Vaud
"Bébé en tête" brise les tabous autour de la période périnatale
Une nouvelle exposition est à découvrir au Musée de la main UNIL-CHUV. Intitulée "Bébé en tête", elle vise à remettre en question les idées reçues sur l'expérience de la parentalité.
Il n’existe pas de chemin tout tracé vers la parentalité. C’est ce que met en lumière “Bébé en tête”, la nouvelle exposition du Musée de la main Unil-CHUV à découvrir dès le 3 novembre. Le but, briser les tabous autour de l’infertilité, la fausse-couche, l’accouchement traumatique, la dépression post-partum, le deuil périnatal ou encore le fait de ne pas vouloir d'enfant.
L’exposition est immersive, avec des témoignages. Pour Coralie Peguet, coordinatrice de l’exposition et rédactrice scientifique, "Bébé en tête" s’adresse aux parents et aux futurs parents, mais pas seulement.
L'exposition retrace les études du Groupe de recherche périnatale de Lausanne (UNIL-CHUV), sous la direction de la Professeure Antje Horsch.
Des professionnels de la santé, des scientifiques et des associations de parents ont participé à la création de cette exposition interactive. C’est le cas de Julie Bourdin, sage-femme et responsable de la salle d’accouchement de la maternité du CHUV.
Parmi les associations de parents concertées, l'association "Né trop tôt", qui soutient et accompagne les parents de bébés nés prématurément et hospitalisés en néonatologie. Sa coordinatrice générale Cristina Guillet étant aussi maman, l'exposition lui parle tout particulièrement.
“Bébé en tête” est à découvrir dès le 3 novembre et jusqu’au 24 mars au Musée de la main UNIL-CHUV, avant de sillonner la Suisse. Tables rondes, ateliers et animations sont aussi au programme.
Lausanne
Un crédit de 15 millions de francs pour l'infrastructure écologique
Le Conseil d'Etat vaudois sollicite un crédit de 15 millions de francs pour l'infrastructure écologique du canton. Il s'agit d'un réseau d'aires naturelles interconnectées essentielles à la conservation des espèces et résilientes face aux changements climatiques. Cet investissement, qui constitue l'une des mesures emblématiques du Plan climat 2024, s'inscrit dans le cadre des engagements pris par le gouvernement en faveur de la biodiversité.
Le crédit doit servir à "financer des mesures de revitalisation des biotopes d'importance régionale, des conseils au secteur agricole et la construction d'un passage critique pour la grande faune sur la route de Berne", indique vendredi le caton dans un communiqué. L'interconnexion des aires naturelles permet aux espèces de se déplacer, de coloniser de nouveaux milieux naturels ou de repeupler d'anciens habitats, explique-t-il.
En adoptant le Plan d'action biodiversité en 2019, le Canton de Vaud s'est engagé à disposer d'ici 2030 d'une infrastructure écologique fonctionnelle. Un plan sectoriel permettant de préciser les objectifs et la localisation de ce maillage territorial sera établi en 2025, conformément à la demande de la Confédération.
Dans cette optique, le Conseil d'Etat demande au Grand Conseil une enveloppe de 15 millions de francs pour réaliser un premier lot de mesures axées sur la fonctionnalité de cette infrastructure. Il s'agit notamment du rétablissement de corridors à faune dans des zones perturbées par des routes cantonales, comme le prévoit la Loi sur la protection du patrimoine naturel et paysager (LPrPNP).
"Ecopont" sur les hauts de Lausanne
Ce crédit d'investissement se déploiera essentiellement sur trois volets, détaille le gouvernement. Le premier concerne les marais et zones alluviales d'importance régionale qui sont actuellement dégradés. Cette action vise à compléter les efforts en cours pour la restauration des biotopes d’importance nationale, portés notamment par un décret de 4,8 millions de francs validés par le Grand Conseil en décembre 2022.
