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Suisse Romande

Le Tribunal cantonal acquitte en appel 27 activistes du climat

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La Cour d'appel pénal du Tribunal cantonal fribourgeois a prononcé mercredi un acquittement général pour les 27 prévenus ayant recouru contre leur condamnation en juin 2021 après avoir bloqué l'accès de Fribourg Centre le jour du Black Friday en novembre 2019 (archives). (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Le Tribunal cantonal (TC) fribourgeois a acquitté mercredi 27 militants du climat qui avaient perturbé le Black Friday le 29 novembre 2019 au centre commercial Fribourg Centre. Ils avaient été condamnés à des peines pécuniaires en première instance le 18 juin 2021.

Le juge de police de la Sarine avait alors infligé à 30 activistes des peines pécuniaires allant jusqu’à 400 francs pour avoir bloqué l’une des entrées du centre, afin de gêner le bon déroulement des soldes et dénoncer la surconsommation. La Cour d'appel pénal du TC a tenu audience lundi à Granges-Paccot, suite à l’appel de militants.

Pour la majorité, la procédure s'est déroulée par écrit. Mais sept militants âgés de 22 à 32 ans, que le juge avait reconnus coupables de contrainte, car ils avaient physiquement empêché les clients d’accéder au centre commercial en s’enchaînant à des caddies, se sont présentés personnellement devant la Cour d’appel pénal.

Assistés en appel de six avocats fribourgeois, lausannois et genevois, les activistes ont obtenu un gain de cause. Les trois juges de la Cour d'appel pénal du Tribunal cantonal fribourgeois ont d’abord acquitté I‘ensemble des prévenus du chef de prévention de contravention à la loi sur le domaine public.

Contribuer au débat

La cour a considéré que la simple absence d'autorisation de manifester, et de faire ainsi un usage accru du domaine public, ne pouvait justifier une condamnation pénale lorsque I'acte de défiler, en silence ou en scandant des slogans, cherche à contribuer au débat de société relatif au changement climatique.

En cela, la Cour d'appel pénal s'est référée à la jurisprudence de la Cour européenne des droits de I'Homme (CEDH) en lien avec la liberté d'expression.

Pour les manifestants qui ne se sont pas limités à défiler, à scander des slogans ou à brandir des pancartes, mais se sont installés devant I'entrée principale du centre de façon à en entraver I'accès, mais sans violence et sans causer de dommage, les juges ont considéré que leur action pouvait aussi bénéficier de la protection privilégiée offerte par la CEDH.

Satisfaction de mise

En ce qui concerne enfin les sept manifestants qui avaient été condamnés par le juge de police pour contrainte pour s'être enchaînés à des caddies et avoir de la sorte fait un barrage symbolique de I‘entrée principale de Fribourg Centre, la Cour d'appel pénal n'a pas retenu I'infraction de contrainte à leur charge.

En effet, dans la mesure où leur action a été structurée de telle manière que les autres entrées et sorties du centre commercial restent accessibles moyennant un détour, l'intensité nécessaire pour conclure à un acte de contrainte au sens du Code pénal n'était pas donnée.

Ces sept manifestants écopent néanmoins d’une amende 150 francs. Dans un communiqué publié mercredi, dans la foulée de l'arrêt du TC, les mouvements Extinction Rebellion et Grève du climat n'ont pas manqué de faire part de leur grande satisfaction.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Suisse Romande

Moutons: Le Valais intensifie sa lutte contre le piétin

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Le piétin est une maladie bactérienne touchant les moutons, entraînant une inflammation purulente des onglons et accompagnée de fortes douleurs. Elle est encore répandue aujourd’hui et touche environ un mouton sur cinq (image symbolique). (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Le Valais intensifie son engagement contre le piétin, une maladie bactérienne douloureuse touchant les moutons, qui entraîne une inflammation purulente des onglons. Sur les cinq prochaines années, le Valais va investir plus d'un million de francs dans cette lutte, coordonnée au niveau national, mais dont l'exécution est confiée aux cantons.

Actuellement, cette maladie touche environ un mouton sur cinq. L'objectif est de réduire la prévalence de la maladie à 1% d'ici 2029, explique lundi le canton dans un communiqué.

Concrètement, pendant les cinq ans à venir, tous les troupeaux d’ovins, dont l’enregistrement est obligatoire auprès de la banque de données sur le trafic d’animaux (BDTA), feront chaque année l’objet d’un prélèvement d’échantillons. Celui-ci aura lieu entre le 1er octobre et le 31 mars.

