exigences. Et Daniel Jositsch de faire une comparaison avec un conducteur autorisé à dépasser la limite de 120 km/h sur une autoroute s'il le doit.
"La formulation est vague et ouverte", a relevé Andrea Gmür-Schönenbergger (Centre/LU). En cas d'urgence absolue, le Conseil fédéral pourrait toujours recourir au droit de nécessité, comme il l'a fait lors de la pandémie de coronavirus.
Réagir rapidement
Guy Parmelin a tenté de balayer ces critiques. "Les dérogations ne pourront être accordées que pour des cas très limités et bien définis. Elles sont primordiales pour permettre au Conseil fédéral de réagir rapidement lors de situations imprévisibles." Il est par ailleurs délicat de recourir au droit de nécessité.
Pour Werner Salzmann (UDC/BE), il faut faire confiance au Conseil fédéral. Le Bernois a encore souligné ne pas avoir besoin d'initiative ou de contre-projet. "La Suisse a déjà les règlementations d'exportation les plus strictes au monde."
Deux autres propositions, issues du camp rose-vert, ont en revanche été largement refusées. Les exportations ne seront interdites que s'il y a un risque que le matériel de guerre soit utilisé contre des civils dans le pays de destination. La livraison de pièces de rechange pour le matériel déjà autorisé sera elle possible.
Les deux textes passent au Conseil national.
Exportations record en 2020
Les exportations de matériel de guerre ont atteint des records en 2020, selon les données du Secrétariat d’Etat à l’économie. Elles ont augmenté de 24% par rapport à l'année précédente. Au total, les entreprises suisses ont exporté pour 901,2 millions de francs de matériel de guerre vers 62 pays.
L'Europe reste le plus grand acheteur d'armes suisses. Mais l'Arabie Saoudite et le Bahreïn, impliqués dans la guerre du Yémen, figurent également parmi les clients de Berne. Tout comme l'Indonésie et le Brésil, où les droits humains sont régulièrement remis en question.
Genève
Des manifestants s'en prennent à la mission israélienne à Genève
A Genève, des manifestants propalestiniens s'en sont pris jeudi en fin de journée à la Mission permanente d'Israël auprès des Nations Unies située dans le quartier des organisations internationales. Ils ont versé de la peinture rouge sur l'entrée du bâtiment.
Environ 200 personnes étaient rassemblées devant la Mission israélienne à 18h55, a indiqué à Keystone-ATS Alexandre Brahier, porte-parole de la police genevoise, confirmant une information de la Tribune de Genève. Les manifestants ont aussi bloqué la circulation devant l'OMC.
Le rassemblement s'est ensuite dirigé vers la Perle du Lac où il s'est dissipé vers 20h00. Aucune interpellation n'a eu lieu en marge de cette manifestation, qui n'était pas autorisée. Les forces de l'ordre et des nettoyeurs étaient encore sur place dans la soirée.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Suisse
Personne ne décroche la bonne combinaison à l'Eurodreams
Personne n'a trouvé la combinaison gagnante à l'Eurodreams jeudi soir. Pour gagner une rente mensuelle de 22'222 francs durant 30 ans, il fallait jouer les six numéros 1, 2, 5, 6, 15 et 38, ainsi que le numéro "dream" 1, a indiqué la Loterie romande.
Eurodreams est proposé dans huit pays européens. En Suisse, le jeu est exploité par la Loterie romande et par Swisslos côté alémanique. Le tirage est effectué les lundis et jeudis soir.
https://jeux.loro.ch/games/eurodreams
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Suisse
Peine pécuniaire pour le médecin accusé d'homicide par négligence
Le médecin accusé d'homicide par négligence a été condamné à une peine pécuniaire par le Tribunal régional du Littoral et du Val-de-Travers (NE). Le lien de causalité adéquate entre une éventuelle violation des règles de la médecine et le décès n'a pas pu être prouvé.
Le jugement a été prononcé jeudi par la juge Julie Hirsch, qui a reconnu toutefois un "abandon à une situation de danger" pour motiver la condamnation. La peine à l'encontre du médecin de famille âgé de 69 ans est de 30 jours-amendes à 400 francs par jour, avec sursis durant deux ans. Son avocat a indiqué vouloir faire appel.
La cause du décès du patient de 41 ans survenu en août 2020 n'a pas pu être établie, faute d'autopsie. Durant l'audience, le 3 juillet, le médecin, qui officie toujours comme praticien, a déclaré qu'il ne pouvait pas forcer son patient, qui avait pleinement son discernement, à être hospitalisé.
Le patient est décédé à son domicile quelques jours après la visite de son médecin. Il suivait un traitement lourd, en lien avec une schizophrénie et d'autres pathologies.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Lausanne
Audrey Werro et Ditaji Kambundji face aux meilleures
Audrey Werro et Ditaji Kambundji devront se dépouiller pour aller chercher une grande performance à Athletissima le 20 août. Sur 800 m et 110 m haies, le plateau sera très relevé.
Brillante le week-end dernier à Bergen où elle est devenue championne d'Europe M23, Audrey Werro devra faire face aux deux femmes les plus rapides cette saison, l'Ethiopienne Tsige Duguma et la Britannique Georgia Hunter Bell. Il y aura également une grande attente autour de la championne olympique Keely Hodgkinson, qui n'a pas encore couru cette saison.
Sur les haies, Ditaji Kambundji aura elle fort à faire contre l'Américaine Masai Russell, meilleur chrono cette année en 12''17, la recordwoman du monde Tobi Amusan ou encore la Jamaïcaine Ackera Nugent.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
-
CultureIl y a 2 jours
Mort d'Ozzy Osbourne, légende du heavy metal
-
Suisse RomandeIl y a 2 jours
Fribourg: tentative d'homicide, épouse blessée à coups de couteau
-
VaudIl y a 3 jours
Vieux bateaux et voiles latines en vedette à La Tour-de-Peilz (VD)
-
Suisse RomandeIl y a 2 jours
Le corps d'un randonneur retrouvé dans la région de Riffelhorn (VS)
-
InternationalIl y a 2 jours
Les députés suppriment l'indépendance des instances anticorruption
-
LausanneIl y a 2 jours
Rebecca Ruiz justifie les coupes dans la santé vaudoise
-
InternationalIl y a 2 jours
Critiqué, Israël se défend d'être responsable de la famine à Gaza
-
InternationalIl y a 2 jours
Israël a tué plus de 1000 personnes cherchant de l'aide depuis mai