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Mutation du coronavirus: sept cas détectés en Suisse jusqu'ici

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Les experts de la Confédération devant la presse à Berne. (KEYSTONE/PETER SCHNEIDER)

Il n'y a pas d'indications que la nouvelle souche du coronavirus circule massivement en Suisse. Sept cas ont jusqu'ici été détectés. Mais la prudence est de mise et la pandémie pourrait repartir à la hausse, préviennent les experts de la task-force Covid.

"Comme nous nous y attendions, les chiffres ont diminué durant les fêtes. Mais malheureusement, ils restent bien trop élevés, il n'y a donc pas beaucoup de place pour l'optimisme aujourd'hui", a lancé Patrick Mathys, responsable de la section Gestion de crise et collaboration internationale à l'Office fédéral de la santé publique (OFSP), lors du traditionnel point de presse.

Mardi, 4197 nouveaux cas ont été enregistrés. Le taux de positivité tourne toujours autour de 13%. Concernant la mutation du virus, "nous devons réagir maintenant. Nous ne pouvons pas éviter une dissémination, mais la ralentir", a poursuivi Patrick Mathys.

Grisons, Zurich et Valais

Actuellement, cinq cas de la nouvelle souche britannique et deux de la variante sud-africaine ont été détectés en Suisse, notamment dans les cantons des Grisons, de Zurich et du Valais, qui a annoncé un cas aujourd'hui.

Par jour, ce sont 200 à 300 séquençages de cas positifs qui sont analysés, soit environ 1% des cas positifs. Il s'agit d'augmenter la cadence, selon M. Mathys, afin de mieux comprendre quelles variantes circulent et quelle influence elles ont sur la pandémie. Il existe des possibilités du côté des laboratoires universitaires. Mais le travail de séquençage prend beaucoup de temps.

Interrogé sur un éventuel relâchement des mesures en vigueur, Patrick Mathys a prévenu: il est trop tôt. Le nombre de tests a trop diminué ces derniers jours pour qu'on ait des données suffisament fiables à disposition. Mais au final, c'est le Conseil fédéral qui prendra ses décisions.

Test, traçage, vaccin

Le nombre de nouvelles infections au coronavirus reste bien trop élevé en Suisse, a martelé lui aussi Martin Ackermann, président de la task force scientifique: "Avec 80 décès par jour, nous sommes au 7e rang mondial". La situation reste également très tendue dans les hôpitaux.

En Suisse, il faudrait tester beaucoup plus, surtout dans les régions où l'on pense que la nouvelle variante du virus circule. Autre recommandation du président de la task force, une intensification des traçages.

Les capacités de tests dans les cantons sont bonnes et elles seront encore étendues, a souligné Linda Nartey, médecin cantonale de Berne et vice-présidente de l'association des médecins cantonaux. Quant au traçage, certains cantons se contentent d'un suivi minimum, dans d'autres il est beaucoup plus poussé.

Télétravail et écoles

Les capacités vaccinales seront mises en place en janvier et différents défis sont à relever. Il est important de pouvoir vacciner rapidement. A ce sujet, il n'y aura pas en Suisse de registre des personnes vaccinées ou non vaccinées, a souligné Patrick Mathys.

Outre la vaccination, il y a encore du potentiel, selon M. Ackermann: encourager davantage le télétravail, ou prendre des mesures pour éviter la propagation dans les écoles suite aux fêtes, par exemple en repoussant la rentrée scolaire au 11 janvier, comme l'ont déjà décidé certains cantons.

Armée en action

De son côté, l'armée suisse est encore active en appui du personnel médical dans les cantons de Schaffhouse, Bâle et du Tessin, a indiqué le brigadier Raynald Droz, chef d’état-major du commandement des opérations. Ces engagements devraient se poursuivre jusqu'à la mi-janvier 2021.

Au total, l'armée a répondu à 30 demandes d'appui durant la deuxième vague de Covid-19, alors qu'elle en a refusé 22 et que sept ont été spontanément retirées. En tout, 711 militaires et 483 volontaires ont été impliqués ces 56 derniers jours.

Interrogé sur les écoles de recrues dont le début est prévu le 18 janvier, le brigadier a souligné que les personnes présentant des symptômes n'entreront pas en service. Il a également précisé que tout le monde - entre 12'000 et 15'000 personnes - sera testé durant les deux premiers jours.

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Allemagne: un sexagénaire vacciné 217 fois contre le coronavirus

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Le sexagénaire allemand se porte bien malgré ses nombreuses vaccinations (archives). (© KEYSTONE/PETER KLAUNZER)

Des scientifiques allemands se sont penchés sur un homme de 62 ans qui s'est fait vacciner plus de 200 fois contre le coronavirus. Son système immunitaire fonctionne "tout à fait normalement", a indiqué l'Université Friedrich-Alexander d'Erlangen-Nuremberg.

Aucun effet négatif sur le système immunitaire n'a été constaté, rapportent les scientifiques dans la revue britannique The Lancet Infectious Diseases. Certaines cellules immunitaires et certains anticorps contre le SARS-CoV-2 sont même nettement plus fréquents que chez les personnes qui n'ont reçu que trois vaccins.

Jusqu'à présent, on ne savait pas exactement quels étaient les effets de ce que l'on appelle l'hypervaccination sur le système immunitaire. Certains scientifiques partent du principe que les cellules immunitaires deviennent moins efficaces en raison d'un effet d'accoutumance. Or, ce n'est pas le cas chez l'individu en question.

L'attention des scientifiques avait été attirée par des articles de presse sur ce résident de Magdebourg (D) qui, selon ses propres dires, s'était fait vacciner 217 fois en 29 mois contre le Covid-19; 134 de ces vaccinations ont été officiellement confirmées.

