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Les coupables d'abus sexuels à l'OMS doivent payer, demandent la Suisse et 50 pays

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L'Organisation mondiale de la santé (OMS) a obtenu des avancées sur la question des violences sexuelles perpétrées par ses collaborateurs (archives). (© Keystone/MARTIAL TREZZINI)

La Suisse et plus de 50 pays veulent que les responsables d'abus sexuels liés à l'Organisation mondiale de la santé (OMS) soient punis. Mardi à Genève, ils ont admis des avancées dans la politique de l'institution.

"Une réponse doit être apportée à chaque plainte dans un délai raisonnable et les responsables doivent être punis", affirme une déclaration conjointe lue par l'ambassadeur britannique lors du Conseil exécutif de l'OMS. Les victimes et les rescapés doivent obtenir un soutien adapté, selon ces dizaines de pays.

Ces Etats estiment qu'un financement durable devra être attribué à la lutte de l'OMS contre le harcèlement sexuel. Des "avancées" ont déjà été observées à la fois sur les politiques et sur les systèmes au sein de l'organisation.

De 2018 à 2020, des dizaines de femmes ont été victimes de violences sexuelles et de harcèlement en République démocratique du Congo (RDC) par des responsables de plusieurs organisations humanitaires. L'OMS s'était excusée et avait licencié ou n'avait pas renouvelé le contrat de quatre personnes.

Mardi, le directeur général de l'organisation Tedros Adhanom Ghebreyesus a affirmé qu'un quart environ des 83 plaintes étaient liées à son institution. Un fonds de deux millions de francs a aussi été lancé en septembre dernier pour accompagner les victimes, y compris celles de violations perpétrées par des membres d'autres organisations.

L'année dernière, l'OMS a reçu plus de 100 plaintes. Trois quarts des investigations ont été achevées. "Cette question est à mon menu chaque jour", a admis M. Tedros. Une politique sur trois ans a été lancée cette année par l'organisation.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Djakovic: "Il y aura peut-être une médaille à l'arrivée..."

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Antonio Djakovic se remet d'une blessure à la nuque (© KEYSTONE/PATRICK B. KRAEMER)

Blessé au cou il y a un mois, Antonio Djakovic vient de reprendre l'entraînement dans l'optique des Mondiaux de Fukuoka. Il lorgnera le podium au Japon.

Le double médaillé d'argent des Européens 2022 en grand bassin était le grand absent des championnats de Suisse le week-end dernier aux Vernets. "Je me suis blessé en faisant un faux mouvement lors d'un entraînement de force à Tenerife. Je me suis bloqué un nerf de manière stupide. Mais ça va beaucoup mieux. J'ai quatre mois pour me préparer au mieux dans l'optique de Fukuoka. C'est suffisant", affirme-t-il d'emblée.

Le Zurichois de 20 ans a vécu un hiver pas comme les autres: à l'heure de reprendre l'entraînement, il a également achevé son école de recrues pour sportifs d'élite la semaine passée. "C'était sympa. La formation de base m'a permis d'apprendre de nouvelles choses. Et j'ai rencontré de nouvelles personnes", explique-t-il.

"C'était difficile de s'entraîner au début, car on avait seulement une séance dans l'eau par jour", souligne le natif de Frauenfeld, qui n'a donc pas pu préparer de manière adéquate les championnats du monde en petit bassin de Melbourne en décembre dernier.

"Je ne pensais pas être capable de me qualifier pour une finale", poursuit celui qui s'était paré de bronze sur 400 m libre lors des Mondiaux 2021 en petit bassin. "Je suis donc largement satisfait de ma 5e place" obtenue sur 400 m libre en Australie, où il s'est ensuite classé 10e du 200 m libre.

"J'espère être prêt pour Fukuoka"

Avant de se blesser, Antonio Djakovic avait retrouvé son rythme normal de nageur dès le mois de janvier. Un camp d'entraînement de trois semaines à St-Moritz figurait ainsi à son menu dans le cadre de l'école de recrues en janvier. "J'avais pu m'entraîner à 100% dès le mois de janvier", se félicite-t-il.

Sa blessure à la nuque, qui le gêne de moins en moins, n'a pas de quoi réfréner ses ardeurs. "Si je parviens à m'entraîner parfaitement jusqu'à Fukuoka (réd: où les épreuves en piscine sont programmées du 23 au 30 juillet), il y aura peut-être une médaille à l'arrivée...", glisse-t-il.

"Je me suis retrouvé au repos forcé pour trois semaines", répète-t-il. "J'espère être prêt pour Fukuoka. Je devrai avant toute chose parvenir à me hisser en finale. Et si tout se déroule parfaitement, je devrais être en mesure de battre mes meilleurs chronos, que ce soit sur 400 m ou sur 200 m", développe-t-il.

"Une médaille serait alors envisageable, même si cela dépendra aussi du niveau de mes concurrents", poursuit Antonio Djakovic, qui a réalisé ses meilleurs temps (1'45''32 et 3'43''90) lors des Européens de Rome en août dernier. Et qui sait que sa tâche s'annonce forcément délicate, surtout sur 200 m libre.

