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Suisse

Premiers pollens et phénomène de "foehn jurassien"

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Les premiers pollens de noisetier ont été enregistrés à partir du 28 décembre, ce qui ne s'était produit que très rarement au nord des Alpes jusqu'à présent en fin d'année (image symbolique). (© KEYSTONE/DPA/WOLFGANG KUMM)

Le record de température au Nord des Alpes pour un mois de janvier, enregistré ce week-end à Delémont avec 20,9 degrés, s'explique par une sorte de "foehn jurassien". Conséquence du temps doux cet hiver, la saison des pollens est inhabituellement précoce.

Dans l'ensemble, et historiquement, il fait sensiblement plus doux au Sud des Alpes qu'au Nord, comme l'atteste le "record de Suisse" pour un mois de janvier enregistré à Locarno-Monti et Locarno avec 24 degrés.

Mais il peut y avoir des exceptions, comme en ce jour de l'An avec la douceur exceptionnelle dans le Jura, dans le prolongement des masses d'air chaud venues de Floride, a expliqué mardi à Keystone-ATS Lionel Peyraud, météorologue chez MétéoSuisse à Genève. Le "foehn jurassien" survient dans cette région, l'hiver, lorsqu'une masse d'air stable descend, se comprime et se réchauffe.

Durant l'été déjà, le Jura, et notamment Fahy en Ajoie, avait déjà été le théâtre de températures extraordinairement chaudes à l'échelle suisse. L'air au Nord des Alpes est souvent plus sec durant l'été qu'au Sud, où l'atmosphère peut être plus humide avec l'air venu de Méditerranée.

Sur l'ensemble de l'année, en moyenne, les régions romandes les plus chaudes restent le Valais-Central et la région genevoise. Mais cette dernière ne bénéficie guère du phénomène de foehn qui peut se produire dans le Jura, propulsant alors cette zone du nord-ouest "en tête" des mesures enregistrées, explique encore M. Peyraud.

Pollens avec 20-30 jours d'avance

Pour ces sept à dix prochains jours, le météorologue prévoit la persistance des courants venus d'ouest, amenant de l'air tempéré mais moins doux cependant que lors du week-end écoulé. La limite des chutes de neige pourrait baisser temporairement vers les 1000 m.

Par ailleurs, le Centre d'allergie suisse publie mardi une mise en garde: la saison des pollens est cette année "extraordinairement précoce". La douceur des températures entraîne déjà la floraison des pollens de noisetier. Les premiers pollens de ce type ont été détectés dans l'air le 28 décembre, surtout au Nord des Alpes.

Le noisetier a ainsi 20 à 30 jours d'avance par rapport à la moyenne sur 30 ans (1991 à 2020). Une telle précocité survient très rarement, d'autant que les personnes allergiques ont déjà ressenti et signalé des désagréments, relève Roxane Guillod, experte du sujet au Centre d'allergie suisse.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse

Personne ne devine la bonne combinaison de l’Euro Millions

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La loterie transnationale Euro Millions est proposée dans douze pays européens, dont la Suisse. (© Keystone/SALVATORE DI NOLFI)

Personne n'a trouvé la combinaison gagnante à l'Euro Millions mardi soir. Pour gagner, il fallait jouer les numéros 2, 4, 15, 21 et 48 et les étoiles 6 et 12.

Lors du prochain tirage vendredi, 139 millions de francs seront en jeu, indique la Loterie Romande. Cette loterie transnationale est proposée dans douze pays européens, dont la Suisse et le Liechtenstein.

https://jeux.loro.ch/games/euromillions

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Vaud

Ligne CFF Cossonay- Eclépens interrompue en raison d'un sanglier

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Le trafic a été interrompu mardi soir sur la ligne Cossonay-Eclépens en raison d'une collision avec un sanglier (photo d'illustration). (© KEYSTONE/CHRISTIAN BEUTLER)

Le trafic ferroviaire sur la ligne Cossonay/Penthalaz - Eclépens (VD) a été brièvement interrompu mardi soir à la suite d'une collision avec un sanglier vers 19h45. Les trains ont pu à nouveau circuler trois quarts d'heure plus tard, a indiqué la compagnie sur son site internet.

Les lignes TGV, IC5, IR57, R1, R2, R3 et R4 ont été concernées, selon le portail CFF. La compagnie n'exclut pas des retards et d'éventuelles suppressions au-delà de 20h30. Elle conseille aux voyageurs de consulter l'horaire en ligne pour leur déplacement.

Durant la durée de la perturbation, les voyageurs entre Genève-Aéroport, Genève, Morges, Lausanne et Bienne, Soleure ont circulé via Berne.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Lausanne

Réforme de la loi sur l'énergie: risque sérieux d'un référendum

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La grande réforme de la loi vaudoise sur l'énergie, portée par le conseiller d'Etat Vassilis Venizelos, pourrait bien faire l'objet d'un référendum à la suite des débats irréconciliables au Grand Conseil, entre la gauche et la droite (archives). (© Keystone/CYRIL ZINGARO)

Le Grand Conseil vaudois a entamé mardi le deuxième débat sur l'importante réforme de la loi sur l'énergie, sans pouvoir le terminer. Les discussions ont à nouveau été longues, disputées et âpres. Un important compromis de la gauche a été refusé par la droite sur l'assainissement des petits bâtiments. Dépitée, la gauche radicale songe à lancer un référendum.

Il avait fallu cinq séances pour arriver à bout de la première lecture de cette révision de la loi sur l'énergie (LVLEne) proposée par le Conseil d'Etat, ses 80 articles et les plus de 90 amendements proposés, eux, par la Commission de l'environnement et de l'énergie. Le deuxième débat a duré toute l'après-midi pour n'arriver qu'au fameux article 32 sur les bâtiments énergivores, déjà très longuement discuté en premier débat.

