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Suisse

Nestlé: Nestlé Waters va payer une amende de 2 millions d'euros

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Nestlé Waters s'est engagée à "la réparation de l'impact écologique par la mise en place d'un ambitieux plan de renaturation et de restauration de la continuité écologique" (archives). (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Nestlé Waters va payer une amende de 2 millions d'euros après avoir conclu une convention judiciaire d'intérêt public (CJIP) avec le parquet d'Epinal à la suite de deux enquêtes préliminaires. L'une concerne des forages illégaux et l'autre pour tromperie.

Nestlé Waters, qui doit s'acquitter de cette amende dans un délai de trois mois, s'est également engagée à "la réparation de l'impact écologique par la mise en place d'un ambitieux plan de renaturation et de restauration de la continuité écologique", a précisé mardi le procureur d'Epinal, Frédéric Nahon, dans un communiqué. La filiale de Nestlé active dans les eaux minérales va aussi indemniser plusieurs associations de défense de l'environnement à hauteur de 516'800 euros (477'200 francs).

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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Genève

Enfants placés: des lacunes dans l'offre de soutien aux parents

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La Cour des comptes de Genève recommande de renforcer les mesures de soutien à la parentalité proposées aux familles d'enfants placés en foyer (image d'illustration). (© KEYSTONE/VALENTIN FLAURAUD)

Alertée par des plaintes de parents d'enfants placés en foyer, la Cour des comptes de Genève a analysé les mesures de soutien à la parentalité mises en place pour ces familles. Elle a constaté des lacunes dans ce dispositif, dont les objectifs ne sont pas toujours compris par les parents.

"Les parents ne savent pas ce qui est attendu de leur part", a indiqué mardi devant la presse Isabelle Terrier, la magistrate en charge de cette mission de suivi. Il s'agissait en effet de revenir sur les recommandations d'un rapport de 2016 qui concernait la protection des mineurs placés en foyer, mais en axant cette fois les travaux sur les mesures de soutien à la parentalité.

La Cour des comptes relève d'abord que le dispositif de protection des mineurs continue à être sous forte tension. En 2023, près de 1000 enfants ont fait l'objet d'un placement d'au moins un jour sur l'année. Les foyers sont saturés: 82 mineurs étaient en attente d'un placement en mai 2024. Les hospitalisations sociales, faute de place en foyer, sont à la hausse (94 cas en 2023).

La Cour des comptes a analysé cent dossiers d'enfants placés entre 2021 et 2023, effectué des entretiens avec les professionnels du terrain et sondé des parents d'enfants placés. Elle constate que depuis 2016, les mesures de soutien à la parentalité se sont bien développées, mais qu'il faut davantage les "ancrer dans la politique publique de protection des mineurs".

"Manque de valorisation"

Les magistrats ont relevé que les mesures ambulatoires de soutien à la parentalité s'interrompaient durant le placement du mineur. "Or, on devrait continuer à travailler avec les parents", estime Mme Terrier. Le manque de lieux de rencontre parents-enfants est aussi pointé du doigt. Ces espaces souvent peu conviviaux n'ont pas des horaires adaptés aux obligations des parents.

Autre grief relayé par la Cour des comptes, les parents d'enfants placés en foyer ne se sentent pas valorisés dans leur rôle par les différents professionnels. Beaucoup se sentent exclus du programme éducatif mis en place pour leur enfant. La Cour des comptes recommande de mettre en place un véritable outil de planification et de suivi de l'évolution des liens familiaux.

Vulnérabilité sociale

Les professionnels du terrain doivent aussi faire face à des situations familiales de plus en plus complexes. Ils sont confrontés à la vulnérabilité sociale de certains parents en prises avec d'importants problèmes de santé physique et psychique.

Actuellement, ces collaborateurs manquent de temps et de compétences spécifiques pour accompagner ces personnes fragiles. Il faut donc leur donner les outils pour y parvenir. Les quatre recommandations émises par la Cour des comptes ont été acceptées par le Département de l'instruction publique (DIP) qui compte les appliquer d'ici fin 2025.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Économie

Les caisses de pension toujours sous pression

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La couverture des caisses de pension suisses s'est déteriorée de 3,7% par rapport au deuxième trimestre. (archives) (© KEYSTONE/CHRISTIAN BEUTLER)

La baisse des rendements des obligations d'entreprises suisses a fait reculer le taux d'escompte à son plus bas niveau en deux ans, augmentant la pression sur les caisses de pension.

L'indice de prévoyance calculé par Willis Tower Watson (WTW) a perdu 3,7% au troisième trimestre, comparé au trimestre précédent, selon un relevé publié mardi. Le taux d'escompte est quant à lui passé de 1,27% à 0,95% au cours de la même période, soit un recul de 30 points de base, aggravant la situation financière des caisses de pension, avertit WTW.

Cette diminution a contribué à une hausse de 5,6% des "Projected Benefit Obligation (PBO)", soit les ressources nécessaires pour couvrir les retraites futures.

Dans le même temps, les actifs ont affiché un rendement de 2,5% qui n'est cependant pas parvenu à compenser cette augmentation des engagements. La couverture des caisses de pension s'est par conséquent sensiblement détériorée de 3,7% par rapport au deuxième trimestre.

A fin septembre, l'indice illustratif du taux de financement, soit le rapport entre les actifs et les engagements de prévoyance, s'élevait à 121,1%, contre 124,8% à fin juin.

