Suisse Romande
Genève: moins de décollages après 22h00
Visé par une intiative populaire, Genève Aéroport s'est allié aux compagnies aériennes Swiss et Easyjet pour limiter les nuisances nocturnes. Les trois partenaires annoncent des mesures pour réduire les décollages après 22h00.
L'exploitant du tarmac genevois et les compagnies y assurant la plus grande part du trafic (57%) ont signé une déclaration conjointe et pris des engagements pour éviter, dans la limite du possible, les émissions sonores après 22h00, dont l'impact est considéré comme dix fois supérieur à celui des mouvements en cours de journée, a indiqué Genève Aéroport jeudi.
Mesures complémentaires
L'intégration des réserves dans la planification, la priorisation des vols retardés et des quotas bruit pour les vols retardés après 22h00 figurent parmi les mesures prévues. Ces dernières sont complémentaires à celles prévues dans le plan sectoriel de l'infrastructure aéronautique (PSIA), adopté par le Conseil fédéral et qui définit notamment les "quotas bruit".
Lors d'une conférence de presse, le directeur général (CEO) de l'aéroport André Schneider a affirmé que le niveau des émissions sonores émises à Genève est déjà inférieur à celui prévu dans le PSIA.
Actuellement, les décollages de vols de ligne sont autorisés à Genève entre 06h00 et 22h00. Des mauvaises conditions météo, des imprévus ou des difficultés techniques peuvent cependant entraîner des retards.
L'accord annoncé jeudi intervient alors que l'aéroport fera l'objet d'une votation cantonale à Genève, le 24 novembre.
Riverains pas considérés
L'initiative populaire "Pour un pilotage démocratique de l'aéroport" veut faire de la limitation des nuisances liées aux mouvements d'avions une priorité. Les partisans du texte dénoncent ce qu'ils perçoivent comme la volonté de Genève Aéroport de croître "sans considération pour les personnes concernées", principalement les riverains.
Ils exigent une prise en main de l'aéroport par les autorités politiques et une meilleure concertation avec la population autour du développement de l'activité sur le tarmac genevois.
A leurs yeux, le contre-projet accepté en février dernier par le Grand Conseil ne va pas assez loin. Il laissera trop de marge de manoeuvre aux dirigeants de Genève Aéroport, qui vise une croissance à 25 millions de passagers d'ici à 2030.
Ne pas couper les ailes de l'aéroport
Jeudi, le comité "Ne coupons pas les ailes de Genève", partisan du contre-projet, a lancé sa campagne contre l'initiative. A ses yeux, un corsetage nuirait à l'économie et à la Genève internationale et ferait de Genève Aéroport l'otage des majorités politiques du Grand Conseil.
Ce dernier, ainsi que le Conseil d'Etat recommandent également de rejeter l'initiative et de soutenir le contre-projet.
Genève
Un texte citoyen pour expliquer un des objets des votations
A Genève, la brochure explicative qui sera envoyée aux citoyens et citoyennes sur les votations du 24 novembre contiendra une information rédigée par 19 personnes sélectionnées par tirage au sort. Celles-ci présentent avec leurs mots les enjeux d'un des objets du scrutin, à savoir la modification de la loi générale sur les zones de développement.
Il s'agit d'offrir à la population une source d'information complémentaire aux documents officiels pour cette votation, soulignent le département du territoire et la chancellerie d'Etat lundi dans un communiqué. Le Conseil d'Etat avait pris cet engagement dans son programme de législature 2023-2028.
Ce groupe de personnes s'est réuni durant deux week-ends, afin de rédiger "une notice neutre et équilibrée" sur la modification législative qui sera soumise aux Genevois le 24 novembre. Des partisans et des opposants ont été auditionnés. Au final, trois arguments favorables et trois défavorables ont été retenus.
"Cette notice qui accompagne le matériel de vote du 24 novembre 2024, vise à enrichir l'information pour aider les électeurs à se forger une opinion", indique le communiqué des autorités. Il s'agit du deuxième essai de cette démarche participative, après un test, en 2021, à propos des rentes et de la retraite des conseillers d'Etat.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Suisse Romande
Swiss Medical Network renonce à racheter la Clinique lucernoise
Swiss Medical Network (SMN) renonce à racheter la Clinique lucernoise de Montana (LHM). Le groupe de cliniques privées a pris cette décision eu égard à la péjoration de la situation économique de LHM.
Fin septembre 2023, le groupe LUKS et le canton de Lucerne étaient parvenus à un accord avec Swiss Medical Network SA concernant la vente de la Clinique lucernoise de Montana (VS) et des terrains concernés appartenant au canton.
En mai 2024, le Grand Conseil lucernois avait approuvé une modification de la loi cantonale sur les hôpitaux et la réaffectation des terrains du patrimoine administratif au patrimoine financier. Un acte nécessaire à la vente. Prévu cet automne, le transfert de la Clinique lucernoise à son nouveau propriétaire n’aura finalement donc pas lieu.
"La situation économique difficile de la clinique nous oblige à renoncer à l'intégration prévue", explique dans un communiqué le CEO du groupe SMN, Dino Cauzza. "Nous souhaitons toutefois poursuivre la collaboration existante avec LHM, qui demeure notre partenaire privilégié pour les besoins de rééducation de nos patients."