Aucun dommage

Le parquet de Magdebourg a ouvert une enquête contre l'homme pour fraude, écrivent les chercheurs dans l'étude. Il n'a toutefois pas été mis en accusation.

La fonction du système immunitaire contre d'autres agents pathogènes n'a pas non plus été modifiée, comme l'ont montré d'autres tests. Aucun dommage n'a été constaté malgré les nombreuses vaccinations.

Les auteurs de l'étude ont également souligné qu'il s'agissait d'un cas isolé. Il n'est donc pas possible d'en tirer des conclusions ou des recommandations pour la population générale.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Maurer réaffirme qu'il y a eu "une hystérie autour du Covid"

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L'ancien conseiller fédéral Ueli Maurer se dit surpris du tollé suscité par ses propos tenus deux semaines plus tôt sur le Covid (archives). (© KEYSTONE/URS FLUEELER)

Deux semaines après avoir tenu des propos sur le coronavirus ayant suscité une vive réaction, Ueli Maurer assume. "Bien sûr qu'il y a eu une hystérie autour du Covid", réaffirme-t-il dimanche dans la presse.

Cette hystérie était même "d'ampleur mondiale", assure le Zurichois dans Le Matin Dimanche et la SonntagsZeitung. "On a dit que le Covid était mortel, et à partir de cette supposition, on a tendu un filet sanitaire comme on n'en avait jamais vu auparavant, assure-t-il. Quiconque osait poser une question critique était écarté ou traité de 'conspirateur'".

Ueli Maurer avait déjà tenu des propos similaires dans la presse dominicale deux semaines plus tôt, suscitant une vive réaction. "Concernant le Covid, je n'ai que répété ce que j'ai toujours dit, réagit-il. Que cela ait suscité pareil tollé m'a surpris". Les critiques provenaient surtout des médias, selon l'ancien ministre des finances, qui dénonce un "réflexe anti-Maurer".

"Pas un antivax"

L'ancien conseiller fédéral nuance toutefois ses déclarations sur les vaccins anti-Covid qui ont particulièrement choqué. Il avait affirmé que ces vaccins renfermaient "beaucoup d'air chaud". "Bien sûr, on a tout de suite affirmé que j'étais un antivax. Ce qui n'est pas vrai", dit-il.

L'utilité des vaccins n'est pas contestée, mais la Suisse est allée trop loin en disant à tout le monde de se vacciner, assure Ueli Maurer. "Je suis convaincu que, ces prochaines années, nous nous occuperons de façon croissante des dommages causés par le vaccin", ajoute-t-il.

"L'Etat pas responsable de tout"

L'ancien conseiller fédéral revient également sur les crédits Covid dont il était en charge durant la pandémie. Il lui avait été notamment reproché d'avoir laissé tomber les PME. "L'Etat ne peut pas être responsable de tout. Il ne peut pas non plus protéger chacun de la mort", se défend-il.

La responsabilité individuelle a, selon lui, été dissoute comme jamais auparavant, poussant la Confédération à dépenser sans compter. "L'Etat doit protéger, mais il ne peut distribuer que l'argent qu'il prend d'abord aux gens".

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Le "contact-tracing" n’a eu qu’une efficacité relative

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Le suivi des contacts mis en place pendant la pandémie de coronavirus n'a eu qu'une efficacité relative (archives). (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

Environ 40% des personnes infectées par le coronavirus ont été identifiées par le biais du suivi des contacts, selon une étude genevoise. Ces résultats suggèrent que le "contact-tracing" à lui seul ne suffit pas à stopper la propagation du coronavirus.

De surcroît, la proportion de personnes infectées identifiées de cette manière a fluctué selon le variant en cause, le type de logement habité, et la richesse du quartier.

En cas d'épidémie, le suivi des contacts doit donc être complété par une multitude d'autres mesures qui tiennent compte des caractéristiques spécifiques de chaque maladie, ont indiqué mercredi l'Université et les Hôpitaux universitaires de Genève (UNIGE/HUG) dans un communiqué.

Pour évaluer l'efficacité du traçage des contacts, une équipe dirigée par Delphine Courvoisier a analysé les données de plus de 140'000 cas de coronavirus recensés dans le canton de Genève entre juin 2020 et mars 2022. Ces résultats sont publiés dans la revue Eurosurveillance.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Des chercheurs trouvent des traces de Covid long dans le sang

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Les chercheurs de l'université et de l'hôpital de Zurich ont analysé plus de 6500 protéines dans le sérum sanguin de 113 personnes infectées par le Covid-19 et de 39 personnes en bonne santé, indique l'étude publiée jeudi dans la revue "Science". (© KEYSTONE/DPA/MARCUS BRANDT)

Une équipe de chercheurs zurichois a identifié une spécificité dans les protéines sanguines des personnes atteintes de Covid long. Elle pourrait servir à mieux diagnostiquer le problème et peut-être aussi à le traiter de manière plus ciblée.

Les chercheurs de l'université et de l'hôpital de Zurich ont analysé plus de 6500 protéines dans le sérum sanguin de 113 personnes infectées par le Covid-19 et de 39 personnes en bonne santé, indique l'étude publiée jeudi dans la revue "Science". Chez les personnes infectées, dont 40 ont développé un Covid long, ils ont réexaminé le schéma sanguin après 6 et 12 mois.

Dans le sérum des personnes atteintes de Covid long, ils ont constaté une modification des protéines liées au système dit "du complément", qui fait partie du système immunitaire. Ce système, qui lutte contre les infections, ne revient pas comme il le devrait à l'état de repos après l'infection chez les cas de Covid long, a expliqué Onur Boyman, responsable de l'étude, à Keystone-ATS. Il provoque ainsi des dommages cellulaires.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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