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Plusieurs cantons durcissent leurs mesures

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Plusieurs cantons vont plus loin que le Conseil Fédéral. (©KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

Plusieurs cantons ont annoncé ce vendredi durcir leurs mesures de lutte contre la propagation du Covid-19, allant plus loin que le Conseil fédéral. Comme Neuchâtel, le Jura limite tous les rassemblements à cinq personnes, mais ferme aussi ses bars et restaurants.

Le gouvernement jurassien a déclaré vendredi l'état de nécessité. Outre les bars et les restaurants, les musées, les théâtres et les cinémas seront aussi fermés dès lundi et jusqu'au 15 novembre. Les "infrastructures d'accès public", tels que bibliothèques, salles de sport ou casinos, sont aussi concernées, a communiqué le canton vendredi.

Dans le sport amateur, "les entraînements, matchs et compétitions du domaine sportif amateur, sauf les entraînements en extérieur de maximum 5 personnes, en respectant les distances et sans contact" sont prohibés.

Dans les écoles du secondaire 1, les élèves, les enseignants et le personnel entre la 9e à 11e Harmos, le port du masque devient obligatoire, alors que le Conseil fédéral ne l'impose que dans les établissements du secondaire 2.

Neuchâtel: culture en "sursis"

Comme dans le Jura, il sera interdit de se rassembler à plus de cinq dans le canton de Neuchâtel, y compris en privé, dès lundi. Le port du masque va aussi devenir obligatoire pour les élèves entre la 9e et 11e Harmos.

En revanche, pas de mesures annoncées pour les lieux culturels et les événements religieux, qui sont en "sursis" selon le Conseil d'Etat. Une décision sera prise en début de semaine prochaine.

Fribourg en situation extraordinaire

De son côté, le gouvernement fribourgeois a annoncé le passage du canton en situation extraordinaire jusqu'au 30 novembre. Ce qui veut dire que, en vertu de la Constitution cantonale, le Conseil d'Etat a la compétence de "prendre toutes les mesures nécessaires pour parer aux dangers sérieux, directs et imminents".

Le gouvernement a toutefois précisé qu'il n'entend pas, "dans la mesure du possible", se substituer aux prérogatives du Grand Conseil tant que ce dernier siégera. La Conseil d'Etat a également sollicité l’appui subsidiaire de l’armée afin de soutenir l'hôpital fribourgeois (HFR).

Concernant le port du masque dans les écoles, Fribourg va plus loin que le Jura et Neuchâtel. Il sera obligatoire pour les élèves du cycle d'orientation mais aussi pour les enseignants et le personnel administratif et technique dans toutes les écoles de la scolarité obligatoire, du cycle d'orientation mais aussi pour les enseignants et le personnel administratif et technique dans toutes les écoles de la scolarité obligatoire.

"Petites" mesures vaudoises

Vaud n'a, lui, pas annoncé vendredi de mesures beaucoup plus restrictives que celles annoncées par le Conseil fédéral mercredi. Seules trois nouvelles "petites" mesures ont été décidées. La notion de manifestation privée, limitée à 10 personnes, est étendue à toutes les manifestations dont les participants sont connus de l'organisateur.

Les manifestations publiques se voient toutes imposer un plan de protection, masque et traçage obligatoires, qu'elles se déroulent à l'intérieur ou à l'extérieur. Enfin, dans les établissements publics, l'obligation du traçage systématique est maintenue, même si le port du masque et les distances sont respectés.

Obwald: maximum 30 personnes

En Suisse alémanique, Obwald limite dès lundi les événements publics à 30 personnes, contre 50 au niveau fédéral. La décision s'applique aux événements publics à l'intérieur comme à l'extérieur, mais pas aux assemblées politiques. La même mesure est déjà en vigueur à Schwyz, autre canton de Suisse centrale, depuis lundi.

Dans le canton de Bâle-Campagne, voisin du Jura, le port du masque devient aussi obligatoire pour les élèves du secondaire 1, dès lundi et jusqu'à la fin du mois de novembre.

Saint-Gall a pris la même décision, tout en interdisant les visites en hôpital ou en cliniques. Des exceptions existent pour les enfants hospitalisés, les naissances et les patients en soins palliatifs.

A l'inverse, à Lucerne, les visites en hôpital et dans les homes pour personnes âgées redeviennent possibles pour deux personnes de référence par jour. Les autres mesures qui vont au-delà des règles établies par le Conseil fédéral restent en vigueur. Ainsi, les salons érotiques restent fermés et le port du masque en voiture est obligatoire pour les personnes qui ne sont pas issues du même ménage.ême ménage.

