Rejoignez-nous

Suisse Romande

La féra se fait plus rare dans les filets des pêcheurs

Publié

,

le

Toujours moins de pêche de féra dans le Léman (Photo: DR)

Moins 19% de poissons pêchés dans le Léman en 2017. Avec plus de 847 tonnes capturés, le bilan présente une baisse significative. Une situation inquiétante même pour la féra. Pour la troisième année consécutive, le nombre de tonnes pêché de cette espèce, également appelée corégone, est en baisse. Entre 2016 et 2017, la chute est de 35,3%, soit 476 tonnes capturées. Et les prévisions pour cette année ne sont pas encourageantes. Une situation préoccupante pour Frédéric Hofmann, directeur de la section chasse, pêche et surveillance de la Direction générale de l’environnement :

Frédéric HofmannDirecteur de la section chasse, pêche et surveillance de la Direction générale de l’environnement

Forte de ce constat, la Commission internationale de la pêche dans le Léman a mis au point une première série de mesures visant notamment à préserver les poissons reproducteurs :

Frédéric HofmannDirecteur de la section chasse, pêche et surveillance de la Direction générale de l’environnement

Si la diminution devait se poursuivre dans les années à venir, un second paquet de mesures pourrait être appliqué par la Commission internationale de la pêche dans le Léman. Parmi elles, limiter le nombre de jours de pêche en semaine ou encore le nombre de filets de pêche. En outre, 10 millions d’alevins ont aussi été déversés dans le lac en 2017 et 2018. Mais pour Frédéric Hofmann, ce n’est pas une solution en soi :

Frédéric HofmannDirecteur de la section chasse, pêche et surveillance de la Direction générale de l’environnement

Star du Léman avec la féra, la perche voit en revanche son tonnage augmenter de 24,5% par rapport à 2016. Espèce exotique envahissante, l’écrevisse américaine affiche une hausse de plus de 25%. Il semble en effet qu'elle ait su se faire une place dans le Léman :

Frédéric HofmannDirecteur de la section chasse, pêche et surveillance de la Direction générale de l’environnement
Continuer la lecture
Cliquez pour commenter

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Économie

Inauguration du centre sportif cantonal Estelle Balet à Ovronnaz

Publié

le

Le centre sportif cantonal d'Ovronnaz a été baptisé du nom de la double championne du monde de freeride, décédée en 2016, la Valaisanne Estelle Balet. (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Le Centre sportif cantonal d'Ovronnaz (VS) a subi une cure de jouvence. Entièrement rénové, il a été inauguré jeudi. Il portera désormais le nom d'Estelle Balet, en hommage à la double championne du monde de freeride, décédée en 2016.

Le Centre a rouvert ses portes après deux ans et demi de travaux. Les lieux d'hébergement et les salles de gymnastique ont été totalement rénovés, et le bâtiment, construit en 1982, répond désormais aux normes actuelles, notamment sur le plan sismique et énergétique, indique l'Etat du Valais dans un communiqué.

Avec 95 places, il peut accueillir les participants aux cours de formation Jeunesse+Sport et aux camps des clubs, des fédérations et des écoles, ainsi que le personnel d'encadrement. Toutes les installations et les locaux sont également accessibles aux personnes à mobilité réduite, souligne le canton.

Le coût des travaux s'élève à 12,7 millions de francs. Ils ont été financés via le Fonds de financement de l'investissement et de la gestion des immeubles de l'Etat (FIGI).

La population pourra découvrir le nouveau centre lors d'une journée portes ouvertes prévue le 13 avril prochain.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

Économie

Vetropack à St-Prex (VD): nouvelle mobilisation des employés

Publié

le

Employés et syndicats se sont mobilisés encore une fois jeudi devant Vetropack à St-Prex. (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Plusieurs dizaines d'employés de Vetropack, soutenus par les syndicats, se sont une nouvelle fois mobilisés jeudi après-midi devant l'usine de St-Prex (VD), menacée de fermeture. Ils ont redemandé une prolongation de la procédure de consultation jusqu'au 30 avril.

La direction "campe sur ses positions" et refuse la prolongation du délai de consultation exigé à plusieurs reprises, indique le syndicat Unia dans un communiqué. A l'heure actuelle, la fin de la procédure de consultation est prévue pour le 12 avril.

Les syndicats reprochent aussi à l'entreprise de ne pas fournir "toutes les informations nécessaires au bon déroulement" de la consultation. Ils aimeraient notamment consulter "les études de faisabilité" mentionnées par la direction, lorsque celle-ci a annoncé début mars qu'il n'y avait pas d'autres options que la fermeture pour l'usine de St-Prex, indique Abdou Landy, secrétaire syndical chez Unia, contacté par Keystone-ATS.

Il ajoute que, de manière générale, il faut "plus de temps" pour trouver des solutions et maintenir la dernière verrerie de Suisse. Il rappelle que les partenaires sociaux, mais aussi une task force mise en place entre le canton et la commune de St-Prex, sont en train de chercher des pistes.

L'annonce des dirigeants de Vetropack remonte à début mars. Selon eux, l'usine de St-Prex n'est plus rentable. Plus que centenaire, elle souffre de sa taille, des contraintes liées à son emplacement au coeur d'une zone urbanisée et de sa compétitivité.

Son four à fusion doit aussi être remplacé, mais cet investissement ne serait pas viable sur le plan économique. Le site pourrait déjà fermer durant le deuxième semestre 2024. Environ 180 emplois sont menacés.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

Suisse Romande

Valais: Les chiens de protection font leurs preuves sur les alpages

Publié

le

Le programme de l'Etat du Valais vise à ouvrir le gardiennage des troupeaux à davantage de races de chiens. (Image d'illustration). (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

Le Valais continue à développer son propre programme pour tester et légitimer des chiens de protection des troupeaux contre les loups. Cet été, une trentaine de chiens supplémentaires sont prévus sur les alpages. La Confédération doit encore reconnaître cette formation.

