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Suisse

Primes maladie: il ne faut pas lâcher la pression selon la presse

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Pour la presse suisse, l'annonce des primes maladie 2020 est une bonne nouvelle, mais les efforts pour réformer le système de santé ne doivent pas s'arrêter là (archives). (©KEYSTONE/CHRISTIAN BEUTLER)

La prime moyenne de l'assurance obligatoire des soins augmentera de 0,2% seulement en 2020. C'est une bonne nouvelle, estime la presse suisse qui salue les dernières mesures prises, avant de rappeler que le chemin est encore long vers un système de santé convaincant.

"La bonne nouvelle du jour, c’est que l’explosion des coûts de la santé n’est pas une fatalité", écrit mercredi Le Temps au lendemain de l'annonce faite par le ministre de la Santé Alain Berset. "Champagne!", ose 24heures - le canton de Vaud est le seul romand à voir ses primes baisser. "Enfin", note le Blick. A Fribourg, qui enregistre une hausse de 1,3%, La Liberté, moins enthousiaste, en profite pour pointer les ratés de ce nouveau sursis.

La mini hausse moyenne "prouve avant tout que la politique fonctionne", affirme la NZZ. Mesures de réduction des coûts dans le système de santé, adaptation des tarifs des médecins et baisse des prix des médicaments ont porté leurs fruits. "Les politiciens et les acteurs du secteur de la santé ont apparemment trouvé - au moins à court terme - une recette contre le choc des primes après des années d'essais et ont ainsi gagné en crédibilité", détaille la Südostschweiz.

"A court terme" parce qu'"en raison des progrès constants de la médecine et des techniques médicales, ainsi qu’avec l’allongement de l’espérance de vie, les coûts de la santé vont forcément continuer d’augmenter", rappelle le Journal du Jura. Et la génération des babyboomers vieillit, glisse la NZZ. De quoi rendre, en somme, "illusoire toute baisse des coûts", résume Le Temps. Il serait même "fallacieux de conclure à une détente de la solution", selon le Tages-Anzeiger.

Pas de temps à perdre

D'autant que "la hausse des primes communiquées les années d’élections fédérales a tendance à être plus légère que les autres", relève, amer, le Quotidien Jurassien, qui n'y voit pas de coïncidence. "Ne serait-ce pas plutôt l’expression d’une double volonté des assureurs: ne pas nuire à leurs dociles relais politiques sous la Coupole et éviter de donner du grain à moudre aux parlementaires fédéraux critiques avec le système?".

Non moins lucide, la Tribune de Genève souligne que "sur le fond, l’état du malade n’est pas stabilisé. Avec 12,2% de sa production de richesse annuelle consacrée à la santé, la Suisse est le pays qui dépense le plus au monde après les États-Unis. (...) Nos dépenses massives sont l’indice d’un système peu efficient".

"Dans le système de santé suisse, tous les acteurs tirent la couverture à eux et défendent en général leurs intérêts corporatistes au nom de l’intérêt général", poursuit 24heures. Or "si tout le monde s'accorde aujourd'hui à dire qu'il n'y a pas le temps de reprendre son souffle, cela donne de l'espoir", complètent optimistes les publications de CH-Media.

Agir à tous les niveaux

Alors pas le temps de tergiverser, il faut agir, prévient la presse unanime. "La réforme du système reste une nécessité impérieuse", estime Le Temps. Il faut maintenir la pression car de nombreuses décisions importantes doivent encore être prises pour maîtriser les coûts à moyen terme, lancent en substance les publications de CH-Media. Même son de cloche du côté du Corriere del Ticino, pour qui "aucune révolution ou mesure spectaculaire n'est nécessaire, mais une action continue et concertée à tous les niveaux".

"Pour avoir une influence durable sur les coûts, il faudrait (...) s’inspirer d’Hercule et nettoyer les écuries d’Augias, analyse 24 heures. Le quotidien vaudois détaille trois mesures: "D’abord fixer un objectif financier pour le budget de la santé. Secondo, développer les réseaux intégrés de soins afin qu’il y ait un pilote et un responsable dans la chaîne médicale. Tertio, généraliser rapidement le dossier électronique du patient pour éviter les doublons et savoir qui fait quoi à quel coût".

La NZZ et Le Temps ajoutent à ce catalogue, le transfert nécessaire des interventions du secteur stationnaire vers l'ambulatoire. Et le Journal du Jura relève qu'il faudrait aussi obliger les caisses à limiter au strict minimum leurs réserves, qui sont largement supérieures à leurs besoins. Quant à la Tribune de Genève, elle préconise une meilleure répartition des tâches entre la Confédération et les cantons. Car les "sommes astronomiques" que doivent débourser les cantons en subsides ne sont pas une solution, met en garde le Tagi.

Et la caisse unique?

La Liberté appelle à simplifier le système pour que les assurés s'y retrouvent plus facilement. Il faudrait aller plus loin, analyse encore le Journal du Jura qui voit dans une caisse unique la possibilité de faire de substantielles économies.

Tandis que Le Temps propose d'évoluer parallèlement "vers un système plus préventif et mieux coordonné visant d’abord le maintien des assurés en bonne santé plutôt que d’être axé sur les soins aux malades".