Le canton de Zurich n'a, lui, pas annoncé de nouvelles restrictions, mais a tiré la sonnette d'alarme: la situation est "tendue et sérieuse" dans ses hôpitaux. Actuellement, 221 patients sont hospitalisés à cause du virus, dont 26 en soins intensifs. D'ici deux semaines, ils pourraient être 800. Et ce alors que 400 lits sont disponibles dans le canton de Zurich, dont 48 pour les soins intensifs.

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Covid-19: un rapport américain parle de la fuite d'un laboratoire

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Le SARS-CoV 2 a tué plus de sept millions de personnes depuis 2019 et fait encore 1700 morts par semaine, selon l'OMS (archives). (© KEYSTONE/AP CDC/HANNAH A. BULLOCK, AZAIBI TAMIN)

Une commission au congrès américain sur le Covid-19 estime que la fuite du virus d'un laboratoire de Wuhan, en Chine, est l'hypothèse "la plus plausible" pour expliquer son origine. Après deux ans d'enquête, la commission a fourni un rapport de plus de 500 pages.

La question de l'origine de la pandémie, entre potentielle transmission du virus par un animal ou fuite de laboratoire, a pris depuis plusieurs années aux Etats-Unis une tournure géopolitique, sur fond de rivalité accrue avec la Chine.

Donald Trump, récemment élu pour la seconde fois à la Maison-Blanche, a affirmé à plusieurs reprises, sans preuve, que le virus avait fuité d'un laboratoire chinois, ce que conteste fermement Pékin.

Sans trancher cette question, le renseignement américain avait assuré dans un rapport de juin 2023 n'avoir aucune preuve indiquant que le Covid-19 avait été créé dans un laboratoire en Chine.

La sous-commission sur la pandémie due au coronavirus a été mise en place en février 2023, lorsque les républicains ont repris la majorité à la chambre des représentants. Après 38 dépositions ou entretiens et 25 auditions, son rapport sera officiellement publié mercredi.

"Consensus"

"Ce travail aidera les Etats-Unis et le monde à prédire la prochaine pandémie, à s'y préparer, à nous en protéger, et, espérons-le, à la prévenir", a déclaré le président de cette commission, l'élu républicain et médecin podologue de métier Brad Wenstrup.

Le rapport se targue d'un "consensus" entre membres démocrates et républicains sur plusieurs questions, notamment sur le fait que "la possibilité que le Covid-19 ait émergé d'un accident lié à un laboratoire ou à des recherches n'est pas une théorie du complot".

Pour appuyer leur affirmation, les élus avancent cinq raisons, parmi lesquelles, selon eux, le fait que "le virus possède une caractéristique biologique qui n'est pas présente dans la nature".

Près de cinq ans après son émergence, la communauté scientifique internationale n'est pas encore parvenue à déterminer avec certitude l'origine du Covid-19. Une étude publiée en septembre dans la revue Cell a cependant apporté de nouveaux éléments venant renforcer l'hypothèse d'une transmission aux humains par des animaux infectés introduits sur un marché de Wuhan à la fin 2019.

Avec plus de 1,1 million de morts, les Etats-Unis ont de loin été le pays le plus touché par la pandémie de Covid-19.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Fin de la gratuité du vaccin Covid-19 en Suisse dès le 1er juillet

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Le vaccin Covid-19 ne sera plus gratuit pour toute la population suisse dès le 1er juillet (archives). (© KEYSTONE/MICHAEL BUHOLZER)

Les Suisses souhaitant se faire vacciner contre le Covid-19 devront participer aux coûts dès le 1er juillet. L'assurance obligatoire des soins (AOS) remboursera la vaccination pour les personnes auxquelles elle est recommandée.

Le 18 juin 2023, le peuple suisse a accepté la prolongation de certaines dispositions de la loi Covid-19. Celles-ci arrivent à échéance à la fin du mois. Parmi elles figure la prise en charge des coûts du vaccin contre le coronavirus par l'AOS, la Confédération et les cantons.

A partir du 1er juillet, les dispositions introduites spécifiquement pour la pandémie disparaîtront pour laisser place aux structures habituelles de remboursement par l'AOS, rappelle mardi l'Office fédéral de la santé publique (OFSP) dans un communiqué. La vaccination sera donc soumise à la participation aux coûts, avec franchise et quote-part.

La vaccination sera prise en charge par l'AOS pour les personnes auxquelles elle est recommandée, soit notamment les personnes vulnérables ayant des antécédents médicaux ou âgées de plus de 65 ans.

Dépistage de l'amyotrophie spinale

D'autres modifications concernant le remboursement des prestations par l'AOS entreront en vigueur au 1er juillet. Par exemple, le dépistage néonatal sera étendu à l'amyotrophie spinale, une maladie héréditaire rare et grave qui se caractérise par une faiblesse musculaire progressive.

