Suisse
Pas de décharge pour les chefs d'UBS
Coup de théâtre à l'assemblée générale d'UBS à Bâle. Les actionnaires de la grande banque ont refusé jeudi d'accorder la décharge au conseil d'administration et à la direction générale.
Bien qu'il y ait eu légèrement plus de voix en faveur de la décharge que de voix contre, la majorité de 50% nécessaire n'a pas été atteinte. Les votes favorables se sont élevés à 41,7%.
La fondation Ethos et ISS recommandaient de ne pas accorder la décharge, à titre préventif. Glass Lewis, un autre influent conseiller aux actionnaires, prônait l'abstention.
Ce vote s'inscrit dans un climat de défiance vis-à-vis du géant bancaire après la condamnation en France. Le 20 février dernier, UBS a été reconnu coupable de "démarchage bancaire illégal" et "blanchiment aggravé de fraude fiscale" sur la période 2004-2012, un verdict assorti d'une facture de 4,5 milliards d'euros (environ 5 milliards de francs). Le groupe a fait appel.
Refus compréhensible
En guise de réaction, le président Axel Weber dit "comprendre" ce refus et interprète la décision de l'assemblée comme de l'inquiétude exprimée par les actionnaires. "Vous souhaitez conserver toutes les options juridiques qui s'offrent à vous", explique-t-il dans une prise de position écrite.
M. Weber estime cependant que le procès en France n'a pas permis de déterminer qu'UBS violait les réglementations française et suisse lors de la période concernée. La direction de la grande banque n'avait aucune responsabilité à ce moment-là, insiste-t-il.
Lors de son allocution en matinée, le président a pourtant tenté de calmer les esprits, répondant aux critiques de ceux qui voient dans la condamnation du numéro un bancaire helvétique à Paris le résultat d'une erreur stratégique des dirigeants.
"Par le passé, nous avons (...) été en mesure de régler des affaires judiciaires rapidement et à des conditions acceptables, au moyen de paiements", a rappelé M. Weber devant les actionnaires réunis à la Halle St-Jacques de Bâle. Dans l'affaire française, trouver une "voie acceptable" pour parvenir à un règlement extrajudiciaire s'est révélé "malheureusement impossible", a-t-il expliqué à la tribune.
Le précédent de 2010
Le groupe zurichois a été la cible de critiques pour avoir, entre autres, prétendument refusé un règlement extrajudiciaire du litige qui aurait coûté moins cher, soit environ 1,1 milliard d'euros. Les dirigeants ont toujours affirmé qu'il s'agissait de fausses rumeurs.
Selon ISS, refuser la décharge permettrait de lancer plus facilement une éventuelle action en justice contre les organes dirigeants de la banque, à une date ultérieure. En droit suisse, les actionnaires disposent d'un délai de six mois pour intenter une procédure, à condition de refuser la décharge.
Cette décision ne constitue cependant pas une première dans l'histoire du numéro un bancaire helvétique. En avril 2010, l'assemble générale avait infligé un camouflet aux responsables d'UBS, refusant la décharge pour l'année 2007, dans le cadre d'un vote sur la période 2007-2009.
A l'époque, les actionnaires avaient refusé de blanchir l'ancienne direction d'UBS - notamment l'ex-président Marcel Ospel - désignée comme responsable de la débâcle de la grande banque durant la crise financière. En difficulté, la banque avait été sauvée par les autorités en octobre 2008.
(KEYSTONE-ATS)
Suisse Romande
Vaste coup de filet anti-drogue dans la station de Verbier (VS)
Une vaste opération anti-drogue dans le Val de Bagnes (VS) a abouti à l'arrestation d'une quinzaine de trafiquants présumés, soupçonnés d'avoir vendu des quantités records de drogue. Le chiffre d'affaires dépasserait le million de francs.
Ces individus, des ressortissants français, opéraient principalement dans la station de Verbier. Sans lien apparent, ils ne travaillaient pas ensemble, mais sur le même territoire, indique lundi la police cantonale valaisanne à Keystone-ATS, soulignant "n'avoir jamais interpellé autant de personnes en lien avec la drogue dans un seul lieu".
L'enquête approfondie de la section des stupéfiants a révélé la vente de quantités très importantes de produits, incluant 10 kilos de cocaïne, ainsi que de la kétamine, de l’ecstasy et du cannabis, en plus petites quantités. Huit des trafiquants présumés sont actuellement toujours en détention "dans la mesure où un risque de fuite existe pour les prévenus qui ne sont pas domiciliés en Suisse".
Par ailleurs, d’importantes saisies de drogues ont été effectuées aux domiciles et dans les véhicules des suspects. L'opération policière a aussi abouti à l'interpellation d'une vingtaine de consommateurs, pour certains revendeurs.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Suisse Romande
Vaste coup de filet anti-drogue dans la station de Verbier (VS)
Une vaste opération anti-drogue dans le Val de Bagnes a abouti à l'arrestation d'une quinzaine de trafiquants présumés, soupçonnés d'avoir vendu des quantités records de drogue. Le chiffre d'affaires dépasserait le million de francs.
Ces individus, des ressortissants français, opéraient principalement dans la station de Verbier. Sans lien apparent, ils ne travaillaient pas ensemble, mais sur le même territoire, indique lundi la police cantonale valaisanne à Keystone-ATS, soulignant "n'avoir jamais interpellé autant de personnes en lien avec la drogue dans un seul lieu".
