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Suisse Romande

Le pouvoir au coeur des Journées du Patrimoine

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Les Journées européennes du Patrimoine, c’est ce week-end en Suisse. Pour cette 24e édition, 21 sites sont à découvrir en terres vaudoises samedi et dimanche.

Le thème cette année : « l’héritage du pouvoir ». Il se décline dans le canton de Vaud en 5 catégories. Laurent Chenu, conservateur cantonal des monuments et sites :

Laurent ChenuConservateur cantonal, VD

La thématique de l’héritage du pouvoir résonne particulièrement dans l’esprit de Pascal Broulis. Le conseiller d’Etat est en charge du patrimoine bâti du canton :

Pascal BroulisConseiller d'Etat, DFIRE, VD

En marge de la présentation du programme, les autorités cantonales ont dévoilé "traverse", une application pour découvrir le patrimoine transfrontalier franco-suisse. Lancée à l’occasion des Journées européennes du Patrimoine, l'application est le fruit du programme Interreg Suisse-France. Téléchargeable gratuitement dès ce jeudi, elle permet de consulter des fiches et invite à déambuler de lieu en lieu :

Pascal BroulisConseiller d'Etat, DFIRE, VD

L'application est au bénéfice d'un financement commun total de 803'000 francs. La Suisse met 530'000 francs, la France 273'000, la moitié de cette dernière somme provenant de fonds européens. Le canton de Vaud contribue à hauteur de 56'000 francs.

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Lausanne

Champs ravagés par les corvidés: plan d'action pour 2025

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Les corvidés ont proliféré ces dernières années dans certaines régions vaudoises, notamment sur la Côte et dans la Broye, où ils ne rencontrent pas de prédateurs naturels et où la nourriture est abondante (archives). (© Keystone/ADRIEN PERRITAZ)

Face aux ravages causés sur les cultures agricoles par les corneilles noires et les corbeaux freux, le Conseil d'Etat vaudois annonce un plan d'action pour le premier trimestre 2025. Le projet est d'abord mis en consultation durant le mois d'octobre auprès des acteurs concernés, a indiqué jeudi le gouvernement.

En janvier dernier devant le Grand Conseil, la députée PLR Marion Wahlen, qui porte ce combat au niveau du Grand Conseil, s'était dit "dépitée" par "l'inaction" des autorités alors que la problématique est "reconnue partout" sur le terrain. Elle avait alors interpellé le ministre de l'environnement Vassilis Venizelos à ce sujet.

Le conseiller d'Etat lui avait répondu que le gouvernement prenait "la situation très au sérieux" et qu'un "plan d'action" serait présenté durant le premier semestre 2024. Un timing qui n'a pas pu être respecté.

Echanges d'expériences

Dans sa réponse à une simple question de la même députée, le Conseil d'Etat explique dans ses décisions hebdomadaires "qu'il a dû revoir le planning annoncé pour la présentation de son plan d'action en raison de la charge de travail importante liée notamment à d'autres espèces causant des dommages aux milieux agricoles".

Le projet de plan d'action va être mis en consultation durant le mois d'octobre 2024 auprès des acteurs concernés (notamment la Commission consultative de la faune), informe-t-il. "Après traitement des prises de position exprimées lors de la consultation, le plan d'action pourrait être adopté par le Conseil d'Etat durant le premier trimestre 2025", ajoute-t-il.

"Le Conseil d’Etat est conscient des dégâts occasionnés par les corvidés dans notre canton et poursuit ses efforts pour finaliser le plan d'action pour la gestion des corvidés en milieu agricole. Plusieurs échanges d'expériences ont été réalisés ce printemps et l'été dernier avec Agroscope et les cantons de Genève, Fribourg et du Tessin", indique-t-il encore.

Sur la Côte et dans la Broye

Pour rappel, une pétition avait été lancée en 2022 pour demander au gouvernement "des actions concrètes, immédiates et efficaces". Le texte avait ensuite été largement soutenu par le Parlement.

L'agriculture vaudoise reste toujours démunie face aux ravages causés sur les cultures par les corneilles noires et les corbeaux freux. Les corvidés ont proliféré ces dernières années dans certaines régions, notamment sur la Côte et dans la Broye, où ils ne rencontrent pas de prédateurs naturels et où la nourriture est abondante. Ils s'attaquent aux semis et jeunes plants de maïs, tournesols, soja et autres céréales.

Les vignes, tout comme les cultures maraîchères et fruitières, sont aussi touchées. Il en résulte d'importantes pertes de production, de temps et de revenus pour les agriculteurs.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Vaud

L'accueil familial de jour, solution méconnue pour faire garder les enfants

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©Fondation pour l’accueil familial de jour des enfants

La Fondation pour l’accueil familial de jour des enfants (FAJE) a lancé une campagne d'information. Celle-ci vise à promouvoir l'accueil familial de jour. Elle s'adresse tant aux parents qu'aux professionnels.

Il existe une alternative aux crèches et autres structures d’accueil collectives. Il s’agit de l’accueil familial de jour. C’est-à-dire que les enfants sont gardés à domicile, dans un cadre familial, chez les professionnels. C’est ce que l’on appelait les mamans de jour, même si ce terme tend à disparaître.

Sylvie LacostePrésidente du secrétariat général de la FAJE

La Fondation pour l’accueil familial de jour des enfants a lancé début septembre une campagne pour promouvoir cette option. On peut la voir notamment dans les transports publics. Celle-ci concerne tant les familles que les personnes qui souhaiteraient prendre en charge des enfants. Il est essentiel de jouer sur ces deux tableaux car la situation risque de devenir critique. Sylvie Lacoste, présidente du secrétariat général de la FAJE.