Dès lors, les instituts de prévoyance vont devoir ajuster l'allocation de leurs actifs afin de s'adapter aux nouvelles réalités économiques, estime le cabinet de conseil. A savoir, les baisses de taux d'intérêt, les incertitudes et les disparités de conditions économiques selon les régions.

"Dans l'ensemble, les développements actuels nécessitent une approche flexible et stratégique de la politique monétaire et des stratégies d'investissement", conclut WTW.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Culture

Pas d'oeuvres spoliées au sein du Musée d'art du Valais

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Le Musée d'art du Valais n'a pas trouvé de traces de spoliation pour l'instant dans ses collections (archives). (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Le Musée du Valais n'a pour l'instant pas trouvé de traces d'oeuvres d'art spoliées dans ses collections. L'institution a mené des recherches sur 125 oeuvres créées avant 1945.

Bénéficiant d'une aide financière de l'Office fédéral de la culture, le Musée d'art du Valais a pu mettre sur pied un projet de recherche de provenance au sein de sa collection. Entre 2023 et 2024, il a clarifié les origines d'une sélection de 125 ½uvres créées avant 1945 et signées par des artistes très recherchés en Suisse et à l'étranger, à l'approche et durant la Seconde Guerre mondiale, comme Félix Valloton, Marguerite Burnat-Provins ou Cuno Amiet.

L'objectif était de déterminer si certaines de ces ½uvres auraient pu être acquises de manière contestable par des acteurs du marché de l'art sous le régime national-socialiste. Les recherches n'ont, à ce stade, pas révélé de traces de spoliation, annonce le canton du Valais dans un communiqué publié mardi.

Dans le détail, la provenance de 31 ½uvres a pu être entièrement retracée; celle de 91 ½uvres n'a pu être que partiellement établie, mais sans qu’il n'y ait d'indice de spoliation.

Enfin, la provenance de trois ½uvres du peintre suisse Caspar Wolf (1735-1787) présente des lacunes qui n'ont pas pu être comblées en raison de changements de propriété durant la guerre, constate le Musée. La recherche demeure toutefois ouverte, notamment pour ces trois toiles du paysagiste alpin. Les recherches ont été menées par Lange & Schmutz, entité spécialisée dans ces questions, sous la direction du musée.

Exposition temporaire

Le rapport final et les résultats de cette recherche sont rendus publics et publiés en ligne sur le site Internet de l'institution. Une exposition temporaire expliquant la démarche sera présentée au Musée du 18 octobre 2024 au 26 janvier 2025.

Des polémiques éclatent régulièrement autour de la provenance des biens culturels détenus par les musées suisses. La collection Gurlitt à Berne ou celle du marchand d'armes Emil Georg Bührle, au Kunsthaus de Zurich, ont notamment fait couler beaucoup d'encre. Ces dernières années, l'attention du public s'est également portée sur les biens culturels confisqués dans un contexte colonial.

A la demande du Parlement, le Conseil fédéral a décidé en 2023 de créer une commission indépendante pour répondre aux questions soulevées par la restitution de patrimoine culturel au passé problématique.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse

185 décès par an lors d'activités sportives - hommes plus touchés

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Avec 84 décès par an en moyenne, les sports de montagne engendrent le plus grand nombre de morts. Dans les sports de neige (38) et les sports aquatiques (31), plusieurs dizaines de personnes perdent la vie chaque année. (© KEYSTONE/EPA/MAXPPP/ANTOINE CHANDELIER)

Chaque année, 185 personnes perdent la vie lors d'’activités sportives, indique mardi le nouveau relevé BPA. La plupart des accidents mortels surviennent dans les sports de montagne, suivis des sports d’'hiver et aquatiques.

Au total plus de 4400 personnes ont perdu la vie lors d'activités sportives dans les 24 dernières années, précise le Bureau de prévention des accidents (BPA). De 185 en moyenne par an, les chiffres varient toutefois fortement d'année en année.

La météo joue un rôle déterminant, presque tous les accidents mortels survenant à l'extérieur. Par beau temps, les sportifs sont plus nombreux à l'extérieur et le nombre d'accidents est plus élevé.

Avec 84 décès par an en moyenne, les sports de montagne engendrent le plus grand nombre de morts. Dans les sports de neige (38) et les sports aquatiques (31), plusieurs dizaines de personnes perdent la vie chaque année.

Cela ne signifie cependant pas que le risque de décès est particulièrement élevé dans ces sports, nuance le BPA. Ces disciplines sont très appréciées en Suisse et sont pratiquées régulièrement par de nombreuses personnes.

Victimes masculines en écrasante majorité

Outre la fréquence et la durée de pratique d'une discipline sportive, le comportement des sportifs a une grande influence sur le risque d'accident. Dans tous les domaines, mis à part les sports équestres, la grande majorité des tués sont de sexe masculin (82%).

D'une part, les hommes pratiquent certains types d'activités plus fréquemment que les femmes. D'autre part ils sont généralement plus enclins à surestimer leurs capacités.

Possible de réduire le risque

Il est cependant possible de réduire le risque d'accident grave ou mortel, assure le PBA. Cela en pratiquant un sport en fonction de ses capacités physiques et techniques, en s'équipant correctement, en faisant des pauses, en ralentissant ou en s'arrêtant en cas de doute.

La statistique des accidents montre il y a une nécessité d'agir dans de nombreux sports. Le site bpa.ch propose des conseils pour réduire le risque d'accident dans plus de 70 disciplines.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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