L'enveloppe permettra également de financer le conseil aux exploitants agricoles. Le but est de les accompagner dans le choix des mesures les mieux adaptées en vue d'améliorer la qualité des surfaces agricoles déjà dédiées à la promotion de la biodiversité et qui se trouvent comprises dans l'infrastructure écologique.
Troisièmement, le crédit doit contribuer à une nette amélioration du transit de la faune et donc à la limitation du risque de collisions avec des véhicules motorisés. Ce volet prévoit, entre autres, la construction d'un "écopont " en bois bostryché et béton devant faciliter la traversée de la grande faune sur la route de Berne, un tronçon particulièrement accidentogène dans les hauts de Lausanne.
Sur d'autres tronçons de routes cantonales perturbant d'importants corridors à faune, des systèmes de détection de la faune par infrarouge seront installés afin d'avertir les automobilistes, à l'aide d'un signal lumineux.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Économie
Télé-Dôle: la récolte de signatures pour le référendum est lancée
La récolte de signatures pour le référendum intercommunal contre le sauvetage de la société Télé-Dôle a démarré vendredi. Le comité soutenu par le Parti pirate vaudois (PPVD) a jusqu'au 10 janvier 2025 pour récolter 5892 paraphes, soit 10% du corps électoral des 37 communes de la région nyonnaise. Un tel référendum sur plusieurs communes est une première dans le canton.
La décision de lancer un référendum fait suite à l'annonce fin octobre de l'association Région de Nyon, qui regroupe la quarantaine de communes de la Côte, d'investir 2,62 millions de francs dans la société propriétaire des remontées mécaniques installées dans le massif de La Dôle. Dans la foulée, le Conseil d'Etat vaudois a annoncé une aide de 2,56 millions de francs.
"Il nous faudrait investir dans Télé-Dôle 2,6 millions de francs de nos impôts pour combler sa mauvaise gestion, financer des projets flous et miser sur un avenir sans vision ni garanties. C'est inacceptable", écrit le comité référendaire, composé de sept personnes, sur son site internet. "Refusons ce gaspillage de fonds publics et exigeons une meilleure gestion de nos ressources".
"Aucun plan de trésorerie ni plan financier sérieux n'est présenté, et la transparence fait défaut", argumente le comité. "Près de 50% des 'recettes' prévues sont des subventions publiques. Cette société n'est pas viable sans financement externe constant, et les risques sont énormes pour les contribuables", explique le comité.
"La stratégie ne prend pas en compte le réchauffement climatique (disparition de la neige sous 1800 mètres) ni les changements dans les habitudes touristiques actuelles", relève-t-il encore.
Risque de retards
Réuni le 30 octobre dernier à St-Cergue, le Conseil intercommunal de Région de Nyon a largement voté en faveur d'un préavis présentant des solutions de financement afin de pérenniser la société d'équipements touristiques et sportifs qui gère notamment plusieurs remontées mécaniques. L'association régionale est l'actionnaire majoritaire (93%) de Télé-Dôle, elle-même basée à Nyon.
Concrètement, le crédit d'investissement a pour objectif de finaliser les aménagements en cours à La Dôle et de s'orienter vers une restructuration quatre saisons du domaine.
Le Comité de direction de Région de Nyon déplore dans un communiqué le dépôt du référendum. "La décision du Conseil d'Etat est, en effet, conditionnée à l'entrée en force du vote du Conseil intercommunal qui, lui, est gelé le temps de la procédure en lien avec le référendum et risque de retarder les opérations", écrit-il.
"Si le référendum devait aboutir, la population serait invitée à se prononcer sur cet objet, ce qui serait une première à l'échelle intercommunale. Quant à l'ouverture du centre d'accueil 'Le Lapin Blanc', elle serait compromise pour la saison estivale 2025, au vu des délais de traitement", s'inquiète-t-il.
