Suisse Romande
Orages : Cossonay particulièrement arrosé
De violents orages se sont abattus samedi en fin d'après-midi sur la Suisse romande, notamment à Genève. La pluie, mêlée à des grêlons, est tombée en grande quantité. Elle était accompagnée de violentes bourrasques. Une touriste a perdu la vie dans le lac Léman.
A Genève, les pompiers ont connu une nuit de samedi à dimanche agitée. "Nous avons procédé à plus de 500 interventions", a indiqué Nicolas Schumacher, le commandant du Service incendie et secours (SIS).
Et le travail n'était pas terminé, dimanche en début d'après-midi. "Nous avons encore beaucoup de demandes pour des arbres arrachés et des inondations", a souligné le chef du SIS. Tout ce que Genève compte comme pompiers professionnels et bénévoles mobilisables a été mobilisé. Au total, entre 250 et 300 hommes étaient à pied d'oeuvre, se relayant pour parer au plus pressé.
Infiltrations au MAH
Les appels ne proviennent pas que de particuliers. Les pompiers sont fortement sollicités par les communes aussi. Le Musée d'art et d'histoire (MAH) de la Ville de Genève a été victime d'infiltrations d'eau, son toit n'ayant pas résisté aux pluies diluviennes qui sont tombées samedi par rafales sur le canton.
L'équipe de protection des biens culturels a été mobilisée, a fait savoir M.Schumacher. Les pompiers s'occupent des cas les plus urgents. Samedi, ils sont intervenus pour sauver des eaux deux transformateurs de 18'000 volts qui menaçaient, en cas de panne, de priver d'électricité une partie du canton.
L'orage d'une rare intensité qui a frappé Genève a fait une victime. Une femme, qui se trouvait sur un bateau de plaisance en perdition, s'est noyée au large de Vésenaz.
Bol d'Or secoué
Les participants au 81e Bol d'Or Mirabaud sur le Léman ont été confrontés samedi à un "coup de tabac mémorable", qui a causé de nombreux dégâts matériels, selon le site internet de la course. Vent soufflant à près de 90 km/h, visibilité réduite à une centaine de mètres, vagues désordonnées: le chaos a duré une bonne demi-heure, et généré bien des soucis au sein de la flotte de 480 voiliers.
De nombreux bateaux ont démâté, d’innombrables voiles ont été déchirées. Des équipiers sont passés à l’eau et certains bateaux ont coulé. Les équipes de sécurité ont fait tout leur possible pour assurer la sécurité de tous les équipages, écrivent les organisateurs.
Des centaines d'interventions dans le canton de Vaud
Dans le canton de Vaud, le violent orage a également entraîné des centaines d'interventions de secours. Les dégâts sont légers et aucun blessé n'est à signaler, a indiqué dimanche la police.
Pour l'ensemble du canton, sans Lausanne, la police a reçu quelque 700 appels et procédé à 350 interventions. Des inondations, des chutes d'arbres ou de branches, quelques dégâts à des toitures, mais ni mort, ni blessé, précise le service de presse.
A Lausanne, les pompiers ont procédé à 32 interventions samedi en fin d'après-midi et début de soirée. Principalement des inondations et des chutes d'arbres.
Suisse romande arrosée
Le front orageux a traversé les cantons de Fribourg, de Neuchâtel et de Berne. La ligne de grain a donné sa pleine mesure, avec des précipitations soutenues et des rafales tempétueuses. Celles-ci ont localement dépassé les 110 km/h, selon MétéoSuisse. Elles ont même atteint 122 km/h au sommet du Moléson.
Dans le canton de Fribourg, une quarantaine d'interventions ont été effectuées, principalement pour des inondations. Aucun blessé n’est à déplorer, selon la police cantonale.
Pour la pluie, c'est la station de Cossonay (VD) qui remporte la palme, avec 23 mm en dix minutes à 17h50. C'est loin du record de Suisse de Lausanne en juin 2018 (44 mm), mais toute de même remarquable, note MétéoSuisse. Les cumuls totaux sont importants, avec autour du bassin lémanique des valeurs de 30 à 50 mm en quelques heures.
