Rejoignez-nous

Économie

L'espoir d'une contribution de la BNS en 2022 est quasi nul

Publié

,

le

Thomas Jordan, le directeur de la BNS, s'attend à des pertes cette année pour l'institut. (© KEYSTONE/ANTHONY ANEX)

La BNS ne devrait pas pouvoir cette année verser une contribution aux cantons et à la Confédération à titre de participation aux bénéfices. L'exercice se bouclera selon toute vraisemblance sur une perte, a indiqué samedi le directeur de l'institut Thomas Jordan.

Sur les neuf premiers mois de 2022, la BNS a subi une perte de 140 milliards de francs. L'évolution du 4e trimestre ne montre pas de retournement, a dit M. Jordan dans une interview à l'émission "Samstagsrundschau" de la radio SRF.

Il faudra cependant attendre la fin de l'exercice pour en être certain. D'ici là, "il faudrait presque un miracle pour réaliser un résultat positif", a précisé le directeur de la BNS.

Il est certes déjà arrivé, notamment en 2010, que l'institut d'émission verse une somme aux collectivités publiques malgré un exercice déficitaire. Mais ce cas est exceptionnel et s'expliquait en 2010 par le fait que la perte avait pris tout le monde de court et que la Confédération et les cantons avaient budgété ces recettes. Mais cette année, on sait depuis le printemps qu'il ne faut guère compter sur la manne de la BNS.

En outre, les règles pour le versement des bénéfices ont été changées depuis lors, a précisé M. Jordan. Il existe aussi une plus grande compréhension du fait que la BNS n'est pas en mesure de verser à tous les coups une participation.

Ventes de devises

La principale raison des pertes de la BNS réside dans la vente de devises, a expliqué M. Jordan. Pour renforcer le franc et contrer l'inflation, la BNS s'attelle depuis des mois à diminuer ses réserves de devises. Les marchés des actions sont en outre en baisse depuis le début de l'année.

Concernant l'inflation, le patron de la BNS s'est dit modérément optimiste. Il ne peut pas exclure de nouvelles hausses du taux directeur, après celle annoncée jeudi. En tous les cas, il ne faut pas s'attendre à ce que le renchérissement puisse être ramené dans la zone souhaitée - entre 0 et 2% - avant fin 2023.

Pas de récession en vue

Thomas Jordan a indiqué qu'il ne fallait pas craindre que l'inflation bondisse en Suisse comme dans certains pays européens, où elle peut flirter avec les 10 %. Il a reconnu cependant que la BNS avait longtemps sous-estimé les risques d'inflation l'an dernier. Mais la guerre en Ukraine "n'était alors pas encore prévisible", a-t-il ajouté.

En outre, les modèles de prévision utilisés ne sont "pas optimaux". Il faudrait les compléter avec "un peu de bon sens", a-t-il plaidé.

En termes de croissance, Thomas Jordan estime que la Suisse est mieux armée que nombre de ses concurrents. Certes, la croissance s'annonce moindre en 2023 par rapport à cette année, mais il ne devrait pas y avoir de récession, contrairement à ce que prévoit l'Allemagne par exemple.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

Économie

Trump lance sa propre cryptomonnaie, la valorisation bondit

Publié

le

Donald Trump a lancé une cryptomonnaie à son nom (archives). (© KEYSTONE/AP/Evan Vucci)

Donald Trump a annoncé, dans la nuit de vendredi à samedi, le lancement de sa propre cryptomonnaie, qui porte son nom. Cela a provoqué une fièvre d'achats qui a fait monter en quelques heures sa valorisation globale à plusieurs milliards de dollars.

Dans un message posté sur son réseau Truth Social ainsi que sur X (ex-Twitter), le président élu a présenté cette nouvelle devise numérique comme un "meme coin".

Ce dernier est une cryptomonnaie destinée à capitaliser sur l'engouement populaire autour d'une personnalité, d'un mouvement ou d'un phénomène viral sur internet. Le "meme coin" n'a pas d'utilité économique ou transactionnelle et est souvent identifié comme un actif purement spéculatif.

