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Économie

L'immobilier suisse risque la surchauffe

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Les résidences secondaires et l'immobilier de luxe ont également profité de la croissance, avec une hausse de 7% des prix dans les zones touristiques (archives). (© KEYSTONE/TI-PRESS/PABLO GIANINAZZI)

Les prix de l'immobilier ont à nouveau augmenté au deuxième trimestre, aussi bien pour les maisons individuelles que pour les appartements. Le risque de surchauffe guette, selon l'indice de bulle immobilière d'UBS publié mardi.

Entre avril et juin, les prix ont progressé de 1,5% par rapport au trimestre précédemment. Sur un an, la hausse atteint 5,4%, portée à la fois par le renchérissement des maisons individuelles (+6,3%) et des appartements (+4,5%).

Toute une série de facteurs soutient actuellement le marché immobilier suisse, notent les analystes d'UBS. L'achat immobilier fait en effet figure d'investissement sûr, en raison de son coût moindre par rapport à la location. Dans la mesure où les prix sont attendus en progression et que la hausse des marchés actions augmente la fortune, les acheteurs sont également prêts à débourser plus pour accéder à la propriété.

Les résidences secondaires et l'immobilier de luxe ont également profité de la croissance, avec une hausse de 7% des prix dans les zones touristiques. Sur ces marchés, la demande étrangère a été au rendez-vous, grâce à des mesures de confinement moins strictes que dans d'autres pays et une probabilité moindre de hausse d'impôts, expliquent les auteurs du rapport.

Toutes les régions ont vu le coût de l'accès à la propriété augmenter au deuxième trimestre. Avec une hausse de 9%, l'Est de la Suisse est la zone qui a enregistré la plus forte hausse, suivi par l'Arc lémanique et la Suisse centrale (chacun +7%). L'ouest et le nord-ouest du pays (+4%) ont également soutenu la croissance, largement au-dessus de celle enregistré au cours des vingt dernières années.

Le télétravail favorise aussi les régions jusqu'ici boudées par les pendulaires, notamment la vallée du Rhin de Coire et le lac de Constance, où les prix sont portés par une demande en hausse.

Loyers en repli

De l'autre côté, les loyers proposés se sont inscrits en repli pour les appartements (-1,2% sur un trimestre, -3,2% sur un an). Une correction de 2,5% est attendue sur l'ensemble de l'année, qui touchera particulièrement le segment de prix supérieur: pour un bien équivalent, acheter revient en moyenne entre 10 et 15% moins cher que louer.

Les analystes estiment que les risques sont plus élevés sur le marché de l'achat pour la location, qui a connu un boom ces dernières années. Environ un cinquième des nouvelles hypothèques est destiné à financer ce type de transactions, un investissement dont les rendements moyens sont pourtant en baisse.

Pour les bureaux, le taux de vacance s'inscrit en progression, mais les loyers se maintiennent au niveau de l'année dernière. D'ici 2030, près d'un tiers des employés devraient être en télétravail régulièrement, ce qui devrait réduire les besoins de places de travail entre 5 et 10%, projettent les analystes.

Pour les surfaces commerciales, le taux de vacance est amené à progresser à court terme et un repli des loyers de 5% est attendu d'ici fin 2022. Le e-commerce et le tourisme d'achat continuent de concurrencer les points de vente physiques. La situation devrait toutefois se stabiliser à moyen terme.

Sur l'ensemble de l'année, les prix de l'immobilier devraient augmenter de 5%. Dès 2022, la dynamique devrait ralentir, la question de la capacité financière revenant au premier plan. Aucune correction des prix ne se dessine toutefois à l'horizon, dans la mesure où les taux hypothécaires devraient rester très bas.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Économie

Moody's prive la dette américaine de son triple A

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Moody's appelle les Etats-Unis à mettre en place des réformes fiscales permettant de ralentir significativement et même d'inverser la détérioration de la dette et des déficits publics (archives). (© KEYSTONE/EPA/ANDREW GOMBERT)

Coup de massue pour la politique économique du président américain Donald Trump: l'agence Moody's a abaissé vendredi la note des Etats-Unis, alors que les tensions liées à sa guerre commerciale, notamment avec la Chine, commençaient tout juste à s'apaiser.

