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Suisse Romande

Le budget 2024 de l'Etat du Valais approuvé par le Parlement

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Le budget 2024 était sur la table du Grand Conseil valaisan vendredi matin. Il a été accepté non sans critiques. (Image d'illustration). (© KEYSTONE/VALENTIN FLAURAUD)

Le Grand Conseil a adopté vendredi par 73 voix contre 20 et 31 abstentions le budget 2024, non sans critiques. L'UDC l'a refusé, le PLR et le Centre du Haut-Valais se sont abstenus.

L'équilibre du budget 2024 a été obtenu notamment en puisant dans différents fonds alimentés depuis 2017. "Les réserves de l'Etat ne sont pas extensibles, il faut revoir les priorités", a averti le PLR, dont l'avis est partagé par les autres partis de droite.

Le budget 2024 du canton présente des charges totales de 4,48 milliards de francs (+5,7% par rapport au budget 2023), intégralement couvertes par des revenus attendus de 4,49 milliards. Il prévoit un excédent de revenus de 9,5 millions et un excédent de financement de 0,8 million de francs.

Les investissements bruts restent élevés à 643 millions de francs. Si ce montant est inférieur à celui budgétisé en 2023, année record (686 millions), il reste supérieur à celui réalisé au compte 2022 (+16,1%).

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Lausanne

L'occupation des étudiants pro-palestiniens prend fin à l'UNIL

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Des étudiants et militants pro-palestiniens ont tiré un bilan de leur mobilisation mercredi à l'Université de Lausanne. (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

Le dialogue entre l'Université de Lausanne (UNIL) et le collectif pro-palestinien a abouti à un accord. L'occupation du bâtiment Géopolis, qui durait depuis près de quinze jours, a pris fin mercredi soir. Les étudiants ont promis de poursuivre la mobilisation.

Mardi après-midi, la direction de l’UNIL a présenté à une délégation du collectif ses dernières réponses aux revendications. Elles ont été acceptées dans la soirée par l’assemblée générale du collectif.

Si la direction de l'alma mater a à nouveau refusé d’entrer en matière sur le boycott académique réclamé par le collectif, elle a pris un certain nombre d'engagements, dont la création d'une cellule d’experts. Cette dernière évaluera les collaborations avec des instituts scientifiques de pays en guerre "sous l’angle de l’éthique, de l’intégrité scientifique, du droit international et de la liberté académique".

La principale revendication du collectif était justement ce boycott académique. Les porte-paroles des étudiants ont présenté en fin de journée mercredi leurs recherches sur les universités israéliennes avec qui l'UNIL collabore. Le rapport de 30 pages pointerait notamment l’Université hébraïque de Jérusalem (HUJ) et l’Ashkelon Academic College (AAC). Il détaillerait les violations de droits humains commises par ces institutions et leurs collaborations avec l’armée israélienne et des compagnies militaires privées. Joseph Daher est professeur invité à l'Université de Lausanne, et soutien au mouvement :

Joseph Daher était présent au rassemblement, comme soutien au mouvement. Il salue le courage et la détermination de ces étudiants :

Le professeur de l'université espère que la mobilisation ne s'arrêtera pas là :

Pressions dénoncées

En fin d'après-midi mercredi, plusieurs centaines d'étudiants, 1300 selon le collectif pro-palestinien, ont participé à un rassemblement devant Géopolis. S'ils ont détaillé les avancées obtenues dans l'accord, ils ont déploré les pressions de l'Université et la gestion autoritaire du ministre de l'éducation Frédéric Borloz, copieusement hué. Sam est étudiant à l'Université de Lausanne :

"L'accord met fin à l'occupation mercredi soir, mais pas à la mobilisation", ont-ils assuré. "Une voie pour le militantisme s'est ouverte dans toute la Suisse", se sont-ils réjouis. Et le collectif poursuivra la surveillance des engagements pris par l'université. Sam, étudiant de l'UNIL :

En début de soirée, les étudiants ont évacué leurs dernières affaires du hall de Geopolis

Mesures transparentes

Dans l'accord finalement trouvé, l'UNIL accepte d'inciter ses chercheuses à faire preuve "de la plus grande diligence" dans leurs collaborations scientifiques. Elle renforcera par ailleurs le réseau et le dispositif "Scholars at risk" pour les chercheurs palestiniens, ainsi que son appui aux étudiants palestiniens.

