Suisse Romande
Le dossier électronique du patient officiellement lancé en Valais
Les patients valaisans peuvent prendre rendez-vous pour ouvrir un dossier médical électronique. La plate-forme numérique est mise à leur disposition par CARA, une association non commerciale constituée de cinq cantons romands qui promet un système hautement sécurisé.
Actuellement, les patients et les différents acteurs de la santé communiquent essentiellement par courriels, téléphones, courriers, voire même messagerie instantanée, ce qui n'est "pas très efficient, peu sécurisé, génère des coûts importants et peut entraîner des risques d'erreurs", a expliqué vendredi devant la presse à l'Hôpital du Valais Victor Fournier, chef du service valaisan de la santé. Le dossier électronique du patient (DEP) doit désormais faciliter l'échange d'informations et assurer une prise en charge plus rapide et plus adéquate du patient.
Le DEP rassemblera des informations médicales importantes telles que les médicaments prescrits, les allergies détectées ou encore une lettre de sortie de l'hôpital. De quoi éviter par exemple de prescrire des médicaments à double ou de refaire inutilement des examens.
Pour créer gratuitement son DEP et y accéder, le patient doit utiliser la SwissID comme moyen d'identification électronique. Pour effectuer l'ensemble du processus, il doit prendre rendez-vous dans l'un des quatre guichets ouvert sur les sites hospitaliers de Sion, Martigny et, en alternance, de Brigue et de Viège.
Pas d'acteurs privés
A ceux qui s'inquiéteraient de la sécurisation des données médicales contenues dans leur DEP, Victor Fournier indique que "la loi fédérale sur le dossier électronique du patient impose des contraintes très élevées en matière de sécurité informatique. Pour obtenir une SwissID, le processus est compliqué et plus contraignant que dans le domaine bancaire. Et même si le risque zéro n'existe pas, nous évoluons là dans les plus hauts standards en matière de sécurité", rassure le chef de service.
Derrière l'association CARA qui met à disposition le processus et les outils informatiques certifiés nécessaires au fonctionnement du DEP, se trouvent cinq cantons: Valais, Fribourg, Genève, Jura et Vaud. Il n'y a donc pas d'acteurs privés, pas d'entreprises commerciales dans l'association, ce qui est également un gage de sécurité, estiment les partenaires.
2 millions de francs par an
Lancée officiellement vendredi, la plate-forme CARA est cependant ouverte depuis juin 2021 pour tous les cantons impliqués. "A ce jour, quelque 7000 dossiers ont été ouverts, dont environ 200 par des patients valaisans", a précisé Patrice Hof, secrétaire général de CARA.
Du côté du monde médical, quelque 700 organisations au total sont pour l'heure affiliées au système, dont l'Hôpital du Valais, l'Hôpital Riviera Chablais, la plupart des cliniques valaisannes et quelque 170 médecins du canton. Les assureurs maladie en sont exclus par la loi fédérale et l'Etat n'y a pas accès non plus, a précisé Victor Fournier.
Le budget de fonctionnement de l'association s'élève au total à 10 millions de francs par an, soit environ 2 millions de francs pour le Valais. "Cela représente 0,25% du budget du service cantonal de la santé. Par rapport au bénéfice attendu notamment pour le patient, nous considérons que l'investissement important reste raisonnable", a souligné le chef de service.
Préposé cantonal satisfait
En 2015, le dossier de santé en ligne a subi un coup d'arrêt en Valais et les patients n'ont pas eu accès à leur DEP. Sa sécurité avait été mise en cause par le Parti pirate suisse et le préposé cantonal à la protection des données et à la transparence, Sébastien Fanti, avait demandé la suspension du projet.
Aujourd'hui, Sébastien Fanti est "très positif" sur le nouveau système mis en place et a d'ailleurs ouvert son propre DEP. Tous les préposés des cantons romands impliqués sont associés au projet et "travaillent ensemble. Le processus est serein et créatif de valeurs pour les citoyens", indique le préposé valaisan qui ajoute que le système aurait été bien utile durant la pandémie de Covid-19.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Lausanne
Le Chaux-de-Fonnier Patrick Herrmann décroche le Champignac d'or
Patrick Herrmann remporte le Champignac d'or 2024. Alors conseiller communal de La Chaux-de-Fonds, il s'est distingué par sa déclaration dans ArcInfo: "Il y a bien assez de places de parc à La Chaux-de-Fonds. Le problème, c'est que trop de monde les utilise."