Le temps presse en effet dans ce dossier. La société Télé-Dôle reste toujours menacée d'une faillite.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Culture
Les meilleurs dessins de presse 2024 à voir à Morges
La Maison du dessin de presse à Morges (VD) retrace un an d'actualité à travers le regard des dessinateurs suisses. La "Rétro 2024" ouvre ses portes samedi et est à voir jusqu'au 9 février.
Gratuite, l'exposition regoupe près de 170 illustrations réalisées par 36 dessinateurs de presse. Parmi les thèmes abordés figurent la victoire de Nemo à l'Eurovision, ainsi qu'un retour sur les votations de l'année, avec un focus particulier sur celle sur la 13e rente AVS.
Les conflits en Ukraine et au Proche-Orient sont aussi largement abordés, tout comme le climat ou la montée des extrêmes droites en Europe, avec les législatives en France notamment.
Les dessins de presse sont dévoilés afin d'illustrer l'année chronologiquement. La scénographie vise à "qu'ils constituent par eux-mêmes le cheminement à effectuer pour revivre l'année écoulée", indique le dossier de presse.
L'exposition a été conçue comme "un labyrinthe de dessins, reflets des multiples conflits - physiques ou verbaux - dont la sortie est aussi difficile à trouver que l'issue d'une crise."
Un mur de dessins
La Maison du dessin de presse a opté cette année pour une affiche signée par le Soleurois Swen. Elle montre une grenade en forme de globe terrestre, dont les régions du monde en conflit sont mises en évidence.
Pour la sixième année consécutive, l'exposition est accompagnée de son catalogue, au format BD. Il compte une sélection de 90 dessins parmi ceux exposés à Morges, avec un équilibre des signatures.
L'exposition sera complétée par un mur de dessins réalisés "en direct", samedi, par les 17 dessinatrices et dessinateurs de presse invités pour l'inauguration. Les artistes présents animeront aussi des ateliers et réaliseront des dédicaces.
Quinze ans de dessin de presse
Cette journée inaugurale sera aussi l'occasion de fêter le 15e anniversaire du musée. Cela fait en effet depuis novembre 2009 que la Maison du dessin de presse, issue du Salon de la caricature et du dessin de presse organisé pendant Morges-Sous-Rire, a investi de façon pérenne le rez-de-chaussée du Centre culturel de Morges.
Devenu un dinosaure du domaine, le musée a accueilli 54 expositions depuis ses débuts. Il est le seul lieu en Suisse uniquement consacré à cet art.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Lausanne
Un 18ème "Marché de Noël solidaire" à Lausanne
Les marchés de Noël battent leur plein en ce 6ème jour du calendrier de l’Avent. Mais il y en a un d’un autre genre qui va ouvrir ses portes à Lausanne. Il s’agit du Marché de Noël solidaire, qui se tiendra du 12 au 14 décembre dans les locaux de Pôle Sud. 40 associations suisses exposeront et vendront des produits venus de 35 pays.
Les marchés de Noël battent leur plein en ce 6ème jour du calendrier de l’Avent. Mais il y en a un d’un autre genre qui va ouvrir ses portes à Lausanne. Il s’agit du Marché de Noël solidaire, qui se tiendra du 12 au 14 décembre dans les locaux de Pôle Sud. 40 associations suisses exposeront et vendront des produits venus de 35 pays. Qu’est-ce que ses organisateurs, Pôle Sud et la Fédération vaudoise de coopération, entendent par « solidaire » ? Réponse de Samuele Marcoli, chargé de promotion de la manifestation.
Parmi les associations présentes : Amnesty international, Frangipanier, Catleya ou encore Eau de Coco. Quels types de cadeaux peut-on dénicher sur ce marché ?
Et Samuele Marcoli d’ajouter que, pour lui, ce matché incarne véritablement l’esprit de Noël.
Pôle Sud et la Fedevaco, organisateurs de l’évènement, ont encore besoin de bénévoles pour cette année. Toutes les informations sont à retrouver sur le site internet de l’évènement.
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