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Genève

Une action locale à Genève en écho à la COP26 de Glasgow

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A la COP26, à Glasgow, la communauté internationale tente de trouver des solutions pour faire face à la crise climatique. (© KEYSTONE/AP/Alberto Pezzali)

Genève se met au diapason de la COP26, la conférence de l'ONU sur le climat qui se tient actuellement à Glasgow, en mettant sur pied une opération locale visant à alerter la population sur l'urgence de la situation climatique. L'action est le fruit d'une collaboration entre la Genève internationale, les autorités genevoises et la société civile.

Tous les soirs jusqu'au 12 novembre, de 18h00 à 23h00, un mapping (projection animée) sera réalisé sur la façade du Palais des Nations de Genève et sur celle du Muséum d'histoire naturelle. Le petit film a pour vedette Frankie le dinosaure, la mascotte du PNUD (Programme des Nations-Unies pour le développement).

L'animal intervient à la tribune de l'Assemblée générale de l'ONU. Devant ce parterre de décideurs, il rappelle que lui et ses semblables ont disparu à cause d'une météorite, une cause sur laquelle il était impossible d'influer. L'humanité, en revanche, n'a aucune excuse pour ne pas tenter d'infléchir le cours des choses.

Le dinosaure s'en prend aussi aux aides pour maintenir bas les prix des combustibles fossiles (pétrole, gaz, charbon). Ceux-ci sont de grands émetteurs de CO2, un gaz à effet de serre qui participe à la dérive climatique. "Pensez à toutes les autres choses que vous pourriez faire avec cet argent", relève le terrible lézard.

La vidéo projetée en mapping affiche aussi une horloge climatique qui ne cesse d'avancer. L'appareil décompte le temps restant jusqu'à l'épuisement du budget d'émissions de CO2 qui serait compatible avec une hausse moyenne de la température de la Terre n'excédant par 1,5 degré, soit l'objectif déclaré le plus ambitieux à ce jour.

En partant du principe d'émissions de CO2 constantes, "il nous reste aujourd'hui encore 7 ans et 8 mois avant d'atteindre la hausse de 1,5 degré", a relevé mercredi devant les médias Sylvie Casabianca, la secrétaire du Sablier de Cassandre, une association qui sensibilise le public aux problèmes climatiques.

"Il est encore temps d'agir, mais il faut le faire immédiatement, de manière coordonnée et de façon mesurable", a pour sa part souligné Jean-Pierre Reymond, chargé de 2050Today à la mission suisse auprès de l'ONU. "Nous faisons tous partie de la solution, car nous faisons tous partie du problème".

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Genève

Neuf rues de la Ville de Genève renommées d'après des femmes

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L'ancienne résistante et déportée française Noëlla Rouget, décédée en 2020 à l'âge de 100 ans, donnera son nom à la portion de la rue Jean-Senebier devant le Monument aux morts (archives). (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

Neuf rues et places de la Ville de Genève vont être renommées d'après des femmes qui ont marqué l'histoire locale. La portion de la rue Jean-Senebier devant le monument aux morts deviendra la place Noëlla-Rouget, d'après la résistante d'origine française décédée en 2020, à 100 ans.

Le Conseil d'Etat a suivi les recommandations de la commission cantonale de nomenclature pour valider les propositions faites par la Ville de Genève, a-t-il annoncé mercredi à l'issue de sa séance hebdomadaire. Il se dit particulièrement attentif à ce que ces changements soient acceptés et exclut désormais les rues pour lesquelles les habitants ont manifesté des oppositions.

La Ville de Genève avait déposé un dossier comportant 16 changements de dénominations, a-t-elle rappelé mercredi. Le gouvernement en a refusé sept, dont celui de rebaptiser la place des Alpes au nom de l'écrivaine et prostituée Grisélidis Réal (1929-2005). Une nouvelle proposition sera faite prochainement la concernant, a fait savoir le département municipal des finances, de l'environnement et du logement.

Cent plaques de rues

Parmi les rues renommées figure la rue de Beaulieu qui devient le chemin Rosette-Wolczak (1928-1943) d'après cette adolescente juive réfugiée à Genève, puis refoulée et morte à Auschwitz. La place Charles-Sturm, où se trouve le Pavillon de la danse, prend le nom de la danseuse Beatriz Consuelo (1932-2013), tandis que le parc dit Harry-Marc s'appellera parc du 14-Juin, date de l'inscription du principe d'égalité dans la Constitution en 1981.

