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Suisse Romande

Les Vert-e-s s dénoncent la politique suisse en matière climatique

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La présidente des Vert-e-s Lisa Mazzone a plaidé samedi en faveur d'une politique familiale moderne. (© KEYSTONE/CYRIL ZINGARO)

La présidente des Vert-e-s Lisa Mazzone a stigmatisé samedi lors de l'assemblée des délégués la politique climatique du Conseil fédéral. Mais elle a estimé que le peuple pouvait corriger le tir comme l'a montré le rejet du projet d'extension des autoroutes.

"La politique climatique suisse n'est pas exemplaire. La politique climatique suisse est catastrophique", a déclaré Lisa Mazzone. "Et plus catastrophiques encore seront ses conséquences", a ajouté la Genevoise, dénonçant dans la foulée les coupes budgétaires du Conseil fédéral.

"C'est le passage en force idéologique de l'alliance PLR-UDC. Le Conseil fédéral No Future est en marche". Mais la présidente des Vert-e-s a aussitôt repris un ton combatif en évoquant devant l'assemblée des délégués à Peseux, commune de Neuchâtel, le vote du 24 novembre quand la population a refusé le projet d'extension des autoroutes.

Législature de référendums

"Cette victoire, personne ne nous l'enlèvera", a lancé devant plus d'une centaine de délégués Lisa Mazzone, rappelant que les observateurs n'accordaient que très peu de chances de succès au référendum. C'est en référence à ce succès que Lisa Mazzone a évoqué une législature de référendums si le Conseil fédéral ne devait aux yeux des Vert-e-s ne pas prêter plus d'attention aux enjeux de société.

Dans son discours présidentiel, plusieurs fois interrompu par des applaudissements, la Genevoise a rappelé les valeurs qui animent les Vert-e-s, "une Suisse plus ouverte, plus solidaire, plus écologiste". Elle a donc plaidé pour un renforcement des droits fondamentaux et le respect de tous les êtres humains, quelle que soit leur identité de genre.

L'Europe face à Trump

Devant les délégués, Lisa Mazzone n'a pas manqué de commenter le retour de Donald Trump à la Maison-Blanche, évoquant des temps sombres. "Nous nous attendions au pire depuis son élection. Mais lorsque cela se produit réellement, avec une telle violence comme cette semaine, cela n'en est pas moins révoltant et terrifiant".

Face à cette évolution, les Vert-e-s ont appelé la Suisse à resserrer ses liens avec l'Europe. "Les accords pour une relation plus étroite se trouvent maintenant sur la table. Précisément maintenant, nous disons oui", a déclaré leur présidente, en exigeant une protection des salaires. "Ce n'est pas l'Europe qui est dangereuse. C'est le repli", a jouté Lisa Mazzone qui fêtait son 37e anniversaire.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Économie

Cinq cures historiques du canton ont été rénovées

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Ultime réalisation d'un programme de réhabilitation piloté par l'Etat de Vaud, la cure de Vufflens-le-Château vient couronner une série de rénovations menées à l'échelle cantonale. (© Etat de Vaud/DGIP)

L'Etat de Vaud a fini de rénover cinq cures historiques du canton. Après celles de Bière, de Dommartin, de Romainmôtier et de Rougemont, c'est celle de Vufflens-le-Château qui a été inaugurée vendredi par les autorités cantonales et communales. Un crédit de près de 6 millions de francs avait été consacré à cet effet.

Ce vaste programme de réhabilitation prévoyait la rénovation des façades, toitures, ouvertures, isolations et installations techniques. Les travaux ont aussi permis de réduire la consommation énergétique des bâtiments. Un alliage de préservation du patrimoine et de durabilité, résume le Canton dans un communiqué.

"La remise en état des cinq édifices a permis de redonner tout leur lustre à des structures érigées entre le 17e et le 19e siècles, tout en respectant leur conception originelle. L'authenticité de chaque bâtiment a été conservée, est-il souligné. Ces cures de jouvence ont été conduites en collaboration avec des artisans locaux.

Même s'il en a déjà vendu plusieurs ces dernières années, l'Etat de Vaud reste propriétaire de 130 cures sur son territoire.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Économie

Yverdon: le peuple se prononcera sur le parking de la place d'Armes

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Le peuple yverdonnois donnera son avis sur le futur visage de la place d'Armes en mai prochain (archives). (© Keystone/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

La population yverdonnoise aura le dernier mot sur le parking de la place d'Armes au coeur de la Cité thermale, qu'il soit souterrain ou hors terre. Le Conseil communal a voté jeudi soir une mouture amendée du compromis de la Municipalité tout en rejetant l'initiative populaire en faveur d'un parking à 1000 places. Les deux versions seront ainsi opposées en mai.

C'est le "projet du siècle", comme l'a relevé un conseiller communal, qui était le gros morceau de l'ordre du jour du législatif d'Yverdon-les-Bains. Et dans le même temps, un vieux serpent de mer: à savoir trouver la meilleure solution pour donner un nouveau visage à cette place centrale devant la gare, notamment le nombre de places de parc envisagé, entre critères environnementaux et commerciaux.

Car pour rappel, la place d'Armes a fait déjà l'objet d'une kyrielle de projets d'aménagement depuis le milieu des années 60. Le compromis finalement obtenu en 2019 (de la Municipalité à majorité de droite) - avec mille places de parc - avait abouti à un préavis négatif du canton. La nouvelle majorité de gauche avait ensuite présenté un projet redimensionné comptant 430 places pour les voitures, 160 pour les motos et 1000 pour les vélos.