La grêle a également été au rendez-vous. Les grêlons ont dans l'ensemble été de taille petite à moyenne, avec des diamètres estimés de 2 à 5 cm. Au total, pas moins de 24'800 éclairs se sont abattus sur la Suisse entre 15h00 et minuit, selon SRF Meteo.
(KEYSTONE-ATS)
Genève
Affaire Sperisen: le Ministère public a recouru contre la suspension de peine
A Genève, le Ministère public a fait recours contre l'interruption de peine accordée jeudi à Erwin Sperisen par le Tribunal d'application des peines et des mesures (TAPEM). L'ex-chef de la police nationale du Guatemala pourrait ne pas sortir lundi de prison.
Ce recours, révélé vendredi par Léman Bleu, a été confirmé à Keystone-ATS par le Ministère public. L'effet suspensif est accordé au recours, car le risque qu'Erwin Sperisen quitte le pays est concret. Lors de l'audience jeudi devant le TAPEM, Erwin Sperisen avait dit vouloir idéalement vivre en dehors de Suisse, car "après cette injustice", il ne voulait plus rien à voir avec ce pays.
Le maintien en détention d'Erwin Sperisen est donc ordonné jusqu'à ce que le recours soit tranché. La libération d'Erwin Sperisen est à ce stade compromise. "Cette situation est tellement kafkaïenne et instable que tout semble encore pouvoir se produire dans les prochains jours", a déclaré Florian Baier, l'un de ses avocats. L'effet suspensif pourrait être levé ces prochains jours.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Suisse Romande
Masques à l'école: des parents amendés acquittés par la justice
Le tribunal cantonal du Valais a libéré des parents des amendes qui leur avaient été infligées pour avoir refusé d'envoyer leurs enfants en classe en raison du port du masque durant une vague de contamination de Covid-19. Le canton pourrait faire recours au TF.
"C'est une grande victoire pour la liberté et pour la santé des enfants", s'est réjoui vendredi dans un communiqué le Collectif Parents Valaisans qui a soutenu certains recourants durant la procédure. Keystone-ATS a pu se procurer l'un des arrêts rendus par le tribunal cantonal (TC) du Valais en août dernier.
Les parents dont il est question n'ont pas envoyé leur enfant, un élève de 5H, à l'école du 10 au 28 janvier 2022. Pour ce refus ont été condamnés à une amende de 600 francs par l'inspecteur scolaire et ont fait recours.
Un refus ou des doutes
Le TC a acquitté les parents de l'accusation de contravention et les a libérés de l'amende de 600 francs. Dans son arrêt du 22 août dernier, il relève qu'en janvier 2022, "l'obligation du port du masque était discutée" et "suscitait chez un bon nombre de gens, sinon un refus (...), en tout cas des doutes (...)."
Partant de cela, le tribunal estime "que les agissements reprochés aux prévenus sont la conséquence d'une appréciation des faits qu'une certaine fraction de la population prenait au sérieux". Et comme "l'on ne pourrait raisonnablement contraindre des parents à exposer leur enfant à de grosses difficultés de santé en acceptant que celui-ci aille en classe avec un masque qui lui serait nocif", les prévenus doivent être acquittés.
Le TC a admis que les parents pouvaient de bonne foi refuser le port du masque obligatoire car, ce faisant, ils pensaient protéger la santé de leur enfant.
Possible recours
Contacté par Keystone-ATS, Jean-Philippe Lonfat, chef du service valaisan de l'enseignement, indique que le département est en train d'étudier l'arrêt du TC et la possibilité d'un recours au Tribunal fédéral (TF). Celui-ci pourrait être déposé d'ici la mi-octobre.
