Économie
Les taux hypothécaires atteignent un niveau record
Alors que de nouveaux resserrements monétaires sont attendus en Suisse et aux Etats-Unis la semaine prochaine, les hypothèques à taux fixe sur deux ans ont atteint leur niveau le plus élevé depuis dix ans.
Les hypothèque à taux fixe sur dix ans se rapprochent également de ce record.
En juin, l'indice des taux hypothécaires de Moneyland.ch a atteint son plus haut niveau sur dix ans à 2,20% pour les hypothèques à taux fixe à deux ans, à 2,65% pour celles à cinq ans et à 3,08% pour celles à dix ans. Après un léger recul en juillet, les taux ont repris la pente ascendante à la mi-août, écrit mercredi Moneyland.ch dans un communiqué.
Actuellement, l'indice est à 2,44% pour les hypothèques à deux ans, ce qui constitue un nouveau record. Il est à 2,59% pour celles à cinq ans et à 2,90% pour celles à dix ans, soit pas très loin du niveau de juin.
Les hypothèques liées au Saron restent quant à elles bon marché, mais cela pourrait changer dès la semaine prochaine. Suite à la décision de politique monétaire de la Banque nationale suisse (BNS) de juin dernier, le taux Saron est en effet remonté, mais reste en terrain négatif. Les hypothèques indexées sur le Saron sont donc actuellement constituées de la seule marge qui s'ajoute au taux.
Mais le 22 septembre, la BNS devrait relever son taux de référence. En cas de hausse d'un demi-point de pourcentage, le Saron se retrouvera en terrain positif. "Il est très vraisemblable que les hypothèques liées au Saron deviennent plus chères", estime Felix Oeschger, analyste de Moneyland.ch.
Mercredi prochain, la Réserve fédérale américaine (Fed) doit annoncer sa décision de politique monétaire, un jour avant la BNS. Les marchés anticipent des hausses qui sont déjà intégrées dans les taux actuels des hypothèques. En ce qui concerne la BNS, les observateurs attendent une hausse de 0,5 ou 0,75 point de pourcentage. Certains évoquent même la possibilité d'un resserrement de 1 point, ce qui ferait monter encore un peu plus les taux hypothécaires.
L'évolution future dépendre de l'inflation. "Aussi longtemps que les banques centrales ne maîtrisent pas l'inflation, il faut s'attendre à des resserrements monétaires et à des hausses des taux hypothécaires", indique M. Oeschger. Mais d'autres facteurs entrent en jeu, en particulier le risque de récession en Europe, qui pourrait inciter les banques centrales à ralentir le rythme des relèvements de taux.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp
Économie
A Rio, le G20 face au défi de la fiscalité des milliardaires
Que faire face à des super-riches de plus en plus riches, et qui échappent largement à l'impôt? Les ministres des Finances du G20 tentent d'arrêter vendredi une position commune sur la fiscalité des milliardaires.
Le sujet domine le rendez-vous qui s'est ouvert jeudi à Rio de Janeiro, et qui a repris vendredi avec une session sur le financement de la transition climatique, avant des échanges sur la dette et les banques multilatérales de développement.
Les discussions entre grands argentiers des principales économies mondiales serviront de base aux négociations entre chefs d'Etat et de gouvernement les 18 et 19 novembre à l'occasion d'un sommet du G20, également à Rio.
Le Brésil du président de gauche Luiz Inacio Lula da Silva, qui dirige cette année l'instance, pousse pour la création d'un impôt minimum sur les plus fortunés. Une solution de compromis pourrait être d'appeler les pays à muscler leur fiscalité sur les super-riches, faute d'accord sur une taxation coordonnée à l'échelle internationale.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Économie
Rendement et bénéfices en hausse pour SIX Group au premier semestre
Le groupe SIX, opérateur des Bourses de Zurich et de Madrid, a augmenté son rendement et ses bénéfices sur les six premiers mois de l'année. La baisse des revenus dans le négoce des actions a été nettement compensée.
Au premier semestre, la société a augmenté son produit d'exploitation de 3,4% par rapport à l'année précédente à 790,9 millions de francs, a indiqué vendredi SIX Group dans un communiqué. Ce bon résultat est à mettre sur le compte de l'augmentation des revenus des services de cartes de débit, de paiement mobile et de eBill, des services de conservation internationale de titres ainsi que des données de référence, des services réglementaires et des indices.