Pire ces six derniers mois
Le communiqué évoque "l'environnement tarifaire et économique difficile", qui représente un "grand défi" pour tous les hôpitaux, notamment le renchérissement, les salaires plus élevés et le manque de personnel qualifié.
"Cette situation s'est accentuée au cours des six derniers mois, en combinaison avec un nombre de patients toujours en baisse pour la clinique", précise le service de communication de LUKS, interrogé par Keystone-ATS. Chaque année, 800 personnes sont traitées à Montana, dont moins de la moitié sont originaires du canton de Lucerne.
D'un commun accord
La renonciation s'est fait d'un commun accord et en concertation préalable avec le gouvernement lucernois respectivement les départements compétents du canton. "Nous regrettons que la vente ne se concrétise pas", admet le CEO du groupe LUKS, Benno Fuchs. "L'exploitation de LHM se poursuivra donc comme auparavant en tant que filiale du groupe LUKS et les terrains resteront la propriété du canton de Lucerne."
Le canton de Lucerne avait justifié la vente de la clinique d'altitude par les investissements élevés nécessaires à la poursuite de l'exploitation et par le fait qu'une clinique en Valais ne répondait plus aux besoins des citoyens lucernois.
Divers scénarios à l'étude
La clinique d'altitude de Montana a été construite à l'origine pour les patients britanniques atteints de tuberculose. Le canton de Lucerne a repris l'établissement en 1951. Dans les années 1990, elle a été agrandie et rénovée pour 27 millions de francs. Des investissements d'un montant similaire sont nécessaires pour poursuivre l'exploitation.
Le groupe LUKS et le canton de Lucerne vont maintenant examiner différents scénarios. Pour l'instant, rien ne change pour les patients de la clinique, ni pour les collaborateurs.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Économie
FONGIT- De l'argent pour soutenir des projets de mobilité durable
La Fondation genevoise pour l'innovation technologique (FONGIT) diversifie ses soutiens. Elle veut désormais accompagner des projets de start-up actives dans la mobilité durable. Elle s'appuie, pour ce faire, sur un nouveau partenaire financier: la Fondation Modus.
La Fondation Modus va désormais participer au soutien de projets en matière de mobilité durable, en collaboration avec le fonds d'innovation FONGIT, indiquent le département de l'économie et de l'emploi (DEE) et la FONGIT dans un communiqué publié lundi.
La Fondation Modus a été créée en 2023 à Genève. Elle est spécialisée dans le développement de projets qui favorisent l'essor de mobilités plus respectueuses de l'environnement, ayant la caractéristique de présenter une faible empreinte carbone.
La conseillère d'Etat Delphine Bachmann, responsable du DEE, s'est réjouie de la venue de ce partenaire. *L'arrivée d'un nouvel acteur dans le dispositif de la FONGIT s'inscrit dans notre volonté" d'ouvrir son fonds d'innovation à d'autres secteurs de l'économie, relève-t-elle, citée dans le communiqué.
Le fonds d'innovation FONGIT ne finançait, jusqu'à présent, qu'essentiellement des jeunes pousses actives dans la haute technologie, soit des entreprises de technologie médicale, de technologie de l'information, d'ingénierie ou encore centrées sur les sciences de la vie.
Numérique et durabilité
"Les projets dans le domaine du numérique et de la durabilité, qui contribueront à la transformation économique et sociale de Genève, sont notamment des thématiques que nous souhaitons soutenir à l'avenir", note Antonio Gambardella, directeur de la FONGIT.
La FONGIT a été le premier incubateur de start-up en Suisse. Elle est soutenue financièrement par l'Etat de Genève qui alimente notamment son fonds, lancé en 2021. En trois ans, le canton a investi un million de francs dans ce fonds.
Depuis sa création en 1991, la FONGIT a incubé plus de 400 jeunes entreprises prometteuses, dont 200 sont soutenues aujourd'hui. Ces start-up ont contribué à la création de plus de 1800 emplois dans le canton de Genève en levant plus de 900 millions de francs.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Lausanne
Application de la peine minimale en cas de délit de chauffard
Le Tribunal fédéral confirme le prononcé de jours-amendes avec sursis - au lieu d'une peine minimale d'un an - pour un premier délit de chauffard. Une telle sanction est conforme à la marge de manoeuvre octroyée au juge par le législateur depuis octobre 2023.
En janvier 2023, un automobiliste tessinois a écopé d'une peine privative de liberté de 12 mois avec sursis et à une amende de 500 francs pour avoir dépassé de 88 km/h la vitesse autorisée sur autoroute. Lors de son procès en appel dix mois plus tard, les juges ont appliqué la nouvelle disposition de la loi sur la circulation routière entrée en vigueur entretemps et prononcé une peine pécuniaire de 180 jours-amendes avec sursis, assortie d'une amende de 1000 francs.
Saisi par le Ministère public, le Tribunal fédéral confirme cette sanction. Celle-ci correspond à la marge d'appréciation accordée par le législateur au juge: celui-ci n'est plus tenu de prononcer une peine minimale d'un an à condition que l'auteur n'ait pas été condamné pour des délits graves dans la décennie précédente.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
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