Puis, le collectif Aménagement et Parking Place d'Armes (CAPPA) a lancé son initiative défendant à nouveau un parking à mille places. Le texte avait récolté fin 2023 plus de 4500 paraphes, alors que 3060 étaient nécessaires. Il en va de la survie des activités commerciales dans la ville, argumente le comité.

Un compromis modifié

Et enfin, c'est un nouveau compromis qui a été trouvé et présenté en juin 2024 par la Municipalité comme un contre-projet à l'initiative populaire. Entre les 430 places pour les voitures de son précédent projet et les 1000 demandées par l'initiative, l'exécutif a proposé 600 places. C'est ce préavis qui était soumis en débat devant les conseillers communaux jeudi soir, avec un crédit de 585'000 francs pour mener les études nécessaires au redimensionnement du parking.

Après près de 3h de débat, le Conseil communal a voté en faveur du préavis de la Municipalité, mais amendé par la majorité de gauche du plénum. La modification adoptée demande "un élargissement du périmètre d'étude et de ne pas limiter le projet à un parking souterrain", résume à Keystone-ATS Pierre Dessemontet, syndic d'Yverdon-les-Bains.

"L'amendement ouvre le jeu à des alternatives, comme la réalisation de parkings en silo et une distribution des places ailleurs dans la ville, mais toujours dans le périmètre du centre-ville", poursuit le syndic. L'amendement stipule 600 places dans l'ouvrage de la place d'Armes et 200 places en surface. La mention "souterrain" est gommée dans ses conclusions.

Le Conseil communal a aussi rejeté l'initiative populaire, évitant ainsi qu'elle n'entre en force. Elle est donc soumise de facto au vote populaire. Les citoyens yverdonnois se prononceront ainsi sur les deux objets (préavis amendé et initiative), certainement en mai, selon M. Dessemontet. "En cas de double oui, c'est l'initiative qui, de droit, passe en premier", précise-t-il d'emblée.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Vaud

Moins de nuisances sur l'A9 en 2025

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L'A9 entre Vennes et Chexbres fera l'objet de travaux jusqu'en 2031 (photo d'illustration: ©OFROU).

Jusqu’à cinq grues pourraient être posées sur l’A9 cette année. Ceci afin de réaliser le plan de chantier prévu par l’Office fédéral des routes. Il a été présenté ce vendredi. Au programme : assainissements de ponts, reconstruction de murs de soutènement ou encore remplacement d’une paroi anti-bruit.

La ronde des travaux continue sur l’A9. L’Office fédéral des routes a présenté son plan de chantier 2025 ce vendredi. Au programme : assainissements de ponts, reconstruction de murs de soutènement ou encore remplacement d’une paroi anti-bruit. Des travaux « classiques » selon les experts, après une année 2024 exigeante sur le plan technique. Frédéric Rondeau, chef de projet à l’Office fédéral des routes.

Frédéric RondeauChef de projet à l'Office fédéral des routes

La chaussée montagne des tunnels de Chauderon et de la Criblette, cités par Frédéric Rondeau, ont été complètement assainis l’an dernier. Pour ce qui est de la chaussée lac, il faudra attendre 2027. Pourquoi ce laps de temps ?

Frédéric RondeauChef de projet à l'Office fédéral des routes

Détricotage du projet Belmont

Quant à l’autre « dossier tunnel », celui de Belmont, il est toujours bloqué. Un recours contre le projet d’agrandissement est entre les mains du Tribunal fédéral. Contraint de mettre le dossier entre parenthèses, l’Office fédéral des routes a décidé de revoir sa planification. En divisant le dossier, il pourrait avancer sur les travaux non litigieux dès 2029. Doit-on comprendre que l’OFROU commence à perdre espoir pour ce qui concerne l’agrandissement ? On retrouve Frédéric Rondeau, chef de projet à l’Office fédéral des routes.

Frédéric RondeauChef de projet à l'Office fédéral des routes

En 2025, la Confédération investira donc 70 millions de francs sur l’A9, soit l’équivalent de l’an dernier. Une nuance de taille tout de même : les chantiers se dérouleront essentiellement de jour contrairement à l’an dernier. Les nuisances seront ainsi réduites, selon l’OFROU. Frédéric Rondeau nous éclaire tout de même sur l’impact des différents chantiers sur les usagers.

Frédéric RondeauChef de projet à l'Office fédéral des routes

Les usagers de la route doivent s’attendre à des limitations à 60 ou 80 km/h, avec des zones de déviation de trafic sur la voie opposée.

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Genève

Genève veut urbaniser le secteur des citernes à Vernier

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Genève veut réduire l'emprise des pétroliers à Vernier pour urbaniser le secteur. Le canton en abrite encore 120, sans avoir aucune obligation légale de le faire. (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

Genève veut réduire l'emprise des pétroliers à Vernier pour urbaniser le secteur. Sur les 140 à 180 citernes qui restent en Suisse romande, le canton en abrite encore 120, sans avoir aucune obligation légale de le faire.

"Genève n'a pas à avoir les réserves stratégiques de pétrole de toute la Suisse romande. La loi fédérale sur l'approvisionnement économique du pays ne comporte pas d'obligation cantonale en matière de stockage des hydrocarbures", a indiqué vendredi devant les médias le conseiller d'Etat Antonio Hodgers, en charge du Département du territoire. Les réserves doivent exister, mais pas nécessairement là.

La question ayant été clarifiée, le canton et Vernier, qui est la cinquième ville romande, veulent réaménager le secteur. Situé en périphérie lors de sa création dans les années 1960, il est à présent entouré d'habitations et bien desservi en transports publics. Un projet au long court, car 60% de sa superficie est en mains privées et le reste loué à long terme par les collectivités publiques.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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