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Suisse Romande

Un snowboardeur de 39 ans perd la vie dans une crevasse à Saas Fee

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L'accident s'est produit à Saas Fee en Valais vers 9h25 en dehors des pistes balisées (image symbolique). (© KEYSTONE/STOMPING GROUNDS)

Un Français de 39 ans a perdu la vie mercredi matin à Saas Fee (VS). Alors qu'il évoluait en dehors des pistes balisées avec un autre snowboardeur, le malheureux a fait une chute de plusieurs mètres dans une crevasse.

Alertés, les secours n'ont pu que constater son décès, indique jeudi la police cantonale dans un communiqué. Le Ministère public a ouvert une instruction.

Lundi, un randonneur allemand a perdu la vie en chutant dans une crevasse dans la région du Mont-Rose à Zermatt. Fin février, deux randonneurs italiens sont décédés dans des circonstances similaires: l'un sur le glacier du Théodule, l'autre juste en-dessous du sommet du Petit Cervin. Un skieur domicilié dans le canton de Vaud est lui mort en chutant dans une crevasse non loin d'Evolène fin janvier.

La multiplication de ce genre de chutes peut s'expliquer par "une couverture neigeuse moins importante que d'habitude en altitude", explique Pierre Mathey, secrétaire général de l'Association suisse des guides de montagne. La neige qui recouvre les crevasses et qui doit faire office de pont est ainsi "plus fine et plus friable", ajoute-t-il.

Sur les glaciers, avec les conditions actuelles, le spécialiste recommande de s'encorder à la montée, afin que celui qui chute puisse être retenu par l'autre personne. Il invite les pratiquants de sports de neige à ne pas sous-estimer la présence de crevasses en hors-piste, y compris à proximité des remontées mécaniques, et de ne s'aventurer que "lorsqu'on a des connaissances poussées du terrain et que l'on peut identifier ces ponts de neige et leur stabilité"

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Genève

Un élève agresse le directeur d'un cycle d'orientation

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L'élève violent a été suspendu de l'école (image d'illustration). (© KEYSTONE/DPA/KARL-JOSEF HILDENBRAND)

Un élève d'une quinzaine d'années a eu, jeudi, une violente altercation avec plusieurs membres de la direction du cycle d'orientation des Grandes-Communes, à Lancy (GE). L'information, révélée par le quotidien 20 Minutes, a été confirmée vendredi par le Département de l'instruction publique (DIP).

Le ton est monté quand l'élève s'est vu reproché de ne pas respecter les consignes. L'adolescent s'en est pris verbalement aux adultes qui lui faisaient des remontrances. Il a aussi donné deux coups de pied au directeur du cycle et un coup de poing à une doyenne, a précisé Lauranne Peman-Bartolini, porte-parole du DIP.

Le jeune homme fait l'objet d'une suspension de l'école. Le DIP prend cet incident extrêmement au sérieux. Aucune violence à l'école n'est tolérée, a souligné Mme Peman-Bartolini.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Vaud

Vaud réactive son fonds de soutien à l'industrie

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La ministre de l'économie Isabelle Moret a présenté vendredi les mesures du canton pour aider l'industrie vaudoise (archives). (© KEYSTONE/VALENTIN FLAURAUD)

Le Canton de Vaud vient en aide à son industrie. Le Conseil d'Etat a annoncé vendredi une série de mesures pour soutenir ce secteur, dont la réactivation du Fonds de soutien à l'industrie.

Déjà utilisé à deux reprises, lors de la crise du franc fort en 2015 puis durant la pandémie, ce fonds est doté de 23,2 millions de francs. Quelque 13 millions proviennent du solde des deux dernières utilisations, auquel le Conseil d'Etat a ajouté 10 millions avec des excédents des comptes 2022 du canton.

Cette réactivation intervient alors que l'industrie vaudoise, comme ailleurs en Suisse, souffre du ralentissement de l'économie mondiale, de l'influence du franc fort, d'un cadre réglementaire exigeant ou encore de la concurrence étrangère.

"Nous recevons de nombreux signaux du terrain et nous devons y répondre", a expliqué Isabelle Moret, la conseillère d'Etat en charge de l'économie, devant la presse à Y-Parc à Yverdon-les-Bains. Selon la ministre, il revient à l'Etat de prendre des mesures pour "préserver l'industrie du canton, ses emplois, son savoir-faire et sa compétitivité".

