Coronavirus
Les actions de solidarité se multiplient en Suisse romande
Les actions de solidarité se multiplient en Suisse romande entre voisins et sur les réseaux sociaux. De l'aide est proposée notamment aux personnes âgées et aux parents. Certains se proposent pour prêter une chambre à du personnel soignant frontalier.
A Genève, les annonces d'habitants proposant leur aide à leurs voisins âgés se multiplient dans les immeubles. Une page Facebook dédiée à l'entraide dans le canton et la région a été créée à la fin de la semaine passée. Mardi en début d'après-midi, elle comptait plus de 7700 membres, qui indiquent ce qu'ils peuvent faire et où, de Thonon-les-Bains (F) à l'ouest lausannois en passant par Genève.
Les membres proposent surtout de faire des courses ou d'aller à la pharmacie, moins souvent de garder des enfants, sortir un chien ou conduire quelqu'un, voire de prêter une chambre à du personnel soignant frontalier afin d'éviter les trajets, ont pu constater les bureaux régionaux de Keystone-ATS.
Dans le canton de Vaud, des affichettes proposant d'inscrire son nom pour aider concrètement une personne âgée fleurissent aussi. Si des initiatives individuelles existent, c'est surtout l'organisation Pro Senectute qui a lancé le concept: "Plus fort ensemble".
"L'idée est que des gens se rendent solidaires et disponibles dans un immeuble pour aider un senior", explique Tristan Gratier, président de Pro Senectute Vaud. Les 600 bénévoles vaudois de l'association ont ainsi collé quelques milliers de ces affichettes, notamment dans les villages ou quartiers solidaires du canton.
Sur les réseaux sociaux, de nombreuses initiatives de partage essaiment, notamment pour les familles et la garde ou l'occupation des enfants.
Cyclistes mobilisés
Dans le canton de Neuchâtel, plusieurs groupes de soutien sont nés sur Facebook. Le groupe Solidarité neuchâteloise, le plus important, compte plus de 3000 membres. Créée à l'origine pour soutenir les parents et les enfants, la page reçoit beaucoup de propositions pour des transports ou des achats de nourriture.
Une forte mobilisation s'organise aussi pour les indépendants: une pétition pour sauver les entreprises neuchâteloises a déjà recueilli plus de 1500 signatures en ligne en moins de deux jours.
Dans le chef-lieu neuchâtelois, le Black Office, qui aide en temps normal des particuliers à réparer ou à entretenir leur bicyclette, propose de son côté de livrer dès mercredi gratuitement à vélo des livres d'une librairie de la place et les articles d'une coopérative de producteurs régionaux.
Gestes pour les loyers
A Martigny (VS), le mécène Léonard Gianadda a choisi de faire un geste d’une hauteur globale de 80'000 francs en faveur des résidents de ses 430 appartements. Ceux-ci se verront offrir une réduction sur leur loyer d’avril variant entre 100 et 250 francs, selon la grandeur du logement.
A St-Maurice (VS), les sœurs de Saint-Augustin ont adressé un courrier aux locataires de leur régie immobilière, avec un billet de 100 francs à l’intérieur, afin de réduire leur prochain loyer. Sur Facebook, le groupe "Monthey, Notre ville" offre un listing de personnes prêtes à aider les personnes confinées.
Basketteur fribourgeois reconverti
Dans le canton de Fribourg, des jeunes proposent leurs services pour garder des enfants, au sein de leur famille ou au-delà, à prix modique ou gratuitement. Ainsi, une étudiante signale avoir un agenda complet jusqu'à fin avril, selon La Gruyère. Le trihebdomadaire mentionne encore l'initiative du basketteur gruérien du Fribourg Olympic Boris Mbala. Ce dernier s'est aussi mis à disposition pour du baby-sitting.
Dans le Jura, Delémont propose un portail d'informations et d'entraide entre prestataires de services et personnes vulnérables ou astreintes à rester à domicile. La page internet recense les commerçants qui offrent des livraisons à domicile, les personnes proposant des gardes d'enfants ou les maraîchers privés de marchés mais disposant de légumes.
A Moutier (BE), le Conseil municipal a mis sur pied deux services d'aide à la population: un service de livraison des achats et un service d'aide à la garde d'enfants. Les Prévôtois qui peuvent rendre ce genre de services communautaires peuvent s'inscrire à l'adresse www.moutier.ch/entraide.
