Suisse Romande
Jean-Marie Surer quitte le Parlement
Les nouvelles autorités vaudoises prêteront serment ce mardi 27 juin 2017 à Lausanne. Les 7 membres du Conseil d’Etat et les 150 du Grand Conseil entreront ensuite en fonction officiellement le samedi 1er juillet.
Et il va y a avoir du changement au Parlement, puisque ce sont 53 députés sur 150 qui ne siégeront plus à la rentrée, soit par choix, soit parce qu'ils n'ont pas été réélus. C’est le cas notamment du libéral-radical Jean-Marie Surer, qui a décidé de mettre un terme à sa carrière politique cantonale. Entré au Grand Conseil en 1998, il aura été Président du Parlement, mais aussi Chef du groupe PLR. Alors dans quel état d’esprit est Jean-Marie Surer, au moment de quitter définitivement l’hémicycle ?
En près de 20 ans au Grand Conseil vaudois, Jean-Marie Surer aura vu évoluer les débats au sein de l’hémicycle:
Au moment de quitter son siège de député, quel conseil pourrait donner Jean-Marie Surer à ses successeurs ?
Suisse Romande
Le parlement vote une baisse d'impôts en Valais
En Valais, la classe moyenne va payer moins d'impôts. La majorité de droite du Grand Conseil à accepté jeudi une révision de la loi fiscale pour les personnes physiques allant dans ce sens. La gauche a tenté en vain de limiter les pertes pour l'Etat.
Après deux passages devant le Grand Conseil, cette baisse d'impôts coûtera près de 70 millions au canton et plus de 24 millions aux communes. Un "compromis satisfaisant", "une réforme attendue, ciblée et nécessaire" pour le Centre, le PLR et l'UDC, mais "un échec" pour les Vert-e-s et une "mauvaise blague" pour les socialistes qui ont notamment critiqué la définition de "classe moyenne". L'ombre du référendum a plané à plusieurs reprises durant les débats.
Cette réforme comprend notamment l'augmentation de la déduction pour les primes d'assurance-maladie à 7600 francs pour les couples mariés et 3800 francs pour les autres contribuables; l'augmentation de la déduction pour les frais effectifs de garde par des tiers passe de 6000 à 10'000 francs au maximum. En revanche le parlement a refusé de diminuer le taux de l'impôt sur la fortune qui aurait "trop chargé la barque".
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Genève
Genève/Lausanne: manifestation des journalistes romands de Tamedia
Le personnel des titres romands de Tamedia a débrayé pendant une heure jeudi en fin de matinée à Genève et à Lausanne. Une centaine de personnes - journalistes, syndicalistes et élus - se sont réunies devant les locaux de la Tribune de Genève et de 24 heures.
Ce débrayage intervient deux semaines après l'annonce de la restructuration du premier éditeur de Suisse, qui prévoit de supprimer 90 postes dans ses rédactions et 200 autres emplois en fermant ses imprimeries de Bussigny et Zurich. Les titres romands, comme la Tribune de Genève, 24 heures ou le Matin Dimanche, seront particulièrement touchés. Selon leurs projections, un poste sur quatre, voire sur trois passera à la trappe.
Ce plan massif de restructuration signe la mort à petit feu de la Tribune de Genève, qui a déjà perdu environ un tiers de ses forces en dix ans, a affirmé jeudi son représentant du personnel Rocco Zacheo.
Pour son homologue de 24 heures, Erwan Le Bec, il ne s'agit pas d'une nouvelle "charrette" de Tamedia, "mais d'une destruction pure et simple des rédactions". Devant "l'ampleur" de cette annonce, "la première chose à faire serait de tout arrêter et de se mettre autour d'une table pour discuter", a-t-il dit.
Interrogé par Keystone-ATS, il a expliqué que des questions avaient été adressées à la direction de Tamedia, notamment pour savoir quels étaient "les projets précis" du groupe et combien de personnes seraient licenciées. Ces questions sont, pour l'instant, restées sans réponse alors qu'une période de consultation va démarrer. Les détails de la restructuration seront ainsi divulgués par étapes, la semaine prochaine puis dans la première semaine d'octobre.