La direction mettra également en place un programme de soutien à la reconstruction des capacités académiques palestiniennes et émettra une prise de position sur la situation de ces universités.

Garantissant la transparence sur ces mesures, l'UNIL souligne toutefois qu'elles sont soumises au respect par le collectif des engagements pris de son côté. Elle réitère sa condamnation ferme de tout propos contraire aux valeurs édictées dans sa charte. Les actes et discours répréhensibles qui auront été constatés feront l’objet d’une investigation.

Entre satisfaction et regrets

Le conseiller d’Etat en charge de la formation Frédéric Borloz a salué "la fin de l’occupation non autorisée des locaux de l’Université de Lausanne, conformément à la volonté de l’Université, du Conseil d’Etat et du Grand Conseil". Il s'est dit satisfait de l'issue trouvée sur plusieurs points.

"Il n’y a pas eu d’intervention de police, l’occupation est terminée et le dialogue a pu être maintenu. Il n’y a pas eu non plus de violences physiques ni de déprédations", déclare-t-il dans une note aux médias. Il regrette néanmoins le sentiment d’insécurité vécu pendant trop longtemps par des étudiants et des membres du personnel de l'UNIL.

Le ministre déplore également "les messages injurieux, voire racistes et qui incitent à la haine. Enfin, il y avait clairement d’autres moyens qu’une occupation non autorisée de locaux pour manifester", a-t-il estimé. Les universités doivent rester des institutions dédiées à la recherche de la vérité et à la diffusion du savoir".

Robin Jaunin avec Keystone-ATS

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Vaud

La Poste teste les conseils numériques gratuits dans ses offices

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Actuellement en projet pilote, les prestations numériques gratuites au sein des offices postaux pourraient à l'avenir se généraliser en Suisse (Image d'illustration ©La Poste)

La Poste étend son projet pilote de conseils et de prestations gratuits dans le domaine du numérique. Initialement lancé durant l'été 2023 en Suisse alémanique et au Tessin, il a été étendu en février dernier dans six autres filiales, dont celle de Vallorbe en terres vaudoises.

La Poste suisse expérimente depuis bientôt une année un projet pilote de conseils et de prestations numériques gratuits. Lancé en juillet 2023 dans des filiales de Wetzikon, Gossau et Locarno, cet essai propose un soutien, gratuit, pour les besoins numériques de la clientèle. Utilisation de téléphones portables, soutien pour des formulaires en ligne ou encore accompagnement, les collaborateurs postaux peuvent donc distribuer certains conseils. Depuis février dernier, six nouvelles filiales sont concernées par ce projet pilote. En Suisse romande, il s'agit du Lignon et de Vallorbe.

Un soutien, qui se veut adapté à tous les âges et tous les besoins numériques. Corinne Tschanz est la porte-parole vaudoise de la Poste :

La Poste souhaite donc endosser un rôle de pont, entre le monde physique et le monde numérique :

Ces offres numériques sont déjà proposées dans d'autres offices postaux, mais cela est payant. Le projet pilote entend déterminer si la place existe pour des conseils, gratuits, avec des collaborateurs formés. La porte-parole vaudoise de la Poste, Corinne Tschanz :

Les clients souhaitant des conseils peuvent donc s'adresser directement aux offices de poste. Ils seront reçus par les collaborateurs de la Poste.

Encore en test

Il s'agit donc d'un projet pilote, en essai encore pendant plusieurs semaines. La Poste envisagera ensuite de l'étendre ou non à davantage d'offices postaux du pays. On retrouve Corinne Tschanz :

La Poste annonce poursuivre cet essai pilote jusqu'en juillet 2024.

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Suisse Romande

Le Conseil des jeunes se lance en Ville de Fribourg dès jeudi

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La séance inaugurale du Conseil des jeunes de la Ville de Fribourg se tiendra ce jeudi dans la salle du Grand Conseil (archives). (© KEYSTONE/CHRISTIAN BEUTLER)

Le Conseil des jeunes de la Ville de Fribourg tiendra sa séance inaugurale ce jeudi. Instauré dans le cadre de la stratégie enfance-jeunesse du chef-lieu cantonal, le nouvel organe citoyen a remis ses statuts au Conseil communal le 27 mars dernier.