Conditions à remplir

S'adressant essentiellement aux PME, ce fonds propose des subventions non remboursables pour des projets d'investissement. L'Etat peut financer au maximum 50% d'un projet, avec un plafond à 300'000 francs. Le fonds peut aussi être utilisé pour cautionner des crédits bancaires.

Pour bénéficier d'une aide, l'entreprise doit prouver "un recul avéré" de ses affaires, par exemple au niveau de son carnet de commandes, a indiqué Raphaël Conz, chef du Service de la promotion de l'économie et de l'innovation (SPEI). "Les canards boiteux", à savoir les entreprises en faillite ou liquidation, ne peuvent pas en bénéficier.

Les sociétés demandeuses doivent également être enregistrées sur sol vaudois et bénéficier d'un véritable outil de production (machines, équipements, etc) dans le canton, a précisé M. Conz.

Canton "pionnier"

Parmi les autres mesures dévoilées vendredi figure un autre fonds, mis à disposition des entreprises pour les accompagner vers une industrie plus durable. Des aides jusqu'à 30'000 francs peuvent notamment être octroyées pour "mettre sur pied un réseau d'experts" et venir en aide aux PME dans cette transition. Vaud lance aussi un programme intitulé iNNdustry, qui vise en particulier à encourager l'innovation.

Pour Isabelle Moret, le Canton de Vaud fait figure de "pionnier" dans l'aide au secteur industriel, tant au niveau "des outils que des moyens financiers mis à disposition". L'élue PLR ne souhaite toutefois pas parler de politique industrielle, mais de plan d'action.

L'action étatique demeure ainsi "libérale" dans la mesure notamment où le soutien s'adresse à tout le secteur industriel, et non pas à une branche en particulier. "Ce n'est pas à l'Etat de choisir quelle industrie sera porteuse à l'avenir", a-t-elle affirmé.

La ministre a aussi insisté sur les "effets de levier" que cherche à créer le Canton. Celui-ci se contente ainsi de donner "un coup d'accélérateur" pour permettre aux entreprises d'innover, a-t-elle relevé.

"Au bon moment"

Egalement présent devant la presse à Yverdon, Philippe Miauton, directeur général de la Chambre vaudoise du commerce et de l'industrie (CVCI), a salué un plan d'action qui arrive "au bon moment". La situation du secteur n'est "pas dramatique, mais préoccupante", a-t-il dit.

Selon lui, les mesures annoncées vendredi doivent contribuer à "la préservation de la variété du tissu économique vaudois", qui est l'une des grandes forces du canton.

Dans un communiqué, Unia salue le même jour la réactivation effective du fonds de soutien à l'industrie. "Projet lancé lors des premières assises de la place industrielle vaudoise suscitées par notre syndicat en 2008, le fonds offre un soutien au maintien de la place industrielle vaudoise lors des périodes de ralentissement de l'économie", écrit-il.

"A la demande des partenaires sociaux, le nouveau règlement accorde une attention plus importante aux respects des conditions de travail dans l'examen des dossiers", poursuit-il. Unia "regrette" en revanche que le fonds ne prévoie pas de dispositif permettant de déplafonner les aides limitées à 300'000 francs pour des cas d'envergure. Le syndicat espère que la réactivité nécessaire soit au rendez-vous si de nouveaux cas de plus grande ampleur se présentent.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Genève

Le Grand Conseil genevois vote le budget 2025 de l'Etat

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Le Grand Conseil genevois a voté le budget 2025 de l'Etat (archives). (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

Le Grand Conseil genevois a voté vendredi le budget de l'Etat 2025, qui affiche un déficit de 255,7 millions de francs. Aucun amendement n'a modifié cette feuille de route qui faisait l'objet d'un consensus entre les partis.

Le budget a été voté par 76 voix, 9 abstentions (UDC) et une voix contre (un indépendant). Les charges atteignent 10,89 milliards pour des revenus de 10,63 milliards. Ce budget comprend un total de 577,2 postes supplémentaires qui vont principalement à la formation, à la transition numérique, à la promotion de la santé et à la sécurité.