Si le test se révèle positif, les troupeaux doivent être assainis aux frais de leur exploitant. Cela consiste d'abord à veiller aux soins corrects (parage) des onglons des animaux; chaque bête du troupeau doit ensuite passer dix minutes dans un pédiluve, un bassin contenant un produit désinfectant; enfin les exploitants doivent prendre toutes les mesures d'hygiène nécessaire pour éviter une réinfection, détaille le vétérinaire cantonal Eric Kirchmeier, conscient que cela représente un "certain défi".

C'est aussi un défi pour le canton et ses partenaires qui doivent vérifier tous les troupeaux en six mois, ajoute-t-il. Si un troupeau n'a pas été contrôlé, il sera considéré comme potentiellement contaminé et mis sous séquestre, c'est-à-dire qu'il ne pourra pas être mis en alpage communautaire par exemple, explique Eric Kirchmeier.

Plus de 35'000 têtes

Si l'assainissement est à la charge de l'exploitant, le canton paie tout ce qui concerne les contrôles, les tests et les aspects administratifs. Les détenteurs d'ovins participent, eux, avec une somme allant de 30 à 90 francs par troupeau selon la taille de celui-ci.

"Cette participation a été décidée au niveau fédéral, parce que cette lutte était voulue par les associations d'élevages d'ovins de Suisse", précise le vétérinaire cantonal. Le canton du Valais figure parmi les quatre cantons suisses les plus importants en matière d’élevage ovin. Il compte plus de 35’000 têtes de bétail. Le piétin des moutons n'est pas dangereux pour l'homme.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Vaud

Ensemble hospitalier de La Côte: formule spéciale pour les assurés CSS

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Les assurés CSS profiteront notamment d'un parcours de soins intégré (image d'illustration : ©PIXABAY / marionbrun)

L’ensemble hospitalier de la Côte s’associe à la CSS. Ensemble, ils proposeront une nouvelle formule dès le 1er janvier. L’idée : proposer aux clients de l’assureur-maladie CSS une offre spéciale.

Un traitement spécial pour les assurés CSS. L’ensemble hospitalier de la Côte a annoncé aujourd’hui le lancement d’une nouvelle offre, en collaboration avec l’assureur-maladie. L’idée est d’offrir un accompagnement personnalisé aux patients CSS. Ils pourront notamment profiter de soins intégrés pour organiser leur parcours médical, de d’avantage de prévention et d’un dossier électronique du patient. L’offre sera active dès le 1er janvier prochain.

Cela va-t-il représenter une économie pour l’ensemble hospitalier ? Réponse de Mikael de Rham, directeur général de l’Ensemble hospitalier de la Côte.

Mikael de RhamDirecteur général de l'Ensemble hospitalier de la Côte

La CSS, de son côté, assure que cette nouvelle offre ne rimera pas avec une augmentation des primes. Philomena Colatrella, CEO de la CSS.

Philomena ColatrellaCEO de la CSS

Cette nouvelle offre ne risque-t-elle pas de complexifier le paysage médical, notamment pour les personnes âgées ? Mikael de Rham, directeur général de l’Ensemble hospitalier de la Côte.

Mikael de RhamDirecteur général de l'Ensemble hospitalier de la Côte
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Lausanne

Le "J1" détrône le Crêt de la Neige pour le titre de toit du Jura

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L'ancien point culminant du massif du Jura, le Crêt de la Neige, photographié depuis Le Reculet en 2024. (UNIL/KEYSTONE) (© Keystone/UNIL)

Le Crêt de la Neige (1718 m) a perdu son titre de plus haut sommet du Jura. Un pic jusqu'ici anonyme, culminant à 1720,83 m d'altitude dans le Jura français et désormais baptisé "J1", a été identifié en juillet par une équipe de l'Université de Lausanne (UNIL).

"Le J1 n’avait pas attiré l’attention jusqu’ici, probablement parce qu’il n’est pas très apparent, entouré d’arbres, et que les méthodes traditionnelles de calcul par triangulation se basent sur l’intervisibilité des pics", a déclaré György Hetényi, professeur à l’Institut des sciences de la Terre (ISTE), lundi dans un communiqué.

Jusqu'à présent, deux sommets situés dans la partie française du Jura, le Crêt de la Neige et le Reculet, se disputaient le titre de point culminant de ce massif de plus de 360 kilomètres de long, le long de la frontière franco-suisse. Les cartes topographiques divergent encore sur ce point à l'heure actuelle, poursuit l'UNIL.

Une équipe de l'ISTE décide d'en avoir le coeur net. "J’avais aperçu une courbe de niveau sur une des cartes qui était intrigante et pas très lisible ", explique György Hetényi.

