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Suisse

Pas de décharge pour les chefs d'UBS

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En guise de réaction, le président Axel Weber dit "comprendre" ce refus et interprète la décision de l'assemblée comme de l'inquiétude exprimée par les actionnaires. (©KEYSTONE/GEORGIOS KEFALAS)

Coup de théâtre à l'assemblée générale d'UBS à Bâle. Les actionnaires de la grande banque ont refusé jeudi d'accorder la décharge au conseil d'administration et à la direction générale.

Bien qu'il y ait eu légèrement plus de voix en faveur de la décharge que de voix contre, la majorité de 50% nécessaire n'a pas été atteinte. Les votes favorables se sont élevés à 41,7%.

La fondation Ethos et ISS recommandaient de ne pas accorder la décharge, à titre préventif. Glass Lewis, un autre influent conseiller aux actionnaires, prônait l'abstention.

Ce vote s'inscrit dans un climat de défiance vis-à-vis du géant bancaire après la condamnation en France. Le 20 février dernier, UBS a été reconnu coupable de "démarchage bancaire illégal" et "blanchiment aggravé de fraude fiscale" sur la période 2004-2012, un verdict assorti d'une facture de 4,5 milliards d'euros (environ 5 milliards de francs). Le groupe a fait appel.

Refus compréhensible

En guise de réaction, le président Axel Weber dit "comprendre" ce refus et interprète la décision de l'assemblée comme de l'inquiétude exprimée par les actionnaires. "Vous souhaitez conserver toutes les options juridiques qui s'offrent à vous", explique-t-il dans une prise de position écrite.

M. Weber estime cependant que le procès en France n'a pas permis de déterminer qu'UBS violait les réglementations française et suisse lors de la période concernée. La direction de la grande banque n'avait aucune responsabilité à ce moment-là, insiste-t-il.

Lors de son allocution en matinée, le président a pourtant tenté de calmer les esprits, répondant aux critiques de ceux qui voient dans la condamnation du numéro un bancaire helvétique à Paris le résultat d'une erreur stratégique des dirigeants.

"Par le passé, nous avons (...) été en mesure de régler des affaires judiciaires rapidement et à des conditions acceptables, au moyen de paiements", a rappelé M. Weber devant les actionnaires réunis à la Halle St-Jacques de Bâle. Dans l'affaire française, trouver une "voie acceptable" pour parvenir à un règlement extrajudiciaire s'est révélé "malheureusement impossible", a-t-il expliqué à la tribune.

Le précédent de 2010

Le groupe zurichois a été la cible de critiques pour avoir, entre autres, prétendument refusé un règlement extrajudiciaire du litige qui aurait coûté moins cher, soit environ 1,1 milliard d'euros. Les dirigeants ont toujours affirmé qu'il s'agissait de fausses rumeurs.

Selon ISS, refuser la décharge permettrait de lancer plus facilement une éventuelle action en justice contre les organes dirigeants de la banque, à une date ultérieure. En droit suisse, les actionnaires disposent d'un délai de six mois pour intenter une procédure, à condition de refuser la décharge.

Cette décision ne constitue cependant pas une première dans l'histoire du numéro un bancaire helvétique. En avril 2010, l'assemble générale avait infligé un camouflet aux responsables d'UBS, refusant la décharge pour l'année 2007, dans le cadre d'un vote sur la période 2007-2009.

A l'époque, les actionnaires avaient refusé de blanchir l'ancienne direction d'UBS - notamment l'ex-président Marcel Ospel - désignée comme responsable de la débâcle de la grande banque durant la crise financière. En difficulté, la banque avait été sauvée par les autorités en octobre 2008.

(KEYSTONE-ATS)

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Suisse

Aucun joueur ne devine la bonne combinaison de l'Euro Millions

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Personne n'a découvert la bonne combinaison vendredi à l'Euro Millions (image symbolique). (© KEYSTONE/MONIKA FLUECKIGER)

Personne n'a trouvé la combinaison gagnante à l'Euro Millions vendredi soir. Pour gagner, il fallait jouer les numéros 16, 18, 28, 34 et 47, ainsi que les étoiles 5 et 10.

Lors du prochain tirage mardi, 40 millions de francs seront en jeu, indique la Loterie Romande.

https://jeux.loro.ch/games/euromillions

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Genève

Genève-Servette fait la différence au troisième tiers-temps

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Le portier de Zoug Leonardo Genoni intervient une fois de plus face au Genevois Linus Omark. (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

Genève-Servette a remporté 3-1 le premier match de la demi-finale des play-off qui l'oppose à Zoug. Aux Vernets, les Genevois ont fait la différence au troisième tiers-temps.