"Ce Trump Meme célèbre un leader qui ne recule jamais, quelle que soit la situation", explique le site officiel du projet, évoquant la tentative d'assassinat dont a fait l'objet le candidat républicain en juillet dernier.

Capitalisation à près de 6 milliards

Durant les heures qui ont suivi le lancement du Trump, la communauté crypto s'est interrogée sur la légitimité de ce nouvel actif et son lien avec Donald Trump, certains redoutant une arnaque, comme le monde des "meme coins" en a connu beaucoup.

Mais le fait que les messages d'annonce aient été postés sur les comptes officiels du président élu et que l'une des sociétés derrière le projet, CIC Digital LLC, ait déjà été utilisée par Donald Trump pour vendre des NFT (Non Fungible Token, actifs numériques) a fini par rassurer le marché.

A suivi un coup de chaud qui a fait grimper la valeur de la monnaie numérique, jusqu'à porter la capitalisation totale des unités en circulation à près de 6 milliards de dollars.

Donald Trump ou la société pilotant le lancement, Fight Fight Fight LLC, n'ont pas communiqué sur le produit éventuel généré par l'opération pour ses créateurs. Sollicité par l'AFP, le groupe n'a pas donné suite.

Revirement

Le site officiel indique que 200 millions de jetons (unités) de cette devise ont été mis sur le marché, Fight Fight Fight prévoyant d'en ajouter 800 millions supplémentaires dans les trois ans.

Les créateurs de ce nouvel actif numérique, parmi lesquels figurent Donald Trump, contrôlent l'ensemble des jetons non encore commercialisés, lesquels présentent une valeur théorique d'environ 24 milliards de dollars au cours actuel.

Initialement opposé aux cryptomonnaies, Donald Trump a opéré un revirement radical durant sa récente campagne présidentielle, au point de s'en faire le champion. Il a promis de favoriser le développement de ce secteur, notamment via un allègement de la régulation.

Avant la création de sa propre devise numérique, des entrepreneurs associés à Donald Trump avaient mis en ligne, mi-octobre, une plateforme de cryptomonnaies, baptisée World Liberty Financial.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Continuer la lecture

Économie

Le directeur de la Poste veut se concentrer sur les questions clés

Publié

le

Roberto Cirillo quitte ses fonctions de chef de La Poste Suisse après six ans (photo d'archives) (© KEYSTONE/PETER KLAUNZER)

Le chef sortant de La Poste Suisse, Roberto Cirillo, a critiqué un éparpillement de la politique. Au lieu de se concentrer sur des questions essentielles, l'accent est mis sur des sujets secondaires, explique-t-il dans une interview accordée à Tamedia.

"La politique doit s'occuper des questions clés du service postal universel", a déclaré Roberto Cirillo dans une interview publiée samedi. Or, la politique consacre beaucoup d'énergie à des questions secondaires, qui n'apportent rien à long terme ni à la population ni à l'économie, mais qui occasionnent beaucoup de dépenses, a déclaré le chef sortant de la Poste.

"Il est faux de penser que la politique a contrecarré l'un de mes projets", a expliqué l'homme de 53 ans. Elle n'a pas empêché son travail. Il a qualifié la collaboration avec le Département fédéral de l'environnement, des transports, de l'énergie et de la communication de "toujours fructueuse".

Roberto Cirillo a annoncé vendredi qu'il quitterait la direction du groupe à la fin du mois de mars. Il ne sait pas encore où il ira après la Poste "Je suis convaincu que je trouverai une nouvelle mission", a-t-il dit.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

Économie

USA: plafond de la dette atteint, "mesures extraordinaires"

Publié

le

Dans un courrier adressé aux principaux responsables du Congrès, Mme Yellen indique que le plafond de la dette, actuellement situé légèrement au-dessus de 36'000 milliards de dollars, "n'autorise pas de nouvelle dépense". (© KEYSTONE/EPA/JUSTIN LANE)

Le ministère américain des Finances va prendre des "mesures extraordinaires" à compter du 21 janvier afin de continuer à faire face à ses obligations concernant ses échéances de dette, a annoncé vendredi la secrétaire d'Etat au Trésor sortante, Janet Yellen.

