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Vaud

Alain Berset dit avoir été "choqué" par la défiance sur les vaccins

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Le président de la Confédération Alain Berset s'en est pris assez clairement à la défiance contre les vaccins. (© KEYSTONE/CYRIL ZINGARO)

Le président de la Confédération Alain Berset ne cache plus désormais son agacement contre les antivax pendant la pandémie. Vendredi à Montreux (VD), il dit avoir été "choqué" par la remise en cause de la science.

Parlant d'un "problème de pays riches" devant les participants au 5e sommet ministériel mondial sur la sécurité des patients, il a dénoncé cette attitude. "La défiance envers les vaccins m'a posé problème", a-t-il admis lors d'une discussion avec trois de ses homologues ministres de la santé.

Mais il n'exonère pas non plus le rôle des responsables politiques dans la réponse à des crises comme la pandémie. A l'avenir, il faudra "faire attention à ne pas surréagir et à ne pas instrumentaliser politiquement" la situation, dit-il.

Plus largement, il faudra encore du temps avant de pouvoir tirer tous les enseignements de la pandémie, selon lui. L'"environnement social" est significatif pour les patients. Et le président de la Confédération d'estimer qu'il faudra se poser la question de "comment nous referions" des restrictions aux visites en cas de situation similaire à l'avenir.

Autre problème, de nombreux membres du personnel de santé ont quitté leur métier. La pandémie a montré clairement que les systèmes de santé ne peuvent fonctionner sans des conditions de travail adaptées pour le personnel, a-t-il affirmé.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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3 Commentaires

3 Comments

  1. Gerhard Ulrich

    24 février 2023 à 18:01

    Ce Monsieur Berset confond la science avec la propagande mortifère de Big Pharma.
    Gerhard Ulrich

  2. Daniel

    25 février 2023 à 13:11

    Moi je ne pense pas que notre gouvernement ait surréagi. Au contraire nous étions face à un virus nouveau, virulent, et je suis heureux que nos dirigeants aient rapidement pris les mesures nécessaires pour faire face à la situation, pour protéger la population, même si ils avançaient en territoire inconnu, même si ils ont peut-être pu faire certaines erreurs d'appréciation. Après coup on peut critiquer tout ce qu'on veut, mais dans le moment la vérité c'est qu'on en menait pas large. Bravo à eux et à nos soignants qui font leur travail avec courage et abnégation.

  3. Daniel

    26 février 2023 à 08:14

    si on veut débattre au sujet des antivax, j'ajouterai que pour moi il n'y a pas que la défiance envers le vaccin qui me pose problème, mais l'augmentation des gens qui remettent en cause la quasi totalité de notre quotidien, j'ai nommé les complotistes! Pour eux il y a toujours des intentions maléfique derrière chaque évènement, des groupes occultes derrière chaque caillou! J'ai commencé à remarquer cette paranoïa dans les années 2000 et l'avènement de l'internet, lorsqu'une de mes connaissances s'était dite persuadée que des drones gouvernementaux l'espionnait en permanence dans le ciel. Maintenant une bonne partie de la population est atteinte de ce mal, certains se nourrissant chaque jour de cette propagande déviante qu'on leur sert sur YouTube. Libre à chacun de faire ce que bon lui semble de son temps dans le cadre légal, mais quand cela touche la sécurité de la nation comme ça a par exemple été le cas avec leur refus vaccinal, je pense qu'on est plus dans la rigolade mais dans quelque chose de préoccupant pour le pays. Pour moi la désinformation complotiste et ses réseaux est l'un des grands maux auquelles nos sociétés doivent faire face.

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Vaud

Le personnel de Vetropack se met en grève à St-Prex

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Les salariés de Vetropack se sont mis en grève vendredi à St-Prex. (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

L'usine de Vetropack à St-Prex (VD) est en grève. Le personnel exige que la direction réponde à ses revendications sur le plan social.

