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Climat

Militants pour le climat acquittés à Bâle

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Des sympathisants des cinq militants pour le climat se sont rassemblés vendredi devant le tribunal pénal de Bâle-Ville. (© KEYSTONE/GEORGIOS KEFALAS

Cinq militants pour le climat ont été acquittés vendredi par le tribunal pénal de Bâle-Ville. Ils avaient bloqué l'accès au siège administratif de l'UBS à Bâle durant l'été 2019.

Le procès a eu lieu car les prévenus ont fait appel contre les ordonnances pénales du Ministère public bâlois qui sanctionnaient l'action des militants avec des peines pécuniaires allant jusqu'à 150 jours-amendes à 30 francs (4500 francs). Ils étaient accusés de dommages à la propriété, de contrainte et d'émeute.

Façade barbouillée avec du charbon

L'accusation de violation de domicile a été abandonnée au début du procès. L'UBS a retiré ses plaintes sur ce point en décembre.

Le 8 juillet 2019, les militants avaient bloqué l'entrée principale du bâtiment administratif de l'UBS à Bâle. Ils protestaient contre les investissements de la banque dans les centrales électriques aux combustibles fossiles. Ils avaient notamment barbouillé la façade du bâtiment avec du charbon.

Le Ministère public a abandonné durant le procès l'accusation d'émeute sur la base de témoignages. Le chef de l'opération de police le jour de la manifestation a parlé d'une atmosphère paisible, a souligné la juge unique.

Pas un rassemblement menaçant

Il ne s'agissait donc pas d'un rassemblement menaçant. Une enquête mieux menée aurait permis d'écarter cette accusation dans le cadre des ordonnances pénales, a encore ajouté la juge. Le tribunal n'a pas non plus retenu l'accusation de contrainte car les employés avaient été informés avant la manifestation et ils ont pu se rendre à leur travail sans problème significatif.

Le tribunal n'a pas retenu le délit de dommages à la propriété. Pour quatre des cinq prévenus, le délit n'a pas pu être prouvé. Dans un cas, le gribouillage avec du charbon a pu être établi, mais les dommages matériels sont mineurs et aucune infraction pénale ne peut être retenue.

Pas de laissez-passer

Dans son jugement, la juge unique a souligné que le tribunal n'a statué que sur les infractions pénales et non sur l'urgence climatique comme justification possible d'actions de ce type. Le verdict ne peut donc pas être considéré comme un laissez-passer pour des actions futures, peut-être plus radicales, a-t-elle encore déclaré.

Dans un communiqué, l'organisation "Collective Climat Justice" déclare être "très satisfaite" du verdict. Le jugement prononcé vendredi à Bâle est une victoire d'étape importante dans la direction de la justice climatique.

APPENDICE: Des sympathisants des cinq militants pour le climat se sont rassemblés vendredi devant le tribunal pénal de Bâle-Ville.
CREDIT: KEYSTONE/GEORGIOS KEFALAS

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Climat

Prudence en montagne ce week-end

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Dans les Alpes vaudoises et ailleurs, il faudra y réfléchir à deux fois avant de s'aventurer en montagne: une avalanche s'est déjà déclarée jeudi aux Diablerets (photo d'illustration). © (KEYSTONE/Valentin Flauraud)

Deux skieurs de randonnée se sont fait piéger par une coulée jeudi aux Diablerets. Le danger d'avalanche étant actuellement au niveau 3 sur 5 en montagne, on fait le point sur la situation météorologique pour le week-end.

Il faudra être prudent en montagne ce week-end: deux skieurs hollandais ont été pris dans une avalanche jeudi aux Diablerets, au col du Pillon. Si le premier skieur est sain et sauf, le second a été blessé au bassin et héliporté au CHUV par la REGA, mais ses jours ne sont pas en danger.

Il faut dire qu’à la suite des récentes chutes de neige, le degré d’avalanche dans les Alpes vaudoises se situe au niveau 3, explique Pierre Huguenin, responsable de l’antenne valaisanne de l’Institut pour l’étude de la neige et des avalanches à Sion.

Pierre HugueninResponsable de l’antenne valaisanne de l’Institut pour l’étude de la neige et des avalanches à Sion

Et la situation ne devrait pas s’améliorer pour ce week-end.