Un traitement médicamenteux efficace existe en Suisse depuis 2017. Il sera désormais possible de diagnostiquer et de traiter cette affection à un stade précoce, avec l’espoir de meilleurs résultats thérapeutiques, salue l'OFSP.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Allemagne: un sexagénaire vacciné 217 fois contre le coronavirus

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Le sexagénaire allemand se porte bien malgré ses nombreuses vaccinations (archives). (© KEYSTONE/PETER KLAUNZER)

Des scientifiques allemands se sont penchés sur un homme de 62 ans qui s'est fait vacciner plus de 200 fois contre le coronavirus. Son système immunitaire fonctionne "tout à fait normalement", a indiqué l'Université Friedrich-Alexander d'Erlangen-Nuremberg.

Aucun effet négatif sur le système immunitaire n'a été constaté, rapportent les scientifiques dans la revue britannique The Lancet Infectious Diseases. Certaines cellules immunitaires et certains anticorps contre le SARS-CoV-2 sont même nettement plus fréquents que chez les personnes qui n'ont reçu que trois vaccins.

Jusqu'à présent, on ne savait pas exactement quels étaient les effets de ce que l'on appelle l'hypervaccination sur le système immunitaire. Certains scientifiques partent du principe que les cellules immunitaires deviennent moins efficaces en raison d'un effet d'accoutumance. Or, ce n'est pas le cas chez l'individu en question.

L'attention des scientifiques avait été attirée par des articles de presse sur ce résident de Magdebourg (D) qui, selon ses propres dires, s'était fait vacciner 217 fois en 29 mois contre le Covid-19; 134 de ces vaccinations ont été officiellement confirmées.

Aucun dommage

Le parquet de Magdebourg a ouvert une enquête contre l'homme pour fraude, écrivent les chercheurs dans l'étude. Il n'a toutefois pas été mis en accusation.

La fonction du système immunitaire contre d'autres agents pathogènes n'a pas non plus été modifiée, comme l'ont montré d'autres tests. Aucun dommage n'a été constaté malgré les nombreuses vaccinations.

Les auteurs de l'étude ont également souligné qu'il s'agissait d'un cas isolé. Il n'est donc pas possible d'en tirer des conclusions ou des recommandations pour la population générale.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Maurer réaffirme qu'il y a eu "une hystérie autour du Covid"

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L'ancien conseiller fédéral Ueli Maurer se dit surpris du tollé suscité par ses propos tenus deux semaines plus tôt sur le Covid (archives). (© KEYSTONE/URS FLUEELER)

Deux semaines après avoir tenu des propos sur le coronavirus ayant suscité une vive réaction, Ueli Maurer assume. "Bien sûr qu'il y a eu une hystérie autour du Covid", réaffirme-t-il dimanche dans la presse.

Cette hystérie était même "d'ampleur mondiale", assure le Zurichois dans Le Matin Dimanche et la SonntagsZeitung. "On a dit que le Covid était mortel, et à partir de cette supposition, on a tendu un filet sanitaire comme on n'en avait jamais vu auparavant, assure-t-il. Quiconque osait poser une question critique était écarté ou traité de 'conspirateur'".

Ueli Maurer avait déjà tenu des propos similaires dans la presse dominicale deux semaines plus tôt, suscitant une vive réaction. "Concernant le Covid, je n'ai que répété ce que j'ai toujours dit, réagit-il. Que cela ait suscité pareil tollé m'a surpris". Les critiques provenaient surtout des médias, selon l'ancien ministre des finances, qui dénonce un "réflexe anti-Maurer".

"Pas un antivax"

L'ancien conseiller fédéral nuance toutefois ses déclarations sur les vaccins anti-Covid qui ont particulièrement choqué. Il avait affirmé que ces vaccins renfermaient "beaucoup d'air chaud". "Bien sûr, on a tout de suite affirmé que j'étais un antivax. Ce qui n'est pas vrai", dit-il.

L'utilité des vaccins n'est pas contestée, mais la Suisse est allée trop loin en disant à tout le monde de se vacciner, assure Ueli Maurer. "Je suis convaincu que, ces prochaines années, nous nous occuperons de façon croissante des dommages causés par le vaccin", ajoute-t-il.

"L'Etat pas responsable de tout"

L'ancien conseiller fédéral revient également sur les crédits Covid dont il était en charge durant la pandémie. Il lui avait été notamment reproché d'avoir laissé tomber les PME. "L'Etat ne peut pas être responsable de tout. Il ne peut pas non plus protéger chacun de la mort", se défend-il.

La responsabilité individuelle a, selon lui, été dissoute comme jamais auparavant, poussant la Confédération à dépenser sans compter. "L'Etat doit protéger, mais il ne peut distribuer que l'argent qu'il prend d'abord aux gens".

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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