Coronavirus
Le Conseil fédéral veut étendre les tests et les financer
Tester les personnes sans symptômes de Covid-19 doit permettre de protéger les plus vulnérables. Pour inciter les cantons à lancer de telles campagnes, le Conseil fédéral propose aux cantons de les financer.
Le Département fédéral de l'intérieur a ainsi mis en consultation une série de modifications des ordonnances Covid. Elles traitent également des montants des amendes d'ordre pour non-respect des diverses mesures, du contrôle des masques de protection en stock, ou encore des critères d'entrée en Suisse pour les voyageurs étrangers.
Ces modifications ont été publiées vendredi sur son site internet. Le Conseil fédéral prévoit une modification de l’ordonnance 3 Covid-19 afin de promouvoir et de financer le dépistage des personnes asymptomatiques.
Le but: protéger les groupes de populations vulnérables ainsi que prévenir des situations présentant un risque de transmission élevé. Les coûts des tests (PCR et rapides) seront pris en charge.
On estime que plus de la moitié des contaminations sont le fait de personnes asymptomatiques, qui ne se rendent absolument pas compte qu’elles sont infectées, écrit le Département de l'Intérieur dans son rapport aux cantons. Or rares sont les cantons ou les EMS à avoir commencé à effectuer des tests ciblés réguliers.
Outre la prise en charge des coûts de ces tests, la Confédération élargira le cercle des institutions et des personnes autorisées à procéder à des tests. Pour le moment, seuls les cabinets médicaux, les pharmacies, les hôpitaux et les centres de test cantonaux y sont autorisés.
Désormais, pourront également réaliser des tests rapides antigéniques: les établissements médico-sociaux, les institutions médico-sociales ainsi que les organisations de soins et d’aide à domicile.
En raison des répercussions financières non négligeables et du manque de preuves scientifiques, l’Office fédéral de la santé publique (OFSP) renonce pour l’instant à demander au Conseil fédéral de financer des tests de masse à large échelle.
Il n’en reste pas moins que l’OFSP apportera son soutien aux cantons intéressés par ces tests de masse. L'office continuera de suivre et d’évaluer les résultats de ces tests, l'expérience grisonne en particulier.
Former dans les EMS
Sachant qu'en Suisse, plus de la moitié des décès liés au Covid-19 concernent des résidents d’EMS, et que la transmission semble avant tout le fait des employés ou des proches asymptomatiques, le Conseil fédéral prévoit de former les collaborateurs de ces institutions à effectuer eux-mêmes le dépistage, à tout le moins le prélèvement de l’échantillon. Cela permettra d’identifier précocement des personnes potentiellement contagieuses.
Le Conseil fédéral prévoit aussi de délier les cordons de la bourse pour vérifier les différentes sortes de masques en stock utilisés au début de la pandémie par manque de masque FFP2 et pour lesquels il n’existe pas de preuve suffisante de sécurité. Le but est de pouvoir continuer à les remettre au personnel de santé.
Un tel contrôle a posteriori selon le processus établi est source de coûts pour la Confédération et les cantons, mais le remplacement des masques pour lesquels il n’existe pas de preuve suffisante de sécurité par de nouveaux masques entraînerait des coûts probablement supérieurs, justifie-t-il.
Amendes
Une des autres modifications d'ordonnances que les cantons ont la possibilité de commenter concerne les amendes. Berne propose une amende de 100 francs pour ne pas porter de masque facial là où cela est nécessaire. Quiconque se réunit dans un cadre privé avec plus de cinq personnes autorisées devrait également pouvoir être condamné à une amende de 100 francs.
L'organisation d'événements privés interdits coûte 200 francs, les infractions mineures et notables aux règles d'hygiène et de sécurité dans les domaines skiables coûtent au maximum 300 francs.
Coronavirus
Fuites: Alain Berset au courant des échanges mais pas du contenu
Le président de la Confédération Alain Berset avait connaissance des échanges entre son chef de la communication et les médias dans le cadre des fuites pendant la pandémie. Mais il n'aurait pas su leur contenu, ont informé vendredi les commissions de gestion.
Il n'y a aucun indice qui permet de ne pas croire ce qu'a dit M. Berset, a indiqué Philippe Bauer (PLR/NE) au nom des commissions de gestion du Parlement devant la presse à Berne.
Les commissions ont rapidement pu établir qu'il y a eu de nombreuses indiscrétions. Mais "nous n'avons pas réussi à identifier tous les auteurs des indiscrétions, ni tous les destinataires", a précisé M. Bauer. "Des e-mails ont été effacés." L'ancien chef de la communication du Département fédéral de l'Intérieur (DFI) a notamment fait effacer ses mails privés.
M. Bauer a toutefois ajouté que, selon les commissions de gestion, d'autres mails envoyés par ou destinés à l’ancien chef de la communication du DFI laissent penser que les informations classifiées ou non publiques étaient traitées "à la légère". Il n’était pas rare que des informations soient sciemment partagées avec des personnes extérieures ou des médias.
Interrogé sur sa définition d'une indiscrétion, l'ancien chef de la communication Peter Lauener a indiqué que des renseignements pouvaient sans problème être partagés avec des journalistes afin de leur donner des informations contextuelles. Mais cette conception ne correspond pas aux prescriptions, indiquent les commissions dans leur rapport.
Le Neuchâtelois a cependant précisé: "Nous avons voulu garder la proportionnalité." Il n'est pas possible de contrôler toutes les adresses mails privées et publiques de toutes les personnes susceptibles d'avoir été concernées.
200 articles concernés
Quelque 200 articles publiés par 24 titres de presse concernant le Covid-19 ont été rédigés sur la base d'indiscrétions. Et 38 séances sur 50 du Conseil fédéral ont été "contaminées", a précisé Thomas de Courten (UDC/BL).