Ce budget intègre également la baisse d'impôt acceptée en votation en novembre dernier (-326 millions) ainsi que la réforme fiscale sur l'estimation des immeubles (-84 millions). L'annuité des fonctionnaires est accordée, mais leurs salaires ne seront pas indexés. Les investissements s'élèvent à 755,6 millions,

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Lausanne

Arrêts de bus pour les handicapés: Vaud veut rattraper son retard

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En Suisse, les personnes en situation de handicap doivent pouvoir emprunter les transports publics facilement et de manière autonome, indique la loi fédérale sur l'élimination des inégalités frappant les personnes handicapées (LHand) (archives). (© Keystone/GAETAN BALLY)

Vaud veut accélérer la mise en conformité des arrêts de bus pour les personnes handicapées. Le Conseil d'Etat demande au Grand Conseil un crédit de 24,7 millions de francs pour rattraper son retard dans ce domaine. L'idée est aussi de soutenir les communes dans les travaux de mise aux normes de leur compétence.

Près de 17 millions de francs sont destinés à mettre aux normes les arrêts de bus situés le long des routes cantonales hors traversée de localité qui seront jugés prioritaires et proportionnés, a indiqué vendredi le Conseil d'Etat dans un communiqué.

Près de huit millions seront, eux, mis à disposition des communes sous forme de subvention pour les inciter à mettre en conformité les arrêts dont elles sont propriétaires, ajoute-t-il. Le Canton leur fournira aussi un appui technique et des conseils.

"Retard important"

Pou rappel, les personnes en situation de handicap doivent pouvoir emprunter les transports publics facilement et de manière autonome, indique la loi fédérale sur l'élimination des inégalités frappant les personnes handicapées (LHand). Ces adaptations bénéficient aussi aux personnes à mobilité réduite, par exemple les personnes âgées, les personnes accompagnées de jeunes enfants, blessées ou avec un bagage lourd. Environ 10% de la population est concernée.

Entrée en vigueur en 2004, cette loi donnait 20 ans pour mettre en conformité les infrastructures de transports publics. "Si le matériel roulant a été globalement bien adapté, la mise en oeuvre est moins avancée pour les infrastructures, en particulier les arrêts de bus", écrit le Canton. A ce jour, seuls 9% des arrêts de bus sont conformes à la LHand, soit environ 200 sur 2300.

"Ces montants visent à donner coup d'accélérateur pour combler un important retard, le plus rapidement et efficacement possible", explique la ministre en charge de la mobilité, Nuria Gorrite. "Pour le Conseil d'Etat, il est essentiel (...) aussi d'offrir une accessibilité universelle à ces modes de transport plus respectueux de l'environnement", souligne-t-elle, citée dans le communiqué.

Priorités fixées

Quelque 400 arrêts de bus sont situés sur les routes cantonales en dehors des localités, dont 30 seulement sont conformes. Des critères ont permis d'effectuer une priorisation, comme le nombre de montées par jour aux arrêts et leur proximité avec des établissements accueillant des personnes à mobilité réduite, tels que des hôpitaux et EMS, précise le Canton.

L'objectif est aussi de pouvoir offrir au moins un arrêt conforme à la LHand par localité. Cette priorisation a permis d'identifier quelque 80 arrêts à mettre aux normes ces prochaines années via le financement sollicité auprès du Grand Conseil.

Pour qu'un arrêt de bus soit conforme, la hauteur de ses bordures doit être adaptée, afin que les usagers puissent entrer dans les bus à niveau, soit sans marche ou seuil, de même que la largeur des quais.

En fonction de la situation et des infrastructures existantes, les travaux peuvent être plus conséquents pour garantir l'accessibilité à l’arrêt (terrassement, trottoir, aide à la traversée, etc), détaille-t-on.

Subventions à hauteur de 30%

Les communes sont, elles, responsables de 1900 arrêts, dont seulement environ 180 sont conformes Les crédits demandés permettront d'accorder des subventions à hauteur de 30% des coûts des travaux et pour un montant maximal de 15'000 francs par quai, indiquent les services de Nuria Gorrite.

Ce programme d'impulsion soutiendra la mise aux normes d'environ 250 arrêts sous responsabilité des communes. Les crédits doivent être engagés dans un délai de quatre ans après leur entrée en vigueur.

Les arrêts ferroviaires ne sont pas compris dans les aides financières proposées par le Conseil d'Etat. Ils sont en effet de la responsabilité des entreprises de transport qui les exploitent.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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