Sylvie LacostePrésidente du secrétariat général de la FAJE

Selon Sylvie Lacoste, il faudra massivement ré-engager des accueillantes et accueillants d’ici l’année prochaine.

L’accueil familial de jour représente 15% des places. Les 85 autres pourcents sont composés de structures d’accueil collectif, comme les crèches ou les UAPE. L’accueil familial de jour reste donc relativement méconnu. Comment expliquer ce déséquilibre entre les structures? Selon Sylvie Lacoste, il y a aussi une certaine méfiance envers l’accueil familiale de jour, qui découle d’un manque d’information.

Sylvie LacostePrésidente du secrétariat général de la FAJE

À noter que la demande pour l’accueil familial reste relativement stable et ne tend pas à excéder l’offre contrairement aux crèches par exemple. 

 

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Culture

Lausanne: le MCBA propose une plongée dans l'imaginaire de la mer

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Plusieurs récifs coralliens, reproduits au crochet, sont présentés dans la nouvelle exposition du MCBA à Lausanne. (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

Pour sa nouvelle exposition, le Musée cantonal des Beaux-Arts de Lausanne (MCBA) propose un voyage sur le thème de mer. Les oeuvres présentées, entre enchantement et tragédie, montrent comment les artistes ont imaginé la mer du 19e siècle à nos jours.

A voir jusqu'au 12 janvier 2025, "Thalassa! Thalassa!" démarre dès le hall d'entrée du MCBA, dont la verrière a été recouverte de feuilles argentées par l'artiste lausannoise Sandrine Pelletier, comme si une vague géante s'était écrasée sur le vitrage. L'exposition se déploie ensuite sur deux étages, tous deux découpés en trois parties, comme autant de territoires à explorer: rivages, profondeurs et abysses.

La mer y est vue sous tous ses aspects. Le rivage, par exemple, peut être celui des muses du tableau "Soir antique" d'Alphonse Osbert - qui sert d'affiche à l'exposition -, où la mer et l'horizon sont sources d'émerveillement. Ces mêmes rivages sont aussi évoqués sous une forme moins romantique, avec par exemple plusieurs tableaux sur le début du tourisme balnéaire, voire dramatique, à l'image de photos de migrants échoués sur des plages espagnoles.

Après les rivages, l'exposition devient "verticale" avec une descente dans les profondeurs et les abysses. Cette plongée se fait notamment au travers de deux classiques littéraires, "Vingt mille lieues sous les mers" de Jules Verne et la "Petite sirène" d'Andersen. Mais aussi grâce aux différents objets et oeuvres exposés, de collections de coquillages aux représentations des abysses par les surréalistes, en passant par des extraits des premiers documentaires sur les animaux marins.

Coraux en crochet

Le clou de l'exposition tient sans doute au projet "Crochet Coral Reef", soit la création en crochet de récifs coralliens. Cette oeuvre collaborative s'est développée à travers le monde sous l'initiative de deux soeurs australiennes, Margaret et Christine Wertheim. A Lausanne, ce sont six îles coralliennes qui sont exposées, créées par 4000 adeptes du crochet pour le musée Burda à Baden-Baden en Allemagne. Sous ses apparences joyeuses et archi-colorées, cette installation "immersive" se veut, surtout, comme une action artistique en réaction à la mort programmée des coraux.

Jeudi lors de la présentation de l'exposition à la presse, les deux commissaires Catherine Lepdor et Danielle Chaperon ont expliqué qu'elles n'avaient pas conçu "une exposition sur la mer, mais sur l'imaginaire de la mer". Un imaginaire qui embrasse toutes sortes d'émotions, même si ce sont surtout des tonalités sombres et angoissantes qui ressortent de l'exposition.

Celle-ci se clôt d'ailleurs sur une oeuvre de Miriam Cahn, "Notre fond de mer", où une femme et son enfant sombrent dans les abysses. Juste à côté, une installation vidéo de Yael Bartana montre, sur fond noir et avec une bande-son anxiogène, une pluie ininterrompue d'objets évoquant des drames collectifs, notamment des guerres et naufrages.

"Le titre de l'exposition, Thalassa ! Thalassa ! (c'est-à-dire mer ! mer !) est un cri de joie. Mais cette tonalité de joie n'est plus vraiment actuelle aujourd'hui", a remarqué Catherine Lepdor, évoquant les drames liés à la mer et les différentes atteintes à sa biodiversité.

Pour créer cette exposition, le MCBA s'est appuyé sur ses propres collections, ainsi que sur plusieurs prêts de collections privées et de musées suisses ou européens, à l'image par exemple du musée d'Orsay et du Petit Palais à Paris ou de musée de la Vie romantique à Vienne.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Économie

Le Conseil d'Etat approuve le plan directeur communal de Vevey (VD)

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La Ville de Vevey a obtenu le feu vert du Canton pour son Plan directeur communal visant à orienter la stratégie d'aménagement du territoire de la commune pour les 15 à 25 prochaines années (archives). (© Keystone/NOEMI CINELLI)

Le Conseil d'Etat vaudois a approuvé jeudi le plan directeur communal de Vevey. Cette planification vise à orienter la stratégie d'aménagement du territoire communal pour les 15 à 25 prochaines années conformément à la loi sur l'aménagement du territoire et les constructions.

Selon cette loi, un plan directeur communal (PDCom) est obligatoire pour les communes se trouvant dans un périmètre compact d’agglomération, rappelle le gouvernement dans ses décisions hebdomadaires. La planification de Vevey définit un programme de 26 objectifs, se déclinant en 110 mesures spécifiques, dans les domaines suivants: tissus urbains et programmation, mobilité, espaces publics, énergie, biodiversités et risques environnementaux.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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