Pour mémoire, le projet gouvernemental avait décidé de différencier petits et grands propriétaires en matière de délais accordés pour assainir ces "passoires énergétiques". La commission a, elle, aménagé les délais des bâtiments concernés, soit classés F et G selon le Certificat énergétique cantonal des bâtiments (CECB).

Concrètement, la commission proposait d'abolir les délais d'assainissement pour les bâtiments de moins de 750 m2 (petits propriétaires) afin d'obtenir la note D. Pour les bâtiments de plus de 750 m2 (grands propriétaires), le délai a été rallongé de cinq ans (à 2040) pour ceux appartenant à la classe F. Il reste à 2035 pour la classe G.

"Détricotage de la loi"

En commission, ces différents assouplissements de délais avaient été compensés par un nouveau principe, consistant à établir comme élément déclencheur le moment d'un changement de propriétaire. Lorsque l'ensemble d'un bâtiment change de propriétaire, une prise en compte des travaux à effectuer permet de planifier un assainissement. La commission proposait de fixer un délai de cinq ans à tout nouveau propriétaire pour effectuer les travaux de mise en conformité.

En premier débat, une proposition du PLR visant à supprimer complètement cette compensation avait été acceptée à trois voix près. Au grand dam de la gauche, qui avait parlé de "détricotage de la loi" et des équilibres trouvés en commission.

Mardi, c'est le député écologiste Alberto Mocchi qui est revenu avec une proposition de compromis, histoire de "ne pas vider la loi de sa substance". Il a suggéré un nouvel amendement pour les bâtiments de moins de 750 m2 , introduisant la notion de "vente" d'un bâtiment (plutôt que "transfert") et rallongeant le délai de cinq à dix ans pour l'assainissement.

L'idée était d'éviter de faire croire qu'il n'y a "pas besoin" d'assainissement énergétique pour les petits bâtiments et petits propriétaires. Cette "main tendue, ce pont et ce pas important", selon la gauche, envers les préoccupations de la droite a été refusé à une voix près (73 non contre 72 oui). La version édulcorée, moins contraignante, du premier débat a ainsi été maintenue.

"Obstruction climatique"

"Le projet de loi arrive à son terme. Il a été complètement démantelé et démembré", a lancé, dépité, le socialiste Laurent Balsiger. Tout aussi écoeurée, l'élue de la gauche radicale (EP) Mathilde Marendaz a clairement brandi la menace d'un référendum, lancé par sa formation. Pour d'autres raisons, l'UDC avait, lors de l'entrée en matière, sous-entendu une telle possibilité aussi.

L'électricité était dans l'air dès le début de ce deuxième débat. Mme Marendaz avait auparavant déjà vertement critiqué le PLR et l'UDC. "Ils n'ont eu de cesse de proposer de nouveaux amendements qui ont saturé le débat et vidé le projet de loi de sa substance (...) C'est de l'obstruction climatique", a-t-elle lancé. "Nous devons être à la hauteur de l'Histoire, défendre la science et le bien commun, et ne pas céder aux lobbies", a-t-elle clamé.

Plus d'air pour les communes

Grâce à la droite et certains Vert'libéraux, le plénum a aussi confirmé son refus de modifications plus contraignantes pour les communes, leur laissant ainsi une plus grande marge de manoeuvre dans deux volets: l'application de la politique énergétique par l'élaboration d'un plan énergétique/climatique et l'obligation de réaliser une planification énergétique dans leurs plans directeurs.

Un autre amendement proposé par la commission a été une nouvelle fois refusé, s'agissant cette fois-ci des chauffages à distance. L'Etat et les communes encouragent ces installations alimentées au moins à 70% par des énergies renouvelables ou issues de la récupération de chaleur respectant les règles de priorisation des ressources. C'est la mention "avec pour objectif 90% en 2040" qui a encore échoué une fois.

Pour rappel, cette réforme vise à développer le recours aux énergies renouvelables locales, à diminuer la consommation énergétique, à remplacer les installations de chauffage à énergie fossile tout en renforçant l'accompagnement des différents acteurs impliqués. But: tendre décisivement vers la neutralité carbone en 2050, objectif du Plan climat vaudois, ainsi que vers plus de souveraineté énergétique pour le canton, qui importe 84% de son énergie.

Le deuxième débat pourrait se terminer mardi prochain. Mais un troisième sera de toute manière nécessaire, lui, pas avant janvier 2026.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Genève

Des syndicats accusent les HUG de violer la loi sur le travail

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Les Hôpitaux universitaires genevois (HUG) sont accusés par deux syndicats de violer neuf dispositions de la loi sur le travail (archives). (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

Deux syndicats accusent les Hôpitaux universitaires genevois (HUG) de continuer à violer la loi sur le travail, dix ans après une demande de mise en conformité. Ils ont listé mardi soir neuf dispositions légales qui ne sont pas honorées selon eux.

Le Syndicat interprofessionnel des travailleurs et travailleurs (SIT) et le Syndicat des services publics (SSP) rappellent que l'Office cantonal d'inspection des relations du travail (OCIRT) avait pointé des violations il y a dix ans dans un audit.

Les deux syndicats ciblent désormais des planifications hebdomadaires qui dépassent les 50 heures et une annualisation des semaines de travail du lundi au dimanche. Ils dénoncent aussi des entorses sur le temps d'habillage, les pauses, le travail de nuit, les temps de repos ou encore des garanties de ne pas travailler 12 dimanches par an au moins.

Le SSP et le SIT estiment qu'il manque au moins 750 postes supplémentaires. Interrogé par Keystone-ATS, le service de presse des HUG a répondu ne pas pouvoir prendre position avant mercredi matin.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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