Deux premières volées de dénominations féminines ont eu lieu en 2020 et en 2022, a rappelé le Conseil d'Etat. Ces modifications s'inscrivent dans la continuité du projet "100 Elles*" lancé en 2019 et qui vise à apposer cent plaques de rues portant des noms de femmes marquantes.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Culture

Genève deviendra une ville refuge pour écrivains et artistes

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La Ville de Genève va adhérer au Réseau international des villes refuges ICORN. Elle accueillera ainsi un écrivain persécuté dans son pays à la Maison Rousseau et littérature (archives). (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

La Ville de Genève va adhérer au Réseau international des villes refuges ICORN. Elle rejoindra ainsi la septantaine de villes dans le monde qui s'engagent à offrir un refuge aux écrivains et artistes persécutés dans leur pays.

En tant que membre de l'International Cities of Refuge Network (ICORN), la Ville de Genève accueillera et logera un écrivain menacé à la Maison Rousseau et littérature (MRL) de 2024 à 2026, a-t-elle annoncé mercredi. Cette résidence temporaire de deux ans doit lui permettre de poursuivre son travail en sécurité.

L'objectif est que l'écrivain participe aussi aux activités de la MRL et échange avec la scène littéraire locale et nationale. Le choix de la personne sera fait au premier semestre 2024, a précisé Yannick Richter, porte-parole du Conseil administratif.

Parmi les villes membres de l'ICORN figurent Amsterdam, Barcelone, Berlin, Copehague, Detroit, Helsinki, Paris et Mexico. En Suisse, la Ville de Berne participe à ce réseau depuis 2019.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Genève

Exonération de l'impôt maintenue pour les véhicules électriques

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A Genève, le gouvernement veut continuer à encourager l'achat de voitures électriques et non à moteur thermique en les exonérant de l'impôt sur les véhicules (image d'illustration). (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

Dans le canton de Genève, les propriétaires de voitures électriques continueront de bénéficier, en 2024, d'une exonération d'impôt sur leur véhicule à condition que celui-ci ne soit pas trop lourd. La limite de poids est fixée à maximum 2300 kg, contre 2500 kg actuellement.

Le Conseil d'Etat genevois a annoncé ce petit changement mercredi, à l'issue de sa séance hebdomadaire. Le gouvernement a décidé de maintenir l'exonération de l'impôt sur les véhicules électriques et à hydrogène "compte tenu de l'urgence climatique et des engagements pris en vue de diminuer drastiquement les émissions de CO2".

L'exécutif a toutefois légèrement abaissé la limite de poids afin de décourager l'achat de voitures électriques trop massives, comme des gros 4x4 ou des SUV. Dans un communiqué, le Conseil d'Etat se réjouit que la mise en vente sur le marché de modèles de voitures qui pèsent moins de 2300 kg soit "en constante augmentation".

Entre le 1er janvier et le 30 septembre de cette année, 522 nouvelles voitures électriques ont bénéficié de cette exonération fiscale, contre 823 du 1er janvier au 30 septembre 2022. L'exonération a aussi profité à 122 motos électriques (contre 157) et 92 voitures de livraison électriques (contre 43).

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Genève

Genève veut davantage intégrer les élèves à besoins

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Anne Hiltpold, la nouvelle conseillère d'Etat en charge de l'Instruction publique genevoise, veut que les élèves avec des troubles des apprentissages ou du comportement soient davantage intégrés dans l'enseignement régulier (archives). (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

Genève veut davantage intégrer les élèves avec des troubles des apprentissages ou du comportement dans l'enseignement régulier. Pour la nouvelle magistrate en charge de l'Instruction publique, Anne Hiltpold, l'enjeu se situe à l'entrée en scolarité.

Depuis plusieurs années, le canton connaît une hausse du nombre d'élèves à besoins spécifiques. Ceux-ci n'ont pas été tous scolarisés à la dernière rentrée par manque de places. "Il est exclu que la rentrée 2024 soit aussi compliquée", a déclaré mardi devant les médias la conseillère d'Etat en charge du Département de l'instruction publique, de la formation et de la jeunesse (DIP).

D'où l'élaboration d'un plan d'action qui va se déployer progressivement durant les trois prochaines années scolaires. Il mise en premier lieu sur l'entrée à l'école régulière d'un maximum d'enfants, compte tenu de l'importante marge de progression dans le développement des élèves entre 4 et 6 ans. Leur prise en charge sera améliorée grâce à la présence d'un adulte en plus de l'enseignant.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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