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Économie

Horlogerie: revendications finalisées en vue de la nouvelle CCT

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La dernière convention collective de travail (CCT) de l'horlogerie avait été signée par les partenaires sociaux en décembre 2016 à l'Hôtel DuPeyrou, à Neuchâtel, là où le premier texte du genre avait été signé en 1937 (archives). (© KEYSTONE/LEO DUPERREX)

Une centaine d'employés de l'industrie horlogère ont finalisé à Neuchâtel leurs revendications en vue des prochaines négociations de leur convention collective de travail (CCT). Ils veulent leur part des bénéfices d'un secteur qui se porte bien et davantage d'égalité.

C'est un syndicat Unia offensif qui a donné rendez-vous à la presse vendredi sous le soleil, devant le stade de la Maladière. "Ensemble pour une meilleure CCT horlogère!": c'est fort de ce slogan que les employés se sont rassemblés à Neuchâtel, la ville où a été signée la première convention de l'horlogerie et de la microtechnique en 1937.

La centaine d'employés ont déployé une banderole et brandi des réveils pour signifier aux employeurs qu'il est grand temps d'agir dans l'horlogerie. "Salaires, égalité, temps de travail... rien ne va plus!", pouvait-on lire. Leurs requêtes étaient en préparation depuis plusieurs mois, sur le terrain et dans les comités régionaux.

Conférence de branche

Les employés les ont finalisés lors de leur conférence de branche. Ils les enverront aux patrons en décembre. Les attentes du personnel sont grandes: revaloriser les salaires, adapter le temps de travail, s'attaquer aux questions du travail temporaire et des fins de carrière, et instaurer, "enfin", l'égalité entre femmes et hommes.

La chorégraphie effectuée sur les marches du stade de football a été orchestrée par Yves Defferrard, membre du comité directeur et responsable du secteur industrie. Le secteur se porte mieux que jamais et "pourtant, il n'y a qu'une stagnation des salaires", a déploré Silvia Locatelli, secrétaire régionale d'Unia Neuchâtel.

Inégalités salariales

La syndicaliste a encore dénoncé les inégalités salariales: "Elles sont plus élevées dans l'horlogerie qu'en moyenne suisse et ne diminuent pas. Ce n'est pas digne d'une industrie de pointe ni d'un fleuron national". Et ces inégalités sont "insoutenables", a-t-elle ajouté, parlant d'un écart supérieur à 20% en défaveur des femmes.

"La CCT actuelle date de 2017. Depuis, la vie dans le monde du travail a évolué. Il est temps de moderniser ce texte, a encore expliqué Vincent Koloszczyk, employé dans l'horlogerie et président de la branche. Au-delà du secteur, l'année 2023 sera marquée du sceau de l'industrie, a souligné Yves Defferrard.

50'000 employés

Outre l'horlogerie et la microtechnique au premier semestre, la CCT de l'industrie des machines devra en effet elle aussi être renouvelée, durant le deuxième semestre. "Il y a les mêmes problèmes à régler dans les deux secteurs", a précisé l'ancien responsable d'Unia dans le canton de Vaud.

Pour mémoire, la CCT horlogère permet à plus de 50'000 employés de bénéficier de meilleures conditions de travail que ce que prévoit la loi. Elle est renégociée régulièrement entre le syndicat Unia et la Convention patronale de l'industrie horlogère suisse (CP), un organe basé à La Chaux-de-Fonds.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Culture

Au cimetière près de Jim Morrison: Paris lance un tirage au sort

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Des milliers de visiteurs viennent chaque année sur la tombe de Jim Morrison au Père-Lachaise à Paris. Désormais, on pourra reposer pour l'Eternité à ses côtés, sur tirage au sort (Archives).. (© KEYSTONE/AP/MICHEL EULER)

La ville de Paris a lancé cette semaine un tirage au sort inédit qui offrira aux heureux gagnants un repos éternel dans des tombes patrimoniales à l'abandon, en échange de leur restauration.

Le patrimoine des cimetières parisiens compte 634'000 concessions, mais reposer près de Jim Morrison au Père-Lachaise ou de la célèbre écrivaine Simone de Beauvoir à Montparnasse restait jusqu'ici un voeu pieux, les cimetières historiques étant saturés depuis le début du XXe siècle.