L'enquête approfondie de la section des stupéfiants a révélé la vente de quantités très importantes de produits, incluant 10 kilos de cocaïne, ainsi que de la kétamine, de l’ecstasy et du cannabis, en plus petites quantités. Huit des trafiquants présumés sont actuellement toujours en détention "dans la mesure où un risque de fuite existe pour les prévenus qui ne sont pas domiciliés en Suisse".
Par ailleurs, d’importantes saisies de drogues ont été effectuées aux domiciles et dans les véhicules des suspects. Au total, la police a mis la main sur 3 kilos de cannabis, plusieurs centaines de grammes de cocaïne, des centaines de pilules d’ecstasy et de la kétamine ainsi que plusieurs dizaines de milliers de francs.
Interpellation de consommateurs
L'opération policière a aussi abouti à l'interpellation d'une vingtaine de consommateurs, pour certains revendeurs. La plupart sont originaires de France, mais des locaux figurent, aussi, parmi eux, relève encore la police cantonale.
Le Ministère public a ouvert une instruction. Les trafiquants présumés s’exposent à des peines de privation de liberté de plusieurs années et à une expulsion du territoire suisse pour 5 ans minimum pour les ressortissants étrangers. Les enquêtes se poursuivent et devraient déboucher sur d’autres interpellations, note-t-on de même source.
La police cantonale a collaboré avec les autorités françaises qui ont procédé à l'interpellation et/ou l'audition de personnes en France. En Suisse, elle a sollicité l’appui de ses homologues des cantons de Vaud et de Neuchâtel où des arrestations et des perquisitions ont été menées, certains auteurs qui sévissaient sur Verbier ayant changé leur lieu de résidence.
"Démocratisation" de la cocaïne
Depuis 2017, le nombre de dénonciations pour consommation de substances reste relativement stable, selon les forces de l'ordre. Le type de produits consommés a, en revanche, évolué.
En 2017, 68 % des dénonciations étaient liées aux produits cannabiques, 9 % concernaient des stimulants (terme regroupant plusieurs substances dont les plus représentées sont la cocaïne, le crack, les amphétamines) et 21 % de la polytoxicomanie. Six ans plus tard, en 2023, la part des dénonciations pour cannabis a diminué à 55 %, tandis que celle des stimulants a doublé à 18 %. La consommation mixte, ou polytoxicomanie, reste stable à 24 %.
La hausse de la présence de cocaïne sur le territoire valaisan correspond à la situation sur le plan national et international. Cette "démocratisation pourrait s'expliquer par sa disponibilité accrue et la chute significative des prix, la rendant accessible à des milieux plus modestes, notamment aux étudiants", estime la police. La concentration d'une clientèle riche ou la présence de lieux de fêtes pourrait aussi avoir leur impact.
Plusieurs mois d'enquête
La section des stupéfiants a débuté son enquête en octobre 2023 pour la terminer à l'été 2024. "Ce fut un travail de terrain, minutieux et patient qui a impliqué la participation d'une quarantaine de personnes (enquêteurs, gendarmes, policiers, corps des gardes-frontières)", précise encore la police.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Suisse
Personne ne décroche la bonne combinaison à l'Eurodreams
Personne n'a trouvé la combinaison gagnante à l'Eurodreams lundi soir. Pour gagner une rente mensuelle de 22'222 francs durant 30 ans, il fallait jouer les six numéros 16, 18, 30, 33, 34 et 37, ainsi que le numéro "dream" 1, a indiqué la Loterie romande.
Eurodreams est proposé dans huit pays européens. En Suisse, le jeu est exploité par la Loterie romande et par Swisslos côté alémanique. Le tirage est effectué les lundis et jeudis soir.
https://jeux.loro.ch/games/eurodreams
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Genève
La Ville de Genève aide les jeunes dans leur recherche d'emploi
La Ville de Genève a annoncé lundi avoir mis en place une aide financière consacrée à l'employabilité des jeunes. Le budget est de 400'000 francs. La mesure, prise dans le cadre de la nouvelle politique municipale de la jeunesse, pourrait bénéficier à environ 350 personnes.
L'aide ponctuelle est plafonnée à 1000 francs par année et par jeune. Cette somme est un coup de pouce à la personne qui se lance sur le marché du travail. Elle doit permettre, par exemple, d'acheter du matériel informatique pour sa recherche d'emploi, d'entamer une formation ou d'obtenir son permis de conduire.
Pour mettre en oeuvre cette mesure, la Ville de Genève a développé un partenariat avec l'association Autonomia. L'objectif de cette prestation est de réduire l'impact de la précarité financière affectant les jeunes dans leur parcours vers l'emploi et de renforcer leur capacité d'action, explique la municipalité.
D'autres mesures sont prévues dans le cadre de cette nouvelle politique de la jeunesse adoptée par la Ville de Genève, notamment pour favoriser l'accès des jeunes à des logements abordables. A l'avenir, une attention nouvelle sera aussi portée sur les 12-14 ans, afin de leur assurer un soutien accru.
"Nous voulons donner à la jeunesse une place centrale, en lui offrant le pouvoir d'agir sur son futur et en valorisant son potentiel", relève, cité dans le communiqué de la Ville de Genève, la conseillère administrative et maire Christina Kitsos, chargée du département municipal de la cohésion sociale et de la solidarité.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
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