Une concurrence féroce

"La concurrence est très grande sur 200 m", surtout avec l'avènement du prodige David Popovici (18 ans) qui a signé à Rome le 3e chrono de l'histoire (1'42''97). "Mais je n'ai pas de pression, et j'ai une motivation énorme. Et je peux aussi briller sur 400 m", où ses chances de médaille semblent plus élevées.

Que pense-t-il d'ailleurs de David Popovici, qui a aussi battu l'an dernier le "vieux" record du monde du 100 m libre (46''86)? Le Roumain est-il un modèle à ses yeux? "Il est très impressionnant. C'est un très grand talent, à même pas 19 ans. Il est devenu très fort très rapidement", répond Antonio Djakovic.

"Mais on verra s'il parvient encore à progresser dans le futur", poursuit le Zurichois, pour qui la nouvelle star de la natation n'est pas un exemple à suivre: "Je me concentre sur mes propres forces et mes points faibles. Je préférerais devenir moi-même un jour un modèle pour les jeunes nageurs suisses", sourit-il.

Objectif Paris 2024

S'il espère pouvoir signer un exploit à Fukuoka, Antonio Djakovic a déjà le regard tourné vers les JO 2024: "J'y pense depuis les Jeux de Tokyo", où il avait manqué de peu la finale sur 200 et sur 400 m avant de décrocher une superbe 6e place avec le 4x200 m libre.

"A Tokyo, je voulais surtout emmagasiner de l'expérience. Je savais que j'évoluerais à un autre niveau en 2024", lâche-t-il. "Ce sera un plaisir de vivre ces Jeux: nous aurons une superbe équipe masculine avec Jérémy (Desplanches), Noè (Ponti), Roman (Mityukov) et Niels (Liess)", se réjouit-il.

"Je serai certainement prêt pour rivaliser avec les meilleurs sur le plan individuel à Paris", assure-t-il. "Si je parviens en finale, tout sera possible: je pourrais très bien gagner une médaille d'or, ou terminer au dernier rang", conclut-il.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Le Grand Conseil vote un crédit de 9 millions pour s'équiper

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Un crédit d'investissement de 9 millions de francs a été voté jeudi soir pour doter les écoles genevoises des équipements nécessaires à l'éducation numérique (image d'illustration). (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

Le Grand Conseil genevois a voté jeudi un crédit d'investissement de 9 millions de francs pour équiper les écoles avec les outils nécessaires à l'éducation numérique. Il s'agit notamment de répondre aux exigences du plan d'études romand.

Ce crédit doit permettre d'acquérir les tablettes et les ordinateurs pour les établissements de l'enseignement obligatoire et de l'enseignement du secondaire II afin de donner des cours de science informatique, d'usages des outils numériques et de réflexions sur les technologies de l'information.

Le projet du DIP qui visait initialement à équiper toutes les classes a été revu à la baisse depuis son lancement en 2019. Suite à un compromis obtenu en commission, les élèves les plus jeunes (1P-4P) ne sont pas concernés. Le crédit permet aussi d'inclure un lot de 300 ordinateurs destinés aux élèves dans le besoin.

Les programmes d’éducation numérique doivent être déployés d'ici 2025. "Genève doit se mettre à la page et suivre les autres cantons romands", a souligné Youniss Mussa, député socialiste. A titre de comparaison, le Conseil d'Etat vaudois a sollicité 48 millions de francs pour poursuivre le chantier de l'éducation numérique.

"Au numérique"

Les députés ont longtemps été divisés sur ce sujet. Les craintes portent sur l'accompagnement pédagogique adéquat pour cet enseignement "au numérique" et non pas "par le numérique".

La cheffe du Département de l'instruction publique (DIP) Anne Emery-Torracinta se réjouit du compromis dégagé en commission. "L'éducation au numérique est indispensable pour la formation des jeunes", a ajouté la magistrate. Elle a insisté sur l'importance de la "citoyenneté numérique". Le projet de loi a été accepté par 75 voix contre 10 et 4 abstentions.

Réforme informatique

Le Grand Conseil a voté dans la foulée un crédit d'investissement de près de 21 millions de francs pour rénover le système informatique du DIP. Il s'agit d'améliorer la gestion opérationnelle des établissements scolaires et de la formation professionnelle, ainsi que l’activité des quatre directions générales, du service de l’enseignement privé et du service de la recherche en éducation.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Genève étoffe son arsenal législatif contre les discriminations

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Genève s'est doté d'une loi sur l’égalité et la lutte contre les discriminations liées au sexe et au genre. Le canton est pionnier en Suisse dans ce domaine (archives). (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

Genève se dote d'un nouvel arsenal législatif pour lutter contre les discriminations, revendiquant dans la foulée son rôle de pionnier en Suisse dans ce domaine. Deux lois, l'une générale et l'autre liée au sexe et au genre, ont été votées jeudi par le Grand Conseil.