Et pourtant, ces lieux regorgent de sépultures à l'abandon que leur valeur patrimoniale empêche de détruire.

Depuis lundi, la mairie propose trente monuments à la vente sur tirage au sort: 10 au Père-Lachaise, 10 à Montparnasse et 10 à Montmartre.

Signe de l'intérêt, "dès les 24 premières heures on a eu 1000 clics sur les dossiers de candidature", a indiqué à l'AFP Paul Simondon, adjoint à la maire de Paris Anne Hidalgo chargé des affaires funéraires.

Les candidats doivent "fournir des devis d'entreprises de marbrerie spécialisées pour montrer qu'ils connaissent le coût de la rénovation, afin qu'il n'y ait pas de surprise", a expliqué l'élu.

Réflexion pour étendre le dispositif

Si les conditions de restauration et d'achat ne sont pas remplies, "la vente du monument est annulée et l'acquéreur perd son investissement", prévient la Ville.

Ce mécanisme de restauration permet "pour la première fois aux familles d'anticiper l'achat d'une concession intramuros", fait valoir Paul Simondon.

Le dispositif a été selon l'adjoint "validé par les services de l'Etat, permettant de lier l'achat du monument, relevant du domaine privé, à l'obtention de la concession publique".

Ce premier tirage au sort constitue un test et la mairie réfléchit à étendre le dispositif, a ajouté Paul Simondon, soulignant l'"intérêt écologique" du réemploi des monuments funéraires.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Économie

COP30: la présence de Syngenta dans la délégation suisse est critiquée

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Le conseiller fédéral Albert Rösti participera à la COP30 lors de la deuxième semaine de la conférence (archives). (© KEYSTONE/PETER SCHNEIDER)

La composition de la délégation suisse à la COP30 est sous le feu des critiques, à quelques jours de la conférence. Des associations climatiques dénoncent la participation d'une représentante de Syngenta. Elles demandent plus de transparence dans la sélection.

Lors de la 30e conférence annuelle sur le climat de l'ONU (COP30), qui s'ouvre lundi prochain à Bélem, au Brésil, la directrice du développement durable de Syngenta Petra Laux et un représentant de l'Union suisse des arts et métiers (usam) feront partie de la délégation officielle suisse. Ces nominations inquiètent les associations de défense du climat.

Les deux représentants sont liés à des organisations "dont les activités sont en contradiction directe avec les objectifs climatiques de la Suisse, notamment en matière de droits humains et d'intérêts liés aux énergies fossiles", ont fustigé jeudi BreakFree Suisse, Swiss Youth for Climate et Drop Fossil Subsidies dans un communiqué commun.

Ces associations climatiques dénoncent de graves conflits d'intérêts, la vulnérabilité de la Suisse face aux lobbies ainsi qu'une perte de crédibilité à l'international pour le pays.

Elles rappellent que Syngenta, géant de l'agrochimie racheté en 2016 par le groupe étatique chinois ChemChina, est régulièrement critiqué pour ses pratiques nuisibles à l'environnement. "Son modèle économique repose sur la vente à l'étranger de pesticides dangereusement toxiques."

Les associations climatiques soulignent encore que Syngenta fait actuellement l'objet d'une procédure au tribunal civil de Bâle. Deux paysannes et un paysan indiens reprochent à l'entreprise la vente d'un pesticide potentiellement mortel pour ses utilisateurs. Quant à la position de l'usam, elle contredit un certain nombre d'engagements climatiques de la Suisse, estiment les associations.

Transparence

Elles exigent des critères de sélection transparents et demandent d'impliquer à l'avenir le grand public dans le processus de sélection des représentants à la COP. Selon elles, il en va de l'intégrité des sommets sur le climat.

Elles appellent en outre à inviter dans la délégation suisse des entreprises qui se sont déjà engagées à atteindre le "zéro émission nette". "Celles-ci apporteraient davantage de cohérence ainsi que les connaissances et le réseau nécessaires à ces négociations climatiques cruciales."

