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Suisse

Oui à une taxe sur les billets d'avion

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Le National soutient aussi la taxe sur les billets d'avion (archives). (©KEYSTONE/GAETAN BALLY)

Les passagers devraient s'acquitter d'une taxe pour leurs voyages en avion. Le National a accepté jeudi par 112 voix contre 62 une motion de Jürg Grossen (PVL/BE). Une commission du Conseil des Etats veut déjà l'intégrer dans la révision de la loi sur le CO2.

Le Bernois s'inquiète du retard pris par la Suisse en matière de protection du climat. Dans notre pays, les émissions de CO2 dues aux transports sont restées au niveau de 1990. Et les émissions du transport aérien continuent d'augmenter à un même rythme effréné.

Sur les vols internationaux, les compagnies aériennes ne paient pas d'impôt sur les huiles minérales et sur le kérosène, et les passagers ne paient pas de TVA sur leurs billets d'avion. Il demande donc d'introduire une taxe qui soit calculée en fonction de l'impact effet de chaque vol sur le climat. Elle sera répercutée sur les voyageurs.

Après son renvoi en décembre dernier, la révision totale de la loi sur le CO2, qui sera débattue la semaine prochaine au Conseil des Etats, prévoit désormais une taxe sur les billets d'avion. Elle serait comprise entre 30 et 120 francs, sauf pour les passagers en transit ou transfert. Le tarif serait plus élevé sur les vols long courrier. La conseillère fédéral Simonetta Sommaruga a appelé en vain les députés à attendre les décisions du Conseil des Etats.

Voitures

Le Conseil national a dans la foulée rejeté par 93 voix contre 87 une seconde motion du Bernois pour revoir la valeur cible pour les émissions de CO2 des voitures. Dans le cadre du premier paquet de mesures de la Stratégie énergétique 2050, les émissions des voitures neuves ne doivent pas dépasser 95 g/km à partir de 2020. Cet objectif est encore loin d'être atteint, selon Jürg Grossen. Pour lui, cette mesure même évolutive est insuffisante.

Par 94 voix contre 99, il a réservé le même sort à une troisième motion du vert'libéral. Il demandait que les futures normes applicables aux véhicules ne prévoient pas de supercrédits. Pour le Bernois, les supercrédits sont des alibis. Ils avaient permis entre 2012 et 2015 de prendre en compte plusieurs fois les véhicules peu polluants pour déterminer la moyenne des émissions du parc de véhicules des grands importateurs.

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1 commentaire

1 commentaire

  1. Nicolas

    20 septembre 2019 à 16:25

    Des taxes pour le climat c'est pas très futé à mon avis.
    Cela ne sert qu'à prélever des impôts déguisés ! Les gents continuerons à voyager en avion même si cela leur coûtera quelques chf de plus et la planète en souffrira toujours autant !

    Personnellement je serais d'accord de payer une taxe pour l'évolution de la technologie "propre" pas de payer pour les erreurs du passé.

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Suisse

L'économie soutient le paquet d'accords entre la Suisse et l'UE

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"L'économie tire un bilan positif du paquet d’accords négociés avec l’UE sur le plan de la politique extérieure et le soutient", selon Christoph Mäder, président d’economiesuisse. (© KEYSTONE/ANTHONY ANEX)

Economiesuisse et l'Union patronale suisse (UPS) soutiennent le paquet d'accords négocié avec l’Union européenne (UE). Elles demandent une mise en oeuvre qui tienne compte des besoins des entreprises. Une des mesures pour protéger le marché du travail est rejetée.

L'économie et les patrons estiment que les accords constituent un élément solide pour stabiliser et développer la voie bilatérale. La mise en oeuvre dans la législation suisse doit permettre de garantir à la fois un accès optimal au marché de l'UE et des conditions cadre compétitives pour la place économique suisse.

La flexibilité du marché du travail doit aussi être préservée. La plupart des mesures convenues entre les partenaires sociaux sont soutenues à l'exception d'une seule, destinée à protéger les représentants des travailleurs contre les licenciements. Appliquée aux entreprises de plus de 50 travailleurs, cette disposition avait été ajoutée par le Conseil fédéral.

L'économie soutient enfin la clause de sauvegarde en matière d'immigration. Celle-ci doit être appliquée de manière stricte et ses modalités examinées en profondeur, avec la participation des partenaires sociaux.