C'est la deuxième année consécutive qu'un élu de l'exécutif chaux-de-fonnier remporte cette distinction, puisque Théo Bregnard avait remporté l'édition 2023. Patrick Herrmann a reçu samedi la statuette de plâtre dorée réservée au vainqueur.
Le Champignac d'argent va au conseiller fédéral Guy Parmelin. Le Vaudois est récompensé pour avoir déclaré "Il faut bien commencer par un début" sur les ondes de la RTS-La Première. Le conseiller fédéral a remercié les organisateurs pour cette distinction par le biais d'une petite vidéo.
Trois "étoiles montantes du champignacisme" ont également été distinguées lors de la cérémonie de remise des prix, samedi à Lausanne dans la librairie Basta! Fabrice Moscheni, député UDC au Grand Conseil vaudois, obtient la mention "Unique unicité" pour sa citation dans Le Temps: "Etant l'unique université de Lausanne, l'UNIL restera avec certitude la meilleure université de Lausanne."
25 candidats
Autre députée au Grand Conseil vaudois, la Verte Géraldine Dubuis s'adjuge la mention "Contagion musclée". Lors d'une séance du Parlement vaudois, elle avait déclaré: "Taxons le sucre pour financer la lutte contre les maladies non transmissibles par le sport."
Enfin, l'ex-rédacteur en chef de l'Hebdo et du Temps, Eric Hoesli, remporte la mention "Opération spéciale". Il avait déclaré dans les colonnes du Temps: "Pour le reste, la guerre de longue durée à laquelle la Russie s'est vue contrainte du fait de la résistance des Ukrainiens et du soutien massif apporté à l'OTAN, les Etats-Unis et l'UE, va certainement lourdement influencer d'éventuelles discussions."
Le Grand Prix du Maire de Champignac existe depuis 1988 et récompense "les plus belles performances oratoires romandes" sélectionnées durant l'année par les lecteurs du journal "La Distinction". Cette année, 25 candidats étaient en lice.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Vaud
Reportage: au cœur des pistes de ski la nuit
La rédaction de LFM a suivi une opération nocturne aux côtés d'un snowmaker (nivoculteur) à la station de Leysin. Responsable des installations qui produisent de la neige la nuit, il nous fait découvrir l'envers du décor des pistes de ski.
Que se passe-t-il sur les stations de ski une fois le soleil couché? Difficile de le savoir étant donné qu’elles ferment toutes en fin d’après-midi. Pourtant, du personnel travaille toute la nuit pour entretenir les pistes et notamment les équipements qui produisent de la neige. A Leysin, c'est Nicolas Rouzé qui gère cette tâche. Yann Rossier l'a accompagné le temps d'une soirée pour mieux connaître le fonctionnement des ces installations. Reportage.
Hockey
Stéphane Charlin pas content de lui
Titulaire face à la Suède jeudi avec la Suisse, Stéphane Charlin n'a pas pu se montrer aussi décisif qu'en club. Mais le portier des Langnau Tigers est déjà passé à autre chose.
Patrick Fischer et Lars Weibel, respectivement sélectionneur et directeur des équipes nationales, avouaient dernièrement que la situation des gardiens les préoccupait moins qu'il y a deux ans. Car oui, la succession de Leonardo Genoni et Reto Berra est un sujet d'importance.
Seulement aujourd'hui avec des garçons tels qu'Akira Schmid ou Connor Hughes en Amérique du Nord, mais aussi Sandro Aeschlimann, Ludovic Waeber ou Stéphane Charlin en National League, la Suisse ne va pas se retrouver "à poil" au moment où les légendes vont se retirer.
Pour la partie inaugurale de l'Euro Hockey Tour en Suisse, Patrick Fischer avait confié le filet à Stéphane Charlin. Dans l'Emmental, on raconte d'ailleurs que le mot infranchissable se dit désormais Stéphane Charlin. Et c'est on ne peut plus logique si l'on s'attache aux statistiques du gardien des Langnau Tigers cette saison. En 18 matches, le portier genevois, qui retournera chez les Aigles dès la saison 2025/26, affiche un pourcentage d'arrêts de 95,21% et 1,61 goal encaissé par rencontre. Jusqu'ici, Charlin n'a capitulé qu'à 29 reprises. Fou.