Depuis l'annonce mi-mai de la fermeture de la verrerie, les employés, épaulés par les syndicats Unia et Syna, demandent que "de véritables négociations" soient menées au sujet du plan social.

Ils exigent aussi le gel des licenciements - environ 180 postes doivent être supprimés -, tant que ce plan social n'aura pas été négocié et signé. Ils réclament finalement le maintien d'emplois industriels à St-Prex en cas de reprise par une autre entreprise.

Estimant que la direction ne répond pas à ces trois revendications, les employés se sont réunis en assemblée et ont décidé de se mettre en grève vendredi en fin de matinée. Le mouvement est suivi par "une grosse majorité" des salariés, relève Nicole Vassalli, responsable du secteur industrie Unia Vaud, contactée par Keystone-ATS.

Elle précise que l'usine n'est pas totalement à l'arrêt, notamment son four, afin de ne pas endommager les installations. En revanche, plus aucune bouteille ne sort du site. Et cela se poursuivra tant que la direction n'entrera pas en matière sur les revendications du personnel, affirme Mme Vassalli.

Elle souligne que si Vetropack a bel et bien prévu un plan social, celui-ci est "totalement insuffisant et indigne". Parmi les autres griefs, la syndicaliste déplore que la direction refuse "toute consultation du personnel au cours de la procédure". Elle ajoute qu'une nouvelle réunion avec la direction pourrait avoir lieu lundi. "Nous voulons de vraies négociations, pas de simples discussions", affirme-t-elle.

Appel à reprendre le dialogue

La direction de Vetropack a réagi vendredi après-midi en "exhortant" les représentants des salariés et les syndicats à reprendre le dialogue "de manière responsable".

Selon le patron du groupe Johann Reiter, cité dans un communiqué, la direction a "réaffirmé" sa volonté de discuter du plan social en préparation. "Nous ne comprenons donc pas pourquoi les syndicats soutiennent maintenant unilatéralement une grève qui retardera considérablement la finalisation du plan social", ajoute-t-il.

Selon Vetropack, cette grève touche aussi bien la production que l'entrepôt de St-Prex. L'entreprise relève toutefois qu'elle n'a pas encore de conséquences sur l'approvisionnement des clients, "du moins dans les jours à venir." Si le mouvement devait perdurer, Vetropack explique qu'il cherchera "une solution" pour assurer l'approvisionnement des clients à partir d'autres usines du groupe.

Premiers licenciement imminents

Concernant les suppressions de postes, les premières lettres de licenciement doivent partir "dans les jours à venir", a aussi annoncé Vetropack. Environ la moitié des contrats de travail seront résiliés dans de cette première phase jusqu'au 31 août. Les autres postes seront supprimés progressivement jusqu'en 2026.

"Le démontage des machines et des installations après l'arrêt de la production nécessitera un certain temps, ce qui nous permettra d'employer certains employés plus longtemps", explique le groupe.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Lausanne

Un nouvel espace de consommation sécurisé ouvre à la Riponne

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KEYSTONE/Jean-Christophe Bott

À Lausanne, un nouvel espace de consommation sécurisé ouvrira lundi. Conçu avec les consommateurs et le voisinage, il s'agit pour l'instant d'un projet-pilote.

Il se trouve à la place de la Riponne. Il s'agit du deuxième centre du genre dans la Capitale vaudoise après celui du Vallon ouvert en 2018. Il sera également géré par la Fondation ABS. Cet espace vient compléter les mesures mises en place depuis l’été 2023 à la Riponne, comme la nouvelle équipe sociale de rue de la Ville de Lausanne, le renforcement des patrouilles de police, ainsi que l’augmentation du nombre de ramassages des déchets de consommation réalisés par l’association Systmd et la Fondation Mère Sofia, avec les personnes consommatrices.

Le projet a pris forme très rapidement, une année seulement. Pour répondre au mieux aux besoins, tant le voisinage que les consommateurs ont été sollicités. Matthieu Rouèche, directeur de la Fondation ABS.