Par ailleurs, une opération de soutien envers le personnel soignant a démarré dimanche soir en Suisse romande. A 21h00, certains habitants se mettent à applaudir aux fenêtres et à leurs balcons. Originaire d'Italie, l'action dénommée "minute applause", doit se répéter chaque soir et risque de prend de l'ampleur au fil des jours et des semaines.
Coronavirus
Un comité interparti milite pour le "oui" à la loi Covid-19
La loi Covid-19 doit être prolongée pour protéger les personnes vulnérables. Un comité rassemblant tous les partis sauf l'UDC a plaidé lundi pour le "oui" à la votation du 18 juin.
En vigueur depuis septembre 2020, la loi Covid-19 a déjà été soumise par deux fois au peuple qui l'a acceptée par plus de 60%. Le Parlement et le Conseil fédéral souhaitent que certaines mesures soient prolongées jusqu'à fin juin 2024, pour ne pas être pris au dépourvu en cas de flambée épidémique l'hiver prochain.
La prolongation porte sur une partie des mesures, comme l'importation de médicaments, le soutien à la recherche médicale ou encore la compatibilité internationale du certificat Covid. Mais la loi prolongée a été attaquée en référendum par des opposants aux mesures anti-coronavirus.
Protéger les vulnérables
Même si le Covid-19 a déjà disparu dans l'esprit de beaucoup, il reste imprévisible, a mis en garde le comité interpartis à Berne devant la presse. Il faut rester sur ses gardes. "C'est d'autant plus important pour protéger les personnes particulièrement vulnérables", a dit le conseiller national Lorenz Hess (Centre/BE).
"La pandémie n'est pas encore terminée pour les personnes immunodéprimées", soit entre 100'000 et 200'000 personnes, a poursuivi la conseillère nationale Manuela Weichelt (Verts/ZG).
La loi autorise la mise sur le marché de médicaments même s'ils ne sont pas encore autorisés en Suisse. De plus, elle garantit la production de médicaments Covid-19. Ces médicaments ne seraient plus accessibles en cas de refus.
Certificat à garder
Le comité a aussi plaidé pour le maintien du certificat Covid, avant tout pour des raisons de compatibilité internationale, d'autres pays réclamant toujours le certificat pour voyager.
Et le député Jörg Mäder (Vert'libéraux/ZH) de rassurer: "il est hautement improbable que le certificat soit à nouveau utilisé dans le pays. Cela serait tout au plus envisageable si une nouvelle variante dangereuse du virus apparaissait et menaçait gravement les soins de santé".
Les premiers sondages donnent une avance au "oui". Si le peuple refuse, toutes les dispositions seront abrogées à la mi-décembre 2023.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Coronavirus
Loi covid-19: un comité en faveur du oui voit le jour
Les partisans de la loi Covid-19 ont formé un comité du oui en vue de la votation fédérale du 18 juin. Le conseiller national bernois Lorenz Hess (Le Centre) a confirmé à Keystone-ATS une information de la NZZ am Sonntag.
Ce troisième passage par les urnes semble moins cristalliser les passions que pendant la pandémie, estime le parlementaire. C'est pourquoi il a fallu du temps pour qu'un comité du oui se réunisse. "Mais il ne faut pas croire que le oui à la loi Covid est gagné d'avance", ajoute le Bernois. "Bien qu'à l'exception de l'UDC, tous les partis soutiennent la loi, il est important de montrer l'exemple avec un comité du oui."
Le comité ne bénéficiera pas d'importants moyens financiers pour faire campagne. "Les ressources des partis sont déjà fortement sollicitées pendant cette année électorale", poursuit Lorenz Hess. La campagne en faveur de la loi Covid-19 se limitera donc à une conférence de presse et une présence sur les réseaux sociaux.
Les opposants déjà actifs
Le comité du oui regroupe un large éventail de représentants politiques. Outre Lorenz Hess, il compte le conseiller aux Etats Josef Dittli (PLR/UR), et les conseillères et conseiller nationaux Manuela Weichelt (Verts/ZG), Jörg Mäder (Verts'libéraux/ZH) et Sarah Wyss (PS/BS).