"Nul ne doit subir de discrimination du fait notamment de son origine, de sa situation sociale, de son orientation sexuelle, de ses convictions ou d’une déficience", a rappelé Céline Zuber-Roy, députée PLR en citant la Constitution cantonale. Ce principe général de non-discrimination doit être réaffirmé plus concrètement dans l'ordre juridique afin d’en assurer la réalisation, a-t-elle ajouté.

La première loi adoptée jeudi par 74 voix contre 11 et 3 abstentions est un texte à visée générale sur l'égalité et la lutte contre les discriminations. Elle prévoit des mesures de prévention à travers la formation, l'information et la sensibilisation. Elle impose aussi l'élaboration de plans cantonaux qui seront évalués et soumis au Grand Conseil. Des dispositions incitatives visent le secteur privé.

Canton pionnier

Cette loi générale est complétée par une loi sectorielle contre les discriminations liées au genre au sexe et au genre. Elle contient notamment une disposition pour la protection des familles arc-en-ciel. Le harcèlement dans l'espace public ou les procédés publicitaires sexistes sont strictement prohibés. Ce texte a été adopté par 72 voix contre 11 et 3 abstentions.

"Il n'existe aucune loi cantonale ou fédérale qui traite de manière aussi complète, tant la promotion de l'égalité que la lutte contre les discriminations et violences", a souligné Mme Zuber-Roy. La conseillère d'Etat Nathalie Fontanet, à l'origine de la loi, se réjouit que Genève poursuive son histoire en tant que canton des droits humains qui respecte les individus.

Non-binarité

Ce nouveau dispositif législatif n'a pas convaincu les extrêmes. Ensemble à Gauche estimait que la loi est lacunaire. La députée Françoise Nyffeler a ainsi dénoncé "l'invisibilisation des personnes non-binaires" qui ne sont pas mentionnées dans le texte. Elle aurait aussi voulu que la transidentité soit évoquée.

Mais la majorité a refusé de faire cette loi un outil pour imposer la reconnaissance d’un troisième sexe ou l’adoption d’un langage non-genré, dont le 'iel' est l’ambassadeur, a souligné Mme Zuber-Roy. Elle a ajouté que la "binarité des sexes bénéficie d’un fort ancrage culturel". "L’ouverture à laquelle les minorités ont droit ne leur donne en aucun cas le droit de pulvériser les repères majoritaires", selon Mme Zuber-Roy.

Diatribe

A l'opposé, le député UDC Marc Falquet estime que ce texte, certes justifié, favorise de manière excessive la victimisation. Il s'est ensuite lancé dans une diatribe sur les méfaits de la transition de genre précoce, alors que ce sujet n'est absolument pas abordé dans les textes discutés jeudi soir. Au final, tous les amendements proposés en plénière ont été rejetés.

D'autres lois sectorielles devraient compléter prochainement ces deux lois. L'objectif est de lutter contre les discriminations liées au handicap, à l'âge ou à l'origine.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Eco-gestes encouragés pour préserver l'eau à Genève

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Dans la foulée de la 30e Journée mondiale de l'eau, le canton de Genève renouvelle sa campagne de sensibilisation "Oh mon eau!". Après la sécheresse de l'été 2022, l'accent est mis sur la quantité d'eau (archives). (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

Dans la foulée de la 30e Journée mondiale de l'eau, le canton de Genève renouvelle sa campagne de sensibilisation "Oh mon eau!". A la question de la préservation de la qualité de l'eau s'ajoute à présent celle d'une utilisation parcimonieuse grâce à l'adoption d'éco-gestes.

"Après la sécheresse de l'été 2022, on ne peut plus dire que l'eau coule de source, même à Genève", a déclaré jeudi devant les médias le conseiller d'Etat Antonio Hodgers, en charge du Département du territoire (DT). Selon lui, l'eau devient un enjeu majeur en lien avec la transition climatique. Or quantité et qualité sont intrinsèquement liées.

Surveillance des cours d'eau, optimisation des systèmes d'assainissement, poursuite de la renaturation: le canton va renforcer ses actions de terrain. La question transfrontalière va prendre davantage d'importance, tout comme celles du ralentissement de l'écoulement de l'eau en milieu urbain pour rafraîchir la ville et de l'usage de l'eau dans l'agriculture, relève le magistrat.

Cycle de l'eau

Le premier volet de la campagne vise à faire prendre conscience de la valeur et des bénéfices de l'eau, tout en renforçant le lien d'attachement des gens à l'environnement aquatique, a indiqué Gilles Mulhauser, directeur général de l'office cantonal de l'eau. Quant au second volet, il concerne le cycle de l'eau et met l'accent sur la relation entre les gestes individuels et leurs conséquences.

La campagne de sensibilisation s'accompagne d'une exposition samedi et dimanche au Pavillon Sicli. Au programme: stands d'information, ateliers de fabrication de produits ménagers, conférences et animations interactives, notamment dans un faux appartement où les visiteurs apprendront les bons gestes pour protéger l'eau.

www.ge.ch/teaser/oh-mon-eau

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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