Cet espace dispose de 17 places de consommation. Elles sont adaptées pour les trois manières les plus courantes de faire usage de drogues, à savoir l'injection, l'inhalation et le sniff. Deux salles pourront être utilisées seul ou maximum à deux. Matthieu Rouèche nous explique en quoi cela est important.

Ces salles pourront également constituer un espace plus sûr pour les femmes, minoritaires parmi les consommateurs.

Du côté des riverains, il ne s'agit pas de faire disparaître ces personnes marginalisées.

L'enjeu d'un tel espace, c'est aussi de proposer d'autres prestations.

Le but d'un tel espace n'est en effet pas de forcer les personnes à réduire leur consommation de drogue. Mais le personnel se tient à disposition si elles en manifestent l'envie et le besoin.

L’antenne de l’ECS sera ouverte le lundi et le mardi de 15h30 à 21h30 et du mercredi au samedi de 7h à 12h30 et de 15h30 à 21h30. Pour l'instant, il s'agit d'un projet-pilote. Il sera réévalué dans une année. Mais l'objectif est bien sûr de pérenniser ce lieu, comme c'est le cas au Vallon.

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Football

Coupe de Suisse: la demi-finale Sion - Lugano pas rejouée

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Christian Constantin: le TAS a rejeté l'appel du FC Sion (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

La demi-finale de Coupe de Suisse entre Sion et Lugano ne sera pas rejouée. Le Tribunal arbitral du sport (TAS) a rejeté l'appel déposé par le club valaisan, a-t-il indiqué dans un communiqué.

Le TAS a refusé la demande de mesures provisionnelles urgentes, considérant que les conditions pour leur octroi n'étaient pas remplies dans le cas présent. L'instance arbitrale a précisé que les motifs de la décision seront communiqués ultérieurement aux parties concernées.

Le FC Sion était en désaccord avec l'Association suisse de football (ASF) sur l'absence de la VAR lors de cette demi-finale à Tourbillon, alors que le système était présent dans l'autre demi-finale entre Winterthour et Servette. Le club valaisan avait d'abord demandé à la commission de contrôle et de discipline de l'ASF de ne pas homologuer le résultat du match perdu 2-0 contre Lugano. La CCD avait rejeté cette demande, qui a ensuite fait l'objet d'un appel au TAS.

La procédure sur le fond se poursuivra selon les règles et délais prévus par le code de l'arbitrage en matière de sport. Le TAS n'a pas indiqué quel sera le calendrier de cette procédure.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Lausanne

Le nouveau local d'injection de la Riponne ouvre lundi à Lausanne

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La salle pour les injections de drogues dans la toute nouvelle antenne de l'Espace de consommation sécurisé (ECS) de la Riponne à Lausanne, qui ouvre ses portes ce lundi. (© Keystone/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Le nouveau local d'injection de la Riponne, le deuxième à Lausanne destiné aux toxicomanes, ouvre lundi. Projet-pilote qui sera évalué après une année, cet espace est destiné aux personnes se trouvant dans l'urgence de consommer. Il dispose de 17 places.

Le local de la Riponne est, en effet, une antenne-pilote de l'Espace de consommation sécurisée (ECS) principal ouvert en 2018 et pérennisé, dans le quartier du Vallon. Encadré par une équipe professionnelle, il propose sur plus de 140 m2 un espace d'accueil, quatre salles pour l'injection et l'inhalation offrant de bonnes conditions d'hygiène ainsi que d'une salle de repos. Un emplacement est également prévu pour le sniff.

L'antenne de la Riponne sera ouverte le lundi et le mardi de 15h30 à 21h30 et du mercredi au samedi de 07h00 à 12h30 et de 15h30 à 21h30. Ses travaux ont coûté près de 500'000 francs, en grande partie financés par la Loterie romande, sinon par des dons particuliers et les réserves de la Fondation ABS.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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