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  1. Notification automatique: En Suisse, les seniors paient la santé cher et sont sacrifiés à la première grippe. - WikiHealth

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Suisse

Baume-Schneider pas contre un impôt sur les successions pour l'AVS

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"La majorité de la population hérite à plus de 60 ans. Un impôt à ce stade ne serait pas un drame", estime Mme Baume-Schneider. (© KEYSTONE/PETER SCHNEIDER)

Pour Elisabeth Baume-Schneider, l'impôt sur les successions et le relèvement de l'âge de la retraite ne sont pas des tabous pour financer l'AVS, a-t-elle déclaré dans une interview. La 13e rente AVS entraînera des coûts importants, a-t-elle fait remarquer.

La ministre de l'intérieur souhaite présenter au Conseil fédéral les paramètres d'une réforme de l'AVS avant la fin du premier semestre 2025, a-t-elle dit mercredi dans l'émission "Rundschau" de la télévision alémanique SRF.

Après que la commission compétente du Conseil national a clairement rejeté un impôt national sur les successions fin octobre, l'idée n'a toutefois aucune chance au Parlement.

"La majorité de la population hérite à plus de 60 ans. Un impôt à ce stade ne serait pas un drame", estime Mme Baume-Schneider. Les gens vieillissent et cela a un coût. Il faut donc aussi discuter d'un relèvement de l'âge de la retraite. Il est incontestable que l'AVS risque de connaître un déficit de plusieurs milliards dans moins de dix ans.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse

Pas de millionnaire au tirage du Swiss Loto

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Lors du prochain tirage samedi, 6 millions de francs seront en jeu, indique la Loterie Romande. (photo symbolique) (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

Personne n'a trouvé la combinaison gagnante du Swiss Loto mercredi soir. Pour empocher le gros lot, il fallait cocher les numéros 4, 15, 19, 27, 37 et 38. Le numéro chance était le 6, le rePLAY le 8 et le Joker le 629776.

Lors du prochain tirage samedi, 6 millions de francs seront en jeu, indique la Loterie Romande.

https://jeux.loro.ch/games/swissloto/

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse

Vente régulée de cannabis: voyants au vert pour Cann-L

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Produits dans le cadre du projet Cann-L dans la boutique à Lausanne (© Mathilde Imesch, Ville de Lausanne)

Le premier bilan est encourageant pour Cann-L. Lancé il y a un an à Lausanne, le projet-pilote de vente régulée de cannabis compte aujourd'hui 1'200 participants. Les autorités de la Ville tirent un bilan positif: le point de vente a vendu 10 kg de cannabis depuis décembre 2023, soit déjà près de 15% du volume consommé à Lausanne.

Les premiers résultats sont positifs pour Cann-L. Lancé il y a un an à Lausanne, le projet-pilote de vente régulée de cannabis compte 1'200 participants. Les autorités de la Ville tirent un bilan prometteur: le point de vente a vendu 10 kg depuis décembre 2023, soit déjà près de 15% du volume consommé à Lausanne. Pour rappel, le projet-pilote a été lancé pour suivre l’évolution du marché noir, contrôler et conseiller les personnes qui consomment déjà du cannabis.

Salomé Donzallaz Co-responsable du dispositif addictions à la ville de Lausanne

Notons que plus d’un quart de ces produits vendus ont moins de 10% de THC, soit un taux inférieur au marché illégal. La Ville ne cache pas sa satisfaction.

Salomé Donzallaz Co-responsable du dispositif addictions à la ville de Lausanne

Depuis son lancement, 38 personnes ont pris contact avec le médecin référent du CHUV. Pour la co-responsable du dispositif addictions à la Ville de Lausanne, ces résultats sont liés au travail de sensibilisation réalisé par l’équipe de vente dans la boutique.

Salomé Donzallaz Co-responsable du dispositif addictions à la ville de Lausanne

Les résultats des questionnaires remplis par plus de 800 personnes sur 1'200 participants sont encourageants : la quantité moyenne de cannabis consommée reste stable. Aucun incident n’a été rapporté par la police, selon le conseiller municipal chargé de la sécurité et de l’économie Pierre-Antoine Hildebrand.

D’autres essais-pilote existent à Genève, Zürich, Bâle et Berne.

 

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Culture

Plus de 100'000 visiteurs à la Fondation de l'Hermitage en 2024

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A la Fondation de l'Hermitage, les expositions "Nicolas de Staël" (photo) et "Chefs-d'oeuvre du musée Langmatt" ont attiré au total 107'112 visiteurs (archives). (© Keystone/LAURENT GILLIERON)

La Fondation de l'Hermitage tire un "bilan positif" de l'année 2024. Ses expositions "Nicolas de Staël" et "Chefs-d'oeuvre du musée Langmatt" ont attiré au total 107'112 visiteurs, soit une moyenne de 485 personnes par jour d'ouverture. En 2022, la fréquentation avait été de 62'000 visiteurs (46'000 en 2022).

"En cette année qui marquait également ses 40 ans d'activité, la Fondation retrouve et dépasse ses résultats d'avant pandémie du Covid-19 (+28% par rapport à 2019). Elle confirme par là-même sa place unique dans le c½ur du public et sur la scène culturelle suisse", notent mercredi les responsables dans un communiqué.

Les deux prochaines expositions 2025 ont été dévoilées. Il s'agit de "Trésors du Petit Palais de Genève", du 24 janvier au 1er juin 2025, dont les collections seront présentées pour la première fois en Suisse depuis la fermeture du musée en 2000. Et à l'été prochain, la Fondation fera la part belle à la riche histoire de la Pologne, à travers un partenariat exceptionnel avec le musée national de Varsovie (100 chefs-d'oeuvre), du 27 juin au 9 novembre.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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