Les commissions ont étudié environ 500 articles et 50 séances du gouvernement. Seules douze d'entre elles n'ont pas été sujettes à indiscrétions. Dans les 38 autres cas, les décisions du Conseil fédéral avaient été publiées avant la séance.
Ce sont surtout les médias alémaniques, en premier lieu les médias de Ringier et de Tamedia, qui ont profité des indiscrétions de l'administration fédérale et obtenu des informations classifiées. Le Blick, le Sonntagsblick, le Tages-Anzeiger et la SonntagsZeitung ont publié chacun 60 articles sur la base d'informations confidentielles; contre seulement six pour Le Temps et 24 heures.
Dans certains cas, ces journaux alémaniques étaient les premiers à publier des projets de mesures ou des contenus de propositions ou de co-rapports. D’autres journaux ont ensuite explicitement fait référence à ces premières publications dans leurs propres articles.
Perte de confiance
Le Conseil fédéral a essayé de prendre un certain nombre de mesures à cet égard, qui se sont "vite révélées relativement vaines", a poursuivi Philippe Bauer, citant par exemple l'augmentation du degré de classification des documents. Au final, le gouvernement "s'est résigné". Cela a conduit à une perte de confiance de la part de certains conseillers fédéraux, qui ont renoncé à déposer des co-rapports, ou alors ceux-ci étaient simplifiés.
En janvier dernier, les commissions de gestion ont décidé d’enquêter sur les indiscrétions liées aux affaires du Conseil fédéral relatives au Covid-19, y compris sur le rôle du chef du Département fédéral de l’intérieur.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Coronavirus
PNR 78: coopération insuffisante entre science et politique
La science et la politique n'ont pas suffisamment collaboré pendant la pandémie de coronavirus. C'est la conclusion à laquelle sont parvenus les chercheurs dans le rapport de synthèse du Programme national de recherche "Covid-19" (PNR 78).
Le partenariat entre la communauté scientifique et les institutions publiques n'a pas été suffisamment développé pour résister à l'énorme pression d'une crise pandémique, peut-on lire dans le rapport final publié mardi devant la presse à Berne.
Sur le fond, les chercheurs tirent toutefois un bilan positif. Le programme de recherche a apporté une contribution constructive à la compréhension scientifique de la pandémie en Suisse, indique le rapport.
Le PNR 78, financé à hauteur de 20 millions de francs, a été lancé en avril 2020 dans le but d'acquérir de nouvelles connaissances sur Covid-19, d'élaborer des recommandations pour la gestion clinique et la santé publique et de faire progresser le développement de vaccins, de traitements et de diagnostics.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Coronavirus
Le soutien du personnel fédéral à Lonza jugé positif
Le soutien temporaire du personnel de la Confédération à l'entreprise Lonza à Viège (VS) durant la crise du Covid-19 est positif, a estimé mercredi le Conseil fédéral. Cette intervention étatique n'a pas distordu la concurrence et ne nécessite pas de revoir la loi.
En avril 2021, le Conseil fédéral a lancé le projet "Leute für Lonza" pour soutenir le site de production qui peinait à recruter du personnel. L'objectif était d’éviter tout retard dans la livraison des vaccins contre le Covid-19.
Au total, 29 spécialistes de l’Institut fédéral de métrologie, d’Agroscope, de l’Office fédéral de la sécurité alimentaire et des affaires vétérinaires et des deux écoles polytechniques fédérales (EPFZ et EPFL) ont travaillé pour Lonza jusqu'à fin 2021.
A la demande de la commission de gestion du Conseil national, le Conseil fédéral a évalué ce programme notamment en ce qui concerne l'intervention étatique dans l'économie privée et les bases légales. Il conclut que les collaborateurs de la Confédération ont "apporté une contribution précieuse pour renforcer la sécurité de la production."
Engagement volontaire
Etant donné qu’à ce moment-là, seule Lonza produisait un composant d’un vaccin contre le Covid-19 en Suisse et qu’elle était en manque de personnel, le programme n’a pas faussé la concurrence, indique-t-il sur la base d'un rapport qu'il a adopté mercredi.
Par ailleurs, l’engagement des personnes concernées ne pose pas de problème au regard de la loi sur le personnel de la Confédération. Les collaborateurs fédéraux ont décidé volontairement de s'engager. Mais si le placement avait eu lieu contre leur volonté, il faudrait compléter la loi, selon le rapport.
Le Conseil fédéral n’estime donc pas nécessaire d’adapter la loi sur le personnel de la Confédération. Tout programme similaire restera fondé sur le volontariat, précise-t-il.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Coronavirus
Une meilleure surveillance en parallèle du versement des indemnités
Les indemnités en cas de réduction de l'horaire de travail ont été utilisées de manière opportune durant la crise du coronavirus, selon la commission de gestion du National. Elle a cependant pointé des améliorations possibles, notamment en matière de contrôles.
Les indemnités ont été versées rapidement aux entreprises touchées par l'arrêt des activités ordonné par le Conseil fédéral, a salué jeudi la commission dans un communiqué. Et le Secrétariat d'Etat à l'économie a apporté un soutien adéquat aux organes d'exécution dans les cantons.
Toutefois, il a dû fixer des priorités et a donc reporté certains contrôles, faute de ressources suffisantes. Or ces contrôles et la prévention des abus doivent accompagner le processus dès le départ.
Les contrôles encore en cours doivent être effectués dans les délais en vigueur. Ils visent à garantir que les indemnités perçues indûment puissent être réclamées aux entreprises fautives.
La commission a formulé sept recommandations au Conseil fédéral. Celui-ci a jusqu'au 1er mars 2024 pour prendre position.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
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