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Suisse Romande

Les ossements retrouvés sur un glacier valaisan ont été identifiés

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La police valaisanne avait découvert les ossements humains en été 2022. (© Police cantonale valaisanne)

Les ossements humains découverts sur le glacier de Corbassières sur les hauts de la commune de Val de Bagnes en septembre 2022 ont été identifiés: il s'agit d'un Anglais disparu en 1974.

L'homme était alors âgé de 32 ans, précise la police valaisanne jeudi dans un communiqué. Il avait été porté disparu dans le secteur du Grand-Combin le 31 décembre 1974.

Les éléments découverts sur place ont permis d'effectuer des recoupements: "Nous avons retrouvé une clé de voiture qui, une fois débarrassée de sa rouille, a révélé une marque anglaise, et un abonnement de ski sur lequel était encore visible le nom de la station et l'année de son acquisition, soit 1974", a précisé à Keystone-ATS Stève Léger, porte-parole de la police cantonale.

Des analyses ADN ont été menées. L'identité du disparu a ensuite été confirmée grâce à la collaboration avec les services de police de Grande-Bretagne via Interpol.

Fichier de disparus

C'est la police qui a découvert les ossements l'été dernier. "En matière de disparition, nous n'abandonnons jamais. Avec la fonte des glaciers et après analyse et recoupements, nous avons établi que nous avions des chances de retrouver une personne à cet endroit", expliquait alors Stève Léger.

Héliportées par l'armée sur le glacier de Corbassière, les forces de l'ordre ont ensuite retrouvé en quelques minutes les ossements. Ceux-ci ont été prélevés et acheminés à la médecine légale laquelle collabore avec l’identité judiciaire de la police cantonale à dessein d’identification.

La police cantonale a un fichier de 300 personnes disparues depuis 1925, dont près de la moitié en montagne. "Ces dossiers sont constamment analysés", souligne Stève Léger, conscient que, derrière ces disparitions, il y a des familles qui attendent une réponse.

Deux autres squelettes

Les ossements d'un alpiniste allemand avaient été découverts le 26 juillet 2022 par deux alpinistes français sur le glacier du Stockji à Zermatt. Une semaine plus tard, toujours en Valais, un deuxième squelette humain avait été retrouvé sur le glacier Chessjen dans la région de Saas Fee.

La fonte des glaciers provoque de plus en plus régulièrement des rejets de corps de personnes disparues depuis plusieurs dizaines d'années. En juin 2012, le glacier d'Aletsch avait rendu des ossements de trois frères disparus en 1926. En juillet 2017, le glacier de Tsanfleuron avait rendu le couple Dumoulin de Savièse (VS) disparu le 15 août 1942.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Sport

Faut-il casser sa tirelire pour faire carrière dans le sport?

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En 2024, Charles Devanaty (gauche) a notamment participé aux Championnats d'Europe d'athlétisme à Rome ainsi qu'aux Jeux Olympiques à Paris. ©KEYSTONE/Jean-Christophe Bott

Le financement est un point central dans la vie des sportifs d'élite. Aides étatiques, associations, fondations, sponsors: c'est parfois un équilibre fragile pour les athlètes.

Si les grandes stars arrivent à vivre de leur sport, la plupart des athlètes de haut niveau doivent travailler à côté. Le nouveau Chef du service de l’éducation physique et du sport du canton de Vaud, Cédric Bovey, a une grande expérience, notamment dans le milieu associatif. Alors, quelle place prend le financement dans la vie des sportifs?

Cédric BoveyChef du service de l’éducation physique et du sport du canton de Vaud

Charles Devantay a choisi de concilier travail et sport. Avec un emploi à 50%, le sprinteur  parvient à maintenir un niveau semi-pro. Mais cela signifie qu'il faut trouver des sponsors.

En fin d’année, le Vaudois a perdu un soutien important. Pour pouvoir continuer sa carrière sportive, il avait alors deux solutions: augmenter son taux de travail, ce qui ne faisait pas forcément sens, ou compenser cette perte financière. Il a opté pour la seconde option en lançant un crowdfunding.

Au final, pour les sportifs d’élite, cette recherche de sponsors représente presque un travail à part entière.