Pierre HugueninResponsable de l’antenne valaisanne de l’Institut pour l’étude de la neige et des avalanches à Sion

Pour limiter les risques, Pierre Huguenin, tout comme la police cantonale vaudoise dans un communiqué, rappelle qu'il faut utiliser les itinéraires sécurisés et balisés, se renseigner sur la situation météo, l'inclinaison des pentes et le risque d’avalanche. Chaque skieur hors-piste doit emporter avec lui son équipement d’urgence (détecteur de victimes d’avalanches, pelle, sonde et téléphone portable chargé) et savoir le manier.

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Climat

Deux skieurs pris dans une avalanche aux Diablerets

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L'avalanche s'est déclenchée jeudi après-midi dans la région des Diablerets (archives). (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Deux randonneurs à skis ont été pris jeudi dans une avalanche au col du Pillon aux Diablerets (VD). Le premier est sain et sauf, tandis que le second a été blessé au bassin et héliporté au CHUV par la REGA. Ses jours ne sont pas en danger.

Ces deux randonneurs, des Néerlandais de 30 et 29 ans, ont été piégés par une avalanche qui s'est déclenchée jeudi vers 15h45, indique vendredi la police vaudoise dans un communiqué. L'un des skieurs a réussi à se sortir indemne de la coulée. L'autre a été projeté contre les arbres en bordure de piste et touché au bassin.

Cet événement a nécessité l'engagement de deux personnes de la colonne de secours des Diablerets, de deux conducteurs de chiens du Secours alpin romand, de deux gendarmes de la patrouille des Mosses et de deux hélicoptères de la REGA.

A la suite des récentes chutes de neige, le degré d'avalanche dans les Alpes vaudoises se situe au niveau 3 (marqué), rappelle la police. Elle souligne que pour limiter les risques, il faut utiliser les itinéraires sécurisés et balisés, se renseigner sur la situation météo et le risque d'avalanche.

Par ailleurs, chaque skieur hors-piste doit emporter avec lui son équipement d'urgence (détecteur de victimes d'avalanche, pelle, sonde et téléphone portable chargé) et s'exercer régulièrement à l'utiliser correctement. La police conseille également de suivre un cours sur les avalanches et/ou se laisse guider par une personne ayant des connaissances sur les avalanches.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Climat

Perturbations à Dubaï au lendemain de pluies records

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Image surréaliste ,mercredi du réseau autoroutier de Dubaï. Au moins une personne a péri, un homme de 70 ans dont la voiture a glissé dans l'émirat de Ras el-Khaïmah, a annoncé la police. (© KEYSTONE/EPA/STRINGER)

Les autoroutes géantes de Dubaï étaient encore inondées mercredi, les écoles fermées et le trafic aérien perturbé au lendemain de pluies records dans la plus célèbre des sept cités-Etats de la fédération des Emirats arabes unis, malgré le retour du soleil.

D'énormes files se sont formées sur des autoroutes à six voies dont certains tronçons ont été submergés mardi, les Emirats ayant enregistré 254 millimètres de pluie en une journée, l'équivalent de près de deux ans de précipitations dans ce pays désertique.

Au moins une personne a péri, un homme de 70 ans dont la voiture a glissé dans l'émirat de Ras el-Khaïmah, a annoncé la police.

Les voyageurs ont été invités à ne pas se rendre à l'aéroport de Dubaï, le plus fréquenté au monde en terme de trafic international, "sauf en cas d'absolue nécessité".

Chaos

"Les vols continuent d'être retardés et détournés (...) Nous travaillons d'arrache-pied pour rétablir les opérations le plus rapidement possible dans des conditions très difficiles", a déclaré un porte-parole de Dubai Airports.

La compagnie aérienne Emirates, fleuron de Dubaï, a suspendu les enregistrements mercredi, en raison des difficultés d'accès à l'aéroport pour le personnel et les passagers, les routes étant bloquées et certains services de métro suspendus.

De longues files d'attente se sont formées devant les stations de taxis de l'aéroport, tandis que de nombreux passagers attendaient à l'intérieur des nouvelles de leur vol. Mardi, des dizaines de vols avaient été retardés, annulés ou détournés.

Les écoles sont également restées fermées pour le deuxième jour consécutif.