Pour la toute première fois, l'agence de notation a retiré à la dette américaine sa note maximale de AAA et l'a rétrogradée à AA1, en y ajoutant une perspective stable. Elle a justifié sa décision par la hausse de l'endettement des Etats-Unis et de son coût pour le budget fédéral.

La Maison-Blanche a immédiatement réagi au rapport sur le réseau social X, le directeur de la communication Steven Cheung critiquant Mark Zandi, économiste en chef chez Moody's Analytics. "Personne ne prend ses 'analyses' au sérieux. Il a été prouvé qu'il avait tort à maintes reprises", a écrit M. Cheung.

Réductions insuffisantes

"Les gouvernements et élus successifs n'ont pas su s'entendre pour prendre les mesures permettant d'inverser la tendance conduisant à un déficit annuel important. Nous ne pensons pas que des réductions des dépenses et du déficit puissent être réalisées avec la proposition de loi budgétaire actuellement en discussion", a justifié l'agence dans un communiqué.

Plusieurs élus républicains ont fait capoter vendredi au congrès un vote clé sur l'avancement d'un projet de loi, vu comme la pièce maîtresse du programme du président américain Donald Trump. Celui-ci doit notamment concrétiser la prolongation des crédits d'impôt accordés durant son premier mandat avant leur expiration, en fin d'année.

Le projet de loi prévoit également 880 milliards de dollars de coupes budgétaires sur une dizaine d'années, concernant principalement les programmes d'assurance santé de 70 millions d'Américains aux revenus modestes.

Le parti républicain est toutefois divisé sur la question, en fonction des priorités des différents élus, ce qui complique le processus et fait douter que ce grand projet puisse être examiné la semaine prochaine par la chambre des représentants.

Ainsi, malgré les exhortations de Donald Trump sur son réseau Truth Social, cinq élus républicains se sont alliés aux démocrates pour rejeter le texte devant la commission du budget de la chambre des représentants.

Economie toujours solide

Moody's vient apporter des arguments à ceux qui s'opposent au projet, en disant s'attendre, au cours de la prochaine décennie, à "des déficits encore plus importants, avec une hausse des dépenses alors que les revenus resteront stables. Cela renforcera le poids de la dette sur les finances publiques", en cas de validation du projet de loi.

Pour l'élu républicain French Hill, la décision de l'agence est "un rappel puissant que les choses ne sont pas dans l'ordre. Nous souhaitons réinstaurer la stabilité budgétaire et nous attaquer aux causes structurelles de notre dette".

L'abaissement de la note "est un avertissement direct: nos perspectives budgétaires se détériorent, et les républicains de la chambre des représentants sont déterminés à les aggraver", a déclaré dans un communiqué Brendan Boyle, élu démocrate à la chambre des représentants et membre de la commission du budget.

"La question est de savoir si les républicains sont prêts à se rendre compte des dégâts qu'ils sont en train de causer", a ajouté M. Boyle.

Economie "unique"

Néanmoins, l'économie américaine reste "unique" du fait de "sa profondeur, les revenus élevés qu'elle génère, la forte croissance potentielle et sa capacité à innover et renforcer sa productivité", ce qui incite l'agence à maintenir ses perspectives stables dans l'immédiat.

Elle appelle le gouvernement à "mettre en place les réformes fiscales permettant de ralentir significativement et même inverser la détérioration de la dette et des déficits publics, soit en augmentant les revenus soit en réduisant les dépenses".

Il s'agissait de la dernière des trois grandes agences de notation à ne pas avoir abaissé la dette américaine et à lui conserver la plus haute note. Sa concurrente Fitch l'avait dégradée d'un cran, à AA+, en 2023, estimant que les crises politiques à répétition sur le plafond de la dette risquaient d'éroder la gouvernance du pays.

Standard and Poor's Global Ratings avait été la première grande agence de notation à priver les Etats-Unis du "triple A" en 2011, et n'a depuis pas relevé la note, qui se trouve toujours à AA+.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Économie

Une initiative populaire fédérale veut contrer la hausse des loyers

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La hausse des loyers pèse sur le budget des ménages et affaiblit le pouvoir d'achat, critique l'ASLOCA (image d'illustration). (© KEYSTONE/GAETAN BALLY)

Les ménages locataires paient tous les mois 360 francs en trop pour leur loyer, dénonce l'ASLOCA, l'Association suisse des locataires. Elle lance vendredi une initiative populaire fédérale visant à maîtriser la hausse des loyers.