Bouleversement "inédit"
Durant ce débrayage d'une heure, une banderole noire a été déployée sur la façade de la Tribune de Genève, avec l'inscription "Sans nous, qui parlera de vous ?". L'enseigne a aussi été brièvement modifiée en "Tribune de Zurich". Les manifestants ont aussi brandi de nombreux panneaux, où l'on pouvait notamment lire "Tamedia condamne vos médias" ou encore "L'info romande saignée à blanc."
Les débrayages de Genève et Lausanne ont réuni des journalistes et syndicalistes. Des collaborateurs de l'imprimerie de Bussigny, condamnée à la fermeture, étaient aussi présents.
Des élus se sont aussi déplacés, à l'image de la conseillère d'Etat vaudoise Isabelle Moret. Dans son discours, elle a rappelé que le gouvernement vaudois avait rencontré la direction de Tamedia pour lui faire part de sa "très grande inquiétude pour l'avenir des médias en Suisse romande". La ministre de l'économie a mis en garde face à "ce bouleversement inédit" pour la presse romande. "Nous voulons des médias qui puissent faire correctement leur travail".
Le gouvernement vaudois a demandé à la direction de prolonger la période de consultation prévue au Centre d'impression de Bussigny pour permettre au personnel de formuler des propositions alternatives aux mesures de réduction de postes et à la fermeture du site prévue, indique-t-il aussi dans un communiqué. La direction de Tamedia a donné suite positivement à cette requête de prolongation, affirme-t-il.
"Plan de marginalisation"
Le Conseil d'Etat genevois a aussi eu l'occasion de rencontrer la directrice générale de Tamedia Jessica Peppel-Schulz. Celle-ci a notamment assuré que la Tribune de Genève continuera d'exister, tant sous format papier que digital, même si Tamedia a dit miser davantage sur la marque 24 heures pour sa croissance numérique.
Pas de quoi rassurer les rédactions romandes de Tamedia. Dans leur communiqué diffusé jeudi, elles parlent d'un "plan de marginalisation" de la Tribune de Genève.
A Lausanne, la préoccupation n'est pas moindre: "la stratégie annoncée de développement de 24 heures apparaît peu crédible vu les coupes envisagées." Les moyens du Matin Dimanche sont également "fortement menacés", poursuit le communiqué.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Économie
Un plan d'action cantonal pour accélérer la protection des sols
Vaud se dote d'un plan d'action pour protéger et valoriser ses sols afin de garantir à long terme leurs fonctions essentielles. Il a fixé huit grands objectifs stratégiques à l'horizon 2050, avec une première phase entre 2025 et 2030 reposant sur 80 actions concrètes.
"L'utilisation actuelle des sols, leur imperméabilisation par la construction, les pollutions et leur compaction par des engins contribuent à leur dégradation, ce qui compromet les services essentiels qu'ils rendent à la société", constate le gouvernement.
"En inscrivant la question de la préservation des sols au centre des politiques publiques, le Conseil d’Etat concrétise ainsi une mesure emblématique du Plan climat vaudois afin d'accroître les capacités d'adaptation et de résilience du territoire", indique-t-il jeudi.
La mise en oeuvre de ce plan s'accompagne d'une demande de crédit d'investissement total de six millions de francs au Grand Conseil, réparti en deux objets, l'un de 4,7 millions pour les mesures environnementales et l'autre de 1,3 million pour les mesures agricoles.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Genève
La RTS devra économiser 10 millions de francs en 2025
La Radio Télévision Suisse (RTS) devra économiser 10 millions de francs en 2025. Elle envisage de supprimer 55 postes équivalents temps plein, a-t-elle annoncé jeudi. En cause: la hausse des prix et une baisse continue des recettes commerciales.
La part de redevance perçue par la Société suisse de radiodiffusion et télévision (SSR) étant insuffisante, le groupe doit économiser 50 millions l'an prochain. La RTS veut tout faire pour limiter l'impact sur le personnel et va "miser autant que possible sur les fluctuations naturelles", relève son directeur Pascal Crittin, cité dans le communiqué.
Le nombre de licenciements devrait ainsi être inférieur à 30 sur les 1800 collaborateurs que compte l'entreprise. D'importantes économies sont prévues au niveau des modes de production, avec notamment une simplification de la réalisation d'émissions et la suppression de celles qui ne sont pas prioritaires. Toutes les mesures ont été mises en consultation auprès du personnel.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
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