La tempête a touché les Emirats arabes unis et Bahreïn, dans la nuit de lundi à mardi, après avoir frappé Oman, un autre pays du Golfe, où 19 personnes, dont plusieurs enfants, ont été tuées.

Les précipitations aux Emirats arabes unis sont les plus importantes jamais enregistrées dans le pays, depuis le début des relevés en 1949, selon les autorités.

Pas d'ensemencement de nuages

Pour Friederike Otto, maître de conférences en sciences du climat au Grantham Institute de l'Imperial College de Londres, "les pluies meurtrières et destructrices à Oman et Dubaï" ont probablement été accentuées par le "changement climatique provoqué par l'homme".

"Les terrains désertiques ont besoin de plus de temps que les autres pour que l'eau s'y infiltre. La quantité de pluie tombée était trop importante pour être absorbée", a affirmé Maryam Al Shehhi, du Centre national de météorologie, en assurant que le pays n'avait pas eu recours à l'ensemencement des nuages.

Cette technologie, souvent utilisée dans le pays pour générer de la pluie artificielle, n'a pas été déployée car la tempête "était déjà forte", a-t-elle affirmé.

Les écoles resteront également fermées jusqu'à la semaine prochaine à Bahreïn, qui a enregistré mardi des précipitations record de 96,88 mm en une journée, battant ainsi les 67,9 mm enregistrés en 1995.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Climat

Inondations: Poutine appelle les habitants à évacuer

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Malgré les inondations qui menacent (ici la région de Kurgan où les autorités s'attendent à voir les eaux encore monter) et les appels des gouverneurs, les habitants hésitent à évacuer, par crainte des pillages. (© KEYSTONE/AP)

Le président russe Vladimir Poutine a appelé mercredi les habitants des régions touchées par les inondations à suivre les appels à évacuer, alors que les eaux continuent à monter dans les régions sibériennes de Kourgan et Tioumen.

"Pourquoi les gens ne partent pas? Ils ont peur pour leurs biens, leurs maisons. Il faut les convaincre que tout sera protégé", a lancé le président russe lors d'une visioconférence avec les gouverneurs des régions touchées, notamment celles de Kourgan, Tioumen et Orenbourg, dont des images ont été diffusées à la télévision.

Plusieurs personnes interrogées par l'AFP ces derniers jours dans la région d'Orenbourg ont indiqué craindre les pillages.

Dans la région de Kourgan, "plus de 14'300 personnes ont été évacuées des territoires inondés, y compris 1833 enfants", a notamment souligné le gouverneur de la région, Vadim Choumkov, lors de la réunion avec M. Poutine.

Selon M. Choumkov, plus de 3000 maisons dans 25 localités ont été inondées dans sa région, baignée par la rivière Tobol dont l'eau monte depuis plusieurs jours.

Les habitants de la ville même de Kourgan, qui compte quelque 300'000 habitants et dont certains quartiers sont déjà inondés, ont eux aussi été appelés à évacuer rapidement.

Crue pas finie à Kourgan

"Prenez vos enfants et vos proches handicapés et âgés, ne laissez pas vos animaux domestiques dans les zones à risques. (...) Partez! N'attendez pas que l'eau approche de votre domicile", ont averti les autorités de la ville sur Telegram.

Pour l'instant, quelque 435 personnes ont été évacuées dans la région voisine de Tioumen, baignée par la rivière Ichim également en crue. Mais les autorités locales s'attendent à une aggravation de la situation dans les jours qui viennent.

"Nous attendons la vague qui doit venir de la région de Kourgan", avec un niveau des eaux qui pourrait dépasser de plus de 2 mètres un record atteint en 2017, a déclaré le gouverneur régional, Alexandre Moor.

A Orenbourg, au coeur des inondations ces derniers jours, le niveau du fleuve Oural a commencé à baisser, mais restait encore élevé, 1099 cm, a indiqué la mairie d'Orenbourg.

Les crues qui affectent ces régions russes - ainsi que le Kazakhstan voisin - sont causées par des pluies intenses associées à une hausse des températures, à la fonte accrue de la neige et de la glace. Selon les scientifiques, le réchauffement de la planète favorise des événements météorologiques extrêmes comme les fortes précipitations.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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