Les accords Suisse-UE sont actuellement en phase de consultation jusqu'au 31 octobre. Il est prévu de modifier 32 lois suisses, dont 12 subiront des modifications importantes. Le Parlement doit s'emparer du dossier en 2026.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Économie

Le bitcoin crève le plafond, se rapproche des 120'000 dollars

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Vendredi matin, un bitcoin valait 118'163 dollars, du jamais vu (archives). (© KEYSTONE/AP/Kin Cheung)

Le bitcoin s'échangeait à des niveaux jamais atteints vendredi, se rapprochant des 120'000 dollars, au lendemain d'une session déjà marquée par des records. La plus connue des devises numériques jouit d'une plus grande propension au risque des investisseurs.

Vers 08h35, un bitcoin valait 118'163 dollars, du jamais vu. "Les risques continuent d'être ignorés: les bonnes nouvelles retiennent toute l'attention, tandis que les mauvaises sont balayées sous le tapis, commente Ipek Ozkadeskaya chez Swissquote, soulignant "l'extrême cupidité des marchés ces jours-ci, qui contribue à porter le bitcoin vers de nouveaux sommets historiques".

La devise numérique, négociée depuis l'an dernier également sous la forme d'ETF, suscite en outre une demande croissante de la part des investisseurs institutionnels.

Les cryptomonnaies bénéficient enfin d'un environnement réglementaire favorable aux Etats-Unis, note Timo Emden d'Emden Research. La semaine prochaine, la Chambre des représentants doit examiner pas moins de trois projets de loi majeurs sur le sujet qui, s'ils sont adoptés, leur donneront un cadre et une légitimité supplémentaire.

De quoi insuffler encore de l'élan au bitcoin, représentant près des deux tiers du marché des cryptomonnaies. Certains analystes lui prédisent un cours à 125'000 dollars à la fin de l'été.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Climat

Directeur de Festi'neuch: "A aucun moment, j'ai eu envie de partir"

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Antonin Rousseau, directeur de Festi'neuch, ne peut pas encore articuler de chiffres sur l'ampleur des dégâts, à la suite de l'orage et de l'évacuation du 15 juin. (© Keystone/CYRIL ZINGARO)

Antonin Rousseau n'a eu envie à aucun moment de quitter la direction de Festi'neuch, à la suite des moments très difficiles liés à l'orage du 15 juin. Le festival veut gagner en rapidité lors d'une évacuation. L'ampleur des dégâts n'est toujours pas chiffrable.

"Je vais chaque jour un peu mieux. Je me sens d'attaque pour préparer une nouvelle édition", a déclaré à Keystone-ATS Antonin Rousseau, en poste depuis 2001 comme programmateur et depuis 2013 comme directeur. Tant que je ne ressens pas de lassitude, je vais continuer".

L'événement a renforcé la cohésion de l'équipe, même si plusieurs personnes ont souffert d'un état de choc et de sidération. Elles ont pu faire appel aux psychologues et travailleurs sociaux mis à disposition.

La violence du phénomène météorologique, avec des vents à plus de 140 km/h, et la rapidité à laquelle la situation a tourné, "nous a surpris. Nous voulons à l'avenir pouvoir être encore plus rapides dans l'évacuation et la communication", a ajouté Antonin Rousseau. Le but est de rendre le festival encore plus sûr.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse

Ventes en recul pour Ems-Chemie, rentabilité en hausse

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De janvier à fin juin, les ventes d'Ems-Chemie se sont contractées de 6,2% sur un an à 1,02 milliard de francs (archives). (© KEYSTONE/GIAN EHRENZELLER)

Le chimiste de spécialités Ems-Chemie a pâti au premier semestre du ralentissement économique global causé en partie par les tensions commerciales. Le chiffre d'affaires s'est ainsi replié, aussi plombé par la force du franc, mais la rentabilité a progressé.

Les ventes se sont tassées de 6,2% sur un an à 1,02 milliard de francs, indique vendredi le groupe dirigé par la conseillère nationale UDC Magdalena Martullo-Blocher. Les effets de change ont affecté les recettes à hauteur de 2,5%.

Le résultat avant intérêts, impôts, dépréciations et amortissements (Ebitda) s'est inscrit à 323 millions de francs, ce qui représente une progression de 1,3% pour une marge améliorée de 2,3 points de pourcentage à 31,7%. Le résultat opérationnel Ebit a pris 1,4% à 296 millions. La marge afférente a augmenté de 2,2 points à 29%.

Les chiffres publiés dépassent les prévisions du consensus AWP, à l'exception du chiffre d'affaires que les analystes attendaient en moyenne à 1,04 milliard de francs.

Pour 2025, la direction table sur une baisse des recettes en raison des effets de devises, mais un résultat Ebit en progression. Le contexte économique devrait être difficile sur l'ensemble de l'année.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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