Les deux équipes ont livré un match un brin atypique pour des play-off. Les deux formations avec Bienne les plus joueuses du Championnat se sont offert un duel complètement échevelé où les actions partaient d'un but à l'autre. Seuls des gardiens au-dessus de la moyenne comme Leonardo Genoni et Robert Mayer ont tenu les filets inviolés jusqu'à la 26e minute.

Instant choisi par Linus Omark pour commettre l'imprudence d'une passe aveugle en zone neutre, immédiatement récupérée par Sven Leuenberger, qui a servi un Lino Martschini de gala, capable de battre Mayer au millimètre dans un angle impossible.

A ce moment-là du match, les Genevois connaissaient beaucoup de difficultés pour vraiment inquiéter Genoni. Ils ont longtemps adressé des tirs "visibles" pour le portier zougois tout heureux d'empiler les arrêts dans ces conditions.

La révolte des Servettiens s'est produite dès le début de la troisième période sur une action initiée par Marc-Antoine Pouliot, sans doute l'un des meilleurs Genevois sur la glace, prolongée d'une superbe passe pour Vincent Praplan, enfin heureux d'inscrire son premier but des play-off.

Puis Omark s'est racheté de sa bourde en transformant en but une magnifique passe du revers de Teemu Hartikainen (46e) avant que Roger Karrer ne sécurise le succès des hommes de Jan Cadieux à la dernière seconde dans une cage vide.

Les deux équipes se retrouveront dimanche à Zoug.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse

Deux trains déraillent dans le canton de Berne, 15 blessés

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Les vents tempétueux sont probablement à l'origine du déraillement, indique la compagnie RBS (Regionalverkehr Berne-Soleure). (© KEYSTONE/Manuel Lopez)

Quinze personnes ont été blessées, dont une grièvement, vendredi après-midi dans le déraillement de trains à Lüscherz (BE) et Büren zum Hof (BE). Les fortes rafales de vent pourraient être à l'origine des accidents, au moment desquels une tempête faisait rage.

Le premier déraillement s'est produit vers 16h30 peu avant la gare de Lüscherz. Selon un communiqué de la police cantonale bernoise, alors qu'un fort vent soufflait, le wagon de tête du train s'est renversé sur la droite de la voie et a dévalé sur petit talus sur quelques mètres.

Trois personnes qui se trouvaient dans le wagon qui s'est renversé, dont le chauffeur, ont été blessées. Elles ont été transportées à l'hôpital en ambulance. En tout, seize personnes se trouvaient dans le train au moment de l'accident. L'exploitant ferroviaire Aare Seeland Mobil (Asm) a parlé sur son site Internet d'un déraillement dû à un phénomène naturel. La police enquête sur les causes.

A environ 40 kilomètres de là, vers 16h50, le wagon de tête ainsi que deux autres wagons d'un train de la compagnie RBS (Regionalverkehr Berne-Soleure) ont déraillé à Büren zum Hof (commune de Fraubrunnen). Selon un second communiqué de la police cantonale, douze personnes ont été blessées, dont un homme grièvement. Cinquante-quatre personnes se trouvaient dans le train.

Au moment précis du déraillement, une station de mesure située dans la ville voisine de Koppigen (BE) a enregistré une rafale de 136 km/h, selon Meteonews. C'est la force d'un ouragan. La compagnie RBS a évoqué les fortes rafales comme cause possible de l'accident. Les deux trains ont déraillé sur des lignes à voie étroite.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse

Fenaco s'empare de la plateforme de vente Wine & Gourmet Digital

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Rutishauser-DiVino reprend l'équipe de Wine & Gourmet Digital, tandis que le site weinclub.ch continuera à être exploité en tant que canal de distribution (archives). (© KEYSTONE/PETER KLAUNZER)

Rutishauser-DiVino, l'une des entreprises viticoles de Fenaco, reprend ce vendredi Wine & Gourmet Digital, dont fait partie la plateforme de vente de vin en ligne weinclub.ch. Le grossiste de Winterthour renforce ainsi sa présence dans la vente sur internet.

L'entreprise zurichoise Wine & Gourmet Digital, fondée en 2014, propose environ 500 vins à sa clientèle, en plus d'informations et de recommandations personnalisées sur les crus, selon le communiqué de la société coopérative agricole bernoise.

Noel Blessing, directeur général de Wine & Gourmet Digital, a ajouté que l'entreprise bénéficiera "des synergies et économies d'échelle ainsi réalisées."

Rutishauser-DiVino reprend également l'ensemble de l'équipe de Wine & Gourmet Digital. Le site weinclub.ch continuera à être exploité en tant que canal de distribution.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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