Rejoignez-nous

Coronavirus

Le Conseil fédéral veut étendre les tests et les financer

Publié

,

le

(Image d'illustration © KEYSTONE/Gian Ehrenzeller)

Tester les personnes sans symptômes de Covid-19 doit permettre de protéger les plus vulnérables. Pour inciter les cantons à lancer de telles campagnes, le Conseil fédéral propose aux cantons de les financer.

Le Département fédéral de l'intérieur a ainsi mis en consultation une série de modifications des ordonnances Covid. Elles traitent également des montants des amendes d'ordre pour non-respect des diverses mesures, du contrôle des masques de protection en stock, ou encore des critères d'entrée en Suisse pour les voyageurs étrangers.

Ces modifications ont été publiées vendredi sur son site internet. Le Conseil fédéral prévoit une modification de l’ordonnance 3 Covid-19 afin de promouvoir et de financer le dépistage des personnes asymptomatiques.

Le but: protéger les groupes de populations vulnérables ainsi que prévenir des situations présentant un risque de transmission élevé. Les coûts des tests (PCR et rapides) seront pris en charge.

On estime que plus de la moitié des contaminations sont le fait de personnes asymptomatiques, qui ne se rendent absolument pas compte qu’elles sont infectées, écrit le Département de l'Intérieur dans son rapport aux cantons. Or rares sont les cantons ou les EMS à avoir commencé à effectuer des tests ciblés réguliers.

Outre la prise en charge des coûts de ces tests, la Confédération élargira le cercle des institutions et des personnes autorisées à procéder à des tests. Pour le moment, seuls les cabinets médicaux, les pharmacies, les hôpitaux et les centres de test cantonaux y sont autorisés.

Désormais, pourront également réaliser des tests rapides antigéniques: les établissements médico-sociaux, les institutions médico-sociales ainsi que les organisations de soins et d’aide à domicile.

En raison des répercussions financières non négligeables et du manque de preuves scientifiques, l’Office fédéral de la santé publique (OFSP) renonce pour l’instant à demander au Conseil fédéral de financer des tests de masse à large échelle.

Il n’en reste pas moins que l’OFSP apportera son soutien aux cantons intéressés par ces tests de masse. L'office continuera de suivre et d’évaluer les résultats de ces tests, l'expérience grisonne en particulier.

Former dans les EMS

Sachant qu'en Suisse, plus de la moitié des décès liés au Covid-19 concernent des résidents d’EMS, et que la transmission semble avant tout le fait des employés ou des proches asymptomatiques, le Conseil fédéral prévoit de former les collaborateurs de ces institutions à effectuer eux-mêmes le dépistage, à tout le moins le prélèvement de l’échantillon. Cela permettra d’identifier précocement des personnes potentiellement contagieuses.

Le Conseil fédéral prévoit aussi de délier les cordons de la bourse pour vérifier les différentes sortes de masques en stock utilisés au début de la pandémie par manque de masque FFP2 et pour lesquels il n’existe pas de preuve suffisante de sécurité. Le but est de pouvoir continuer à les remettre au personnel de santé.

Un tel contrôle a posteriori selon le processus établi est source de coûts pour la Confédération et les cantons, mais le remplacement des masques pour lesquels il n’existe pas de preuve suffisante de sécurité par de nouveaux masques entraînerait des coûts probablement supérieurs, justifie-t-il.

Amendes

Une des autres modifications d'ordonnances que les cantons ont la possibilité de commenter concerne les amendes. Berne propose une amende de 100 francs pour ne pas porter de masque facial là où cela est nécessaire. Quiconque se réunit dans un cadre privé avec plus de cinq personnes autorisées devrait également pouvoir être condamné à une amende de 100 francs.

L'organisation d'événements privés interdits coûte 200 francs, les infractions mineures et notables aux règles d'hygiène et de sécurité dans les domaines skiables coûtent au maximum 300 francs.

Continuer la lecture
Cliquez pour commenter

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Coronavirus

Allemagne: un sexagénaire vacciné 217 fois contre le coronavirus

Publié

le

Le sexagénaire allemand se porte bien malgré ses nombreuses vaccinations (archives). (© KEYSTONE/PETER KLAUNZER)

Des scientifiques allemands se sont penchés sur un homme de 62 ans qui s'est fait vacciner plus de 200 fois contre le coronavirus. Son système immunitaire fonctionne "tout à fait normalement", a indiqué l'Université Friedrich-Alexander d'Erlangen-Nuremberg.

Aucun effet négatif sur le système immunitaire n'a été constaté, rapportent les scientifiques dans la revue britannique The Lancet Infectious Diseases. Certaines cellules immunitaires et certains anticorps contre le SARS-CoV-2 sont même nettement plus fréquents que chez les personnes qui n'ont reçu que trois vaccins.

Jusqu'à présent, on ne savait pas exactement quels étaient les effets de ce que l'on appelle l'hypervaccination sur le système immunitaire. Certains scientifiques partent du principe que les cellules immunitaires deviennent moins efficaces en raison d'un effet d'accoutumance. Or, ce n'est pas le cas chez l'individu en question.

L'attention des scientifiques avait été attirée par des articles de presse sur ce résident de Magdebourg (D) qui, selon ses propres dires, s'était fait vacciner 217 fois en 29 mois contre le Covid-19; 134 de ces vaccinations ont été officiellement confirmées.

Aucun dommage

Le parquet de Magdebourg a ouvert une enquête contre l'homme pour fraude, écrivent les chercheurs dans l'étude. Il n'a toutefois pas été mis en accusation.

La fonction du système immunitaire contre d'autres agents pathogènes n'a pas non plus été modifiée, comme l'ont montré d'autres tests. Aucun dommage n'a été constaté malgré les nombreuses vaccinations.