Sur la période sous revue, les coûts ont augmenté de 4,4% après correction des effets de change. Les principaux moteurs de cette évolution ont été la hausse des frais de personnel due aux acquisitions et à l'inflation, ainsi que les coûts liés aux ventes.
Au final, le résultat opérationnel avant intérêts, impôts et amortissements (Ebitda) s'élève à 224,7 millions de francs, en hausse de 1% de plus que l'année précédente.
En raison d'un résultat financier plus élevé, le résultat avant intérêts et impôts (Ebit) a augmenté de 16,9% par rapport à l'année précédente pour atteindre 153,2 millions, ce qui a entraîné une hausse du bénéfice consolidé de 14% pour atteindre 117,5 millions.
Le directeur général Jos Dijsselhof se montre confiant. "Grâce à notre résultat semestriel, nous sommes sur la bonne voie pour atteindre notre objectif à moyen terme de croissance annuelle du chiffre d'affaires de plus de 3%", écrit-il dans le communiqué.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp
Économie
Des dizaines de pays finalisent des négociations sur le commerce électronique
Des dizaines de pays membres de l'Organisation mondiale du commerce (OMC) ont finalisé les négociations pour établir, à terme, un accord "révolutionnaire" destiné à doper le commerce électronique, a annoncé vendredi le Royaume-Uni.
Lutte contre les spams, reconnaissance des signatures et contrats électroniques, protection des consommateurs en ligne, numérisation des procédures douanières, moratoire sur les droits de douane sur les transactions électroniques, etc., le texte englobe de nombreuses dispositions visant à promouvoir et faciliter les transactions en ligne.
Une fois qu'il entrera en vigueur, il "rendra le commerce plus rapide, moins cher, plus équitable et plus sûr", ont estimé les autorités britanniques dans un communiqué.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Économie
USA: la croissance du PIB s'accélère au deuxième trimestre
La croissance du produit intérieur brut (PIB) des Etats-Unis s'est de nouveau accélérée, plus qu'attendu, au deuxième trimestre de 2024, à 2,8% en rythme annualisé, contre 1,4% au premier trimestre, selon une première estimation publiée jeudi.
Les analystes anticipaient une accélération de la croissance mais l'envisageaient plus modeste, à 1,9% pour la période entre avril et juin, selon le consensus publié par briefing.com.
En la comparant au trimestre précédent, comme le plus la plupart des économies avancées, la croissance est de 0,7%, contre 0,4% sur le premier trimestre par rapport au dernier de l'année 2023.
Ces données sont ajustées de l'inflation, c'est-à-dire que le calcul exclut les effets de la hausse des prix.
Le département du Commerce explique cette accélération de la croissance par une "hausse des dépenses de consommation, tant dans les biens que les services" mais aussi une "progression de l'investissement privé dans les stocks".
Ces données sont une bonne nouvelle pour le président américain Joe Biden mais plus encore sa vice-présidente, Kamala Harris, désormais candidate démocrate à l'élection présidentielle du 5 novembre et qui veut faire de la bonne tenue de l'économie américaine un de ses arguments majeurs.
Elles pourraient en revanche inquiéter les investisseurs, qui espèrent voir les signes d'un ralentissement de l'économie américaine se multiplier, et que la Réserve fédérale (Fed) commencera à abaisser ses taux lors de sa réunion de septembre, la dernière avant le scrutin présidentiel.
Le département du Commerce doit publier vendredi l'indice PCE, celui utilisé par la Fed pour déterminer sa politique monétaire.
Or, si l'inflation a fortement ralenti au cours de l'année 2023, elle s'est stabilisée à un niveau supérieur à l'objectif de long terme de 2% de la Fed, ce qui a incité cette dernière à temporiser, alors que les marchés avaient débuté l'année en espérant trois baisses des taux en 2024.
Désormais la banque centrale américaine devrait se limiter à une seule baisse de taux, qui ne devrait donc pas intervenir à la prochaine réunion de son comité de politique monétaire (FOMC), qui se déroulera les 30 et 31 juillet.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp
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