Les opposants à la loi Covid sont déjà actifs depuis quelques jours. Le comité du non est composé du mouvement Mass-Voll, des Amis de la Constitution, d'Helvethica Ticino et du mouvement fédératif romand.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Coronavirus
Appel à supprimer les mesures "inutiles" de la loi Covid-19
Les opposants à la loi Covid-19 ont lancé jeudi le combat contre la prolongation de ce texte soumise aux urnes le 18 juin. Ils appellent à mettre fin à des mesures qu'ils jugent "inutiles et nuisibles" et à "retrouver enfin la normalité".
La pandémie est terminée, l'Organisation mondiale de la santé (OMS) l'a elle-même proclamé le 5 mai dernier, ont martelé à plusieurs reprises les membres du comité référendaire devant la presse à Berne.
Le monde entier est libéré du coronavirus. "Le monde entier ? Non, dans un petit pays peuplé d'irréductibles Helvètes, le Conseil fédéral croit encore à une hypothétique variante dangereuse", a ironisé le co-président des Amis de la Constitution, Roland Bühlmann.
Une loi inutile
Pour les membres du comité, il est pourtant "plus que temps" de tourner la page. Pour Nicolas Rimoldi, président du mouvement Mass-Voll, l'heure doit être à la réconciliation. Il n'y a plus aucune raison valable de prolonger une loi qui a provoqué "tellement de souffrances et qui n'a rien apporté".
Nous n'avons pas besoin de cette loi pour gérer une urgence épidémique, la loi sur les épidémies suffit, a argumenté Michelle Cailler, présidente du Mouvement fédératif romand. Nous n'avons pas non plus besoin du certificat Covid pour voyager. Si une vaccination est requise pour entrer dans un pays, le carnet de vaccination reconnu dans le monde entier suffit, a-t-elle ajouté.
Les référendaires critiquent en particulier la possibilité de réintroduire le traçage des contacts ou le certificat Covid - le "pass de la honte", selon Mme Cailler.
"Rapport de guerre"
De telles mesures ont créé une "société à deux vitesses", ont "discriminé" une partie de la population et provoqué d'énormes dégâts: entreprises fermées, existences détruites et dommages à la santé, en particulier chez les jeunes.
Le bilan se lit "comme un rapport de guerre", accuse Maria Pia Ambrosetti, du parti Helvethica Ticino, qui a remporté deux sièges aux récentes élections cantonales. La prolongation des mesures risque de provoquer de nouvelles fermetures de restaurants et de commerces, bien qu'elle ne repose sur aucune base scientifique.
Les référendaires estiment que, pour la première fois, le vote sur la loi Covid-19 ne sera "pas faussé". Les arguments déterminants des deux votes précédents ont disparu, selon eux: les aides financières lors du premier vote, le 13 juin 2021, le certificat Covid et le vaccin pour le second, en novembre de la même année.
"Mensonges" des autorités
Les référendaires tirent à boulets rouges contre les "mensonges" du Conseil fédéral, et en premier lieu d'Alain Berset. Le ministre de la santé avait affirmé que le certificat Covid prouve que l'on n'est pas contagieux, c'est faux, affirment-ils.
De la même manière, on nous a vendu la vaccination comme une solution miracle et pourtant les preuves de son efficacité sont maigres, a ajouté M. Bühlmann. Différentes personnalités ont reconnu que les vaccins ne protégeaient pas contre l'infection ou la propagation du virus.
Cela n'a pas empêché la Confédération de dépenser des milliards pour l'achat de vaccins qui nous sont restés sur les bras, a-t-il ajouté. Et Alain Berset n'a plus cité la vaccination en lançant la campagne en faveur d'un "oui" à la loi Covid-19 au début du mois.
Le président de la Confédération a en revanche affirmé que la loi permettrait de financer la recherche de nouveaux médicaments. Cela ne bénéficie qu'à l'industrie pharmaceutique, a accusé Michelle Cailler.
Le comité référendaire a déposé le 30 mars près de 60'000 signatures. Le Parlement a prolongé en décembre dernier et jusqu'à fin juin 2024 des mesures inscrites dans la loi Covid-19, mais quasiment aucune n'est encore appliquée. Si la prolongation est rejetée dans les urnes, elles seront abrogées avec effet à la mi-décembre 2023.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Coronavirus
L'OMS déclare la fin de l'urgence internationale
L'Organisation mondiale de la santé (OMS) a mis fin à l'urgence internationale sur le coronavirus. "C'est avec un grand espoir que je le déclare", a affirmé vendredi le directeur général Tedros Adhanom Ghebreyesus
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
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