L'initiative "Oui à la protection contre les loyers abusifs (initiative sur les loyers)" exige que les loyers se réfèrent aux coûts effectifs majorés d'un rendement limité. Elle demande aussi un contrôle automatique et régulier des loyers, qui doit également être possible sur demande du locataire.

Les loyers sont trop chers, fustige l'ASLOCA dans un communiqué. Depuis 20 ans, ils n'ont fait qu'augmenter alors qu'ils auraient dû baisser, selon la loi en vigueur et les taux d'intérêts hypothécaires historiquement bas, explique-t-elle. "Une situation inacceptable qui pèse sur le budget des ménages et affaiblit le pouvoir d'achat."

L'ASLOCA rappelle que plus de 60% des ménages suisses sont locataires. Elle devrait commencer à récolter les 100'000 signatures nécessaires le 3 juin.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Économie

Italie: inflation en dessous des 2% sur un an en avril

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L'inflation en Italie s'est portée à +1,9% sur un an en avril. (archive) (© KEYSTONE/EPA/TINO ROMANO)

L'inflation en Italie s'est portée à +1,9% sur un an en avril, en dessous de l'objectif européen de 2%, a annoncé vendredi l'Institut national des statistiques (Istat), et les exportations ont baissé sur le mois de mars.

Les prix de l'énergie ont légèrement décru sur un an, -0,8%, alors qu'ils augmentaient encore en mars (+2,6% sur un an).

Ceux de l'alimentaire ont continué d'augmenter en avril (+3,0% sur un an), après +2,4% en mars.

Dans une première estimation provisoire publiée fin avril l'Istat avait légèrement surévalué l'inflation en avril, à +2% sur un an.

La Banque d'Italie table sur une inflation annuelle de 1,6% en 2025, 1,5% en 2026 et 2% en 2027.

L'Italie a fait en avril mieux que la zone euro en général, dont l'inflation a été un peu au-dessus de l'objectif de 2% de la Banque centrale européenne (BCE), un revers qui ne devrait toutefois pas remettre en cause le mouvement de baisse des taux d'intérêt.

La hausse des prix à la consommation a atteint 2,2% sur un an le mois dernier dans les 20 pays partageant la monnaie unique, exactement comme en mars, malgré une accélération de la baisse des prix de l'énergie, avait annoncé Eurostat début mai.

Entre mi-2022 et fin-2023, la BCE avait largement augmenté ses taux directeurs pour aider la zone euro à lutter contre l'inflation galopante qui s'était installée après la crise du Covid.

Mais depuis septembre 2023 et un retour à la normale de l'inflation, autour de l'objectif des 2%, la BCE a baissé progressivement ses taux directeurs.

En mars, les exportations de l'Italie ont décru de 1% par rapport à février, en prenant en compte les ajustements liés à la saisonnalité, a également rapporté vendredi l'Istat.

Les importations étaient elles presque stables (+0,2%).

L'Italie a toutefois dégagé un excédent commercial de 3,6 milliards d'euros sur le mois de mars.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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Économie

Net rebond de la production industrielle au premier trimestre

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La branche de l'industrie a connu une nette progression au premier trimestre. (archive) (© KEYSTONE/GIAN EHRENZELLER)

Les branches de l'industrie et de la construction ont connu une nette progression au premier trimestre. Les chiffres d'affaires se sont eux aussi avantageusement enrobés.

De janvier à mars, la production dans le secteur secondaire en Suisse a bondi de 7,3%, par rapport à la même période de l'an dernier. Les revenus ont augmenté de 2,6%, annonce l'Office fédéral de la statistique (OFS) vendredi dans son relevé trimestriel.

Du côté de l'industrie, la production a progressé de 8,5% sur un an. La construction a quant à elle connu une évolution moins rapide, de 4,3%. Comparé au dernier trimestre de 2024, les hausses sont respectivement de 2,1% et de 0,2%.

Pour ce qui est des recettes, l'évolution, en glissement annuel, a été plus favorable dans la construction (+5,0%) que dans l'industrie (+2,5%).

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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