Dans les négociations, l'expertise et les connaissances spécifiques apportées par les représentants de la société civile sont très importantes, a relevé l'Office fédéral de l'environnement, contacté par Keystone-ATS. Et de souligner que les organisations de protection de l'environnement et de développement ainsi que l'économie sont représentées depuis de nombreuses années au sein de la délégation suisse.

Interpellé sur cette question durant la session d'automne, le Conseil fédéral avait indiqué que, lors de la sélection des représentants, une attention particulière est accordée à la diversité des points de vue et aux contributions thématiques à la conférence. Et d'ajouter que la délégation compte aussi des représentants du WWF et d'Alliance Sud.

Représentante du secteur privé

Egalement sollicitée, Syngenta répond qu'en tant que membre de la société civile, Petra Laux représente le secteur privé, et non Syngenta, a indiqué un porte-parole de l’entreprise.

Elle apportera la perspective de l’ensemble du secteur privé. Petra Laux a été sélectionnée de manière indépendante en raison de sa grande expertise en matière d’affaires et de développement durable ainsi que de son expérience dans de précédentes réunions de l’ONU, a encore dit le porte-parole de Syngenta.

La délégation sera menée par l'ambassadeur suisse pour l'environnement Felix Wertli. Le conseiller fédéral Albert Rösti participera à la COP30 lors de la deuxième semaine de la conférence.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Économie

SOS Méditerranée lance une mission d'observation aérienne

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SOS Méditerranée veut pouvoir davantage identifier les embarcations en détresse depuis les airs en raison du manque de collaboration des autorités (archives). (© KEYSTONE/EPA SOS MEDITERRANEE/GUGLIELMO MANGIAPANE)

SOS Méditerranée veut pouvoir davantage identifier les migrants en détresse dans les embarcations entre l'Afrique et l'Europe. L'ONG lance une mission d'observation aérienne avec l'organisation suisse Humanitarian Pilots Initiative (HPI).

Cette initiative doit permettre également de mieux documenter les violations du droit maritime et du droit humanitaire, a précisé jeudi l'institution à Genève. Ces dernières années, l'ONG a déploré à de nombreuses reprises l'attitude des autorités italiennes et d'autres pays qui rend plus difficiles les missions de sauvetage en mer. Entre fin août et mi-octobre, quatre fusillades contre des navires d'ONG ou des embarcations en détresse ont fait au moins deux victimes.

Une première phase de lancement de la mission d'observation aérienne sera suivie dès début 2026 par des vols réguliers. Depuis 2016, SOS Méditerranée a secouru près de 43'000 personnes.

Cette année, plus de 1000 individus sont décédés en tentant de rejoindre l'Europe par la Méditerranée centrale. Le chiffre est probablement plus élevé en l'absence de témoins pour documenter certains naufrages, ajoute encore l'organisation.

"Nos avions font la différence à chaque vol, en recueillant des preuves et en protégeant les personnes vulnérables contre les atteintes à leurs droits fondamentaux", fait remarquer le directeur général de HPI, Omar El Manfalouty. "C'est pour cela que nous volons", insiste-t-il, saluant ce nouveau partenariat avec SOS Méditerranée.

Les autorités italiennes alertaient dans plus de la moitié des cas les situations de détresse en 2016 et 2017. Ce chiffre est passé actuellement à moins de 1%, déplore une responsable de SOS Méditerranée. Les avions des ONG et des dispositifs civils sont devenus indispensables pour identifier les embarcations qui doivent être secourues, selon l'organisation.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Économie

Pas de démission du gouvernement belge, 50 jours pour le budget

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Le Premier ministre belge Bard De Wever regrette les divergences persistantes au gouvernement. (© KEYSTONE/AP/Geert Vanden Wijngaert)

La coalition au pouvoir en Belgique, divisée sur les questions budgétaires, dispose d'un nouveau délai de 50 jours maximum pour conclure un accord, a annoncé jeudi le Premier ministre belge Bart De Wever devant les députés. Il a regretté ces divergences persistantes.

Bart De Wever avait fixé initialement la date butoir du 6 novembre pour parvenir à un accord au sein de sa coalition de cinq partis. Il est désormais exclu qu'un projet de budget de l'Etat fédéral pour 2026 puisse être adopté par le Parlement avant la fin de l'année 2025.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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