Charles DevantaySprinteur

Pour ceux qui répondent par la négative, les raisons qui sont le plus souvent évoquées sont le fait qu'ils soutiennent déjà d'autres athlètes. "Il en a aussi pour qui ça ne fait simplement pas partie de leur stratégie commerciale. Et des fois, c'est juste 'on a pas envie', sans qu'il y ait vraiment de raison. Des fois c'est un peu dur à accepter." Le sprinteur constate aussi que certaines entreprises sont plus réticentes à sponsoriser des sportifs depuis la pandémie de Covid. "Les gens osent moins", résume le Vaudois.

Dans cette recherche de sponsors, la popularité joue également un rôle.

Charles DevantaySprinteur

S'ajoute à cela la pression de devoir faire de bons résultats. Des aides existent également. Elles passent principalement via des associations ou des fondations. Quel serait le monde idéal pour Charles Devantay en matière de financement?

Charles DevantaySprinteur

Cédric Bovey n'est pas tout à fait d'accord avec ces propos.

Cédric BoveyChef du service de l’éducation physique et du sport du canton de Vaud

Mais est-ce que l'État pourrait faire plus pour aider les sportifs? Oui, répond Cédric Bovey, mais on en revient aux associations et fondations.

Cédric BoveyChef du service de l’éducation physique et du sport du canton de Vaud

Pour rappel, l'initiative populaire “Pour une politique sportive vaudoise ambitieuse !” demande que le Canton alloue 1% de son budget au sport, soit 100 millions de francs. Le contre-projet propose d'investir près de 72 millions.

Un problème aussi culturel

Et s’il est si compliqué de vivre uniquement grâce au sport, c’est aussi par manque de reconnaissance.

Charles DevantaySprinteur

Le Chef du service de l’éducation physique et du sport du canton de Vaud, Cédric Bovey, confirme et ajoute que la politique joue un rôle là-dedans.

Cédric BoveyChef du service de l’éducation physique et du sport du canton de Vaud

 

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Lausanne

Réforme de la loi sur la haute école pédagogique en consultation

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La loi sur la HEP est entrée en vigueur le 1er août septembre 2008. Lors de l'élaboration de cette loi, la HEP à Lausanne comptait alors quelque 800 étudiants, contre actuellement plus de 3000 personnes qui la fréquentent, un effectif qui pourrait dépasser la barre des 4000 d'ici quelques années. (© Keystone/LAURENT GILLIERON)

La loi vaudoise sur la Haute école pédagogique (LHEP) va être réformée. Le Conseil d'Etat a mis mercredi en consultation un avant-projet de révision jusqu'au 14 février prochain. Il prévoit une nouvelle fonction de vice-recteur, une autre de chargé de cours ainsi que des changements liés aux conditions contractuelles du personnel d'enseignement et de recherche.

La LHEP est entrée en vigueur le 1er août septembre 2008. Lors de l'élaboration de cette loi, la HEP à Lausanne comptait alors quelque 800 étudiants, contre actuellement plus de 3000 personnes qui la fréquentent, un effectif qui pourrait dépasser la barre des 4000 d'ici quelques années. Cette croissance nécessite de faire évoluer le cadre légal, explique le gouvernement dans un communiqué.

L'avant-projet mis en consultation est basé sur le retour d'expérience de la HEP ainsi que sur le suivi de cette institution et de ses relations avec les services employeurs, précise le Canton. Le Conseil d'Etat a donné au Département de l'enseignement et de la formation professionnelle (DEF) l'autorisation de réformer la loi.

La révision prévoit, outre l'adaptation des structures de la HEP au développement institutionnel, des changements en lien avec les conditions contractuelles du personnel d'enseignement et de recherche (PER), ainsi que l'introduction d'une nouvelle fonction de chargée ou chargé de cours.

Procédure de réclamation nouvelle

L'avant-projet comporte aussi des adaptations à l'évolution du droit intercantonal et fédéral ainsi que l'introduction d'une procédure de réclamation sur les décisions relatives aux cursus des étudiants. Celle-ci se base sur le modèle de la loi sur les hautes écoles vaudoises de type HES, destinée à permettre à certains cas d'être résolus sans avoir à ouvrir une procédure formelle de recours.

Des modifications sont également proposées au niveau de la direction de l'institution, notamment dans sa composition, les modalités d'engagement de ses membres et son organisation. Sans changement pour la rectrice ou le recteur, qui serait comme aujourd'hui engagé par le Conseil d’Etat par mandats renouvelables de cinq ans, une nouvelle fonction de vice-rectrice ou vice-recteur est proposée.