Onze minutes de flou
Jeudi soir face à la Suède, le dernier rempart des Tigers a commencé la partie sur les mêmes bases. Solide devant sa cage, parfois chanceux avec un tir sur les montants, Charlin a réussi un premier tiers à la hauteur de sa réputation. Puis il y a eu ce tiers médian où la Suisse a encaissé quatre goals en 11 minutes.
Alors au moment de discuter avec le portier de 24 ans après le match, il y avait un peu d'ironie à l'analyse de cette séquence où il a presque pris plus de buts en quelques minutes que durant la saison. "Je l'avoue, j'ai eu une période un peu creuse, c'est un autre niveau, constate-t-il. Il y a de meilleurs joueurs et c'est vrai que je n'ai pas été à mon meilleur durant ces onze minutes."
Très sévère avec lui-même, le gardien de l'équipe de Suisse n'a pourtant pas énormément de choses à se reprocher sur cette rencontre, même s'il est évident qu'il aurait pu garder son équipe dans le match selon les circonstances. "En enlevant ces onze minutes, on fait une très bonne performance face à une très bonne équipe, analyse-t-il. Il n'y a pas que des choses à jeter. Dans le troisième tiers, on a dominé."
Alors qu'elle avait réussi à juguler les assauts suédois pendant deux minutes en double infériorité numérique, la Suisse n'a pas su construire là-dessus. "On a perdu le momentum, regrette Charlin. Ils ont eu des power plays et on n'a pas su marquer en supériorité numérique. C'était à contre-courant de ce que l'on voulait bâtir après s'être sorti sans mal de deux minutes à 3 contre 5."
Une question de résilience
Comme tout bon gardien, le Genevois a rapidement mis de côté ce match pour se concentrer sur le prochain. Avec trois postes disponibles pour le mois de mai et le Mondial à Herning, il faut aussi penser plus loin.
"Chaque joueur a envie de marquer les esprits à chaque match, et des fois on n'y arrive pas, estime-t-il. Avant le match, je me motive afin de faire une bonne performance, mais après le match, j'essaie de ne pas trop y penser. Je suis déjà en train de me demander sur quoi je peux m'améliorer. On doit avoir cette résilience."
Gageons que s'il revient devant le filet durant ce tournoi, Charlin aura à coeur de redevenir le mur qu'il est dans l'Emmental.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Genève
CHI de Genève: Fuchs gagne la Finale du Top 10, Guerdat 9e
Martin Fuchs tient enfin son premier succès dans la prestigieuse Finale du Top 10, disputée vendredi dans le cadre du CHI de Genève.
Le Zurichois de 32 ans, invité de dernière minute pour cette épreuve, a triomphé en selle de Leone Jei. Steve Guerdat se classe quant à lui 9e.
Jamais mieux classé que 5e dans cette Finale du Top 10, Martin Fuchs avait plus que jamais envie d'ajouter cette ligne à son palmarès. "C'est mon épreuve préférée", a-t-il rappelé après son deuxième parcours mais avant de connaître le dénouement. "Cette année, j'ai tout tenté en montant Leone Jei", a-t-il ajouté.
Quatrième à l'issue de la première manche, Martin Fuchs a sorti le grand jeu sur le second parcours pour signer son deuxième sans-faute de la soirée, en 47''02. Ses trois derniers rivaux n'ont pu que s'avouer vaincus, le favori Henri von Eckermann (1er après une manche) ayant même été victime d'un refus de son cheval King Edward.
Vice-champion du monde 2018 et champion d'Europe 2019 en individuel, Martin Fuchs signe ainsi un nouveau succès de prestige à Palexpo où il a déjà gagné à deux reprises le Grand Prix dominical (2019, 2021). Il avait pris confiance jeudi soir en s'adjugeant le Trophée de Genève, sur Conner Jei cette fois-ci.
Guerdat manque le coche
Vainqueur à trois reprises de cette épreuve (2010 avec Jalisca Solier, 2018 sur Alamo et 2023 avec Venard de Cerisy), Steve Guerdat n'a donc pas signé la passe de quatre. Le Jurassien, qui avait décidé de monter Iashin au lieu de Venard vendredi, a commis une faute rédhibitoire en première manche, sur l'ultime obstacle.
Le champion olympique 2012 et vice-champion olympique 2024 a pris tous les risques sur un second parcours plus court que le premier. Mais il a fait tomber une nouvelle perche et doit se contenter du 9e rang. Il aura l'occasion de se rattraper dimanche, avec Dynamix de Belheme, dans un Grand Prix qu'il a déjà remporté trois fois.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
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