Dans un courrier adressé aux principaux responsables du Congrès, Mme Yellen indique que le plafond de la dette, actuellement situé légèrement au-dessus de 36'000 milliards de dollars, "n'autorise pas de nouvelle dépense".

Des "mesures extraordinaires" seront donc prises à compter du 21 janvier, le lendemain de l'investiture du président élu Donald Trump. Ces mesures concernent l'arrêt de versements à plusieurs fonds de retraites et de prestations de santé ou d'invalidité des agents publics, des ajustements techniques "qui ne sont pas immédiatement nécessaires au paiement des pensions".

"Les retraités et employés de la fonction publique ne seront pas affectés par ces actions", est-il encore écrit. Ce genre de mesures permet d'éviter de prendre du retard sur le paiement des factures, ce qui pénaliserait les fournisseurs de l'Etat et plus globalement l'économie. Elles ne peuvent être que temporaires, le temps que le Congrès relève ou suspende le plafond de la dette.

Si les parlementaires ne parvenaient pas à se mettre d'accord, les Etats-Unis pourraient se retrouver à terme en situation de défaut de paiement.

La hausse, ou la suspension, du plafond d'endettement est un sujet récurrent dans le pays, avec 78 évolutions depuis 1960 - 49 fois sous un président républicain et 29 fois sous un président démocrate, selon le site internet du département du Trésor.

Un rapport officiel publié vendredi anticipe que la dette publique représentera 118% du PIB des Etats-Unis en 2035, contre 100% en 2025.

Donald Trump, qui doit entrer en fonctions le 20 janvier, a répété vouloir continuer à réduire les impôts tout en sabrant dans les dépenses de l'Etat fédéral. Il assure que les rentrées fiscales issues des droits de douane additionnels qu'il veut mettre en place permettront de rééquilibrer les comptes.

"Les Etats-Unis ne vont pas faire défaut sur leur dette si je suis confirmé" comme nouveau secrétaire au Trésor, a affirmé jeudi devant les sénateurs Scott Bessent, le choix de Donald Trump à ce poste.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Continuer la lecture

Économie

Le directeur de la Poste Roberto Cirillo démissionne

Publié

le

Roberto Cirillo a annoncé son départ vendredi (Archives). (© KEYSTONE/PETER KLAUNZER)

Le directeur de La Poste, Roberto Cirillo, démissionne, a annoncé le géant jaune vendredi. Il était à la tête de l'entreprise depuis avril 2019.

"Roberto Cirillo a décidé de quitter la fonction de directeur général de La Poste, au terme de la période stratégique 2021-2024 conclue avec succès", indique La Poste dans un communiqué.

Le Tessinois restera en fonction jusqu'à fin mars. Alex Glanzmann, responsable Finances, dirigera le groupe par intérim dès avril.

Roberto Cirillo s'est félicité d'avoir eu l'occasion "d'extraire La Poste de la crise de confiance qui régnait alors" pour en faire une entreprise "porteuse d'avenir". Le président du Conseil d'administration Christian Levrat a exprimé son "vif regret" face au départ du directeur.

Ingénieur en mécanique, Roberto Cirillo avait succédé à Ulrich Hurni en avril 2019. Ce dernier avait pris la tête de La Poste par interim après le départ de Susanne Ruoff en juin 2018, suite aux affaires des subventions indues versées à CarPostal.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

Derniers titres

Les 2 derniers titres

Votre Horoscope

Lion

Parmi vos résolutions pour l'année, vous avez celle de vous tourner vers des activités joyeuses et divertissantes. Mais quelle bonne idée !

Les Sujets à la Une

X