Les auteurs de l'étude ont également souligné qu'il s'agissait d'un cas isolé. Il n'est donc pas possible d'en tirer des conclusions ou des recommandations pour la population générale.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Continuer la lecture

Coronavirus

Maurer réaffirme qu'il y a eu "une hystérie autour du Covid"

Publié

le

L'ancien conseiller fédéral Ueli Maurer se dit surpris du tollé suscité par ses propos tenus deux semaines plus tôt sur le Covid (archives). (© KEYSTONE/URS FLUEELER)

Deux semaines après avoir tenu des propos sur le coronavirus ayant suscité une vive réaction, Ueli Maurer assume. "Bien sûr qu'il y a eu une hystérie autour du Covid", réaffirme-t-il dimanche dans la presse.

Cette hystérie était même "d'ampleur mondiale", assure le Zurichois dans Le Matin Dimanche et la SonntagsZeitung. "On a dit que le Covid était mortel, et à partir de cette supposition, on a tendu un filet sanitaire comme on n'en avait jamais vu auparavant, assure-t-il. Quiconque osait poser une question critique était écarté ou traité de 'conspirateur'".

Ueli Maurer avait déjà tenu des propos similaires dans la presse dominicale deux semaines plus tôt, suscitant une vive réaction. "Concernant le Covid, je n'ai que répété ce que j'ai toujours dit, réagit-il. Que cela ait suscité pareil tollé m'a surpris". Les critiques provenaient surtout des médias, selon l'ancien ministre des finances, qui dénonce un "réflexe anti-Maurer".

"Pas un antivax"

L'ancien conseiller fédéral nuance toutefois ses déclarations sur les vaccins anti-Covid qui ont particulièrement choqué. Il avait affirmé que ces vaccins renfermaient "beaucoup d'air chaud". "Bien sûr, on a tout de suite affirmé que j'étais un antivax. Ce qui n'est pas vrai", dit-il.

L'utilité des vaccins n'est pas contestée, mais la Suisse est allée trop loin en disant à tout le monde de se vacciner, assure Ueli Maurer. "Je suis convaincu que, ces prochaines années, nous nous occuperons de façon croissante des dommages causés par le vaccin", ajoute-t-il.

"L'Etat pas responsable de tout"

L'ancien conseiller fédéral revient également sur les crédits Covid dont il était en charge durant la pandémie. Il lui avait été notamment reproché d'avoir laissé tomber les PME. "L'Etat ne peut pas être responsable de tout. Il ne peut pas non plus protéger chacun de la mort", se défend-il.

La responsabilité individuelle a, selon lui, été dissoute comme jamais auparavant, poussant la Confédération à dépenser sans compter. "L'Etat doit protéger, mais il ne peut distribuer que l'argent qu'il prend d'abord aux gens".

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

Coronavirus

Le "contact-tracing" n’a eu qu’une efficacité relative

Publié

le

Le suivi des contacts mis en place pendant la pandémie de coronavirus n'a eu qu'une efficacité relative (archives). (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

Environ 40% des personnes infectées par le coronavirus ont été identifiées par le biais du suivi des contacts, selon une étude genevoise. Ces résultats suggèrent que le "contact-tracing" à lui seul ne suffit pas à stopper la propagation du coronavirus.

De surcroît, la proportion de personnes infectées identifiées de cette manière a fluctué selon le variant en cause, le type de logement habité, et la richesse du quartier.

En cas d'épidémie, le suivi des contacts doit donc être complété par une multitude d'autres mesures qui tiennent compte des caractéristiques spécifiques de chaque maladie, ont indiqué mercredi l'Université et les Hôpitaux universitaires de Genève (UNIGE/HUG) dans un communiqué.

Pour évaluer l'efficacité du traçage des contacts, une équipe dirigée par Delphine Courvoisier a analysé les données de plus de 140'000 cas de coronavirus recensés dans le canton de Genève entre juin 2020 et mars 2022. Ces résultats sont publiés dans la revue Eurosurveillance.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

Coronavirus

Des chercheurs trouvent des traces de Covid long dans le sang

Publié

le

Les chercheurs de l'université et de l'hôpital de Zurich ont analysé plus de 6500 protéines dans le sérum sanguin de 113 personnes infectées par le Covid-19 et de 39 personnes en bonne santé, indique l'étude publiée jeudi dans la revue "Science". (© KEYSTONE/DPA/MARCUS BRANDT)

Une équipe de chercheurs zurichois a identifié une spécificité dans les protéines sanguines des personnes atteintes de Covid long. Elle pourrait servir à mieux diagnostiquer le problème et peut-être aussi à le traiter de manière plus ciblée.

Les chercheurs de l'université et de l'hôpital de Zurich ont analysé plus de 6500 protéines dans le sérum sanguin de 113 personnes infectées par le Covid-19 et de 39 personnes en bonne santé, indique l'étude publiée jeudi dans la revue "Science". Chez les personnes infectées, dont 40 ont développé un Covid long, ils ont réexaminé le schéma sanguin après 6 et 12 mois.

Dans le sérum des personnes atteintes de Covid long, ils ont constaté une modification des protéines liées au système dit "du complément", qui fait partie du système immunitaire. Ce système, qui lutte contre les infections, ne revient pas comme il le devrait à l'état de repos après l'infection chez les cas de Covid long, a expliqué Onur Boyman, responsable de l'étude, à Keystone-ATS. Il provoque ainsi des dommages cellulaires.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

Derniers titres

Les 2 derniers titres

Votre Horoscope

Sagittaire

Votre manque de stabilité risque de poser des problèmes dans vos relations avec vos collègues. Il est crucial que vous vous concentriez davantage.

Les Sujets à la Une

X