Le port du masque obligatoire dès la 5e année Harmos en janvier 2022 avait fait l'objet d'un autre jugement au tribunal cantonal. Cette fois, les parents, qui ne contestaient pas une éventuelle amende mais le port du masque lui-même vécu comme "une atteinte à la liberté personnelle et à la protection des enfants", ont été déboutés.
Dans cet arrêt du 27 octobre 2022, le tribunal avait notamment estimé que la décision du Conseil d'Etat de rendre le port du masque obligatoire était adéquate et proportionnée au vu des informations à sa disposition. De plus, il s'agissait de la mesure la plus adaptée puisqu'elle évitait la fermeture pure et simple des écoles.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Genève
L'IMAD inaugure son nouveau siège à Pont-Rouge
L'Institution genevoise de maintien à domicile (IMAD) a inauguré vendredi son nouveau siège situé dans un immeuble flambant neuf de l'esplanade de Pont-Rouge à Lancy (GE). Ces locaux de 7900 m2 destinés aux 2400 membres du personnel de l'IMAD offrent des espaces de travail ouverts et intègrent un campus dédié à la formation.
"Plus de 90% de l'effectif est directement sur le terrain", a souligné Marie Da Roxa, directrice générale de l'IMAD. Par rapport à l'ancien siège situé à Carouge, les places de travail individuelles ont été réduites de moitié au bénéfice des espaces collaboratifs.
Les nouveaux locaux sont lumineux et privilégient les grands volumes. L'IMAD loue ce bâtiment, qui appartient à la Caisse de pension de l'Etat de Genève (CPEG), pour un montant annuel de 3,5 millions de francs. Ce loyer se situe dans la "fourchette moyenne" pour ce type de locaux, selon l'IMAD.
Pierre Maudet, qui a pris la tête du département de la santé il y a un peu plus de trois mois, a insisté sur l'importance des soins à domicile dans la politique de la santé. Son mentor en politique, le radical Guy-Olivier Segond, avait déjà désigné le maintien à domicile comme un maillon essentiel de la santé. C'était en 1992.
Digitalisation
En 2023, alors que l'IMAD fête ses 10 ans, ce sont 8300 prestations fournies quotidiennement à plus de 18'300 patients de tous les âges. "Le système a démontré toute son agilité pendant la crise sanitaire", a relevé M. Maudet. Parmi les défis que devra relever l'IMAD, il a cité l'approche en réseau axée sur les soins ambulatoires, la formation du personnel et l'accélération de la digitalisation.
L'IMAD rassemble plus de 170 métiers, a indiqué Mme Da Roxa. Cet établissement autonome public est l'entreprise qui forme le plus d'assistant en soins et en santé communautaire à Genève. Mais ça ne suffira pas pour répondre aux besoins dans le canton, selon M.Maudet. Après une période d'observation pour poser un diagnostic, il compte bien "bousculer les acteurs de la santé" et les "sortir de leur zone de confort".
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Suisse Romande
L'adjoint de Charles Morerod se met en retrait
Les accusations d'abus sexuels continuent d'ébranler l'Eglise catholique en Suisse. A la suite d'un signalement en justice, Bernard Sonney, le vicaire général du diocèse de Lausanne, Genève et Fribourg, a décidé de se mettre en retrait de sa fonction.
Le vicaire général, soit l'adjoint direct de l'évêque Charles Morerod, a préféré se retirer le temps de l'enquête, a indiqué vendredi le diocèse devant la presse à Fribourg. Le signalement provient de la lettre d'une victime présumée, envoyée à Mgr Morerod.
Le diocèse a aussi annoncé vendredi avoir suspendu un prêtre dans le canton de Neuchâtel. Son identité et la nature des faits, signalés par un évêque étranger, n'ont pas été précisées.
Mgr Morerod, opéré mi-septembre à la suite d'un saignement intracrânien et toujours convalescent, était absent vendredi devant la presse. Egalement privé de son vicaire général, le diocèse est actuellement dépourvu de prêtre au sein de sa gouvernance. Un comité de gestion, formé de quatre laïcs, a été mis en place ad intérim.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
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