Le Conseil des jeunes, ouvert aux 15-25 ans qui vivent, travaillent ou étudient en ville de Fribourg, se réunira en séance plénière quatre fois l’an, ont indiqué les autorités fribourgeoises mercredi lors d'une conférence de presse. Sa séance inaugurale aura lieu à 18h30, dans la salle du Grand Conseil, à l'Hôtel cantonal.

Le cahier des charges du comité et la charte, rédigés de manière participative, ainsi que le fonctionnement y seront présentés. Les jeunes désireux de rejoindre le Conseil des jeunes pourront ensuite s’y engager en tant que membre. La séance est publique et sera suivie d’un apéritif, annonce la Ville de Fribourg.

Stratégie ad hoc

Le Conseil des jeunes a été développé dans le cadre de la stratégie enfance et jeunesse "Grandir en ville de Fribourg" et de son objectif "Encourager la participation et la citoyenneté". Sa création répond notamment à l'acceptation de deux postulats, rappelle le communiqué.

Créé par et pour les jeunes, le Conseil est ouvert à toute personne, qu'elle soit aux études, en formation ou en apprentissage. L'organe offre une plateforme active et collaborative d’idées, de débats et de vote. Il aide et permet la réalisation de projets et forme et encourage les jeunes à la vie citoyenne.

Avec un budget

Outil parlementaire, la question permettra en outre d’interpeller le Conseil communal. Bilingue, le Conseil de jeunes gérera de façon indépendante sa communication interne et externe. Il possède son propre logo et bénéficie d’un budget annuel de 10'000 francs et du soutien d’un référent à la Ville de Fribourg.

Avant le jour j, le 27 mars, une délégation du futur Conseil des jeunes avait donc remis officiellement ses statuts au syndic Thierry Steiert et à Mirjam Ballmer, conseillère communale. La rencontre avait alors permis de présenter le travail effectué par la Constituante et le logo du Conseil élaboré par les jeunes.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Genève

Nouveau projet du gouvernement de gratuité des TPG pour les jeunes

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A Genève, le gouvernement revient avec un projet de loi visant à offrir l'abonnement des Transports publics genevois aux jeunes et à accorder une réduction de 50% aux seniors (illustration). (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

A Genève, le gouvernement revient avec un projet de loi visant à offrir l'abonnement des Transports publics genevois (TPG) aux jeunes et à accorder une réduction de 50% aux seniors. Objectif: une adoption par le Grand Conseil à la fin du mois pour une entrée en vigueur en décembre.

Lors de la dernière session parlementaire, les députés n'avaient pas réussi à se mettre d'accord sur les différents amendements des partis et de l'exécutif. Mercredi, devant les médias, le conseiller d'Etat Pierre Maudet, en charge du Département de la santé et des mobilités, a qualifié ce vote négatif de "flibuste parlementaire".

A l'annonce de l'excédent record affiché par les comptes 2023 de l'Etat de Genève, le gouvernement avait voulu une baisse d'impôts pour les personnes physiques et un abonnement des TPG gratuit pour les jeunes. La première proposition ayant été acceptée par le Grand Conseil, il revient avec un nouveau projet de loi visant à concrétiser la seconde.

Traitement en urgence

Son texte reprend les éléments discutés en plénière début mai: gratuité des abonnements TPG pour les jeunes jusqu'à 24 ans inclus, sous condition de formation ou de revenus, rabais de 50% sur les abonnements pour les bénéficiaires de prestations AVS/AI et transfert du Grand Conseil au Conseil d'Etat de la compétence de valider les tarifs élaborés par les opérateurs.

L'exécutif demandera un traitement en urgence à la session de fin mai, dernier moment pour une entrée en vigueur mi-décembre, lors du changement d'horaire des transports publics. "L'attente populaire est importante", a justifié Pierre Maudet. Les abattements pour les jeunes et les seniors coûteront 32 millions de francs la première année.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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