Ce poste serait particulièrement dédié aux aspects de formation et aurait pour mission spécifique de veiller aux liens avec les services employeurs, précise le DEF. Le vice-recteur ainsi que les autres membres de la direction, de deux à six membres au maximum, seraient quant à eux engagés par le recteur, sous réserve de l'accord préalable du DEF pour le vice-recteur.

Renouvellement et évaluation détachés

Actuellement, les membres du PER sont engagés pour une durée de six ans, renouvelables en fonction d'une évaluation périodique conduite à chaque fin de période contractuelle. Le projet mis en consultation propose de détacher l'évaluation périodique de la notion de renouvellement, suggère la nouvelle réforme.

Les membres du PER seraient ainsi engagés pour une période initiale de quatre ans. Sous réserve d'une conclusion positive de celle-ci, les membres du PER seraient ensuite engagés à durée indéterminée. Une évaluation périodique des membres du PER serait toutefois maintenue, selon une périodicité de six ans à compter de la fin de la période initiale, dans une perspective de démarche qualité.

Cette mise en consultation fait suite à une première série d'échanges conduits au printemps 2024 avec diverses commissions et associations internes à la HEP ainsi qu’avec les partenaires associatifs et syndicaux, souligne encore le Conseil d'Etat.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Genève

La Banquise de retour jusqu'en avril en face du Jet d'eau

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Pour la troisième année de suite, "La Banquise" prendra dès mercredi ses quartiers en face du Jet d'eau, dans la rade de Genève. Elle proposera une zone de détente avec trois saunas (archives). (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

Pour la troisième année de suite, "La Banquise" prendra dès mercredi ses quartiers au pied du Jet d'eau, dans la rade de Genève. Jusqu'au 6 avril, elle proposera une zone de détente, avec trois saunas, et une buvette. Le lancer de haches sera une nouvelle fois au programme.

"La Banquise est très attendue en cette période de l'année, un public très varié s'y presse et cela contribue aussi à faire vivre les quais en hiver", a indiqué mardi la conseillère administrative de la Ville de Genève Marie Barbey-Chappuis, dans un communiqué. La magistrate en charge des sports et de la sécurité a lancé ce projet en 2023.

L'espace hivernal est proposé sur le quai marchand des Eaux-Vives, à proximité de la jetée du Jet d'eau. Il comprend trois saunas chauffés au feu de bois, une yourte de repos, des douches alimentées par l'eau du lac et des cabines pour se changer.

Côté sport, l'initiation au lancer de hache se déroule lors de sessions de 5 à 10 minutes, selon l'affluence et le temps d'attente, précise la Ville de Genève. La population peut aussi pratiquer le "mattcurling", une variante du traditionnel curling sur glace qui se joue sur une piste en synthétique.

www.geneve.ch/banquise

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Lausanne

Le gouvernement devra se prononcer sur les abattoirs de proximité

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Les abattoirs de proximité sont plus respectueux des animaux qui doivent être transportés sur de moins longues distances (image prétexte). (© KEYSTONE/GIAN EHRENZELLER)

Le Conseil d'Etat vaudois devra se prononcer sur la question des abattoirs de proximité sur son territoire. Les députés du Grand Conseil ont accepté mardi la prise en considération partielle d'un postulat en ce sens déposé par la Verte Anna Perret.

"L'objectif n'est pas de cantonaliser les abattoirs, mais d'obtenir un rapport relatif aux besoins en abattoirs sur le territoire afin de préserver un circuit court", a souligné la postulante. Les abattoirs de proximité permettent selon elle de "répondre aux besoins des éleveurs, aux attentes des consommateurs et d'éviter une concentration de cette activité dans de grands abattoirs industriels qui ne sont pas compatibles avec un système alimentaire durable".

Le gouvernement estimait de son côté que le réseau d'abattoirs devait bien être redéfini, mais il considérait une intervention de sa part inopportune car contraire à la liberté d'entreprise.

La socialiste Amélie Cherbuin a invité à intégrer dans la réflexion la question des abattoirs mobiles se déplaçant à domicile. "Cela améliorerait encore le bien-être animal et allégerait la pression sociale occasionnée par la construction de nouveaux abattoirs", a-t-elle estimé.

Au final, les députés ont accepté la prise en considération partielle du postulat et son renvoi au Conseil d'Etat par 64 oui, 16 non et 36 abstentions.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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