Bouleversements au sommet

Une campagne de mesures dites de "GPS différentiel" - consistant à placer pendant quelques heures une antenne sur les sommets afin d'obtenir leur altitude avec une précision de l’ordre du centimètre à l'aide de satellites et du réseau GPS permanent - est alors lancée avec l'autorisation de la préfecture de l'Ain (F).

Les résultats viennent bouleverser la hiérarchie du toit du Jura. Non seulement le "J1", situé lui aussi dans la partie française du massif, s'impose comme nouveau roi, dominant le Crêt de la Neige de 2,75 m, mais un autre pic nouvellement mesuré, le "J2" vient égaler le Crêt de la Neige "à 1718 mètres et quelques centimètres". Le Reculet et ses 1717,14 m se voit donc relégué à la quatrième place.

Les mesures ont été effectuées aux pointes de rocher fixes les plus hautes de chaque sommet, et les calculs présentent une marge d’erreur de 5 centimètres maximum, précise l'UNIL. «"Nous nous attendions à une différence, mais pas à ce qu’elle soit si prononcée ", commente György Hetényi.

Localisation secrète

Comme le Crêt de la Neige, le "J1" - baptisé en clin d'oeil au K2 dans le Karakorum au Pakistan - se situe dans la Réserve naturelle nationale de la Haute Chaîne du Jura. Celle-ci abrite des espèces rares comme le grand tétras et le lynx, dont l'équilibre est "très sensible aux pérégrinations humaines, et en particulier hors sentier". Pour cette raison, la localisation exacte du "J1" n’a pas été rendue publique.

Les résultats de la campagne de mesure ont été publiés dans les Mémoires de Géologie (Lausanne).

Le plus haut sommet du Jura suisse demeure quant à lui inchangé. Il s'agit du Mont Tendre, qui pointe à 1679 m d'altitude dans le Jura vaudois.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Lausanne

Des protections menstruelles en libre accès à Lausanne

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Lausanne installe des distributeurs de protections menstruelles en libre service dans plusieurs endroits de la capitale vaudoise. Sont concernés les installations sportives, bibliothèques, musées ou certains établissements scolaires.(Image d'illustration © KEYSTONE/Laurent Gillieron)

La Ville de Lausanne va mettre à disposition des protections menstruelles gratuites dans ses infrastructures sportives, ses bibliothèques, ses musées et ses établissements scolaires dès la 7P. Pour toucher toutes les populations, des protections sont aussi disponibles dans les structures d’aide d’urgence lausannoises. Le déploiement se fera progressivement dès ce mois de septembre.

"En mettant à disposition des protections menstruelles gratuites dans les bâtiments et infrastructures communales, nous souhaitons faciliter la vie des filles et des femmes", explique Emilie Moeschler, municipale en charge des sports et de la cohésion sociale.

"Par exemple, avoir accès à ces protections sur site peut dépanner une sportive et lui permettre de s'entraîner", illustre-t-elle. "Rendre visible et banal l'accès à ces protections, c'est aussi une manière de briser les tabous qui existent autour des règles, souligne Mme Moeschler.

La Ville va installer des distributeurs dans les bibliothèques municipales et les principales installations sportives communales, telles que les piscines, le stade de Coubertin ou encore le centre sportif de Mauvernay.

Emilie MoeschlerMunicipale lausannoise chargée de la cohésion sociale et du sport

Le dispositif s'étendra dans un second temps à l'ensemble des installations et centres sportifs gérés par la Ville, mais aussi dans les musées communaux ainsi que dans les toilettes accessibles au public dans les bureaux de l'administration.

Inclure les femmes précarisées

"Nous souhaitons toucher un public aussi large que possible. Et cela inclut aussi les femmes précarisées, sans domicile fixe, pour qui l'accès à ces protections représente un véritable besoin", relève encore Mme Moeschler.

Depuis ce printemps, les quelque 350 femmes fréquentant chaque année le dispositif d'urgence lausannois ont accès à des protections menstruelles dans les structures d'accueil de jour et, grâce à un financement cantonal, aussi dans les hébergements d’urgence.

Emilie MoeschlerMunicipale lausannoise chargée de la cohésion sociale et du sport

La Ville rappelle que le projet-pilote lancé par le Canton de Vaud en 2021 dans 51 établissements scolaires vaudois indiquait que 63% des élèves menstruées ont utilisé les distributeurs installés dans les écoles principalement pour du dépannage et que 3% d'entre elles ont mentionné les utiliser pour des raisons financières. Enfin, 20% des élèves estimaient que la démarche a diminué le tabou lié aux règles dans leur établissement.

Robin Jaunin avec Keystone-ATS

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