"L’année 2023 a été marquée par la mise en oeuvre sur le plan cantonal du programme de formation des chiens de protection des troupeaux, en collaboration avec Arcadia", l'association suisse pour la sauvegarde du pastoralisme, indique l'Etat du Valais jeudi dans un communiqué. Au total, cinquante-deux chiens supplémentaires, de différentes races (Saint-Bernard, Kangal, Transmontano ou encore Berger des Carpathes), ont pu travailler sur les alpages.

"Sur les quelque 10'000 moutons surveillés par ces chiens, seuls six ont été tués par le loup", annonce le canton. Cet été, près de trente chiens supplémentaires devraient être testés.

Sociables et tolérants

Le but est de donner des outils aux éleveurs pour former leurs chiots à la socialisation, expliquait en juin 2023 à Keystone-ATS Justine Jacquemart, fondatrice d'Arcadia. La validation consiste à s'assurer de la non-dangerosité des chiens, c'est-à-dire qu'ils protègent les troupeaux tout en étant sociables et tolérants avec des êtres humains de passage comme des randonneurs ou des cyclistes.

Le programme de l'Etat du Valais permet d'élargir l'offre proposée aux éleveurs en ouvrant le gardiennage des troupeaux à davantage de races de chiens. Agridea, l'association suisse pour le développement de l’agriculture et de l’espace rural, ne travaille qu'avec deux d'entre elles.

L'Office fédéral de l'environnement doit encore reconnaître cette formation. "L’une des priorités pour le Valais sera de progresser dans le processus de reconnaissance fédérale de la formation Arcadia pour ses chiens de protection des troupeaux", note le canton.

3,6 millions de francs investis

En 2023 en Valais, 3,6 millions de francs ont été investis dans la protection des troupeaux, "principalement pour financer des mesures concrètes sur les alpages, comme la pose de clôtures, la mise en place de parcs de nuit, l’achat de cabanes mobiles, l’engagement de bergers de soutien ou encore l’utilisation de chiens de troupeaux". La part cantonale se monte à 1.1 million de francs.

Pour la saison à venir, le Valais investira à nouveau un montant de 1 million de francs pour la protection des troupeaux. L’enveloppe fédérale, à répartir entre les cantons, n’est toujours pas connue, précise-t-il.

167 alpages exploités

Le Valais compte 167 alpages exploités durant l’été par des éleveurs de moutons. L’hiver dernier, il a actualisé et validé l’ensemble des protocoles de protection, ce qui a permis de les classer en deux catégories principales: raisonnablement protégeables (67) et non raisonnablement protégeables selon les critères de la durabilité économique, sociale et environnementale (100).

En 2023, 401 animaux de rente ont été tués par le loup (415 en 2022) dont 248 pour le Haut-Valais (249 en 2022) et 153 dans le Valais romand (166 en 2022), détaille encore l'Etat du Valais.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

Économie

Des travaux exceptionnels pour que la Drize coule au coeur du PAV

Publié

le

Les quinze éléments préfabriqués en béton pesant jusqu'à 60 tonnes sont prêts à être posés sous la route des Acacias. (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

Des travaux spectaculaires sont prévus dès jeudi soir sur le chantier de remise à ciel ouvert de la Drize à travers les futurs quartiers du projet Praille-Acacias-Vernets (PAV). Il s'agit de poser quinze éléments préfabriqués en béton, de 60 tonnes chacun, sous la route des Acacias.

Cet ouvrage de 12 mètres de long pour 30 mètres de large, s'étend du campus Pictet jusqu'au pavillon Sicli, afin de faire passer la rivière sous la route des Acacias. "C'est une véritable prouesse de génie civil", a relevé le chef du Département du territoire (DT), Antonio Hodgers, qui s'est réjoui de passer à cette phase concrète du projet.

Les éléments en béton seront déplacés grâce à une grue mobile de 210 tonnes, soit l'une des plus imposantes de Suisse. Au total, 80 personnes, réparties en trois équipes, se relaieront toutes les huit heures en continu, pendant plus de 96 heures. La circulation des trams et des voitures sur la route des Acacias reviendra à la normale vendredi 5 avril à l'aube.

Cette opération a nécessité des travaux préparatoires pendant six mois, afin de dévier les multiples réseaux passant en sous-sol et en surface. Le coût de ce chantier s'élève à 5 millions de francs, sur un total de 35 millions prévus pour la première étape de remise à ciel ouvert de la Drize. Actuellement enterrée sous la route des Jeunes, cette rivière coulera à l'air libre sur 2,5 kilomètres.

D'ici 2035

La première étape, qui sera achevée d'ici fin 2025, permettra la renaturation de 450 mètres de rivière sur la rue Boissonas d'une part, jusqu'au pied de la tour Pictet de l'autre. "C'est un changement de paradigme: d'abord on met la rivière et ensuite les réalisations urbaines", a souligné le chef du DT. Il faudra attendre 2035 pour le retour complet de la Drize à l'air libre.

La rivière deviendra un corridor écologique à travers le PAV, assure le DT. Ses berges seront aménagées en espaces publics. La renaturation permettra aussi une meilleure gestion de l'eau en milieu urbain. Le PAV, situé sur les communes de Genève, Carouge et Lancy, comprendra neuf nouveaux quartiers, pour un total de 12'000 logements.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

Derniers titres

Les 2 derniers titres

Votre Horoscope

Poissons

Les Etoiles vous réservent une connexion physique très intense, une passion amoureuse débordante, à déguster comme un gâteau au chocolat !

Les Sujets à la Une

X